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Notre Réalité Technique
Comment l’état de la science permet au Projet Venus de dépasser la science-fiction.
Les détracteurs du Projet Venus affirment souvent
que nous ne possédons pas la technologie qui nous permettrait de réaliser notre vision,
que celle-ci relève de la science-fiction.
Faisons taire ces détracteurs; cela commence...maintenant:
L'ÉNERGIE
SunPower™
Centrale électrique d'Olivenza, 18 mégawatts, SunPower™, dispositifs de poursuite solaire T20, Badajoz, Espagne
À la PV Expo de 2010, Kyosemi a exposé des vitres solaires qui génèrent de l'électricité
en utilisant des cellules solaires sphériques appelées "Sphelars",
développées par Kyosemi.
Ces cellules solaires sphériques de 1,8 mm de diamètre
sont constituées de gouttes de silicium solidifiées.
Ses utilisations sont nombreuses, y compris sur des piles solaires flexibles
où les sphères sont disposées sur un support de film souple,
et sur des modules en forme de dôme.
Étant donné qu'elles laissent passer la lumière,
ces cellules peuvent être incorporées
dans des vitres solaires.
Cette vitre utilise des cellules solaires sphériques constituées de silicium,
de manière à capter la lumière solaire, y compris la lumière réfléchie.
Même si la vitre est en position verticale, elle absorbe la lumière environnante
pour la transformer en électricité.
Cette vitre est particulièrement efficace, car les deux côtés du verre peuvent collecter
et transformer la lumière en électricité. »
L'entreprise PowerSat
Tout commence avec le soleil.
Toutes les ressources énergétiques de la Terre sont issues du soleil.
En seulement une seconde, le soleil produit plus d'énergie
que l'humanité n'en a consommée durant toute son histoire.
L'idée d'utiliser l'énergie solaire n'est pas nouvelle.
Malheureusement, le filtrage atmosphérique, la couverture nuageuse,
le lieu où vous vous trouvez et la rotation quotidienne de la Terre
limitent grandement le potentiel des installations solaires basées au sol.
Mais il est possible de surmonter ces obstacles :
si l'on place les collecteurs solaires en orbite,
on peut capter jusqu'à vingt fois plus d'énergie solaire qu'au sol.
Une technologie de transmission d'énergie sans fil, qui ne présente aucun danger,
dirige ensuite l'énergie vers une station de réception pour son utilisation sur Terre.
La combinaison des collecteurs solaires en orbite
avec un système de transmission d'énergie : le PowerSat.
Lorsque le concept de PowerSat fut imaginé,
les cellules solaires étaient lourdes et leur production coûtait cher.
La technologie a fait de tels progrès au cours des trente dernières années
que les PowerSats sont devenus réalisables.
Le PowerSat est en orbite géosynchrone :
il conserve sa position || par rapport à la Terre.
L'électricité est transmise à une station réceptrice terrestre
au moyen d'une vaste batterie d'antennes.
Le faisceau d'énergie ne nuit pas à l'environnement.
Les oiseaux et les avions peuvent le traverser sans risque.
Le centre du faisceau a une densité énergétique
équivalant à environ un quart de celle du rayonnement solaire naturel.
Les nuages, le vent et la rotation de la Terre n'affectent pas le faisceau d'énergie
qui, par ailleurs, est aussi efficace la nuit que le jour.
Un vaste dispositif d'antennes au sol capte le faisceau d'énergie.
Sous le récepteur, le sol demeure propice au pâturage ou à l'agriculture.
L'énergie reçue est conditionnée avant d'être placée sur le réseau électrique
afin de desservir les clients.
La station d'électricité montrée peut fournir de l'électricité à une importante zone métropolitaine,
et ce sans recours à des pièces mobiles, à des turbines,
à un réacteur, à du matériel radioactif,
ni, ce qui est encore mieux, à un combustible.
Elle n'émet pas de gaz à effet de serre et n'est tributaire ni des mines de charbon, ni des puits de pétrole.
PowerSat est le futur de l'énergie.
L'ÉNERGIE GÉOTHERMIQUE
Mannvit Engineering
NESJAVELLIR - Centrale électrique géothermique située au sud-ouest de l'Islande
Puits de forage et silencieux
Station séparatrice de vapeur
Régulateur de pression et dispositif d'échappement d'urgence
Éliminateurs de brouillard
L'unité de turbine/génératrice
Condensateur de vapeur
Tours de refroidissement
Mannvit Engineering
Système de conversion d’énergie thermique océanique
La Conversion d’Énergie Thermique Océanique (CETO)
est un système générateur d’énergie innovant
qui tire profit des gradients de température
entre la surface de l’océan et des profondeurs.
Xenesys Inc. a acquis une licence exclusive d’exploitation
du brevet "Cycle Uehara".
Ce cycle a été développé par l'Université de Saga
et est plus efficace que la méthode conventionnelle.
Xenesys met en œuvre une démonstration-test
au moyen d’un modèle d’usine miniature implémentant la CETO.
Voici le modèle du système de conversion d’énergie thermique océanique
développé par Xenesys.
La théorie opérationnelle pour la production d’électricité est similaire
à celle utilisée pour la production d’énergie thermique conventionnelle
et aux systèmes de production d’énergie nucléaire.
La turbine est actionnée par de la vapeur chauffée
et le processus utilise de l'ammoniac à la place de l'eau.
L’usage de l’ammoniac permet de produire de l’électricité à très basse température. »
Un mélange d’ammoniac et d’eau est d’abord envoyé à un évaporateur.
Puis ce mélange est évaporé par l'action d'une couche d'eau de mer de surface de couleur rouge.
Cette évaporation de la vapeur hétérogène provoque la rotation de la turbine qui produit de l’électricité.
La vapeur hétérogène est ensuite refroidie et condensée jusqu’à l’état liquide
par l’action de l’eau des profondeurs océaniques de couleur bleue,
avant d’être à nouveau envoyée à l’évaporateur en tant qu’eau recyclée.
Grâce à la répétition de ce cycle,
on peut produire de l’énergie continuellement en n’utilisant que l’eau de l’océan.
Il va sans dire que le Système de Conversion Thermique Océanique
n’occasionne pas d’émissions de CO2.
Il peut fournir une quantité stable d'électricité tout au long de l'année
car, contrairement à l’électricité d’origine solaire et à l’électricité d’origine éolienne,
il n’est pas affecté par les variations climatiques.
Le système CETO a démontré son potentiel significatif,
et constituera, à l'avenir, un système || de production d'énergie de premier plan.
Le gouvernement portugais a inauguré la première station énergétique au monde consacrée à l’énergie des vagues.
à 5,5 km au large d'Aguçadoura, près de Porto.
La ferme aquatique d'Aguçadoura est équipée de trois convertisseurs d'énergie des vagues.
Conçus par Pelamis, ils fourniront jusqu'à 2,25 mégawatts d'électricité propre,
assez pour les besoins énergétiques || annuels d'environ 1500 foyers.
Chaque convertisseur est semi-immergé, fait 142 m, a un diamètre de 3,5 m
et est constitué de 700 tonnes d’alliage acier-carbone.
Il se compose de quatre sections articulées
qui montent et descendent au contact des vagues.
À chacune des charnières, des béliers hydrauliques utilisent la houle marine
pour faire fonctionner des générateurs qui peuvent produire jusqu’à 750 kilowatts d’électricité.
L'électricité générée sera transportée par un câble sous-marin
jusqu’à une sous-station électrique située à Aguçadoura
et celle-ci alimentera à son tour en électricité le réseau électrique portugais.
L’eau des océans du monde est presque toujours en mouvement.
Le mouvement des vagues ne s’interrompt pratiquement jamais,
et elles se brisent sur le littoral avec plus ou moins de force.
Il existe par conséquent un énorme potentiel énergétique
constamment disponible et gratuit.
Si ce potentiel était pleinement exploité,
il pourrait satisfaire 40 % des besoins énergétiques de la planète,
soit l'équivalent de la production énergétique de 700 à 800 centrales nucléaires.
L’entreprise Voith Hydro développe des technologies
pour convertir cette inépuisable source d’énergie en énergie électrique.
Et ce, sans émettre de gaz à effet de serre, nuisible à l'environnement.
Le principe de fonctionnement de cette station électrique est aussi simple qu'ingénieux.
Une chambre close possède une ouverture située sous le niveau de la mer,
ce qui permet à l’eau de faire la navette entre la chambre close et la mer.
Le niveau de l’eau au sein de la chambre monte et descend au rythme des vagues,
ce qui provoque la circulation de l’air à travers une turbine dans les deux sens,
connectée à une ouverture pratiquée dans la partie supérieure de la chambre.
La compression et la décompression
du flux d’air génère une puissance suffisante pour entraîner la turbine Wells.
L'une des caractéristiques de cette turbine, qui porte le nom de son inventeur.
est la rotation de la turbine dans un seul sens,
indépendamment de la direction de l'écoulement d'air.
Même une houle relativement faible génère un flux d'air assez puissant
pour faire tourner cette turbine.
ce qui produit de l’énergie.
Une station électrique consacrée à l'énergie des vagues peut donc facilement générer de l'énergie
jour et nuit, tout au long de l’année, aussi longtemps qu’il y aura des vagues.
La première station électrique de ce type
est entrée en service en novembre 2000 dans l’île écossaise de Islay,
et depuis cette date, elle alimente en énergie le réseau électrique de cette île.
Technologie des plate-formes éoliennes flottantes,
baptisée WindFloat, par l'entreprise Principle Power à 16 kilomètres de la côte.
Organisation d’un parc éolien
La Terre : c’est le foyer de presque sept milliards d’individus.
La demande en énergie est proportionnelle à l’augmentation de la population de la Terre.
Nous sommes confrontés de nos jours à un défi encore plus grand.
Tandis que l'inquiétude s'accroît au sujet du changement climatique,
il est essentiel que nous changions
notre façon d’envisager la production d’énergie.
Il s'agit de satisfaire une demande qui ne cesse d’augmenter,
mais aussi de préserver notre environnement pour les générations futures.
Voici le système d’éolienne à turbine Regenedyne.
L’humanité utilise l’énergie du vent depuis plusieurs siècles,
mais nos besoins énergétiques sont devenus si importants que nous devons amener l’énergie éolienne à un niveau complètement nouveau.
Il constitue une merveille d'ingénierie.
Une combinaison unique de science et de technologie
a produit un générateur extrêmement puissant et efficace.
On estime en effet qu’un seul système Regenedyne
peut produire autant d’électricité que 500 éoliennes standards à turbine.
Le système en son entier se trouve à dessein au centre du site choisi.
Dans la plupart des configurations,
une installation type requiert approximativement une superficie de 40 hectares.
Cette structure consolidée non seulement améliore l’efficacité,
mais permet en plus d’économiser les ressources terrestres.
Un avantage clé du système Regenedyne réside en son utilisation de la lévitation magnétique :
la turbine flotte sur un coussin d’air magnétique.
La résistance due à la friction est ainsi réduite et la production d’énergie considérablement accrue.
Les ailes externes se meuvent pour s’accommoder d’un vent venant de n’importe quelle direction.
Ces ailes dynamiques permettent de capturer une plus grande masse de vent
et, par conséquent, d’augmenter le flux d’air qui pénètre dans la turbine.
Au cas où le système nécessiterait de la maintenance ou d’être réparé,
des caractéristiques additionnelles ont été intégrées à sa conception,
telles qu’une plate-forme d’atterrissage pour hélicoptère et une grue.
Par ailleurs, les composants essentiels sont situés au niveau du sol, de sorte qu’il est relativement facile d’y accéder.
Étant donné que l’énergie peut être stockée et convertie sur le site,
le système Regenedyne est complètement auto-suffisant et prêt à être connecté au réseau.
Le bilan économique de l’énergie éolienne n’a cessé de s’améliorer au fil des années.
Si l’on ajoute à ce bilan positif qu’il s’agit d’une source d’énergie domestique,
on ne peut que constater que cette nouvelle centrale éolienne
l’emporte sur les autres formes de production d’électricité.
Comme la demande globale en électricité augmente exponentiellement
et que les combustibles fossiles seront bientôt épuisés,
l’énergie éolienne connaît un regain d’intérêt global
en tant que source d'énergie sûre, rentable et renouvelable.
Le système Regenedyne est voué à révolutionner l’industrie des énergies renouvelables
et, partant, le monde, par sa façon émergente de créer de l’énergie.
Le dévoilement d’une boîte de couleur grise de la taille d’une place de parking
a rarement suscité un tel battage médiatique.
C’est mon bébé. N’est-elle pas belle ?
L’inventeur de cette boîte prétend que son contenu
peut fournir au monde de l’énergie propre et bon marché.
Notre technologie est tout simplement fondée sur le sable.
Le sable est effectivement la matière première utilisée pour la fabrication de ces tranches qui peuvent générer de l’électricité.
Permettez-moi de vous présenter la pile à combustible Bloom.
La pile à combustible Bloom fonctionne de la façon suivante : de l’oxygène est introduit dans une face
et du gaz naturel dans l’autre face.
La combinaison de ces deux gaz à l’intérieur de la pile provoque une réaction chimique qui produit de l’électricité.
On ne brûle rien, il n'y a pas de combustion et on n'utilise pas de ligne à haute tension.
« John, te souviens-tu du premier prototype de cet appareil ?
Vinod, tu t’en souviens ? Il ne pouvait produire que 5 watts.
Nous suivrons peut-être la loi de Moore, je ne peux pas encore le déterminer.
Nous vous le dirons dans quelques années.
Aujourd’hui, il est capable de produire 25 watts, assez pour alimenter une ampoule.
Si vous vous tenez au courant, vous saurez quelle sera sa capacité dans deux ans.
Vous prenez quelques-unes de ces piles à combustible
et vous les empilez.
Ce bloc de piles à combustible est comparable à la puce de votre ordinateur.
Si cette pile était le microprocesseur d’un ordinateur,
elle pourrait alimenter en électricité un foyer américain moyen
sept jours sur sept et 365 jours par an. Elle peut satisfaire tous les besoins en énergie d’un foyer américain moyen.
Ensuite, si vous prenez plusieurs blocs de piles à combustible et les mettez dans une boîte
de la taille d’un réfrigérateur,
vous pourrez alimenter en électricité un petit Starbucks Coffee.
Vous prenez quatre de ces boîtes totalisant 25 kilowatts puis vous les placez dans une boîte
que j’appelle affectueusement la Boîte Bloom
et dont la dimension équivaut à peu près à celle d’une place de parking.
Nous préférerions que vous l’appeliez le Serveur d’Énergie Bloom.
Sa dimension équivaut à peu près à celle d’une place de parking.
Apprenez qu’il peut alimenter en électricité un petit supermarché.
Vous avez besoin de plus d’électricité ? Faites exactement ce que vous feriez dans un centre de données.
Vous disposez de multiples serveurs et vous voulez accroître votre puissance informatique.
Il vous suffit de les regrouper en clusters.
De même, vous pouvez satisfaire vos besoins accrus en électricité
en regroupant nos boîtes en clusters. »
L'AGRICULTURE
Imaginez un monde où la météo n’a pas d’importance.
Un monde où vous pouvez faire pousser des tomates, des laitues
et une multitude d’autres fruits et légumes,
même lorsqu’il fait -30°C. Bienvenue dans le monde de Ted Marchildon.
« Nous pratiquons l’agriculture d’intérieur, qui est assimilable à un mécanisme de précision.
Il est midi toute la journée, tous les jours, sept jours sur sept. »
Dans le monde de Ted, les plantes ne sont pas affectées par la sécheresse,
le froid et les autres fléaux qui accablent les fermiers.
Il ne s'agit pas d'une serre : nul besoin de la lumière du jour ou de beaucoup d'espace.
Ted appelle cela le futur de l’agriculture.
« Tout le monde déménage vers les villes.
50 % de la population de l’Amérique du Nord vit dans les villes
et les spécialistes pensent que dans le futur 80 % y vivront.
Les gens s'agglomèrent, mais ce n'est pas encore le cas de l'agriculture.
Les plantes sont cultivées dans des cylindres empilés tournant sur eux-mêmes.
L'utilisation d'un cylindre rotatif permet d'égaliser l'apport de lumière aux plantes.
Une disposition à plat nécessiterait d'utiliser six fois plus de lumière.
Les cylindres rotatifs présentent également un autre avantage.
« Les plantes essaient de lutter contre la pesanteur
lorsqu’elles ne sont pas perpendiculaires au sol.
Si vous faites tourner sur le côté un beau plant de tomates flexible vieux d’une semaine,
il décrira, en quinze minutes, un angle de 90 degrés contre la gravité pour retrouver un axe vertical. »
Voici le plus remarquable :
Ted dit que les plantes luttent constamment contre la pesanteur
étant donné qu’elles sont constamment à l’intérieur d’un cylindre rotatif.
Or, cette lutte constante engendre une substance nutritive supplémentaire
qui les fait pousser plus vite, les rendent plus résistantes et plus grandes.
« Nous avons enregistré une multiplication par cinq
du taux de croissance des plantes.
Ce résultat s’oppose aux cultures qui stagnent dans des conditions similaires.
Nous avons cultivé la laitue romaine. Sur les sachets qui contenaient les graines, il était écrit que ces salades atteindraient leur maturité
sous 60 à 75 jours. Nous l'avons atteint en 15 jours.
Ted dit qu’il utilise environ 1 % de la quantité d’eau qu’utilise un cultivateur traditionnel et beaucoup moins d’espace.
« Si vous mettez à ma disposition un bâtiment de dix étages dont la surface d’encombrement équivaut à un demi-hectare,
d’après mes calculs, je peux obtenir une production égale à celle qu’obtiendrait un cultivateur traditionnel
sur une surface d’environ 160 hectares. »
Ted affirme que les agriculteurs pourraient cultiver des parcelles vivrières n’importe où.
Cueilleuses et planteuses automatisées
Le système de transport ULTra
ULTra est l’acronyme de Urban Light Transit.
Il s’agit d’un nouveau concept en matière de voyage pour le XXIème siècle.
Après douze années de travaux de recherche, le système ULTra
constitue une solution nouvelle aux embouteillages et à la pollution urbaine
qui répond aux besoins des usagers.
Il offre un service rapide, confortable et pratique.
Le système ULTra est un système de transit automatisé
qui utilise de nombreux véhicules électriques à quatre places ne générant aucune émission.
Il vous transportera jusqu’à votre destination plus rapidement qu’une voiture tout en évitant les problèmes de stationnement.
Le système ULTra est adapté à la desserte des immeubles de bureaux et des aéroports,
puisqu’il ne dépare pas l’architecture moderne.
Étant donné qu’il permet de relier une seule gare ferroviaire à 30 000 bureaux,
le système ULTra rend le transit et le covoiturage plus efficace.
Les stations se trouvent sur une voie séparée de la voie principale,
de sorte que les véhicules à l’arrêt n’entravent pas le flux du trafic.
Avec le système ULTra vous n’attendez pas les véhicules, ce sont les véhicules qui vous attendent.
Les technologies modernes de communication et de détection d'emplacement
permettent aux véhicules de circuler à des intervalles contrôlés avec précision,
ce qui fait d'ULTra un système haute capacité.
Ces véhicules alimentés par une batterie sont sûrs et fiables et se déplacent en douceur et silencieusement.
Le temps de parcours peut être divisé par trois.
PRT [Personal Rapid Transit] s’inscrit dans des réseaux de transit complexes.
Il serpente autour des bâtiments, ne redoute pas les virages serrés,
passe devant votre porte et ses nombreuses stations sont proches les unes des autres.
Ses voies ne suivent pas la ligne droite.
Le réseau est adapté à un service point à point, sans interruption
ou bien au service direct vers une station, et ce, à tout moment.
Les stations ULTra peuvent être adjacentes aux bâtiments ou même être intégrées au deuxième étage de ces derniers,
ce qui accroît la commodité.
Dans les sites de haute capacité, les stations ULTra sont équipées d’un nombre de véhicules adéquat
et d’une gestion de parcours encore plus efficace.
Le système ULTra est simple d’utilisation. Une fois que que vous avez choisi votre destination, ULTra vous y emmène directement.
Les véhicules offrent un accès facile aux vélos et aux chaises roulantes ;
les usagers y sont à leur aise et y trouvent de l’espace pour leurs bagages.
L’aéroport londonien d’Heathrow accueillera bientôt le premier système ULTra au monde.
À Heathrow, les travaux de construction ont déjà commencé.
Le système ULTra est un moyen de transit pour un futur durable.
Test public de la voiture robot Stanford rapporté par le San Francisco Chronicle/SFGate.com
Voici une voiture qui mérite vraiment le nom d’automobile.
Cette VW Passat de 2006 fait le tour de ce parking sans conducteur.
Aucun être humain n'est à l’intérieur et personne ne la dirige au moyen d’une télécommande.
Surnommée Junior, cette voiture robot appréhende son environnement
grâce à ses scanners laser rotatifs
qui lui dépeignent une image à 360 degrés des alentours à raison de dix images par seconde.
Junior prend des décisions autonomes en utilisant un logiciel d’intelligence artificielle
installé sur de puissants ordinateurs
qui l’informent de la meilleure façon de procéder pour suivre l’itinéraire qui lui a été assigné.
Sebastian Thrun dirige l’équipe d’ingénierie Stanford
qui enseigne la conduite à Junior.
Ce sont des voitures qui comprennent le monde qui les entoure, qui prennent la mesure des autres véhicules,
qui sont capables de les détecter, d’interagir avec eux et de prévoir leur comportement.
Il faut qu’une voiture ait conscience lorsqu’elle approche d’un panneau STOP
qu’une autre voiture pourrait la précéder.
Si la première veut passer devant la seconde,
elle doit connaître les règles qui régissent le code de la route et les respecter.
Nous devons reproduire la pensée
d'un être humain concentré sur sa conduite.
Un groupe d’inspecteurs travaillant pour le gouvernement,
l’Agence pour les Projets de Recherche Avancée de Défense, la DARPA,
est attentif à chaque mouvement de Junior.
Ce sont ces types à l’air sérieux qui portent une chemise blanche.
Ils sont venus à Mountain View pour évaluer les capacités de Junior,
pour tester son aptitude à manœuvrer dans des conditions urbaines.
Le véhicule suit un parcours tracé sur un parking situé près de l’amphithéâtre Shoreline.
L’équipe Stanford connaîtra la réponse de la DARPA en août.
Si Junior offre satisfaction aux juges de la DARPA,
l’équipe Stanford pourra accéder à l’étape suivante du challenge urbain créé par la DARPA.
Le 3 novembre, vingt équipes spécialisées dans les voitures robots
se disputeront un grand prix d’un montant de deux millions de dollars.
Junior a parcouru la plus grande partie de son itinéraire sans rencontrer de difficultés,
mais à un moment le véhicule s’est arrêté devant une voiture garée et a refusé de la contourner.
Il semblerait que l’on ait intégré un niveau de prudence exagéré au programme de l’ordinateur de bord.
Une fois qu’ils en eurent terminé avec les autres tests, la DARPA permit à l’équipe Stanford et à Junior d’effectuer une nouvelle tentative.
Junior s’arrêta à nouveau non loin de la voiture garée
et sembla prêter beaucoup d’attention à la situation.
Mais Junior avait gagné en confiance et cette fois-ci contourna la voiture à l’arrêt.
Après que ses tests de conduite furent terminés,
Junior fut traitée comme une rock star par les médias.
« D’accord. Alors voici Junior… »
Réjoui par les performances de Junior,
Sebastian Thrun nous montre les principales caractéristiques de la voiture.
« Cette voiture est équipée pour être conduite par un ordinateur.
Le coffre est occupé par un système informatique.
Je vais l’ouvrir pour que vous voyiez.
Vous pouvez constater que le coffre est occupé par un système informatique.
Ceci est une grosse station informatique, ceci est un système GPS,
voici un centre de connexion, voici un boîtier de contrôle de puissance d’alimentation
et cette boîte est l’interface vers la voiture.
Autrement dit, cette boîte parle à la voiture
et lui donne des informations concernant la direction,
le freinage, le niveau d’essence et l’accélération.
Par ailleurs, le véhicule doit pouvoir percevoir son environnement.
C'est pourquoi nous avons installé des capteurs sur les roues et le toit.
Ces capteurs légèrement poussiéreux
sont capables de percevoir l’environnement
et permet au véhicule de créer un modèle
de la nature des environs.
Enfin, dernière chose importante, lorsque vous pénétrez dans l’habitacle du conducteur,
vous vous apercevez qu’il ressemble à n’importe quel autre habitacle.
Vous remarquerez qu’il est doté de quelques boutons de commande spécifiques.
Ces commandes permettent de passer du contrôle humain au contrôle informatique du véhicule.
Si vous appuyez sur ces boutons, la voiture roulera toute seule.
Ces multiples boutons commandent la boîte de vitesses,
l’accélérateur, les clignotants, etc.
Toutes ces choses constituent la voiture.
Il n’y a qu’une chose que je ne peux vous montrer : le logiciel.
Cette machine n'est pas tant mue par le matériel
que par des programmes informatiques intelligents : l'intelligence artificielle.
C'est la raison pour laquelle le véhicule se comporte si bien.
Pour l'équipe Stanford qui a conçu ce véhicule autonome,
l’enjeu de ce projet est bien plus audacieux
que l'argent destiné à l'équipe qui aura remporté le challenge DARPA,
d’autant plus que l’équipe Stanford l’a déjà remporté en 2005.
Pour cette équipe, l’enjeu est vraiment de contribuer à la construction du futur.
Je suis sûr que de mon vivant
je verrai des voitures qui rouleront sans conducteur.
Pour que ma voiture retourne à mon garage, il me suffira d’appuyer sur un bouton
et je pourrai m’endormir pendant qu’elle me ramènera chez moi.
La situation sera bien meilleure, car aujourd’hui 42 000 personnes trouvent la mort
chaque année aux États-Unis dans des accidents de la route
dus pour la plupart à des erreurs humaines.
Par ailleurs, la fabrication de voitures plus sûres qui roulent sans conducteur,
permettra aux aveugles, les personnes très âgées et les enfants pourront « conduire »,
alors qu’ils ne le peuvent pas de nos jours.
Je pourrais être conduit par cette voiture || en cas de grosse fatigue
ou si j'avais bu une bière de trop au pub.
Je pense qu’il y a une multitude de bienfaits à tirer de cette technologie.
Cela sera formidable de posséder une telle voiture. »
« Une courte cérémonie a eu lieu dans la toute nouvelle gare ferroviaire de Wuhan
afin d’inaugurer la première ligne de chemin de fer chinoise à grande vitesse.
Ce service ferroviaire qui relie Wuhan, capitale de la province du Hubei,
à Guangzhou [Canton], capitale de la province de Guangdong,
a fait passer la durée du trajet de dix à trois heures.
Hu Li, une reporter de la télévision de Wuhan, était présente.
« Je me tiens en ce moment sur le quai numéro un
de la toute nouvelle gare ferroviaire de Wuhan.
Dans environ trois minutes, je monterai à bord du premier train
qui empruntera la ligne ferroviaire express reliant Wuhan à Guangzhou.
avec 1200 passagers. Cette ville se trouve à 1068 km de Wuhan.
Étant donné que le voyage ne durera que trois heures, il s’agit de la première expérience chinoise en matière de train à grande vitesse. »
Ce train roule en ce moment à la vitesse de 385 kilomètres/heure,
ce qui équivaut à environ 240 miles par heure.
428 km/heure équivalent à environ 267 mph.
Il est 11h15, heure de Pékin, et nous venons d’arriver à la gare de Guangzhou Nord.
Nous avons traversé 20 villes, franchi plus de 600 ponts et emprunté 200 tunnels.
J’ai eu l’impression de voler tout en ayant les pieds sur terre.
Le voyage fut agréable et a inauguré une toute nouvelle page de l’histoire du réseau de chemin de fer chinois,
et ce, non seulement parce que ce train relève d’une technologie de pointe,
qu’il peut parcourir un très grand nombre de kilomètres et rouler à une très grande vitesse,
mais également parce qu’il reflète une amélioration globale du réseau de chemin de fer chinois.
C’étaient Hu Li et Lee Jing de CCTV International, à Guangzhou, province de Guangdong. »
Vous pouvez lire dans le magazine « Popular Science » un article qui traite d’un train circulant dans un tube à vide
et pouvant atteindre la vitesse de 6400 km/h. Ce train à lévitation magnétique pourrait vous permettre de déjeuner à Manhattan
et d’arriver à l’heure le soir dans un théâtre londonien pour assister à une pièce, en dépit des cinq heures de décalage horaire.
Ce n’est pas impossible. Les Norvégiens ont étudié les tunnels à flottabilité neutre
et ont conclu de leurs études qu’ils sont réalisables, même si leur construction coûterait cher.
Sachez que des trains Maglev relient Shanghai à ses aéroports.
Cependant, une autre condition doit être remplie pour atteindre la vitesse supersonique : éliminer l’air.
Le train ne doit pas être soumis à la friction de l’air.
Le fait d’être à vide préserverait également le tunnel de dommages liés au *** sonique,
qui, s’il n’est pas jugulé, pourrait même faire voler le tunnel en éclats.
Comme vous pouvez le constater, il existe une technologie permettant à un train d’atteindre la vitesse de 6400 km/h.
Biomécanique et Robotique Médicale
Voici la ville de Québec, au Canada.
Sans être en France, cette ville est aussi française que possible.
Si vous vous promenez à travers la ville, il est profitable de parler un peu la langue locale.
Lançons-nous : « Mettre un pas devant l’autre. »
En anglais, on dirait : « Just put one foot in front of the other. »
La tâche à accomplir est donc des plus simples,
mais pour certaines personnes l’acte naturel de marcher
constitue un défi quotidien.
Simon Bouchard est un doctorant de 27 ans.
En 1998, on lui diagnostiqua un cancer à la jambe gauche.
Une greffe osseuse n’est pas parvenue à vaincre son cancer,
si bien qu’on dut lui amputer la jambe gauche jusqu’au genou il y a trois ans.
À l’instar de nombreux amputés, Simon se déplace aujourd’hui à l’aide d’un membre artificiel.
Mais le sien est unique.
Il est en effet doté d’un cerveau ;
il relève de l’intelligence artificielle pour être plus précis.
La jambe artificielle de Simon obéit strictement à sa jambe droite.
« Voici comment elle fonctionne :
premièrement, remarquez ces capteurs sans fil… Excusez-moi, mon ami.
Ils permettent à la jambe saine
de transmettre des informations à la jambe bionique.
Ensuite, ces informations sont traitées par un logiciel situé à cet endroit.
Ce logiciel interprète les intentions de Simon et fait se mouvoir la jambe bionique
en se basant sur les mouvements de la jambe saine.
Le résultat est une démarche naturelle et équilibrée. »
Les jambes artificielles standards, que l’on appelle prothèses passives,
sont limitées en matière de mouvement articulaire.
Elles ne peuvent réagir qu'à une pression qui s’exerce sur elles.
On constate que la démarche de Simon
est heurtée sur l’image de gauche.
En revanche, lorsque Simon utilise sa jambe bionique [image de droite], sa démarche est plus naturelle.
Des moteurs mus par une batterie fournissent la propulsion
et les articulations sophistiquées permettent d’absorber davantage les chocs.
En outre, étant donné que la jambe bionique fait tout le travail,
il y a moins d’usure à l’endroit où la jambe est en contact avec le genou.
un problème lourd de conséquences lié au port de prothèses passives
Le cerveau qui se cache derrière le cerveau qui est situé derrière la jambe bionique s’appelle Stéphane Bédard.
Il est le fondateur et le vice-président de l’entreprise Victhom Human Bionics.
Je peux vous montrer l’armature de la prothèse.
Cette armature est très simple.
Nous y avons accordé beaucoup de soins
car le poids de la prothèse est une caractéristique d’une importance capitale.
Nous voulions que le poids de la prothèse soit semblable à celui d’une jambe naturelle,
autrement dit, qu’elle pèse entre 4,2 et 4,5 kg.
Il s’agit d’un système constitué de deux parties :
un *** situé dans la chaussure droite de Simon surveille le mouvement et la pression
en effectuant jusqu’à 1300 calculs par seconde.
Ces données sont recueillies par un capteur placé sur la cheville droite de Simon
qui envoie ensuite l’information
à un logiciel intégré à la jambe bionique.
Lorsque l’on marche ou que l’on gravit un escalier, on effectue une action le plus souvent répétitive.
L’information que reçoit la jambe bionique motorisée
lui permet de reproduire les mouvements et la vitesse de la jambe saine.
En pratique, cela signifie que Simon surmonte aussi facilement que nous
les obstacles que l’on rencontre quotidiennement en marchant.
« Lorsque je porte la prothèse passive, je suis obligé de gravir cet escalier de cette façon : je le monte marche par marche
ou deux d'un coup. - Vous êtes à chaque fois obligé de hisser votre autre jambe...
- Oui, mais à présent je peux gravir cet escalier normalement : de cette façon.
- C’est fantastique, n’est-ce pas ?
- Oui.
- C’est… Vous descendez cet escalier comme le descendrait une personne valide.
- Oui.
- Oui. Son utilisation nécessite un peu d’entraînement, mais cette prothèse est plus confortable. »
Simon doit seulement veiller à commencer toute action,
comme gravir un escalier, avec son pied droit
afin que son pied gauche puisse en reproduire le mouvement.
Simon figurait parmi la vingtaine de personnes qui ont participé aux essais cliniques pendant 18 mois.
Durant les six derniers mois, il a constamment utilisé sa jambe bionique.
Pour Stéphane et son équipe,
cette jambe bionique est le résultat d’un long processus.
Il leur a fallu quinze ans pour élaborer le logiciel d’intelligence artificielle
et le matériel [hardware] pour le transporter.
Avant de faire des tests sur des amputés, l’équipe a construit ce simulateur robotique
pour aider à la conception d’une prothèse ressemblant le plus possible à une vraie jambe.
« Ce qui est intéressant avec cette jambe bionique,
c’est que bien qu’elle constitue un produit fini, quelque chose de complet,
vous savez qu’elle n’est que la partie émergée de l’iceberg.
- Oui. - Je suis vraiment impatient de voir ce qu’elle sera capable d’accomplir dans le futur. »
Voici les premiers doigts bioniques au monde.
Ils ont été fabriqués par des scientifiques britanniques.
« Cette technologie est vraiment étonnante
et les employés de Touch Bionic m’ont dit qu’elle irait s’améliorant.
Je suis incapable d’imaginer une chose encore plus géniale. »
Eric Jones est l’un des patients
qui avait testé les doigts bioniques lors des phases d'essai.
« Je peux faire les choses beaucoup plus rapidement.
Je peux plier du linge plus rapidement,
je peux ramasser des choses et marcher en les tenant,
je peux saisir les Legos de mes enfants. »
Ils ont été fabriqués par Touch Bionics, une entreprise sise dans le West Lothian [Écosse]
qui a également fabriqué la main bionique i-LIMB™.
Les personnes pourvues de cet appareil peuvent courber, toucher,
ramasser des choses et désigner du doigt.
Philip Newman, le responsable marketing de cette entreprise,
dit que ce dispositif est capable de transformer les vies
des milliers de personnes auxquelles il manque des doigts.
« Nous pensons que c’est une avancée fantastique.
Nous avons à ce jour muni plus de trente personnes
de la solution ProDigits.
Nous savons aujourd’hui que les premières étapes
furent riches d’enseignements.
Les stratégies de contrôle ont couvert tous les problèmes
auxquels on peut être confronté au début d’un processus.
Nous avons consacré beaucoup de temps à cette technologie ;
nous avons travaillé en étroite collaboration avec les patients et d’autres professionnels médicaux
et nous sommes très sûrs de la solution que représentent les doigts ProDigits. »
Les doigts ProDigits sont réalisés sur mesure et s’imbriquent dans ce qu’il reste de la main.
Des capteurs enregistrent les signaux musculaires provenant du reste du doigt ou du reste de la paume.
Une des caractéristiques notables des doigts ProDigits
est leur aptitude à saisir un objet sans l’écraser.
Le nouveau robot médical,
Da Vinci Si HD, de l’hôpital WakeMed [Caroline du Nord]
est le dernier cri de la technologie en matière de robotique appliquée à la chirurgie.
La vidéo haute définition fournit une perception très précise de la profondeur.
Des instruments chirurgicaux mus à distance du bout des doigts par les chirurgiens
offrent une grande souplesse et une grande précision durant les opérations chirurgicales.
Cette vidéo, réalisée durant une session d’entraînement,
met en évidence l’agilité des instruments
et leur capacité à travailler dans des espaces très restreints.
Basez-vous sur la pièce pour obtenir l’échelle.
De quelle façon ce robot modifiera-t-il || les types de procédures suivies ?
Nous avons déjà effectué trois opérations.
Nous venons juste de recevoir l’autorisation de la pour pratiquer
des opérations de la tête et du cou ; de la chirurgie transorale et non de la chirurgie par voie de mandibulotomie.
Grâce au robot, lorsqu’on soigne la mâchoire des patients,
on opère depuis leur bouche
en ne pratiquant aucune incision.
Nous pouvons également pratiquer la chirurgie thyroïdienne par voie transaxillaire,
ce qui nous permet de ne pas effectuer une incision au niveau du cou.
Nous avons donc reçu récemment deux autorisations de la FDA.
C’est pourquoi des médecins de la faculté nous ont rendu visite
pour étudier le système et mesurer ses avantages. »
Quels sont les bienfaits que le robot médical Da Vinci apporte aux patients ?
« Il rend possible une intervention chirurgicale moins invasive,
beaucoup moins invasive qu’une mandibulotomie.
Les patients peuvent rentrer chez eux plus rapidement,
ils se remettent mieux, ils souffrent moins…
La liste des bienfaits est interminable. »
« Je m’appelle Walt Hunt.
On m’a diagnostiqué un cancer de la prostate.
Je n’ai pas attendu qu’il progresse, je n’ai pas observé sa progression
sur une période de temps donnée. C’eût été un mauvais choix
en raison de la nature virulente de mon cancer.
Il fallait que je prenne la décision de l’attaquer de front,
que ce soit au moyen de la chirurgie ou au moyen d’un traitement de radiothérapie. »
Après avoir effectué de soigneuses recherches, Walt décida de subir une prostatectomie robotique,
c’est-à-dire une procédure chirurgicale qui utilise la technologie médicale de pointe,
à l’Université des Hôpitaux du Nouveau-Mexique
Le système chirurgical Da Vinci est le premier robot chirurgical à être utilisé au Nouveau-Mexique.
J’utilise mon pouce et mon index
pour diriger les bras robotiques
qui se trouvent à environ trois mètres de moi.
Au moment où je vous parle, je suis assis à trois mètres du patient.
En utilisant mon pouce et mon index,
je peux donc faire bouger les bras robotiques
dans différentes directions.
L’avantage ici réside dans le fait que
je suis capable d’atteindre un plus grand degré de dextérité et de précision
que lors d’une opération conventionnelle.
J’effectue de très petites incisions.
Je crois qu’elles sont au nombre de six
et sont situées à trois endroits de mon estomac. Ce sont de très petites incisions.
Quant au temps de rétablissement qu’a occasionné cette procédure à peine invasive,
il fut très court.
J’aime cette image en 3D.
Lorsque vous avez la possibilité de pratiquer une opération plus précise,
ce sont les patients qui en bénéficient.
Ils tendent à perdre moins de sang,
à se rétablir très rapidement
et à être capables de quitter l’hôpital
le lendemain de l’opération ou le surlendemain.
« L’opération a eu lieu il y a deux semaines et demie
et je puis vous assurer que je suis pratiquement rétabli. »
« La chirurgie robotique est apparue il y a peu de temps
dans le domaine de la laparotomie.
Elle me permet de pratiquer des opérations plus complexes
d’une façon moins traumatisante, de sorte que les patientes peuvent rentrer chez elles le jour même
et recouvrer leur état normal plus rapidement qu’auparavant.
En outre, ces opérations coûtent moins cher et sont moins douloureuses.
Il s’agit d’une technologie dernier cri
que nous utilisons depuis près d’un an avec beaucoup de succès.
Nous pratiquons des hystérectomies,
nous enlevons des masses annexielles et des masses pelviennes,
nous soignons les patientes qui souffrent de nombreuses adhérences.
Nous pratiquons des myomectomies, à savoir l'ablation de fibromes utérins.
Nous reconstruisons le plancher pelvien ;
cette procédure chirurgicale porte le nom de sacrocolpopexie.
Le robot reproduit les gestes d’un chirurgien,
en pratiquant de petites incisions dans votre abdomen.
Cela constitue un grand avantage, si bien que les patientes peuvent rentrer chez elles le jour même de l’opération
et se portent très bien.
Je me souviens de m’être occupé d’une patiente qui est allée à Disneyland
dix jours après avoir subi une hystérectomie complète.
Elle est allée sur les montagnes russes et se portait comme un charme.
Si cette patiente n’avait pas bénéficié de la chirurgie robotique,
si son hystérectomie avait été effectuée par un chirurgien humain,
elle aurait subi une incision à travers l’abdomen.
Cette opération l’aurait obligée à rester trois jours à l’hôpital durant lesquels elle aurait souffert.
Ensuite, elle aurait été contrainte de souffrir six semaines chez elle.
Et sans parler des cicatrices et des complications...
La chirurgie robotique permet d’éviter tout cela. »
Aussi, la prochaine fois qu’une personne vous dira que la vision que promeut le Projet Venus
relève de la science-fiction, montrez-lui cette vidéo.
La technologie dont nous disposons aujourd’hui est tout simplement incroyable.
Je peux seulement imaginer ce qu’elle pourra nous apporter dans le futur,
lorsque nous jouirons de la liberté qu’implique une Économie Basée sur les Ressources.
N’oubliez pas de visiter le site Web du Projet Venus.
Vous y apprendrez quel genre de futur nous pouvons bâtir pour l’humanité
si nous accomplissons les actions nécessaires.
Vous pouvez aussi rejoindre le Mouvement Zeitgeist
le bras activiste du Projet Venus.
Des citoyens du monde entier se rassemblent au sein de ce mouvement
afin que notre monde déraisonnable devienne raisonnable.
Merci.
Notre Réalité Technique.
Comment l’état de la science permet au Projet Venus
de dépasser la science-fiction.
Par Douglas Mallette, sur la chaîne YouTube TZMSocialEvolution