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Je m'appelle Osmani García.
Je suis cubain complètement accroc à la musique.
Je suis né le 22 mai 1981...
Je viens d'une famille très modeste, mais avec beaucoup d'amour,
et qui m'a appris à être heureux sans argent.
A l'âge de 5 ans, j'ai participé à la chorale des enfants.
Je chantais des chansons mexicaines des Tigres del Norte.
Je chantais avec les gents du quartier.
Puis une fois à l'école, j'ai commencé à chanter tous les matins
parce que j'aimais chanter des chansons dominicaines et portoricaines.
J'aime faire tout type de musique : merengue, reggaeton...
Ma musique est audacieuse.
J'aime faire différentes versions,
et qu'on me propose d'améliorer les originales.
Un jour, je suis monté sur scène, de miniuit à 1 h 30 du matin.
Nous rentrons à La Havane, on n'est pas loin,
on ne met à enregistrer, à créer...
Et c'est reparti, on recommence à chanter...
c'est un cycle.
Quand on n'enregistre pas, on ne tourne pas de clips.
Mais on n'a jamais un jour de libre.
'La fábrica de éxitos' est une sélection de plusieurs personnes
Qui comme tout le monde ont des défauts.
Mais ce sont des personnes qui sont concentrées sur quelque chose qui s'appelle le travail.
Et réaliser un objectif dans la vie, je crois que c'est ce qui nous unit.
Pour réaliser notre rêve, parce que nous avons un rêve en commun,
bien souvent il nous faut délaisser notre propre famille.
Et aussi nous-mêmes.
Tu vois dans quel état on est.
Mais on est heureux.
Et le café de la maman de Conds est le meilleur.
Nous sommes dans le studio de DJ Conds...
Comme vous le voyez, La fábrica de éxito est très modeste.
Mais tout ce qui en sort n'est pas modeste.
Tout ce qui en sort est très fort, mon ami.
Toute la jeunesse de Cuba écoute la musique que l'on produit ici dans la maison de DJ Conds.
Non seulement celle que l'on produit ensemble avec la fábrica de éxitos,
mais également celle des artistes qui jouent dans le jardin.
On ne s'arrête pas tant que l'on n'a pas obtenu ce qu'on voulait, la nuit, le jour... peu importe l'heure.
Pour nous, les vacances ça n'existe pas.
Actuellement, dans le reggaeton cubain, il se produit des mutations musicales incroyables.
J'ai l'habitude d'utiliser beaoucp les timbales, les cloches...
le clavecin, les trompettes, le piano...
On cuisine un reggaeton très personnel
Qui est l'oeuvre de DJ Conds et d'Osmani García.
Personne d'autre au monde ne fait ça.
J'aime que les gens se sentent bien, que les gens rient...
Que les gens dansent jusqu'à tomber et évacuent leur stress.
Que lorsque je chante, ils soient occupés à danser et à chanter.
On leur offre de la musique parce qu'en réalité, on commence à faire de la musique...
Tu commences à faire de la musique sans vouloir gagner ta vie.
On ne se lance pas dans la musique pour être célèbre ou autre.
J'ai choisir la musique parce que la musique est ce qui me fait le plus rire dans la vie.
J'ai toujours rêvé de chanter devant des milliers de personnes.
Ton unique rêve en ce moment c'est que tout le monde t'écoute.
De Guantánamo au Cabo de San Antonio, à Pinar del Río.
On a chanté dans toute l'île.
On est une famille qui avance ensemble dans tout Cuba.
On est enroués, on est fatigués...
Mais on fait la fête.
Le reggaeton est un style qui se danse beaucoup.
La force de Cuba en ce moment.
Voir que des millions de personnes sont entraînées...
On ne peut pas dire que des millions de personnes se trompent.
En fait, c'est si simple que les gens apprécient ce que tu fais.
Produire et proposer d'autres options pour que les gens apprécient.
J'aimerais visiter le monde entier.
J'aimerais que des millions de personnes me connaissent...
J'aimerais que l'on se souvienne de moi comme le musicien le plus heureux et le plus joyeux de tous les temps.
Le musicien qui donne le plus est celui qui sourit avec sa musique.
Peut-être que l'on va vivre longtemps, mais si la vie devait être courte...
nous mourrions avec le sourire.
Parce nous aurions vécu chaque seconde de notre vie à faire ce qui nous rend heureux. 74 00:07:22,773 --> 00:07:26,257 Ce qui nous rend heureux, c'est ça.