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Frère aîné, tu es de retour ?
Frères, pourquoi ne pas unir vos pouvoirs ?
Tout à l'heure, quand nous l'avons fait, un homme étrange est apparu.
Qui était-ce ?
Encerclez-le !
Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Répondez, c'est un ordre !
Il se prétend Maître Eunuque de la dynastie Ming.
Votre Majesté ?
Comment osez-vous rester debout en ma présence ?
Votre Majesté, pardonnez-moi !
Peut-être a-t-il dit vrai.
Nous avons appris votre défaite face à l'Archange des Joueurs.
C'est la raison de mon retour.
Est-il aussi puissant qu'on le dit ?
Si nous unissons tous nos pouvoirs, j'aurai peut-être raison de lui.
En tant que disciple du Dieu du Jeu, il est sûrement protégé.
Pas d'inquiétudes. J'ai pris contact avec un gang qui réglera ce genre de détail.
Nous aurons les mains libres pour l'anéantir.
Oui, nous vous aiderons de tout cœur à vous venger de l'Archange des Joueurs.
Qu'est-ce que tu veux ?
T'es prêt ? Tout le monde t'attend.
- Ferme la porte. - Pourquoi ?
J'y suis presque.
Coincé à mort.
Combien de fois devrais-je te répéter de ne pas t'empiffrer comme ça ?
Tu peux plus faire n'importe quoi. Tu es l'Archange des Joueurs.
C'est bien pour ça que je suis là.
Suce plutôt un cigare, ça fait digne.
- Où vous l'avez eu, votre cigare ? - Mon père.
Bonjour journalistes, bonjour les amis.
Puis-je tenter une modeste présentation
de cet homme invincible et invaincu, de ce joyau du jeu et du kung-fu,
de mon merveilleux partenaire à moi :
Le disciple du Dieu du jeu : l'Archange des Joueurs.
Il était nul ton discours.
Mon mentor m'a appris que les grands hommes doivent rester modestes.
Mesdames et messieurs, moi
l'Archange des Joueurs,
suis extrêmement honoré de faire votre connaissance. Merci.
En plus de prendre mes p'*** dej' avec lui,
j'ai appris du Maître le kung-fu du "Jamais Perdu",
la partie la plus subtile de kung-fu du "Toujours Gagner".
Rien ne peut me résister désormais.
Une démonstration !
Il me faut un adversaire.
Il va battre les cartes, admirez.
Là, c'est ton estomac.
Pitié. Pitié.
- Quelque chose cloche. - Quoi ?
- Ta vésicule biliaire. - Même pas peur.
- Tu en as une seconde. - Chouette !
C'est qu'un calcul.
Mais le Dieu du Jeu ne t'a pas appris le kung-fu du joueur ?
Mais c'est une de ses meilleures techniques : l'Art du massage des pieds.
Mon Maître s'y adonne pendant tous ses loisirs,
et me l'a transmise pour soulager les souffrances du Monde.
Quel homme absolument remarquable !
C'est un cliché inestimable. Mais vous pouvez prendre des photos.
Tu es resté pendant 6 mois aux côtés du Dieu du Jeu
et tu n'as rien fait d'autre ?
Si.
J'ai ramassé les ordures dans l'arrière-cour du Maître chaque soir.
- Attends ! - Quoi ?
- Je meurs de faim. - Formidable.
Où t'as mis les ailerons de requins ?
Pourquoi tu les veux ?
Puisque tu détiens le secret de l'Art Subtil du massage des pieds
t'auras des nouilles instantanées.
Avec un peu de viande ?
Oncle, c'est mon anniversaire ?
Non.
C'est pour quoi ce morceau de viande énorme ?
Pour fêter nos retrouvailles.
Au moins 5 repas avant d'arriver au bout.
Il est trop gros ?
J'y arriverai.
Savoure bien.
Moi, Ding Lik, suis enchanté de vous accueillir à Shanghai.
C'est le Shanghai Show ?
- Shanghai, c'est en bord de mer ? - Peut-être.
J'aime bien ce pseudo, Ding Lik. Qui l'a trouvé ?
Ding Lik est son vrai nom. C'était un grand ami de ton grand-père.
Ils ont monté une affaire ensemble.
- C'est pas vrai ? - Mais si.
- Comment y s'appelait, Grand-Père ? - Chow Tai ***.
- C'est pas vrai ? - Mais si.
Alors j'ai des actions dans la Chow Tai *** Diams Corp. ?
C'est pas le même Chow Tai ***.
Ton grand-père et Ding Lik vendaient des brioches à Shanghai.
Pourquoi des brioches et pas des diamants ?
C'est comme ça.
Il a été bien bête. Il doit être très laid.
T'as tout faux. Il était beau et élégant.
Regarde cette photo.
Là, ton grand-père. Là, ta grand-mère. La classe, comme moi.
Mais c'est ton sosie !
Mon Dieu.
Tu seras comme ça quand tu seras vieux.
- J'y crois pas. - J'y croyais pas non plus.
C'est un magazine cochon ?
Bas les pattes.
Le Maître m'a appris que c'était le Dieu du Jeu français.
Très connu à Shanghai.
Il était imbattable.
À ce point ?
C'était un grand joueur et il avait de grands pouvoirs.
Alors il n'a jamais perdu ?
Non. Le livre dit
qu'il fut vaincu une fois par un mystérieux inconnu
nommé "Comment Allez-Vous". Un nom à coucher dehors.
Frère Ng. Tu es de retour à Hong Kong ?
De la part du Maître ? Bien, je t'attendrai.
Voici notre demeure familiale.
Ton grand-père me l'a léguée. Je te la léguerai à mon tour.
Plus de 100 ans d'histoire, et toujours debout, comme moi.
- Tu tiens à peine sur tes jambes. - Insolent.
Je pressens que
nous allons vivre une expérience étrange, ce soir.
Quelque chose d'incroyable va se produire.
- Quoi ? - J'en sais rien.
- Vas-tu y participer ? - À toi de voir.
- Tu devrais. - Comme il est mignon.
On vit dans un monde merveilleux.
Grand-Père était un peu coincé, non ? Toi, t'es tout le contraire.
C'est comme ça. T'as quelque chose à y redire ?
Non. Je t'envie, c'est tout.
Grand-Père était une vraie chochotte. Comment il a fait pour Grand-Mère ?
- Un Bordeldmerd les a réunis. - Bordeldmerd ?
Tu vois quelque chose ?
- Rien du tout. Et toi ? - Moi non plus.
Tu peux rentrer et prendre un ver... ? Tu peux rentrer et prendre... ?
Petit cachottier !
Tu comptes te les faire toutes les 5 ?
Allons-y ensemble.
J'avais bien dit qu'il arriverait quelque chose d'incroyable.
Je suis là !
Ne te précipite pas comme ça ! Tu vas leur faire peur.
Une illusion. Fuyons !
Ça va ?
C'est toujours pareil avec toi.
Abracadabra.
De la télékinésie. Impressionnant.
En avant !
Mais pourquoi m'obliger à faire ça ?
Mais pourquoi ?
Tiens-le bien.
J'fais qu'ça.
Boxe de l'Archange !
Tu vas bien ?
- Désolé de t'avoir touché. - T'as l'écume aux lèvres.
- Moi ? - Oui, toi.
Un peu de salive, c'est tout.
De la gerbe, oui.
Petit, tu fais plus le poids.
Je suis tout vieux et j'ai à peine senti ta pichenette.
La prochaine fois, tu vomiras tripes et boyaux.
- Cette fois-ci, je préfère m'évanouir. - Qu'est-ce que t'attends ?
D'accord, je vais le faire.
Ça sent le brûlé.
Mais c'est moi !
Ça brûle !
De l'eau !
Votre Majesté !
Cet eunuque a de la barbe. Il a dû être mal castré.
- Serviteur ! - Oui.
Castrez-le encore.
Pitié, Votre Majesté !
Ne me castrez pas ! Votre Majesté...
Ne me castrez pas !
Dans le mille !
Rendez-le-moi.
Oncle !
- Frère Ng ! - Où est passé Sing ?
On était ensemble. Puis on m'a frappé. Puis je me suis évanoui. Pourquoi ?
Le Dieu du Jeu veut qu'il prenne ce téléphone. Au cas où.
- On fait quoi maintenant ? - On le trouve.
Chow Sing Cho.
Je savais que c'était toi.
Tu m'as ridiculisé au Casino-Flottant. Je suis venu prendre ma revanche.
La vengeance se nourrit d'elle-même.
Tente, te gêne pas. Mais j'ai peur que tu n'aies pas la moindre chance.
Si tu me surpasses, c'est moi qui te poursuivrai de ma haine.
On est cinq contre toi. Tu vas crever.
Sing !
N'approche pas !
Un appel de ton maître !
Va-t'en !
Je vais lui dire que tu es occupé.
On m'entraîne... Oh, non...
Le téléphone d'Oncle ?
Que s'est-il passé ?
C'est une longue histoire. Où es-tu ?
Au commissariat Central pour un meeting "Pose ton Flingue, Fiston !".
Un nouveau concept de persuasion massive. Et toi, où es-tu ?
Aucune idée. Les Nouveaux Territoires, peut-être ?
- Le meeting approche, je... - Donnez-moi ça.
Frère Ng...
- Qui a pris le téléphone ? - Moi.
Vous êtes qui ?
Chow Sing Cho, l'Archange des Joueurs.
Commissaire Wong à l'appareil. Surnommé Jambonneaux-Ciseaux.
Pourquoi Jambonneaux ?
Jambonneaux-Ciseaux, parce qu'ils t'écrasent le cerveau.
Demandez-lui d'être poli, ou je lui serre le kiki.
Ton ami est bien insolent.
Sing, tu vas bien ?
Ça va. Je saute dans un taxi et je te rejoins.
OK. À plus. Bye-bye.
Demandez-lui d'être poli, ou je lui serre le kiki.
Entrez.
Commissaire, vous avez utilisé le téléphone ?
Et alors ?
Depuis, tous les téléphones d'ici sont tombés en panne.
C'est les oignons de la compagnie du téléphone. Tête de Pioche.
Excusez-moi, quel est cet endroit ?
J'veux dire, où puis-je attraper un taxi ?
Mademoiselle ! Mademoiselle !
Oncle, mais qu'est-ce que tu fabriques ?
T'es devenu dingue ?
Pourquoi tu veux te pendre ?
Qu'est que t'as ? Réponds !
Mais qu'est-ce qui t'arrive ?
On redescend d'abord ?
Vous m'avez chevauché. Honte sur vous !
Chochotte. Et c'est quoi, ces fringues ? T'as pété un câble ?
Je ne comprends pas un mot. Vous avez fait rater mon suicide.
Pourquoi tu voulais te suicider ?
C'est la 37ème fois que je manque d'affection.
Tu passes ton temps à manquer d'affection.
Manquer d'affection 37 fois dans sa vie, c'est rien du tout.
J'ai manqué d'affection 37 fois cette semaine.
C'est pas une raison pour se tuer.
Ça y est. L'envie m'a passé.
Tu débloques. Reprends-toi.
Dis-moi, on est où, là ? Qu'est-ce qui s'est passé, Oncle ?
Pourquoi tu m'appelles Oncle ? Je suis encore si jeune.
- Je me nomme Chow Tai ***. - Tu fais quoi dans la vie ?
Vente de brioches.
Elle veut dire quoi, cette affiche ?
Défense de cracher.
Non, pas ça. "Gouvernement de Shanghai", ça veut dire quoi ?
On est à Shanghai, ici.
À Shanghai ?
Le Shanghai du temps de Hui Man-Keung et de Ding Lik ?
Mais Hui Man-Keung a été descendu hier.
Descendu, à la télé ?
Non. C'est dans les nouvelles du jour. Tiens.
Hui Man-Keung dit "l'Ouragan" a été abattu de 46 coups de revolver.
Juillet 37 ? On est en juillet 1937 ?
Bien sûr. L'année de la Vache.
- Oncle ! - Qui t'appelles ?
- Aucune réaction. - Je devrais en avoir une ?
Est-il possible que tu sois mon grand-père ? Grand-Père ?
Tu désires être mon petit-fils ? Comment tu t'appelles ?
- Bordel de Merde ! - Enchanté.
Qu'est-ce que t'as ?
Malédiction ! Alors c'était vrai ?
De quoi ?
Une énorme concentration d'énergie peut influer sur l'espace-temps.
Une personne utilisant son pouvoir à cet instant pourrait remonter le temps.
Qu'est-ce que tu racontes ?
- Le téléphone ! - Quel téléphone ?
C'est quoi ? C'est rigolo.
Occupé.
Je dois trouver une solution.
Petit...
Qu'est-ce qui va pas ?
C'est pas croyable !
Mais comment avaler un truc pareil ?
Pourquoi pas ? Je suis pas encore marié et j'ai gobé ton histoire de petit-fils.
Que fait la police ?
Je suis innocent. Là-bas, là-bas...
Du rouge ?
Juste parce que je suis en rouge ?
Ouais ! Vengeons Frère Hui !
Je suis pas en rouge. J'ai pas besoin de courir.
Moi non plus. Je sais bien me battre.
- C'est vrai ? - C'est vrai.
Ton petit-fils est un grand combattant.
- C'est vrai ? - C'est vrai.
Je peux m'en faire 9 à la fois, rien qu'à mains nues.
Tu n'as qu'à t'asseoir, sucer une canne à sucre et regarder le travail.
- OK ? - Quel "hoquet" ?
- Ahhh... Je vois : "Oh que c'est ça". - "Oh que c'est ça", oui.
Fais tes prières. Écroule-toi.
Va vite à l'hôpital te faire soigner.
Cette obstination ne te mènera à rien.
- Tu as fini ta démonstration ? - Pas encore.
Des hommes en noirs partout. Tente de négocier.
Avec des poings indolores ?
- On fait quoi, alors ? - Tu y vas.
Je termine celui-ci, à vous les autres !
Qui t'es toi ? Pourquoi je t'ai jamais vu ?
C'est parce que je suis ton aîné.
- Code Secret ! - Quoi code secret ?
Écoute. Brille, brille ma petite étoile. Quand tu viendras sur ma toile. La suite ?
Tu seras belle comme un poil ?
Faux. "Le London bridge is falling down".
C'était pas ça ?
Une autre couleur, et pas de problème.
Heureusement que ton GrandPa' a pu s'enfuir assez vite.
On aurait dû y penser avant.
Des gars en rouge partout maintenant.
Tout ira bien.
Qu'est-ce que je fais ?
On marche calmement et on ne les provoque pas.
Mais on est en noir.
Y saurons rien si tu dis rien.
Faites-en de la pulpe !
Ça fait mal ? Étrange.
La Boxe de l'Intervalle ?!
Plus y en a dans l'intervalle, plus elle est puissante.
Alors c'est ça, la Boxe Perdue de l'Intervalle ?
Dispersez-vous !
Et celui dont j'ai besoin pour l'intervalle ?
Encore en train de fuir ?
Patron, vous allez bien ?
Neuf à la file. Il va t'arriver des bricoles !
Même pas jusqu'au bout de la rue. Quel échec lamentable.
Patron... Ça va ? Patron...
- Où est Tigre Lui ? - Il est mort !
Juste là !
Qui l'a tué ?
Je sais pas...
M. Ding, Tigre Lui est mort.
- Comment ? - Un gamin, d'un seul coup de poing.
Petit-Fils, tu vas bien ?
Ding Lik... Boss Ding ?
M. Ding, comment allez-vous ?
Mon gars, merci. Merci d'avoir vengé Frère Man.
Frère Man ? Vous parlez de Hui Man-Keung ?
Il a été assassiné par Tigre Lui hier.
Il le méritait bien...
Je veux dire... Tigre Lui l'a bien mérité.
Beaucoup de mes hommes ont essayé de le venger, sans résultats.
Mais tu y es arrivé. Brave jeune homme !
On a tué quelqu'un ici.
- M. Ding, on va faire le ménage. - Ching, tu t'en occupes. On rentre.
On part comme ça, avec tous ces cadavres ?
C'est Shanghai.
J'avais juré d'exhausser les 3 vœux de celui qui vengerait Frère Man.
Mon seul souhait est de pouvoir regagner Hong Kong en 1991.
Tu prétends venir de 1991. C'est impossible.
Cette montre n'existe pas à votre époque.
Et...
Voici un téléphone portable, une création des années 90.
Ça, un téléphone ? Je te croirais si quelqu'un te répond.
Je peux appeler des gens de mon époque. Vous pourrez même leur parler.
Montre-moi.
Encore occupé.
Mais vous pouvez écouter ça : quelqu'un parle anglais.
C'est un objet faisant un bruit étrange. Pas une preuve.
Ça a vraiment marché tout à l'heure. C'est juste occupé pour l'instant.
Je vous montrerai. Plus ***.
Peu importe d'où tu viens.
Et même si c'est de Hong Kong en 1991, Désormais, tu es à Shanghai, en 1937.
Sans espoir de retour. Pourquoi ne pas t'engager à mes côtés ?
Merveilleux !
Petit, remercie M. Ding de penser autant de bien de toi.
Et devenir un gangster ?
Tout le monde à Shanghai est un gangster.
Tout le monde ici est un gangster. Moi, un gangster. Toi, un gangster.
- Pas toi. - Mais si.
T'es une chochotte, tu peux pas être un gangster.
Reviens !
Je supporte pas qu'on me traite de chochotte.
- Tu l'es. - Je suis un gangster.
Alors t'es un gangster chochotte.
Faux. Je suis un vrai tueur.
Visez-moi ça !
Je suis le roi des tueurs.
D'accord. Tu es la reine des chochottes tueuses.
Tu es une chochotte.
Tu es vraiment une chochotte.
Arrête ! Écoute-moi.
Tu es extrêmement chochotte. Admets-le.
Je suis un gangster.
Il est assommant.
Balancez-le par la fenêtre, s'il vous plaît.
Par la fenêtre !
- Oui, M. Ding. - Pas touche ou je cogne.
Petit-fils, au secours !
Non, je voulais pas dire ça.
Tu aurais dû réfléchir avant de parler.
C'est ton premier souhait.
Attendez ! Une longue vie ! En bonne santé !
Bien. Laissez-le.
C'est ton second souhait.
Crâne de piaf ! T'as gaspillé 2 souhaits.
J'attends ton 3ème souhait.
Tout plein d'or. Tout plein de superbes créatures.
Tout plein de gardes du corps virils, 4 Mercedes.
La cupidité t'égare.
M. Ding, c'est simple. Je souhaite avoir 3 souhaits de plus.
Bien. la cupidité est un des moteurs de l'humanité.
J'aime les gars avides dans votre genre. C'est mieux que les hypocrites.
Prends cette pièce d'or. Renvoie-la-moi en cas de besoin. Je ferai de mon mieux.
Quel est ton nom ?
Bordeldmerd.
Abruti. Je m'appelle Chow Sing Cho.
Sing, si tu restes à Shanghai,
tu pourrais devenir quelqu'un d'important.
Pourquoi dites-vous ça ?
Ta cupidité.
Merci, M. Ding, mais ce n'est pas ce que je désire.
Vous devez me croire quand je dis que je veux retourner à mon époque.
Je dois trouver un moyen de rentrer.
Sing, laisse venir.
Nous en reparlerons. Après l'enterrement de Man demain.
Toujours rien ?
Tu te fiches de moi ? Occupé 2 jours durant, ça veut dire quoi ?
Comprends pas.
J'ai envie de ***.
Retiens-toi, y'a pas un arbre ici.
J'en peux plus.
J'ai ici notre trésor de famille. Il va te couper l'envie.
File ! Vite.
Il me sert depuis tout petit.
M. Ding, le Maire et mademoiselle Yu-San arrivent.
Je l'ai déjà vue.
Le trésor de famille.
Ça avait bon goût ?
J'ai déjà vu cette fille au chapeau avant.
Quand ?
Avant ta pendaison. Elle a l'air différente, mais c'est elle.
- Et alors ? - Rien.
Toutes mes condoléances pour M. Hui. Quelle perte pour nous tous.
Merci, M. le Maire.
Pas de cérémonies entre nous.
- Yu-San. - Lik.
Laissez-moi vous présenter mon nouvel ami.
Où est-il ?
Sing, viens ici.
C'est le héros qui a vengé Frère Man et tué Tigre Lui. Chow Sing Cho.
M. Chow, enchantée.
On se connaît tous les deux.
Vous vous connaissez ?
M. Chow, vous faites erreur.
Au bord de la rivière, la dernière fois.
Yu-San est la fille du maire.
- Et ma meilleure amie. - Vraiment ?
On dirait qu'elle te reconnaît pas.
M. Ding, Wong Kam-Kwai est là.
- M. Ding, qui est-ce ? - Un hypocrite.
C'est le frère-juré de Tigre Lui. L'ennemi de Ding Lik.
Le vrai responsable de l'assassinat de Hui Man-Keung.
Je suis navré de mon retard, M. Ding
Mais personne ici ne s'en préoccupe.
M. Ding, votre franchise est rafraîchissante.
J'ai un marché à vous proposer.
Le même qu'à Frère Man ?
Un espion japonais s'est entiché de vos talents.
Hui Man-Keung n'était pas raisonnable. Vous êtes plus intelligent.
J'espère que vous saurez saisir cette chance.
Il est vraiment tout sucre tout miel. C'est un traître.
Allez dire à ce japonais que je ne serai jamais traître à mon pays.
Ne m'obligez pas à vous menacer.
Ne m'obligez pas à vous menacer.
Vous osez élever la voix ?
Ah, ah.
Ah, ah, ah.
Bien. On y va.
Bien. On y va.
Tu es incroyable. Tu as tout deviné.
C'est le dialogue standard des traîtres, à la télévision.
M. Ding, fuyez !
Tif, protège-le. Je te couvre.
Attention !
Pas un geste.
Tif ! Tif !
La mitraillette est planquée sous le rocher, là-bas.
Butez-le !
Sauvez-le !
Il ne lui arrivera rien.
Invisibilité...
Où est-il passé ? Je le vois plus.
Là ?
Ça va ?
Dépensé... trop d'énergie.
Petit-fils !
Vous allez bien ?
Petit-fils !
Petit-fils !
Ne crains rien. Je suis là.
- Mon Dieu. - Va au diable.
Comment tu te sens ?
Pas très bien.
Tu pratiques réellement la magie ?
Tu as fait disparaître M. Ding sous leur nez.
Ça s'appelle...
Si je te dis que je suis magicien, tu me crois ?
Je te crois.
Tu me crois ?
Si je te dis que je viens du futur, tu me crois ?
Et que je suis ton petit-fils ?
- Tu ne trouves pas ça absurde ? - Complètement absurde.
Alors tu me crois ?
- Pourquoi ? - Je sais pas.
Je t'ai aimé dès que je t'ai vu. Tu semblais incapable de me faire du mal.
- Vraiment ? - Vraiment.
Je ne te ferai jamais de mal, Grand-Père.
- Petit-Fils. - Grand-Père.
- Petit-Fils. - Grand-Père.
Où est mademoiselle Yu-San ?
Partie. Elle a dit qu'elle ne t'avait jamais vu avant.
Impossible. Peut-être qu'elle a honte ?
Miséricorde, tu es amoureux.
Arrête de dire des absurdités.
Tu l'es. Ça saute aux yeux.
T'es sûr ?
- Et là ? - Aucune différence.
- Comme ça ? - Encore plus.
- J'ai bon, là ? - Pire que tout.
Alors mademoiselle Yu-San s'en est aperçue.
Sans aucun doute.
Bien. Détruisons tous les obstacles, écartons tous nos rivaux, et...
séduisons-la.
Attends un peu...
D'abord, je dois trouver une solution pour rentrer. Inutile de s'emballer.
- Tu en as une ? - Pas encore.
Alors séduis-la.
- Pas encore. - Pourquoi ?
M. Ding a été vraiment gentil avec nous.
Et il est fou de mademoiselle Yu-San.
- Si j'y arrive... - Nigaud. Y'a pas de mal à tenter.
- Le plus ennuyeux, c'est... - Quoi ?
Que t'es trop moche pour arriver à tes fins.
Mon Père, j'ai péché.
Nous sommes tous des pécheurs.
Mais je vais commettre un péché, et je ne peux pas m'empêcher.
Priez Dieu qu'il vous donne la force, et vous pourrez l'éviter.
Mais Dieu me pardonnera-t-il si je commets un péché ?
Si vous vous repentez sincèrement, Dieu vous pardonnera sûrement.
Ainsi soit-il.
- C'est complet. - Désolé.
Tout se passe bien ?
C'est tout bon.
Tu es sûr qu'elle vient ici tous les jours ?
La voilà.
Action.
Merci, mon Père.
Vous venez pour vous confesser ? Ça fait un bien fou.
Je vous laisse.
Printemps, va m'attendre dehors.
Mon Père, j'ai péché.
Nous sommes tous des pécheurs.
Mon Père, votre voix a changé.
Hier, j'ai rêvé de notre Seigneur. Du Saint-Esprit également.
Nous avons énormément discuté et je n'ai plus de voix.
- Nous avons parlé de vous. - De moi ?
Vous êtes un ange descendu du ciel.
Vous devez choisir l'homme qui vous comblera.
Et il est déjà à vos côtés.
L'ai-je déjà rencontré ?
Oui, il a volé à votre secours il y a peu.
Avez-vous remarqué un bel homme qui a volé à votre secours il y a peu ?
Un bel homme ? Non.
Celui qui m'a sauvée avait l'air bête.
Il a l'air à la fois beau et un peu bête.
Votre destin est d'aimer cet homme. Ne décevez pas Notre Seigneur.
Qu'est-ce qui se passe ici ?
Sing est vraiment doué pour faire marcher les filles.
Elle est en train de tout gober.
C'est pas un prêtre, à l'intérieur ?
Bien sûr que non !
Vous aurez 7 fils et 8 filles.
Vous habiterez un quartier chic de Hong Kong.
- Vous aurez 5 voitures. - Mon Père.
Vous avez des rêves à rallonge.
Croyez et vous serez bénie.
C'est pas un prêtre, à l'intérieur.
Laissez-moi terminer.
Qui est-ce ?
Je veux rentrer.
C'est complet !
Espèce d'obsédé sexuel, on joue au prêtre ?
Qui est un obsédé sexuel ? C'est toi ?
Arrête de nier.
Printemps, allons-nous-en.
Mademoiselle Yu-San !
Veuillez accepter toutes mes excuses.
- Je n'en dirai rien à M. Ding. - Merci du fond du cœur.
Mais que cela ne se reproduise plus.
Petit-fils !
Nous sommes allés trop loin.
J'ai reçu un coup de pied à cause de tes combines.
Mais elle me plaît bien.
- Qui ? - La fille au coup de pied.
Alors, on fait quoi ?
C'est fini.
M. Ding arrive. M. Ding.
Mon casino remporte un franc succès. Et si vous m'accompagniez ?
Petit.
Petit ? Alors que grand est sorti 18 fois ?
Je peux voir à travers la cloche.
14 points. Grand.
Mais je veux perdre. Vous n'y voyez aucun inconvénient, M. Ding ?
Secoue-toi, Sing.
Qu'est-ce qui le perturbe à ce point ?
- On me battra si je dis rien ? - Non.
Alors je dirai rien.
14 points. Grand.
Est-ce qu'il dit vrai ?
Félicitations.
- Je suis honoré de votre présence ici. - Tout l'honneur est pour moi.
Sing ! Coucou !
Pourquoi ils sont ici, ces deux-là ?
Ignore-les.
J'ai parlé avec Wong Kam-Kwai. Il nie être impliqué dans l'incident du cimetière.
Je m'y attendais.
M. Ding, Wong Kam-Kwai est là.
Tous mes compliments, M. Ding.
Je souhaite à votre casino tout le succès qu'il mérite.
Vous n'êtes pas le bienvenu ici.
M. Ding, vous pouvez me refuser l'entrée.
Mais vous accepterez celle de notre invité de marque japonais.
Enchantée, M. Ding.
Vous êtes pleine de surprises, Madame.
Je suis impressionné.
Merci.
Trop fatigué. J'ai lâché.
Moi qui la pensais habile. Une simple doublure !
Hors de mon chemin.
M. Ding, je serai franche.
Ce casino vous rapportera beaucoup d'argent. Je veux ma part.
- Quel jeu choisirez-vous ? - Le Sic Bo.
Combien de jetons pour ces deux caisses d'or ?
Donnez-lui 10 millions de francs.
Oui, M. Ding.
Sing, debout ! L'ennemi est à nos portes.
Je vous en prie, Madame.
Tai-Kun.
3. 3. 2, 8 points. Petit.
Bien. Tout sur le petit.
3. 3. 2, 8 points. Petit.
Vous gagnez. Secoue bien.
1. 2. 3, 6 points. Petit.
Ouvre.
1. 2. 3, 6 points. Petit.
Gagné.
M. Ding, on ne peut pas continuer comme ça.
On dirait qu'il voit à travers.
Tu le penses ?
Va réveiller Sing.
Sing...
C'est la pilule-réveil terminale. Personne ne lui résiste.
Donnez-lui, vite.
Debout. Sing...
- Ça y est. - Qu'est-ce qui se passe ?
Un type gagne à tous les coups, là-bas.
Tai-Kun !
C'était quoi votre pilule, un somnifère ?
On tente.
Mademoiselle Yu-San, aidez-moi, ou c'est la ruine pour M. Ding.
Comment ?
Suivez-moi.
Réveillez-vous.
Approchez-vous.
- Qu'est-ce que je peux faire ? - Votre visage, plus près...
Sing, c'est Yu-San. Comment vous sentez-vous ?
Mademoiselle Yu-San, vous m'avez embrassé ?
La prochaine fois, vous pourrez vous épiler la moustache ?
M. Ding, la victoire est aisée dans votre casino.
Après cette partie, vous êtes bon pour mettre la clé sous la porte.
Ouverture et fermeture le même jour.
Je n'ai pas peur que vous gagniez. J'ai peur que vous n'osiez parier.
Dans ce cas, tapis pour cette partie.
Remue.
Attendez ! Tai-Kun, t'es vivant ? J'y crois pas !
T'es pas mort ?
Me touche pas. T'es vivant ?
On est potes.
Tu es encore en vie ?
Pourquoi toi et pas moi ?
Arrêtons de nous chamailler. Je ne m'attendais pas à te voir ici.
On est dans la même galère. Essayons de repartir en 1991.
Tu peux partir seul.
Ici, je suis respecté. Ici, je suis riche.
Si je retourne en 91, c'est 100 misérables yuan pour tout salaire.
Tu veux pas mais moi oui. Aide-moi. Utilisons notre pouvoir ensemble.
Je suis ici pour ruiner M. Ding. Pas pour perdre mon temps en jeux stupides.
Bien, tu risques d'être déçu alors.
Sing, tu es sûr de toi ?
Parie.
Malédiction. Celui du dessous est caché. Un 1 ou un 6 ?
1, Petit. 6, Grand. Grand ou Petit ?
C'est Petit. Crois-moi.
- Petit ou Grand ? - Ne pariez pas ce tour.
Pourquoi non ? Vous voulez perdre la face ?
- Petit ou Grand ? - Je peux rien voir.
Arrêtez vos conneries.
L'abandon n'est pas une option.
Peut-être... Grand ?
Tout sur le Grand.
8 points. Petit.
Magnifique !
Je t'ai prévenu mais tu ne m'as pas cru.
Elle n'aurait pas dû te faire confiance.
Vos hommes ont du pouvoir. J'en suis toute retournée.
Mais vous devriez me donner une chance de me refaire.
Je propose une partie de cartes ici même, dans 10 jours.
M. Ding, je suis de tout cœur avec vous.
Nous verrons ça.
Si je perds, Wong Kam-Kwai et moi quitterons Shanghai, sinon c'est M. Ding.
Le maire est notre témoin.
M. Ding, refusez.
De toute façon, si elle gagne, je ne m'attarderai pas ici.
Bien. Marché conclu.
Partons.
Attendez ! Où est mon oncle ?
Tu le sauras bien assez tôt.
Tai-Kun !
Applaudissons Sing.
Non, c'est trop.
Notre club souhaite à M. Ding le franc succès de son casino.
Une victoire écrasante sur les japonais. Et de rencontrer le grand amour.
Sing est vraiment extraordinaire.
Un verre ?
Santé.
- Sing a un pouvoir surnaturel. - Lui oui, pas vous.
- Moi aussi, j'en ai un. - N'importe quoi.
Non. Je vais vous montrer.
C'est vos oreilles ?
Venez.
Sing, excuse-moi.
- Viens ici. - Quoi ?
- Ta boxe, faut un intervalle ? - Oui, pourquoi ?
Donne-moi un coup auquel je puisse résister.
Tu es assommant.
Le baiser a effacé la Boxe de l'Intervalle.
Je vais voir.
- Vous allez bien ? - Non.
- Vous êtes blessé ? - Oui...
Vous êtes répugnant.
Printemps.
L'argent, c'est important pour un homme.
Je vous en donnerai. Quelle affaire désirez-vous monter ?
La Chow Tai *** Diams Corp.
Je ne sais que vendre des brioches.
Ça rapporte que dalle, les brioches.
Mais je connais quelqu'un qui a amassé une fortune en vendant des petits pains.
Mac Donalds.
Quel nom bizarre.
C'est une entreprise mondiale. Ils ont un directeur, Mak ***-Hong,
et une chanteuse maison, Madonna. Ils roulent sur l'or.
Je m'appellerai... Mcdonfook.
Ça sera mieux que rien.
- Lançons donc la boulangerie McDongFook. - Merci, M. Ding.
Je suis heureux aujourd'hui : Sing m'a aidé à vaincre cette japonaise,
j'ai une petite amie, Yu-San, et d'excellents camarades.
J'ai une annonce à faire :
Laquelle ? Laquelle ?
Nous allons nous marier le mois prochain Mademoiselle Yu-San et moi.
Merveilleux...
Sing... Ça va ?
Tu me fais peur, là.
De nombreux médecins l'ont examiné, sans résultat.
Pourquoi ?
Je connais un praticien viennois réputé. Je vais lui demander de venir.
Un médecin peut rien contre une maladie de cœur.
Qu'avez-vous dit ?
Qu'il souhaiterait de tout cœur se soigner avec du ginseng.
Je peux lui en donner des kilos. À tous les repas, s'il veut.
N'importe quoi pourvu qu'il guérisse.
Le futur de Shanghai est entre ses mains.
Surveillez-le attentivement.
- Mademoiselle Printemps. - Oui ?
- Sing est malade d'amour. - Qui aime-t-il ?
- Ne le répétez à personne. - Pour qui vous me prenez ?
Il est amoureux de mademoiselle Yu-San.
- Il veut la fiancée de M. Ding ? - Non...
La première fois qu'il l'a vue, chevauchant, tout en blanc, près de la rivière,
elle lui a souri.
Ensuite, elle a refusé de le reconnaître. Alors il ne sait plus où il en est.
- Ça pourrait être... - Quoi ?
Rien du tout.
Si je demande à Yu-San de lui tenir compagnie pour un jour,
vous pensez qu'il y aura une amélioration ?
- Il retrouvera son pouvoir ? - Sûr.
Bien. Demain, je...
Non, j'y vais immédiatement.
Nounou.
Mademoiselle Yu-San n'est pas là.
Je viens voir Yu-Mong.
Elle s'amuse dans sa chambre.
Qu'a dit le médecin autrichien qui l'a auscultée ?
Tout bébé, elle a eu une méningite qui a retardé son développement.
Son esprit est celui d'une enfant de 5 ans. C'est incurable.
Laissez-moi la voir.
Yu-Mong.
Printemps !
Tu le connais ?
Laisse-moi t'amener à lui.
Merci.
Eh, venez !
Quoi ?
Regardez !
Bon appé*** !
Là.
Et voilà pour toi.
C'est chaud.
Aujourd'hui est un grand jour pour moi. Pourquoi tu fais l'huître ?
Elle va se marier.
Trouve-toi en une autre.
C'est fini.
- Change de disque ! - C'est fini.
*** !
Printemps !
Regarde qui est là.
Regarde qui est ici.
- *** ! - Printemps !
Je l'ai amenée jusqu'ici.
Vous vous mariez quand ?
Non. C'était juste une plaisanterie de M. Ding.
- C'est vrai ? - Absolument.
T'as entendu ça ? Elle va pas se marier.
En avant la musique !
Brioche au porc ? Moi je les préfère à l'or.
J'y mords dès l'aurore. Qui adore les brioches au porc ?
Au lotus, y'en a plus. Au requin, y'en a plein.
Aux haricots sautés. Au Guangdong, ça me plaît.
Et si au Guangdong, c'est moche,
essaie la Shanghai-Brioche.
Pour te donner de l'entrain, plein de petits pains,
À la vapeur, au chou-fleur ou au beurre.
Mon ami, laquelle te fait envie ?
Peu importe celle que tu choisis.
Peu importe celle que tu pioches. Shanghai Brioche, Guangdong Brioche.
C'est la ronde des brioches.
C'est que la jumelle de Yu-San. Elle a 5 ans d'âge mental.
Mais c'est une enfant !
Mon ami, laquelle te fait envie ?
Peu importe celle que tu choisis.
Peu importe celle que tu pioches. Shanghai Brioche, Guangdong Brioche.
C'est la ronde des brioches.
Pour les uns et pour les autres, c'est la Shanghai-Brioche.
Mon ami, fais ta pioche dans la ronde des brioches.
Shanghai Brioche, Guangdong Brioche.
Ma brioche au porc, je l'adore plus que l'or.
Tu veux me faire mourir ? Ralentis !
Ça a l'air fade, tous ces trucs. Essayons plutôt ça.
- Printemps ! - Quoi ?
Regarde comme Sing et Yu-San ont l'air heureux.
Je te l'ai déjà dit, c'est Yu-Mong. Et elle n'a que 5 ans.
Qu'importe.
Mong signifie rêve. Quel prénom romantique.
Quel tic ?
Romantique.
Moi aussi, j'ai un nom pour toi.
- Dis ! - Rêve-ranci.
Idiot.
Je plaisantais !
Regarde comme t'es belle.
- Reviens ici ! - Printemps !
Je vais t'étrangler.
- Yu-San a l'air vraiment bizarre. - Comment ça, bizarre ?
Elle ne dit rien et fait que sourire.
Elle parle bien seulement le français.
Sans blague ? T'as qu'a m'apprendre le français !
D'abord, tu devrais te trouver un nom français.
Donne-m'en un.
- Comment Allez-Vous. - T'en as pas un mieux ?
Il est parfait, celui-là.
Comment Allez-Vous...
Comment Kar-Lun.
Donne-moi un baiser, s'il te plaît.
Si seulement tu m'avais embrassé, tout...
Elle est là si vite ?
Sing, viens. Viens prendre le thé.
M. Ding.
Sing, ta bouche ?
J'ai été mordu par une chatte.
Où étais-tu passé ?
M'aérer un peu. Je me sens si heureux.
Tu dois être prudent.
La Japonaise et Wong Kam-Kwai sont prêts à tout.
Je compte sur toi pour cette partie de cartes.
Ne vous inquiétez pas, M. Ding.
Yu-San, j'ai quelque chose pour toi.
C'est français.
- Tu dois changer tes pansements. - Bien sûr, bien sûr.
M. Ding, excusez-moi.
Sing est bourré de talents, et c'est un joueur remarquable.
Mais la plupart du temps, il est zinzin.
Je dois lui trouver une petite amie. Quel est son genre, à ton avis ?
Comment le saurais-je ?
Non, pas ici.
Elle vient...
Mademoiselle Yu-San.
Je comprends. Comme M. Ding est présent, vous m'ignorez. On se voit demain ?
Je ne comprends pas.
Allez. On a été si bien tous les deux aujour...
Ne m'approchez plus.
Tu l'as bien mérité.
- On ne dirait pas la même personne. - C'est bien vrai.
- Non, Grand-père veut dire... - C'est pas étonnant que tu dises ça.
Depuis que t'as Printemps, tu me négliges.
C'est faux. Je sais même pas si elle m'aime.
Alors je vais te dire : Printemps est ma grand-mère.
Donc, elle est...
ma mère.
Ta femme.
Ta photo de mariage est encore suspendue dans le salon en 1991.
Tu es libre de me croire ou pas.
- Qu'est-ce que tu fais ? - J'ai envie de vomir.
Te gêne pas.
C'est quoi, ce bruit ?
Ça sonne.
M. Ding, le téléphone sonne.
Il n'est pas là. Réponds.
- Allô ? - Sing, c'est Ng.
Enfin, tu te décides. Pendant 2 jours, impossible de te joindre.
Pareil de mon côté.
Écoute-moi bien attentivement. Je suis à Shanghai, en 1937.
Quoi ?
Je sais, c'est ridicule mais tu dois me croire. Je suis en 1937.
Comment ?
Lors du défi avec Tai-Kun.
L'énergie dégagée a modifié l'espace-temps.
J'ai été propulsé dans le passé.
Que puis-je faire ?
Trouve des gens doués de super-pouvoirs.
Reproduisons l'incident et mon retour sera peut-être possible.
Je vois.
Notre équipement anti-terroriste dernier cri.
Gilet pare-balles. Pistolet mitrailleur. Grenade. Masque à gaz.
Et avec ça, ils ont pas une chance. Pistolet à visée infrarouge. Tenez.
Une seconde. Sing, j'arrive.
Quel bavard. Commissaire Wong à l'appareil. Et vous ?
L'Archange des Joueurs. Celui de Shanghai, en 1937.
Ici, c'est Jambonneau Ciseaux.
1937 ou 1997, je m'en fous. On a un meeting sur le feu, ici.
Passez-moi Frère Ng, où je vous explose la tête.
Ah oui ? Et pendant ce temps, je te brise la nuque. Ça sera tout.
Ne raccrochez pas... Allô...
Il est vraiment à Shanghai. En 1937.
Et vous pouvez l'appeler d'ici ? Ne me prenez pas pour con.
Sing ? Comment Yu-Mong peut-elle le connaître ?
Et ce sera la fin de Ding Lik.
Assurément. Si ma fille épouse Ding Lik,
il ne sera pas sur ses gardes.
Nous l'abattrons après le banquet de mariage.
Le peuple japonais est fier de vous. Votre élection fut un bon investissement.
Merci beaucoup.
Occupons-nous de Ding Lik d'abord. Ce Chow Sing Cho n'est pas un problème.
Allô ?
Vous avez tout entendu.
Je ne parle pas aux traîtres.
Si j'en suis un, et votre père ?
Papa n'est pas un traître.
En effet. Ce n'est pas un traître, c'est le chien des traîtres.
T'as osé me gifler ?
Yu-San.
- Pourquoi avez-vous fait ça ? - Elle avait tout entendu.
On n'a pas le temps de se quereller.
Qui va épouser Ding Lik maintenant qu'elle est morte ?
Elle.
Elle ?
C'est mon autre fille, elle est un peu retardée.
Peu importe. C'est le sosie de Yu-San.
Sois gentille, avale ça.
Tu n'es plus Yu-Mong désormais. Tu es Yu-San.
Tu es fiancée à Ding Lik.
Si tu ne suis pas mes ordres à la lettre, je te tuerai.
Bois.
M. le Maire.
Lik.
Comment va mademoiselle Yu-San ?
Rien de bien grave. Une petite grippe.
Yu-San, comment te sens-tu ?
Yu-San, tu vas bien ?
Mademoiselle Yu-san.
Même si Sing est un de nos proches tu ne peux pas faire ça.
C'est sûrement à cause de la fièvre.
Ne... M. Ding...
Lik !
Même si je suis irrésistible, tu n'aurais pas dû faire ça devant M. Ding.
Tu comprends ?
Ne sois pas indécente.
Pardon, fais ce que tu veux. Tu es si changeante, je m'y perds.
Que veux-tu ? Dis-le-moi.
Où est M. Ding ?
Parti. Il vous fait dire de l'attendre au Club.
Une chose importante dont il doit vous parler.
Sing, pourquoi M. Ding t'as demandé de venir ?
On attend depuis des heures.
À ton avis ?
Il est fou furieux contre toi à cause de Yu-San ?
Ne dis pas de sottises.
Jouons-la prudent. Partons.
C'est pas une bonne idée.
C'est quand Hui est sorti de ce club, l'autre nuit, qu'il a été descendu.
Si on sortait, qui sait...
On attend un peu plus.
Mais jusqu'à quand ?
Y'a quelqu'un ?
Non.
Regarde bien.
Pas d'inquiétude.
Rien à craindre.
On devait être sûr.
Wong Kam-Kwai ?
Pitié, je veux vivre.
C'est Wong Kam-Kwai.
Avec le maire ?
Alors, le maire est un traître aussi ?
Si vous êtes là, c'est grâce à Wong, pas à Ding.
Traître. Je devrais t'expédier six pieds sous terre.
Pas toi. Moi.
Pourquoi ?
Tu as cessé de nous être utile.
C'est qui ?
Un brillant combattant venu tout droit du Japon.
Sing, au secours !
Tu aimerais le sauver ?
Tu es Oncle ou GrandPa' ?
C'est Oncle.
Tai-Kun et lui sont à ma botte.
Petit-Fils !
Que voulez-vous ?
Tu devrais le savoir.
Oncle, GrandPa, pour vous, je fais don de mon corps à cette femelle en chaleur.
Prends-moi.
Imbécile. Tu ne croyais quand même pas que j'avais envie de toi ?
Je veux que tu tues Ding Lik.
Ding Lik ? Impossible. Il a été bon envers moi.
Tu es sûr ?
Wong Kam-Kwai, la punition.
Tirez.
Attention.
Ça tiraille, pitié.
Vous le sous-estimez. Mon oncle est un héros. Il ne cédera jamais.
Papa, je peux pas croire qu'il dise des trucs pareils.
J'aimerais bien te voir à sa place...
Amenez-les.
*** !
Yu-San ! Printemps !
Printemps !
Sing, ne les crois pas. C'est Yu-Mong, elle est retardée.
Hein ?
Ce sont des jumelles. Ding Lik aime l'aînée. Toi, la débile.
- Débile ? Où est Yu-San ? - Elle a été tuée.
Ben, oui. Je l'ai tuée. Et après ?
Arrête.
- Emmenez-les pour... - Non. Ce serait trop dur.
Laisse-la dire ce qu'elle a à dire.
Elles ne pourraient pas le supporter.
Tout ce que vous voudrez.
Emmenez-les. Délivrez Chow Tai ***.
Et moi ?
Souffre.
Non.
Tu es libre. Va.
Avec les mains, merci.
Stupide.
- Ça n'a pas marché ? - À votre avis ?
Ici. Libérez-le.
Qu'est-ce que vous nous voulez ?
- La peau de Ding Lik. - Le tuer ?
Je ne peux pas m'y résoudre. Je ne peux pas.
Hypnotise-toi. Si tu le hais, tu peux le tuer.
L'hypnotisme ?
Prends exemple sur moi.
Je dois tuer cet enculé de Ding Lik.
Tuer cet enculé de Ding Lik.
Elle était en train de hurler, devant moi.
Avec sa voix hystérique, et sa gueule de sorcière.
Je l'ai trouvée très atteinte. Et j'ai marché vers la sortie.
Comme ça, tout simplement ?
Grâce à mes pouvoirs...
Invisibilité...
Je suis sorti.
M. Ding, prenez un siège.
Ils ont sûrement un plan de rechange. Nous devons gagner cette partie.
Sing, c'est trop fort.
Vous avez dit quoi ? Répétez.
Je ne vous entends pas.
Quoi ?
Sorry.
M. Ding, ne vous inquiétez pas.
Les Japonais se rendront dans huit ans.
Les Américains vont larguer une bombe ato...
C'est résistant, ce truc. Un morceau ?
Sing, qu'essaies-tu de me dire ?
Votre lait est dans le bureau.
Une petite partie d'échec ?
Sing, réponds-moi franchement. Yu-San te plaît donc à ce point ?
Pourquoi ?
Pour moi, un ami est plus précieux qu'une femme.
Et le destin de ce pays repose sur tes épaules.
Si tu aimes Yu-San, prends-la. Je ne m'y opposerai pas.
Ainsi tu pourras te concentrer.
Sing, tout va bien ?
Oui. Vous êtes si bon avec moi.
Je me sens si mal.
M. Ding !
Permettez, j'ai un peu soif.
En fait, je mourais de soif.
Ici, bois ce que tu veux. Mais à l'extérieur, fais attention.
Les Japonais utilisent une espèce de drogue
pour empoisonner les Chinois hauts placés.
Beaucoup de grands guerriers sont morts à cause d'elle.
Cette drogue a plusieurs effets.
D'abord, on est envahi par une intense excitation.
Ensuite, on dégage de la vapeur.
Puis, on perd le contrôle de ses membres.
Enfin, un froid paralysant et c'est la mort.
- Sing, ça va ? - Je vais bien.
- Tu vas bien ? - Tout va bien.
- Tu es tout pâle. - Ça va aller.
- Tu es sûr ? - Ça va beaucoup mieux.
Tu es tout pâle.
Je vais appeler un docteur.
- Sing ! - Oui.
Cette cravate en cuir me donne un chic fou.
Montrez-vous.
Pourquoi tu l'as pas tué ?
Sing, tu es avec les Japonais ?
Pas d'autre solution.
Cette femme détient mon oncle et Yu-Mong. Elle menace de les tuer.
Yu-Mong ?
La sœur jumelle de Yu-San.
Je l'avais prise par erreur pour Yu-San.
Le maire est un traître.
Yu-San a été assassinée par Wong Kam-Kai.
Nous n'avons pas rendu visite à Yu-San mais à Yu-Mong.
Alors tu es revenu pour m'abattre ?
Vous savez, je n'ai pas pu le faire.
Vous avez été si gentil avec moi. Je n'ai pas pu.
Sing, prends-le.
Tu es un type bien.
Si ma mort peut les sauver,
prends-le.
Après les avoir délivrés, j'espère que tu nous vengeras, Yu-San et moi.
Prends.
Roi des assassins.
- Sing. - Vite.
Désolé, M. Ding. C'est pour mon fils.
Attendez !
Il y a sûrement un autre moyen.
Si on pouvait prendre un truc appartenant à M. Ding et lui apporter,
puis publier partout la nouvelle de sa mort, ça marcherait peut-être.
Alors, vous prendrez quoi ?
Ces dents sont tout ce qui reste de M. Ding.
Seulement des dents ?
On l'a fait exploser. C'est dans le journal.
Vous allez relâcher mon fils, Yu-Mong et Printemps ?
Arrêtez, Ding Lik est en vie.
Sing.
Dis-le encore.
Sing.
Sing...
- ***... - Printemps...
Printemps, tu vas bien ?
Sing...
Ton nom. Elle a prononcé ton nom.
Sing...
- Printemps... - *** !
Sing...
Pourquoi t'as pas parlé à Yu-Mong ?
Pour lui dire quoi ? Elle est retardée. C'est juste une enfant de 5 ans.
Tu aurais dû me le dire avant. Pourquoi tu me regardes comme ça ?
Elle me considère comme un frère ou un père.
Et toi, tu peux la voir comme une fille ou une sœur et être gentil avec elle.
Votre relation, c'est pas que de la séduction.
- Vraiment ? - Bien sûr.
Sing...
Ne pleure pas. Ne pleure pas. Sing, elle est en train de pleurer.
Parle-lui.
Yu-Mong...
Sing...
Yu-Mong...
Sing...
N'aie pas peur.
Papa, le dîner est servi. La bouffe est bonne.
Comment oses-tu ?
Papa, ne t'énerve pas.
Arrête !
Espèce d'ignoble traître.
Tu nous fais sortir immédiatement ou je te connais plus.
Y'a des Japonais partout. Même avec mon aide, pas moyen de fuir.
Comment ils ont réussi à t'avoir ?
L'autre nuit, je te cherchais partout.
Et puis brusquement, je me suis retrouvé ici.
La Japonaise nous a capturés, Tai-Kun et moi.
- Ils t'ont pris ton téléphone ? - T'es au courant ?
Je l'ai vu, je l'ai pris et j'ai même eu Hong Kong.
Tu y es arrivé ?
- T'as appelé qui ? - La météo.
Imbécile. Tu aurais dû appeler Frère Ng et lui demander de venir nous sauver.
Ce satané téléphone ne marche pas à tous les coups.
- Et alors ? - Appelle jusqu'à ce qu'on te réponde.
Je vais me castrer si tu ne te repens pas.
Non, ne fais pas ça. Je vais essayer.
Ça va passer.
M. Loong. Votre appel.
Qui est-ce ?
Frère Ng, c'est Tat.
Où êtes-vous passés ?
On a remonté le temps.
On est en 1937 à Shanghai. On a été capturé par une Japonaise.
Au 76, rue Ha Fai.
Dites à Sing que j'ai trouvé ce qu'il faut pour son retour.
Vite...
Allô...
T'as dit que tu savais bouger les objets. Pourquoi ça marche pas ?
Mais je peux pas faire tomber les pantalons trop serrés.
Mais je sais hypnotiser.
Je peux plier l'esprit des gens à mes désirs.
Mais uniquement ceux qui ont l'air bête.
Les gens intelligents sont plus difficiles à manipuler.
Celui-là est parfait.
Prends tes clés et laisse-nous sortir.
Ouvre la porte. Maintenant.
Ouvre la porte.
Plus vite.
Plus vite, j'en peux plus.
Bon dieu !
La force, y'a que ça de vrai.
Un vrai tueur.
Et comment !
Mais tu restes une chochotte.
Chochotte Tueuse. Vous y allez. Tu les protèges.
- Une autre mission ? - Fais gaffe à toi.
Partez vite.
- Sing... - Vite.
Stop. Donne-toi un coup de pied.
Un coup de poing. Encore un autre.
Tu ne m'auras pas avec ce genre de truc.
Mon appel.
Parfait.
Plus de bruit.
Je veux parler à Loong Ng.
Merde, rappelez plus ***.
Dis-lui qu'il est en état d'arrestation.
Il nous a volé des équipements et a pris tous les hommes dotés de superpouvoirs.
Je suis bloqué par une clé. C'est atroce.
Pas de problème.
Sers-toi de tes doigts comme poignards.
Tu lui as crevé les yeux ?
Non, j'ai poignardé ses narines.
Tiens bon jusqu'à ce qu'il manque d'air.
Ça y est. Terrible.
Je veux.
Ça fait des années que j'enseigne le kung-fu par téléphone.
Où est Loong Ng ?
Je suis bloqué par la prise dite du Fantôme.
C'est pas de la tarte.
Que tous les vieux de la vieille se ramènent !
Une suggestion ?
Ce type de prise est redoutable.
Trouvons une solution.
- Le coup des doigts. - La reddition.
Tu es dans la merde jusqu'au cou. Tu ferais quoi ?
J'utiliserais le kung-fu du Voleur.
Vole !
T'as volé ?
Oui, c'est énorme.
Chut !
Je vais t'enseigner les Jambonneaux-Ciseaux.
Saute, jambes au mur. Demi-tour. Puis enroule tes jambes autour de son cou.
Qui hurle ?
Moi.
Et les Jambonneaux-Ciseaux ?
Je me les réserve pour plus ***.
J'ai été attrapé par la prise dite du Tourbillon.
Elle est encore plus puissante.
Des propositions ?
Descends-le.
Descends-le.
J'ai pas de flingue !
Pas de flingue ? T'as quoi ?
Un téléphone.
Frappe-le avec.
Tu m'as cassé mon téléphone. Donne-m'en un autre.
Sing.
Sing.
Pourquoi t'es revenue ?
Frappe-moi, moi. Pas elle.
Jambonneaux-Ciseaux en action.
- Calmé ? - Calmé.
Excuse-toi.
Désolé.
Excuse-toi à elle.
Désolé, Mademoiselle.
Bien.
Les Jambonneaux-Ciseaux, c'est beau.
Yu-Mong, ça va ?
Il a dit qu'il était désolé.
N'aie pas peur. Ne pleure plus.
Elle ne comprendra jamais l'amour. Je ne le supporterai pas.
Ne crains rien, il n'y a personne.
Je l'avais bien dit.
Vous continuerez plus ***. À la maison.
En route.
M. Ding, pourquoi Sing n'est-il pas là ?
On dirait que l'Archange des Joueurs ne daigne pas se présenter.
15 minutes de plus.
D'accord. Comme ça vous perdrez sans regret.
S'il ne se montre pas, c'est votre défaite par forfait.
Rappelez-vous, si vous perdez vous devrez quitter Shanghai.
Sing, est-ce que ton pouvoir peut résister aux balles ?
Sans problème.
Mais tu y laisses ta peau.
Tirez !
Au sol !
Frère Ng, plus de temps.
Je sais.
Sing.
- Frère Ng, juste à l'heure. - Où est Oncle ?
Dans la chambre de torture. C'est celui qui mesure 3 mètres.
Comment t'as fait ?
L'Association des Pouvoirs Spéciaux. 40 membres pour m'envoyer ici.
Mais après 15 minutes, ils utilisent leur pouvoir pour me ramener. Partons.
- Pas maintenant ! - Pourquoi ?
Frère Ng. Sing.
Reviens avec Frère Ng. Yu-Mong et moi, on va au casino.
Prends soin de Papa pour moi.
Sing, pourquoi ?
Demande à ces gens d'utiliser leur pouvoir dans une heure.
Je ferai pareil. Peut-être que ça marchera.
C'est aléatoire. Reviens avec nous.
Non, j'ai quelque chose à faire.
C'est ça.
Le quart d'heure s'achève, M. Ding.
Et vous êtes impuissant.
Bien. Je jouerai moi-même.
Pourquoi riez-vous ?
Il présume de ses forces !
Je suis là. S'il vous plaît, surveillez Yu-Mong pour moi. Et...
Désolé du retard, M. Ding.
C'est bon. Assieds-toi.
Donnez-moi un Cacolac. Non, une tasse de thé. Glacée.
On verra si tu gagnes, ce coup-ci.
- Mais que faites-vous ? - Qui t'a dit que tu allais jouer ?
- Tu as eu ta chance. Hors de ma vue ! - Mais qui va jouer, alors ?
Un joueur célèbre.
Le Dieu du Jeu français, Pierre Cason.
Le Dieu français ?
Je fais quoi, moi ?
Va promener mon chien.
Le Dieu du jeu français a aussi des pouvoirs.
On dirait qu'il est plus puissant que Tai-Kun.
- Tu y arriveras ? - J'essaierai.
10 millions en jetons pour chacun. Plus de jetons, vous perdez.
Je dois vérifier les cartes.
C'est bon pour moi.
À moi.
C'est tout ?
Bon pour moi aussi.
La partie commence.
Le Dieu du Jeu français, hein ? Tapis !
D'un seul coup ?
Je fais ce que je veux.
Je suis.
Quoi ?
Rien.
Nos pouvoirs interfèrent.
Une reine, je veux une reine.
C'est quoi ce truc ? C'est n'importe quoi !
Pas une reine de Beauté, Une reine tout court. Une reine !
Merde. J'ai épuisé tout mon pouvoir.
- Montrez vos cartes. - Bien, vous d'abord.
- Vous d'abord. - Vous d'abord.
Vous refusez de montrer votre jeu.
- C'est ça. Après vous. - Je n'en ferai rien.
Passons ce tour. Récupérons l'argent.
It's a good idea.
Que faites-vous ?
Taisez-vous ! Laissez faire les adultes.
Nous ne montrerons pas notre jeu. Une autre partie.
Tu vas bien ?
- Plus de pouvoir. - Quoi ?
Ne vous inquiétez pas, c'est pareil pour lui.
Je le battrai sans. Nous verrons qui a le plus de chance.
À vous.
Tapis !
Désolé, ce n'est pas à vous. Vous avez un simple 2.
S'il vous plaît...
Tapis.
T'es un bon garçon.
Tapis aussi.
Je peux en garder la moitié ?
Impossible.
Bien sûr, je le savais.
- Bien. Faisons grimper les enchères. - Faire grimper avec quoi ? Ta tête ?
Tu as raison. Je veux la tienne.
Cette brute a assassiné mademoiselle Yu-San.
Je suis prêt à parier ma tête.
T'es dingue !
Peur ? Nous allons gagner.
Bien. Suivi pour ta tête.
- Mademoiselle... - Tais-toi.
Nous t'avons payé assez cher pour disposer de ta vie.
Ne cherche plus, c'est moi qui l'ai.
Une suite gagne, mon ami.
Et un full ?
Je te veux toi. Ta famille.
La dame japonaise là-bas.
Tous les gens que tu connais.
Tes ancêtres. Je veux leur tête à tous. Excuse-me.
Utilise ton pouvoir pour changer sa carte.
Vite. Tu auras ta récompense.
À moi de jouer.
Tu te rappelles de moi ?
Ton 3 de cœur est passé de l'autre côté.
Ils ont une suite. Fais attention.
Tes propos se retournent contre toi. J'ai une suite. Découvre ton jeu.
M. Chow, l'autre côté suit. Montrez votre jeu, s'il vous plaît.
Montre ton jeu, allez.
Je fais le faire, mais attendez.
Mesdames et messieurs, si quelqu'un ici s'appelle "Comment Allez-vous"
qu'il se lève, s'il vous plaît.
- M. Ding, vous le connaissez ? - Pourquoi ?
C'est dur à expliquer. La victoire dépend de lui.
C'est toi, Comment Allez-vous.
- Ne plaisantez pas. Ma tête est en jeu. - Qui plaisante ? Regarde !
Le Dieu du Jeu français contre l'Archange des Joueurs, Comment Allez-vous.
C'est moi, Comment Allez-vous ?
Mais comment ?
Printemps m'a dit qu'on t'appelait "Comment Allez-vous".
- Tu ne le savais pas ? - Moi ?
Le livre disait que Comment Allez-vous avait gagné. Il n'a pas pu se tromper.
Comment gagner face au pouvoir de Tai-Kun ?
Le livre n'a pas pu se tromper.
Ouvre ou fais le deuil de ta tête.
M. Chow, soit vous ouvrez, soit vous perdez.
- Il n'a pas pu se tromper. - Qu'est-ce que tu dis ?
- Jésus va peut-être me donner une suite ? - Tu es devenu fou ?
Seul Jésus peut t'aider, maintenant.
C'est la seule solution.
Jésus, au secours ! Change !
Tu veux un 3 ? J'ai un 3.
3 de cœur ! Qui gagne ?
Il a deux paires. Vous n'avez aucune figure. Il gagne.
Merci, Jésus !
Je ne suis pas Jésus.
Pourquoi changer nos cartes aussi ?
Et cette partie ?
Je vous ai roulé.
Combien t'ont-ils donné ?
Ce n'est pas le problème. J'en ai assez de vous.
Un homme ne doit pas perdre la face.
Salope.
Wong, ta tête.
Que personne n'approche. Ou je lui fais sauter la cervelle.
Les traîtres sont prévisibles.
- Mon sort est entre vos mains. - Je n'aurais pas gagné sans ton aide.
- C'est quoi ce vent ? - On essaie de me ramener.
Mais je n'ai plus d'énergie pour la connexion.
Je vais t'aider une fois de plus.
Merci infiniment.
M. Ding, les gens de mon époque tentent de me ramener. Je dois y aller. Adieu.
Vraiment ?
- Sing, prends soin de toi. - Je le ferai.
Je dirai partout que le vrai Ding Lik est plus beau que le mec de la TV.
- Qu'est-ce que tu racontes ? - Je me comprends.
Tai-Kun, et toi ?
Je préfère rester et devenir riche. Je lance la procédure. Tiens-toi prêt.
Prends ma main, Yu-Mong.
Vite !
Tu l'emmènes ?
Oui, dans les années 90, on pourra la soigner.
Impossible !
Pourquoi ?
Regarde-la.
Mais pourquoi ?
Elle appartient à ce temps. Elle mourrait de vieillesse en 90.
Lâche-la.
Sing.
M. Ding.
Mon dernier souhait est que vous preniez soin de Yu-Mong.
Ne t'inquiète pas. Je le ferai.
Si je t'avais rencontré en premier, mon cœur aurait été lié à toi à jamais.
Et jusqu'à ce jour, jamais ne mourra mon amour.
Yu-Mong !
Tu retournes en Amérique ?
Oui. Je vais me consacrer à l'étude avec le Maître et oublier le passé.
Va et apprends. Mais n'approche plus les filles.
C'est terminé. Je ne tomberai plus jamais amoureux.
Yee-Mong ?
- Yee-Mong ! - Petit dégoûtant !
Attends-moi !