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Journaliste : Kaya, vous interprétez un fantastique rôle féminin très fort (psychologiquement) dans
"Emanuel and the Truth About Fishes" et c'est aussi la première fois que vous utilisez l'accent américain.
Comment c'était de jouer ce rôle avec cet accent ?
C'était vraiment cool. J'adore interpréter des rôles avec de la personnalité, je ne me vois pas jouer juste
la copine ou une conquête ou un rôle de ce genre. J'aime les rôles consistants, qui ne sont pas fades,
les rôles intelligents pour les femmes et c'est ce que j'ai apprécié dès que j'ai lu le script du film.
Par rapport à l'accent américain, c'était super. J'ai dû pousser mes limites parce que je ne l'avais
jamais fait avant. J'avais un super coach vocal qui m'a appris plein de choses dessus techniquement,
tout ce qu'il y avait à savoir. C'était une excellente compétence à apprendre.
Et avec un peu de chance, ce n'est pas si terrible que ça !
J : Vous vous en êtes bien sorti ! K : Merci, merci !
J : Vous avez travaillé avec Jessica Biel et Alfred Molina pour ce film,
comment c'était de travailler avec eux ?
C'était incroyable ! Pour les scènes avec Alfred, je devais vraiment me concentrer parce que
je n'avais envie que d'une chose : le regarder ! Il a cet incroyable pouvoir en tant qu'acteur,
on a juste envie de le regarder et vous croyez à tout ce qu'il se passe.
Et j'avais envie qu'il soit mon vrai père à la fin du tournage, je lui disais « S'il te plaît, adopte-moi » !
Et il est vraiment l'un des hommes les plus gentils au monde, il est super sympa, il a toujours cet humour anglais,
il est très drôle et sarcastique et il fait juste sourire tout le monde toute la journée ! Et c'est la même chose avec Jessica,
c'est un vrai rôle model pour moi maintenant, elle m'a vraiment maternée et couvée,
elle s'est assurée que je me sente tous le temps bien et à l'aise.
C'était une excellente expérience de travailler avec eux !
J : Dans ce film vous jouez une adolescente assez confuse et vous passez beaucoup de temps
à jouer ce genre de rôle, comme dans Skins qui revient avec une saison 7.
Dites nous ce que vous attendez en jouant de nouveau dans la série ?
Dans une série que je suppose ne pensiez pas retourner ?
Oui, je ne pensais jamais rejouer dedans et je n'avais pas vraiment envie
avant de découvrir qu'ils voulaient, dans ces mini-films, se concentrer sur la période à l'âge adulte,
où vous n'êtes plus un adolescent mais pas encore un adulte, où vous essayez de comprendre ce qu'être un adulte signifie.
J'étais complètement en train de vivre ça dans la vraie vie alors c'était important pour moi de rejouer
dans Skins car ça a été une partie importante de ma vie, j'ai grandi avec et ensuite vivre ça avec
avec eux (les fans) à nouveau et leur raconter cette histoire.
Car il n'y a pas vraiment d'autres séries qui se concentrent sur ça. Je pense que beaucoup de gens
veulent se concentrer sur le passage à l'université, de la vingtaine à la trentaine mais Skins le fait
sur le passage à la vingtaine où vous êtes un peu paumés et bouleversés et vous déménagez
dans une autre ville... Et j'avais vraiment envie d'y retourner et de jouer de nouveau avec Lily Loveless
et Charles Martin, le réalisateur. Je suis vraiment impatiente que tout le monde voit Skins Fire.
J : Oui c'est le passage de l'adolescence à l'âge adulte. Kaya : Ouais.
J : Et vous avez en quelque sorte fait ça devant les caméras, pas vrai ? K : Oui c'est ça !
J : Qu'avez-vous utilisé de votre propre expérience en rejouant dans Skins ?
K : Je pense qu'on utilise tous nos expériences personnelles, c'est une période vraiment importante,
c'est totalement... Ouais je sais pas...
L'histoire d'Effy est totalement différente de la mienne évidemment mais je pense qu'on a eu les mêmes choses,
les amitiés, vous savez les choses qui sont super importantes quand vous avez 14 ans
ne le sont soudainement plus désormais. Et vous avez envie de vous concentrer sur le travail
et sur d'autres choses. Donc c'est ce que j'ai utilisé pour Skins.
J : Et alors qu'est-ce qu'on peut s'attendre à voir dans la nouvelle saison de Skins ?
K : Oh il y a plein de trucs ! Elle a quitté la ville (Bristol) et continué son chemin,
elle vit avec Naomi et on voit l'équilibre de leur amitié.
J : Vous avez un nouveau projet qui est cette énorme franchise plein de potentiel qui est The Maze Runner.
Ca fait quoi de faire partie de ce projet ?
K : Je suis tellement excitée ! C'est un rêve devenu réalité. C'est une trilogie vraiment vraiment cool !
Il n'y a pas de romance à l'eau de rose, c'est assez intense, c'est à propos de survie.
C'est l'histoire de personnes découvrant qu'il se passe quelque chose de bizarre, il y a des complots.
C'est vraiment brillant et je suis énormément honorée de faire partie de ce projet.
Je suis impatiente de commencer le tournage.
J : Will Poulter and Thomas Brodie-Sangster...
K : Ouais, un super casting bien British, tous jouant des américains !
J : En Louisiane !
K : Oui en Louisiane pendant 2 semaines ! Je prends l'avion dans quelques jours
donc je suis vraiment impatiente !
J : On est impatient de voir ça évidemment. Vous êtes superbe dans « Emanuel », c'est un super film
et pour Skins aussi, tellement de projets pour vous !
K : Merci beaucoup !