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Dans le club de strip, je me sentais
dans un paradis spirituel.
Là, on a Gucci Mane.
Il est exactement
comme je l'imaginais, incroyable.
Il était dans son élément dans ce club,
il faisait le dur.
On a allumé tout le club en rouge et vert
grâce à des filtres à néon et des gels.
Et tout le monde était défoncé.
Y'a beaucoup de potes de Gucci dans le film
qui sont ses vrais potes.
Y'a le vrai manager de Gucci à côté, Coach K,
qui tient un pistolet.
C'est un vrai gangster qu'on a là.
Là c'est Franco, encore avec les stripteaseuses,
il leur file du blé.
Ça c'est Dangeruss, un rappeur de Saint-Petersburg.
Je l'ai présenté à Franco avant le tournage.
Ils ont passé du temps ensemble.
Il a servi d'étude de personnage.
Ces mecs-là sont des vrais.
Ils font pas semblant.
Je pense que Franco s'en est beaucoup inspiré pour son jeu.
Le vrai lieu avait ces néons incroyables,
ces lumières colorées, acidulées.
La palette de couleurs correspondait à l'ambiance.
Les vernis à ongle étaient fluorescents.
Benoît filmait avec des filtres hyper vifs.
Il choisissait un style dans cette étrange
réalisme magique, dans cette idée que les choses
ne sont que la réalité mais poussée
à l'extrême, sublimée.