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Je suis sur le point de découvrir
la vraie nature de la mission du Destiny.
Vous dirigez le vaisseau
depuis tout ce temps !
Pourquoi n'avez-vous rien dit ?
L'Alliance Lucian prévoit attaquer la Terre.
J'ai tué Riley.
Je l'ai étouffé de mes propres mains.
Vous êtes un bon commandant.
La seule mission,
c'est de ramener ces gens à la maison.
Il n'a jamais été question de rentrer,
mais de nous rendre à destination.
C'est ça, la mission.
Et voici Varro, un des invités
de l'Alliance toujours avec nous.
Ça fait longtemps qu'on s'est vus.
Tu souffres d'insuffisance rénale.
La maladie est très avancée.
La seule autre option
de traitement serait une greffe.
Il ne le rejettera pas.
C'est ça, aucune pression.
Il pourrait y avoir une légère infection.
Je vais bien.
- Eli, qu'as-tu fait ?
- Adieu.
J'ai mis la mémoire en quarantaine.
Elles sont coupées du reste du vaisseau,
maintenant, et de nous.
C'est ce que j'ai fait. Pour vous sauver.
- Ouah ! Des chevreuils de l'espace.
- Ils sont magnifiques.
Ils seront encore plus magnifiques
grillés lentement
et servis avec la purée de Becker.
Tu plaisantes.
Comment les ferais-tu cuire, alors ?
- D'aucune façon. Je suis végétarienne.
- Non.
On est tous végétariens depuis dix mois.
Je meurs d'envie d'un steak.
J'aimerais un steak.
Vous ne pouvez pas tuer ces créatures,
et je ne dis pas ça
parce que je suis végétarienne.
On ne sait rien d'elles.
Elles peuvent être intelligentes.
L'une d'elles a mangé son vomi.
Elles ne sont pas intelligentes.
Hé ! J'aurais besoin d'aide.
Bon, écoute.
S'ils me donnent une bonne raison
de ne pas les manger, d'accord.
Mais ce devra être une excellente raison,
car je suis affamé.
- Lieutenant ?
- Allons-y.
Ça ne me plaît pas.
- Tu veux que je tire ?
- Non. Non.
Je m'en occupe.
- Merde !
- Que s'est-il passé ?
Quelque chose leur a fait peur.
On a du temps.
Tu veux qu'on les pourchasse ?
Oh oui !
- Qu'est-ce que c'était ?
- Attends.
Tire ! Tire !
Tire !
Il se dirige vers le camp !
À notre arrivée, il était parti.
Il y a eu des blessés ?
Aucun mort, mais beaucoup de blessés.
Et deux disparus.
Reynolds et T.J.
- Permission d'y aller, monsieur.
- Refusée.
Je sais que ça s'annonce mal,
mais il se pourrait
que T.J. et Reynolds soient vivants.
C'est pourquoi
il faut les trouver le plus vite possible.
J'ai besoin de vous ici, lieutenant.
Vous serez responsable
durant mon absence. Ça vous dérange ?
Non, monsieur.
Hé ! Que fais-tu ?
Je regarde à l'intérieur.
Que pensais-tu que je faisais ?
Allez.
Le but d'explorer
des sections inexplorées du vaisseau,
c'est l'exploration.
- On explore.
- Pas vraiment.
Que puis-je dire ?
Rush veut qu'on soit prudents.
On s'en fiche ! Il n'est pas notre patron.
Va donc lui dire ça.
- D'accord.
- Tu ne le feras pas.
- Il ne me fait pas peur.
- Qui donc ?
On dit "qui ça ?", je pense.
Je ne pense pas.
Qu'est-ce que c'est ?
Une des dernières pièces de cette section.
D'autres conteneurs
des Anciens, j'imagine.
Je veux les secourir autant que les autres,
mais il faut envisager
qu'ils soient déjà morts.
On a fouillé les environs.
S'ils sont morts, où sont les corps ?
La créature les aura emmenés ailleurs,
là où elle ne serait pas dérangée.
Ils ne répondent pas à leur radio.
Ils sont peut-être évanouis,
ou les radios ont été perdues ou détruites.
Je ne sais pas.
Il faut espérer le mieux
tout en se préparant pour le pire.
Vous avez raison.
Rejoignez-nous à la porte, d'accord ?
Voulez-vous me dire
ce qui s'est passé sur la planète ?
Vous aviez la cible en vue.
Pourquoi n'avez-vous pas tiré ?
Je ne sais pas.
Si ce n'était qu'une indécision,
ça va, on n'en parle plus,
mais s'il y a un problème,
arrangez-vous pour mettre le doigt dessus
et vous en occuper. Rapidement.
Oui, monsieur.
- Des nacelles de stase ?
- Oui.
Conçues pour de longs
voyages intergalactiques.
Il y a de nombreuses pièces identiques,
des deux côtés.
C'est fascinant.
C'est peu dire.
C'est une découverte énorme.
Je suis d'accord.
Bon, oublions ça pour l'instant. Allons-y.
Quoi ? Vous n'êtes pas sérieux.
Étant donné les derniers événements,
il serait sage
de vérifier les données du vaisseau
sur ce compartiment avant d'aller plus loin.
Sergent, un instant. On a perdu sa trace.
- On devrait revenir sur nos pas.
- Il faut continuer.
Pas dans la mauvaise direction.
Revenir sur nos pas,
c'est la mauvaise direction.
Si on continue, on retrouvera la trace.
Faites-moi confiance.
Bon, allez fouiller les environs
pour trouver des traces.
Sergent. Qu'est-ce qui se passe ?
Le temps file, monsieur.
C'est pourquoi
on ne peut pas faire d'autres erreurs.
Écoutez, je sais que ça vous déchire,
mais ce qui est fait est fait.
Si vous laissez la culpabilité vous diriger,
vous vous attirerez des ennuis.
Vous auriez dû vous reposer
plus longtemps après l'opération.
Je vais bien, monsieur.
Reprenez-vous en main, alors.
James, Marsden.
Des nouvelles de la planète ?
Ils ont perdu la trace,
alors ils reviennent sur leurs pas.
J'aimerais participer
à l'opération de sauvetage.
C'est apprécié,
mais le colonel Young et son équipe
sont capables de s'en occuper.
Sauf votre respect, je ne crois pas.
Ils ont la formation,
mais pas l'expérience nécessaire.
Mon peuple et moi chassons
depuis toujours.
On peut traquer cet animal pour vous.
On pourrait le faire plus vite et mieux
que n'importe qui
sur le terrain en ce moment.
Quand tout ça sera fini,
vous voudrez vous dire
que vous avez tout fait pour les sauver.
N'est-ce pas ?
C'est arrivé si vite.
J'étais en train d'aider
à cataloguer des échantillons de végétaux,
puis je me suis retrouvée sur le sol,
et tout le monde criait.
Salut. J'ai appris la nouvelle.
Tu es venu nous rendre visite ?
Oui. À vous deux.
- Comment ça va ?
- J'ai mal.
Je me suis cassé la cheville.
Quand je bouge...
Eh bien, accroche-toi. Et toi ?
Selon le TACO, j'ai une côte cassée.
J'aimerais ça !
Et comment soigne-t-on une côte cassée ?
On ne la soigne pas.
Je me suis cassé une côte
en faisant de la planche à neige.
Il faut juste se reposer.
Dans un mois, elle sera guérie.
Un mois ?
D'accord. Tu as besoin de quelque chose ?
Je peux t'aider ?
Tu pourrais m'ôter ma chaussette.
- Tu es sérieux ?
- Mon pied enfle !
Je m'en occupe.
- Merci d'être venu.
- Bien sûr.
Je faisais des diagnostics
pour Rush sur le pont.
Ça me touche vraiment.
Je voulais juste m'assurer que ça allait.
Lieutenante ?
Lieutenante !
Merci, mon Dieu.
- Où sommes-nous ?
- Je ne sais pas.
Comment a-t-on abouti ici ?
La créature qui nous a attaqués
nous a emportés ici.
On a perdu nos armes durant l'attaque.
Votre radio aussi.
J'ai la mienne, mais elle est endommagée.
Il faut partir d'ici.
Je ne peux pas m'appuyer sur ma jambe.
Je crois qu'elle est cassée.
C'est peut-être une fracture.
Ne bougez pas.
Si cette bête avait voulu nous tuer,
on serait déjà morts.
C'est une bonne nouvelle.
Elle voulait qu'on vive.
Elle nous garde.
Elle nous garde ? De quoi ?
Pas de quoi.
Elle nous garde pour plus ***.
- Ça ne me plaît pas.
- Pas de problème.
Mais faites semblant d'aimer ça
jusqu'à ce qu'on les retrouve.
Les voici.
Il était temps.
On voulait fouiller le camp.
- Merci de votre aide.
- Pas de problème.
On est dans la même équipe, non ?
Il n'y a pas de sang au camp,
donc c'est bon signe.
La créature les voulait vivants.
Pourquoi ?
Elle doit aimer la viande fraîche.
Ce qui veut dire qu'il faut se dépêcher.
Trouvons-les le plus vite possible
sinon cette opération de sauvetage servira
à retrouver des cadavres.
- Il fera bientôt nuit.
- Là !
Des empreintes partielles ici et là.
Elles vont dans cette direction.
On vient de déverrouiller
une nouvelle section,
on fait la plus grosse découverte
sur ce vaisseau depuis le pont,
et on doit l'ignorer parce que Rush l'exige ?
Il veut juste qu'on soit prudents.
Depuis quand Rush est-il prudent ?
Depuis que sa conscience a été coincée
dans une simulation.
- Au diable !
- Où vas-tu ?
Examiner les nacelles de stase.
Ne dis rien, d'accord ?
Attends-moi.
- Attendez. Où allez-vous ?
- Du calme, caporal.
- C'est prometteur ?
- Non.
La bête est encore là.
Elle protège son repaire,
et vous n'êtes pas en état de courir.
Lieutenante, je vous en prie,
vous avez plus de chances sans moi,
mais j'ai besoin...
Écoutez-moi !
Je ne vous abandonnerai pas,
et le moment venu, j'aurai besoin de vous.
Alors, calmez-vous.
Ressaisissez-vous, d'accord ?
- Vous pouvez le faire ?
- Oui. Oui.
Très bien.
Salut. J'allais à la café.
Tu veux quelque chose ?
Non, ça va, merci.
Comment vont les recherches ?
Je l'ignore. Aucune nouvelle
depuis que Varro et son équipe sont partis.
- Espérons que ça fera une différence.
- Oui.
Dans de tels moments,
on apprécie vraiment tout ce qu'on a,
- les gens autour de nous.
- Oui, bien sûr.
C'est comme...
Avoir Matt près de moi,
ça a fait une grosse différence.
Savoir qu'il est là pour moi,
peu importe ce qui arrive.
J'ai de la chance
d'avoir quelqu'un comme ça.
Lisa le sait-elle ?
Savoir quoi ?
Ce que tu ressens pour elle ?
Ce n'est pas mes affaires,
mais je vous ai vus ensemble et...
Nous ? Non, non. Lisa...
Lisa et moi, on est juste des collègues.
C'est professionnellement platonique.
On n'est pas...
- Désolée. Je pensais que...
- Simple erreur.
Ça arrive, parfois.
Tu allais à la café ?
- Oui.
- Oui.
- J'y vais.
- D'accord. Merci.
Les événements récents
m'ont fait réfléchir.
Qui l'a élu chef de fait ?
Lui. Il était scientifique en chef sur Icare.
Mais j'ai résolu le mystère
du neuvième chevron.
Oui, merci.
Qu'essaies-tu de dire ?
Tu veux devenir le chef ?
Non. Je pense juste qu'il est temps
qu'on ait notre mot à dire
dans les décisions qui se prennent.
J'en ai assez
qu'il décide toujours pour nous.
- Holà ! Holà !
- Oh ! Un instant !
- Hé ! Hé !
- Oh !
Merci. Génial. Qu'as-tu fait ?
- Rien. Que...
- Tu as appuyé sur quelque chose !
- Appuie sur le bouton "ouvrir".
- Il y a un...
Holà ! Holà !
Je ne peux... Ce n'est pas...
- Hé ! Eli !
- Attends, un instant !
- Merde ! Je l'ai !
- Eli, que...
Peut-être... On peut...
- Vous chassez souvent sur Terre ?
- La pêche, ça compte ?
Petits, mon frère et moi
avons appris de notre père
comment chasser, tuer,
mais il nous a surtout appris
à respecter la nature.
Cette bête n'a rien de noble.
C'est un monstre.
Mais contrairement à nous,
les animaux ne connaissaient pas la haine.
Ils ne ressentent que la peur et la faim.
J'ai quelque chose. Les traces,
elles s'arrêtent.
D'accord. Il y a eu du mouvement ici.
À terre, à terre !
Arrêtez !
Lâchez-moi !
La bête a pris la fuite ! C'est notre chance !
Pas question !
Elle vous éloignera du groupe
pour mieux s'emparer de vous !
Selon vous, que vient-il de se passer ?
Elle nous a menés là-bas,
elle nous a attendus. Elle est intelligente !
On pensait la traquer,
mais c'est elle qui nous traque.
- Tu es prête ?
- Fais-le !
- Ça va.
- Oui.
Quoi ?
Pourquoi n'as-tu pas tiré ?
On ne sait jamais comment on va réagir
dans une telle situation.
La panique s'installe. On gèle. Ça arrive.
Mais pas à toi.
Il s'est passé quelque chose. Quoi ?
L'autre jour, je suis mort.
Peu de temps après la greffe de rein,
je me suis réveillé,
et c'était le néant.
Je n'entendais rien, je ne voyais rien,
je ne pouvais pas bouger.
J'étais coincé dans le noir.
Je n'avais jamais connu ça.
Tu as eu peur.
C'est une réaction normale.
J'ai fait des trucs débiles dans ma vie.
J'ai risqué ma vie sans même réfléchir.
Aucune peur.
Et maintenant
que j'ai vu cette obscurité,
je ne veux pas retourner vers elle.
T.J. t'a donné de lourds sédatifs
lors de l'opération.
Ils ont éteint ton système.
Ton cerveau s'est probablement réveillé
le premier,
puis ton corps a suivi,
mais un peu moins vite.
Tu crois que c'était ça ?
Je ne sais pas ce qu'est la mort,
mais au fond de moi,
je sais que ce n'est pas ça.
Vous pourrez retourner au vaisseau.
Je n'y retourne pas.
Je n'abandonnerai pas les miens.
Personne n'abandonne,
mais vous devez réfléchir.
Ces points de suture s'ouvriront bientôt.
Si vous vous mettez à saigner,
qu'arrivera-t-il ?
Désolé, mais dans votre état,
vous êtes un fardeau.
Vous pourriez nous ralentir.
Ou pire, mourir.
Je vais la retrouver.
Je vous donne ma parole.
Il faut y aller.
On reviendra enterrer les corps plus ***.
Écoutez-moi,
ramenez-la saine et sauve.
Très bien. Allons-y.
Salut, Eli. Tu es là ?
- Oui ?
- Bonjour.
M. Brody est-il avec toi ?
Oui.
Vous êtes censés travailler
dans la Salle d'Interface de Commande.
Où êtes-vous ?
On est en train de manger.
Bon, dépêchez-vous.
Ce n'est pas un travail emballant,
mais ce doit être fait.
On finit et on y va.
Ici ?
C'est bien.
Bien pour quoi ? Pourquoi on arrête ?
On sait déjà
que cette créature est intelligente.
On est une menace, alors elle nous traque.
Tôt ou ***,
elle tentera une autre embuscade,
mais cette fois, on sera prêts.
Et voilà.
Combien de temps reste-t-il ?
Six heures avant le départ du Destiny.
Ils ne nous abandonneraient pas.
Non, à moins qu'ils nous croient morts.
C'est pourquoi
il faut faire fonctionner cette radio.
Tu me regardais dormir ?
Non, non.
Je regardais pour voir si tu étais...
Réveillée. Tu ne semblais pas l'être,
mais là, tu es réveillée.
- Je t'ai apporté à manger.
- C'est gentil.
Dr Park, ça va ?
Je vais bien. Merci.
Comment vont les calculs ?
Je les ai finis.
Voyons ! Vous la faites travailler ?
Elle est blessée.
Oui, aux côtes, pas au cerveau.
Dale, je lui ai demandé
de me donner du travail.
Je m'ennuie ici à ne rien faire.
Bien, bien. On se revoit sur le pont.
Oui, je vais terminer ma visite et...
Prenez votre temps.
- Quelque chose ?
- Rien.
Pas encore.
J'ai le pressentiment que c'est une erreur.
Tandis qu'on est assis ici,
cette créature s'éloigne de nous.
Non, elle sait qu'on la traque,
alors elle doit protéger son repaire.
Pour y arriver, elle doit s'assurer
qu'on ne s'en approche pas.
Oui.
C'est logique.
Mais si vous avez tort,
ne pensez pas revenir sur le vaisseau.
Je ne voudrais pas les sauver ?
Mais oui.
Bien sûr que oui.
Vous semblez avoir autre chose à dire.
Ce que vous espérez, pour T.J. et vous,
oubliez ça.
Ça n'arrivera jamais.
Laissons-la décider, d'accord ?
Varro.
- Je t'écoute, Tasia.
- Elle bouge. Elle va vers vous.
C'est parti.
Allez.
Allez.
Je suis là.
Je suis là !
- Vous l'avez eue ?
- Oui.
Très bien. On y va.
Dans quelques heures, la nuit tombera...
Il y en a d'autres.
Suivre leur trace est trop facile.
Comme si elles voulaient
qu'on les pourchasse.
Elles nous attirent pour mieux nous finir.
La créature qui nous a attaqués au camp
est plus grosse
que celles qu'on traque en ce moment.
Ces traces sont plus petites.
C'est les bébés.
On se rapproche du repaire.
Comme il y a plus d'une créature,
ça réduit nos chances
de les retrouver vivants.
Vous commencez à avoir peur ?
Je peux m'en charger seul.
Non.
Je ne sais même pas
si on peut réussir à deux,
mais je n'abandonnerai pas.
De plus, on est si près du repaire
qu'on ne peut plus reculer.
La créature est trop grosse et puissante.
Être dévoré vivant me répugne.
Quand l'heure viendra,
si je ne peux pas le faire moi-même...
Que dites-vous, caporal ?
Je ne veux pas mourir de cette façon !
Je préférerais que vous vous en chargiez !
Hé ! Écoutez-moi.
Deux possibilités s'offrent à vous.
Vous pouvez vous ressaisir
et retourner au Destiny
la tête haute,
ou vous pouvez me forcer à vous sauver
et vivre avec cette honte.
- On se comprend ?
- Oui, madame.
Ici la lieutenante Johansen. À vous.
Il y a quelqu'un ?
Vous me rappelez
un ancien camarade d'opérations.
Le premier sur le champ de bataille,
le dernier à partir.
Il n'avait peur de rien.
Il s'est porté volontaire
pour une mission suicide.
Il n'avait pas peur, mais il aurait dû.
Il a eu tort.
Dans de telles situations,
quand ça s'annonce mal
et que la mort s'élève devant nous,
c'est la peur qui nous garde en vie,
nous et les gens qui nous entourent.
Ici la lieutenante Johansen.
- Ici Greer. À vous.
- Sergent ?
Lieutenante, où êtes-vous ?
Le caporal Reynolds et moi sommes
dans une caverne au-dessus d'un ravin.
Au nord du camp.
La créature qui nous a attaqués
nous a emmenés ici
et elle semble protéger son territoire,
alors avancez avec prudence.
Le caporal est blessé et ne peut pas courir.
Ça va aller, lieutenante. On arrive.
Entendu.
Désolé. J'ai perdu la notion du temps.
Je ne suis pas surpris.
Vous aimez passer du temps ensemble.
Je ne sais pas
si vous insinuez quelque chose,
mais sachez
qu'il n'y a rien entre Park et moi.
Bien sûr que non.
Comment ça "bien sûr que non" ?
Ça ne pourrait pas être possible ?
Non.
Je vois.
Parce qu'elle est attirante, et moi, non ?
Non, non.
Vous ne m'avez pas l'air
du type romantique, c'est tout.
Vraiment ? D'accord.
De quoi ai-je l'air, alors ?
Du bon ami, évidemment.
Du loyal confident.
Du gars qui est toujours là avec...
L'épaule sur laquelle pleurer.
C'est la vie, j'en ai bien peur.
On a tous un rôle prédestiné.
Mais regardez le bon côté des choses :
une vie sans problèmes amoureux,
ça permet d'approfondir
les recherches scientifiques.
Je suis sérieuse, Eli. Je n'ai pas le temps.
On a besoin de moi à l'infirmerie.
Le colonel Young et la lieutenante James
sont de retour. Ils sont blessés.
Qu'as-tu fait ?
Je n'ai rien fait. Il s'est fait ça lui-même.
- Il appuyait sur des boutons...
- Il va bien ?
Selon le système de contrôle, il va bien.
Il est juste gelé.
- Tu l'as dit à Rush ?
- Non, non.
Et on ne dira rien. Pas encore, du moins.
Une fois, j'aimerais résoudre
un problème sans son aide.
Eli, il faut le faire sortir de là.
Je sais, c'est pourquoi tu es là.
Tu as encore des connaissances
extraterrestres résiduelles, non ?
- Eli...
- Rends-moi service.
Regarde bien.
Dis-moi si ça te dit quelque chose.
Ce doit être là.
Je vais fouiller les environs.
Si c'est beau, je vous appelle.
Je ne pense pas.
Dites donc ce que vous avez à dire.
Vous n'y arriverez pas.
- Vous me traitez de peureux ?
- Vous n'êtes pas peureux,
mais vous doutez de vous-même.
C'est un problème.
On n'a pas le temps
de régler vos petits problèmes.
- Donc, j'y vais.
- Non, j'y vais.
Je vais vous demander
de créer une diversion.
Tout va bien aller. Ils seront bientôt là.
- Vous êtes prêt, caporal ?
- Oui, madame.
Visez les yeux.
Lieutenante !
- Ne tirez pas !
- Quoi ?
Elle ne nous veut pas de mal.
- J'ai la cible en vue.
- Non, le feu.
Elle a reconnu notre intelligence.
Elle a quand même tenté de nous tuer.
On était une menace pour elle et sa famille.
Quand il y a une menace, elle attaque.
Mais j'espère que cette diversion
nous fera gagner du temps,
alors dépêchez-vous.
Doucement.
Allons-y.
Elle est intelligente.
Assez pour savoir que je peux la blesser,
et même la tuer,
et assez pour comprendre que je choisis
de ne pas le faire.
Allons-y.
Non.
- Alors ?
- Je ne sais pas. Je ne vois...
... fais-tu ?
Qu'est-ce qui s'est passé ?
Fini.
Quoi ?
J'ai terminé un diagnostic complet
d'une nacelle de stase.
Ce fut très informatif.
Combien de bêtes avez-vous tuées ?
Aucune, mais je les ai semées
et je suis revenu.
Je pourrais dormir une semaine de temps.
Holà ! Holà !
Félicitations, vous êtes un homme libre.
Apparemment, quelqu'un a plaidé
en ma faveur devant le colonel Young.
J'aimerais dire que c'est moi,
mais je n'ai pas eu le temps.
- Je sais. C'était le sergent Greer.
- Greer ?
J'aimerais le remercier,
il dira sûrement
qu'il ignore de quoi je parle.
Probablement.
Je voulais juste vous dire
que j'étais désolée pour votre peuple.
Vous vous sentez peut-être très seul,
mais vous ne l'êtes pas.
Je sais.
Entrez.
Vous avez dit vouloir aider
avec le souper de ce soir.
Becker vous attend.
Ça va ?
Je vais bien.
Bien.
Ces diagnostics sont terminés.
Maintenant, le plaisir va commencer.
- Le plaisir ?
- Oui.
Allons examiner les chambres de stase.
Oh ! Pas si vite.
Finissons d'examiner
les données de cette section
avant d'y aller
et d'appuyer sur des boutons.
Bien sûr, tu as raison. Il faut être prudents.
Quoi d'autre ?
- C'est une bonne question.
- Oui.
LE BBQ DE BECKER
French - Canadian