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BIENVENUE À PAHOKEE
ROUTE DE MUCK CITY
Par ici !
Je te tiens !
Je l'ai.
Le Prince Lapin !
Merci. J'adore l'odeur de
la canne à sucre le matin.
Brûlage contrôlé, mon cul. Que le
truc rouge ne touche pas mon truc mort !
Oui, madame.
Oui. Il est mort.
Tu es Declan ?
Tu as trouvé le corps ?
- Sacrément dommage.
- Tu sais qui c'est ?
Je parle du brûlage,
gâcher un bon feu comme ça.
- Pourquoi ils font ça ?
- Vous n'êtes pas d'ici ?
Chi Town.
La ville du vent ? Chicago ?
Avant de récolter la canne à sucre,
on doit dégager ça, ici.
Le feu fait sortir les lapins, alors
j'amène toujours les Mud Boys.
Tu as attrapé tous ces lapins ?
Tu dois être rapide.
Coach Ward dit qu'il faut en attraper
50 pour jouer dans le Mud Bowl.
Vous connaissez pas le Mud Bowl ?
Plus grand match de football de l'année.
- Plus important que le Super Bowl ?
- Par ici, oui.
Les King Snakes de Palm Grove
vont écraser les Panthers.
- Tu soutiens les King Snakes.
- DeAndre Matthews. Mon gars.
Receveur de Palm Grove. Il a une
chance pour la LNF, comme moi.
Ah, oui ? Combien de lapins
tu as là ?
Sept. J'en aurais eu plus si j'avais
pas trouvé ce corps.
Vous voulez en acheter un ?
- Quoi, un lapin ?
- Oui.
Tu es sûr que tu ne sais
pas qui est le mort ?
Non. Mais je vous donnerai
ce lapin pour juste 2 $.
Ça fait de bons animaux
domestiques.
Si vous en voulez pas, cuisinez-le.
Ça a aussi bon goût.
D'accord, eh bien...
Tiens. Garde la monnaie.
Oui, madame. Oui, c'est ça.
C'est ça.
Certains disent que je n'ai pas
l'esprit d'équipe.
J'étais un très bon détective à Chicago
quand un malentendu avec mon patron...
m'a poussé à faire mes valises
et changer d'air.
J'ai donc quitté la ville des vents
pour me diriger vers le soleil de la Floride.
Me détendre. Jouer au golf.
Me faire bronzer.
Rédiger une contravention
pour excès de vitesse, de temps à autre.
Ouais. Eh bien, ça n'a pas marché.
Je n'avais pas réalisé que
c'était une scène de crime casher...
ou j'aurais apporté mes chachkas.
Quoi ?
- Daniel !
- "Bonne bat mitzvah, Esther" ?
Commence pas. J'ai foncé à
travers le comté de North Dade.
Marisol dit qu'elle mange
de la crème brûlée.
- Esther ?
- La fille de Ben Feldman.
C'est un rite de passage
important.
Un traumatisme contondant. Et
une marque de corde à son cou.
- Faite par ?
- Une corde.
Quelque chose de distinct.
- Daniel.
- Je suis dessus.
Presque aussi beau costume
que le tien.
Il a été traîné. Abrasions post-mortem
sur son dos et son torse.
Il a été tué ailleurs et jeté ici ?
L'un des gars pompeux
d'Okeechobee Sugar est en route.
C'est pour ça que le FDLE enquête
et non pas la police de Pahokee.
Ils appellent pas ça Big Sugar
pour rien.
Légèrement hâlé, et une indentation
autour du majeur droit.
- Il lui manque une bague.
- Oui, mais il a tout le reste.
Cellulaire, clés de location de
voiture, de motel, portefeuille.
Son nom est Curtis Taylor,
38 ans, de Dallas, Texas.
Sa carte dit qu'il est
promoteur immobilier.
Quelqu'un enterre Curtis ici
espérant qu'on le trouvera pas.
- Le tueur a sous-estimé la boue.
- Ils la mettent à toutes les sauces !
- Muck Boys, Muck City, la boue...
- Non, c'est la terre.
Si riche et fertile que tout y pousse,
mais rien n'y reste enterré.
On cherche quelqu'un qui ne
le saurait pas. Un étranger ?
Oui. Et il y en a eu beaucoup
par ici, dernièrement.
La famille possédant OK Sugar
cherche un acheteur.
Cette terre est à eux depuis des
générations et ils veulent vendre.
Il paraît qu'elle vaut
environ 1,3 milliard.
La concurrence doit être rude.
- Je ne peux l'emmener nulle part.
- Attends une seconde.
Ils sont là.
Tu veux rencontrer Big Sugar ?
Shannon Simpson,
VP de PR pour OK Sugar.
Terrible tragédie. La compagnie
prie pour la famille des victimes.
- Vous savez qui est Curtis Taylor ?
- Non. J'ai vérifié.
Pas un acheteur, mais le corps étant
sur la terre de la compagnie...
on aimerait tout faire pour
vous aider dans votre enquête.
Tout ce qu'on demande,
c'est votre discrétion.
Notre diligence, notre minutie,
je comprendrais.
Je ne suis pas sûr de ce que
vous voulez dire par "discrétion".
D'ESPN à Joe Sports Blogger, ils
sont tous en ville pour le match.
La moitié passeraient sur
le corps de leur grand-mère...
pour avoir un papier sur
un mort dans la canne à sucre.
- Ça pourrait affecter la vente.
- Je dois protéger la compagnie.
C'est aussi mon boulot à moins
qu'elle veuille cacher un meurtre.
Non, on ne veut rien cacher.
En fait, on vous donne tout.
Une liste d'employés avec des
réprimandes et plaintes inscrites.
Big Sugar, Big Brother.
Vol de casier. Maltraitance
de distributeur.
Je réalise que ce sont
des choses mineures.
- Sauf pour Ron Anderson.
- Ron, oui.
Il a vandalisé les voitures
de trois cadres commerciaux.
Menacé d'aller voir le PDG avec
une batte de base-ball s'il vendait.
Il y a deux semaines, lui et un
jeune cadre se sont engueulés.
- Il y a eu une bagarre dans le bar.
- Et vous ne l'avez pas viré ?
Il prétend être un activiste.
On ne veut pas
en faire un martyr.
- Où travaille ce boy scout ?
- Dans les champs.
Il est spécialisé en allumage.
Le mot politiquement correct en
entreprise pour "il met le feu" ?
Il devait allumer un feu dans le
champ quand on a trouvé le corps.
Le vent a tourné. La Division des
Forêts nous a retiré le permis.
Heureusement. Ou cet incendie
aurait détruit nos preuves.
Vous voulez lui parler ?
Oui, j'ai jeté des ordures sur
la Mercedes d'un cadre. Et alors ?
Tout le monde à Pahokee
dé*** Big Sugar.
- On ne peut vivre ni avec, ni sans.
- Comme un mauvais mariage.
Le nom Curtis Taylor
vous dit quelque chose ?
Et ce gars-là ?
- Regardez-le encore.
- Je ne le connais pas.
Je n'ai pas dit
que vous le connaissiez.
Mais vous l'avez déjà vu,
pas vrai, Ron ?
La semaine dernière, il traînait
sur le terrain de football.
- À la polyvalente ?
- Il nous regardait nous entraîner.
- "Nous" ?
- Oui, nous.
Je suis l'assistant des King Snakes
auprès de l'assistant du coach.
- Impressionnant.
- Je vous le fais pas dire.
On a gagné le Mud Bowl ces derniers
2 ans, vendredi, ça fera trois ans.
Jamais entendu parler de l'assistant
de l'assistant du coach.
C'est un poste bénévole.
Je pourrais parler de football
avec vous toute la journée...
mais je dois allumer le feu
avant que le vent ne retourne.
Bon sang, Ray.
Orange-retard de paiement
rouge-repossession, violet-sans abri.
Tu n'aimerais pas qu'il y ait de l'or
au bout de cet arc-en-ciel ?
Tu essaies de me remonter ?
Callie, tu n'es pas la première
à être en retard pour tes paiements.
J'ai plus qu'un peu de retard.
Tu en as parlé à Ray ?
Parce qu'il pourrait peut-être
faire quelque chose.
- Comment ?
- Je ne sais pas, tu dois...
Hé, chéri, tu as mangé ?
J'ai pas faim.
Dans quatre jours,
quelqu'un a un anniversaire.
- Et un grand, en plus de ça.
- Ouais, peu importe.
Ray lui a promis de l'emmener
tirer quand il aurait 13 ans.
Je peux faire ça !
- J'y emmenais toujours ton père.
- Ouais.
Bien sûr. Merci, Grand-mère.
Écoute, mon grand,
je suis une bonne gâchette.
- Ça pourrait être amusant.
- Oui.
Ça le sera.
Merci, Jody, mais je peux
l'emmener tirer.
Sûrement pas.
Il y a autant de différentes sortes
de cordes que de textures.
La corde est l'une des premières
inventions de l'homme.
Espérons ne pas avoir à remonter si
loin pour trouver une correspondance.
Les filles sont une mitsvah.
Je parle en connaissance de cause...
j'en ai trois.
Esther a aimé ses cadeaux ?
Super. Super.
- Mazel tov, Ben. Au revoir.
- Depuis quand tu parles hébreu ?
C'est le respect de la tradition
de l'autre. Tu devrais essayer.
Vous avez entendu parler de
l'assistant de l'assistant d'un coach ?
- Répète un peu.
- Ça m'a l'air d'un interne.
Curtis traînait sur le terrain
d'entraînement au football.
Curtis était peut-être un joueur
de football dans le temps.
2 ménisectomies par arthroscopie
et une reconstruction du ligament.
Deux blessures fréquentes
pour un défenseur.
Dur à croire qu'un gars pareil
se rendrait sans se battre.
Il a des blessures défensives,
mais pas tant que ça.
Il a de l'hydroxyde de sodium sur les
mains, des abrasions sur le torse.
- C'est de la chaux.
- Pourquoi en mettre sur le corps ?
La chaux est un accélérant.
As-tu identifié ce qui a fait
ces marques de corde ?
Un accélérant comme la chaux
aurait aidé le feu à détruire le corps.
- Il n'est pas mort de ça.
- Tu as dit "traumatisme contondant".
Mais ce n'est pas ce qui l'a tué.
Tu ne devineras jamais.
Il s'est noyé.
- Tu as deviné.
- Comment as-tu...
La question, c'est, dans quelle eau
s'est-il noyé, douce ou salée ?
Savonneuse.
Ça, je ne l'aurais pas deviné.
Hut !
- Ouais ! Allez !
- Tu sais qui c'est ?
Tout le monde sait qui c'est.
C'est Bobby Bowden.
- Je vais me présenter.
- Tu crois qu'il veut te connaître ?
J'en doute, mais
je veux le rencontrer.
Et bon sang, on a eu de super
joueurs dans l'État de Floride...
de Bel Marra
et aussi de Palm Grove.
C'est vrai.
Il y a autant de vitesse ici
que n'importe où dans le pays.
- Pardon. Je suis Jim Longworth.
- Comment allez-vous ?
- Jim, comment allez-vous ?
- Je suis pas d'ici, mais un grand admirateur.
C'est bien. Content de vous voir.
Excusez-moi. Je dois y aller.
Je me demandais, pourriez-vous
le dire pour moi une fois ?
- Dire quoi ?
- Vous savez. "Bon sang de bois."
Non, bon sang de bois.
Tu as fini l'analyse de
la chambre de motel de Curtis ?
Précise-moi "fini".
Trop d'empreintes digitales et
une énorme quantité de fluides corporels.
- Mais pas de sang.
- Et pas de bague.
J'enverrai quelqu'un dans les
champs de canne pour la retrouver.
Et par quelqu'un,
je veux dire Daniel.
- Et la baignoire ?
- Trop petite pour un gars de 118 kg.
Quelqu'un lui a peut-être
tenu la tête sous l'eau...
mais on m'a dit que le bouchon
était cassé depuis des mois.
Daniel, j'ai besoin que tu sortes
les dossiers pour...
le téléphone du motel de Curtis,
son téléphone cellulaire...
saxophone, dictaphone,
xylophone.
Quoi ? Désolé, Dr Sanchez.
Vous me parliez ?
Tu ne trouveras pas l'assassin
en regardant par là-bas. D'accord ?
Ces joueurs sont incroyables.
Muck City a envoyé
48 joueurs à la LNF...
plus que partout ailleurs
dans le pays...
Anquan Boldin,
Santonio Holmes, Edgerrin James.
DeAndre Matthews.
Trouve l'équipe de tournage pour
voir s'il y a un film sur la victime.
- Écoute-moi !
- Je t'écoute.
Pourquoi tu ne me l'as
pas dit ?
Rita, fais-moi confiance.
Ne t'en fais pas. D'accord ?
Hé, Coach.
On dirait qu'elle en avait long
à vous dire, de quoi s'agissait-il ?
Depuis L'Éveil d'un champion, toutes
mères croient être Leigh Anne Tuohy.
Elles veulent me dire
comment jouer le match.
Ah oui ? C'était la mère de qui ?
La mère de DeAndre Matthews,
Rita.
Je ne vous donnerai pas de leçon.
Je veux vous demander un truc.
- OK. Pour quelle chaîne ?
- Le FDLE.
- Vous connaissez ce gars ?
- Oui.
Des nouvelles. Ils l'ont trouvé
dans le champ de canne à sucre.
Et la semaine dernière, il était
là à l'entraînement ?
Vieux, quand je les entraîne,
je me concentre sur le match.
J'ai pas le temps de regarder
qui est dans les gradins.
C'est pas juste un jeu.
C'est une religion.
Voilà Curtis à l'arrière-plan.
Assis avec DeAndre Matthews.
Qu'est-ce qu'un promoteur
immobilier texan assassiné...
cherche auprès d'un phénomène
du football de Palm Grove ?
Repasse cette partie-là.
Curtis est peut-être un recruteur
pour une équipe collégiale.
Qu'est-ce que tu...
- Tu peux pas les entendre.
- J'écoute le langage corporel.
Ils sont tous deux
extrêmement tendus.
Ils ont quelque chose à cacher.
Je veux une copie de ce film.
- Hé, Chicago.
- Hé !
- Comment était le lapin ?
- Délicieux.
- Vous savez qui a tué ce gars ?
- J'y travaille.
- Tu as des tuyaux ?
- Oui.
Essayez ça.
Ça porte bonheur.
Merci.
Bonjour, mesdames.
- Bonjour.
- Bonjour !
- Savez-vous où est Rita Matthews ?
- C'est là qu'elle habite.
- Que lui voulez-vous ?
- Lui poser quelques questions.
Sur son fils DeAndre, surtout.
Ce jeune homme est très rapide.
Il a les meilleures mains
de Pahokee.
A été élu "M. Football" trois ans
de suite depuis qu'il est là.
Ça équivaut a combien de lapins ?
Ces recruteurs s'informent
toujours sur les lapins, pas vrai ?
- À combien de recruteurs il a parlé ?
- L'État de Floride.
- L'Oklahoma. Austin.
- Austin, hein ?
Vivian, ne parle pas de toutes
les affaires de DeAndre.
Vous êtes du pays de Big Ten ?
J'aime le Michigan pour DeAndre.
Il serait mieux dans l'Ohio.
Non ! Non, Vivian !
DeAndre doit aller là
où l'offensive est rapide...
les passes importantes
et les scores élevés.
C'est sa seule façon de
rapporter des stats à la LNF.
Vous apprendrez tout sur DeAndre
vendredi, au grand match.
Ouais ! Coach Ward va emmener
les King Snakes à la terre promise.
Parfois, faut prendre les choses en
mains propres. J'ai prié pour ça.
Elle a fait prier tout le monde
au salon.
Seigneur, ne fais pas gagner
ces vilains...
bons à rien et vauriens
de Panthers.
- Amen !
- Amen !
Amen.
C'est quel salon ?
Le mien. Le Salon de beauté
de Minnie, sur Lake Avenue.
Que pouvez-vous me dire
sur Rita et Coach Ward ?
- Qui vous a parlé d'eux ?
- Vivian. Rien à dire.
- Vous avez dit venir de quel collège ?
- Il n'a rien dit.
J'enquête sur un meurtre.
Vous savez, le gars dans
le champ de canne à sucre ?
Passe-moi ce saladier.
C'était génial !
- Je veux essayer.
- Tu te rappelles ce que je t'ai dit ?
Ouais. Les lunettes de protection.
Le canon toujours baissé et tourné.
Le cran de sécurité toujours mis.
Le doigt hors du pontet
jusqu'à ce que tu sois prêt.
- D'accord.
- Soupèse-le.
C'est lourd.
Tu as déjà tiré sur quelqu'un ?
J'essaie de ne pas le faire.
On m'a tiré dessus.
- Où ça ?
- À Chicago.
- Tu veux dire où ça où.
- Ouais.
Sur mon cul. Ta mère l'a vu.
- À l'hôpital quand elle me soignait.
- Ouais.
Alors, le gars qui t'a tiré dessus.
C'était un méchant ?
Pas tant un méchant gars qu'un
gars qui passait une méchante journée.
D'accord, mets ton casque.
Bien, genoux courbés,
épaules en arrière, yeux ouverts.
Maintenant, appuie doucement
sur la gâchette.
Tu as trois balles de plus avec
ton nom dessus, comme on dit.
Je l'ai eu !
Oui, tu l'as eu.
La chance du débutant. Remets
ton casque. Recommence.
Dites-moi, Dr Sanchez. Vous
me prenez pour une idiote ?
Qu'est-ce qui vous fait croire
que le FDLE devrait payer...
pour le retour de votre femme de
la bat-mitsvah d'Esther Feldman ?
J'ai été appelé sur une scène de
crime, n'ai pas pu la reconduire.
Vous avez loué une limousine.
Une Town Car ne suffisait pas ?
Vous ne connaissez pas ma femme.
- Vraiment ?
- Oui.
Fox Sports a envoyé ce film.
- Il manquait une alliance à Curtis ?
- Non.
Un anneau de taille 12. J'ai envoyé
Daniel le chercher. Pourquoi ?
Curtis était marié.
J'ai appelé un ami ranger au Texas
pour l'acte de décès pour sa femme.
Il ne la trouve pas, mais nous a promis
des copies de toute info sur Curtis...
et sa femme disparue.
J'espère qu'il en aura plus que moi.
On ne veut rien me dire.
Ça ne m'étonne pas. Muck City
n'est pas tendre avec les étrangers.
Je vais peut-être aller remuer
la boue du côté de Coach Ward.
- Fais attention.
- Je vais miser sur l'audace.
L'audace est la seule stratégie
à adopter pour ça.
Le match est un grand
événement.
- Un meurtre aussi.
- S'en sortir aussi.
Les gens de Pahokee ont réussi
à se sortir d'une voie sans issue.
Ils en sont fiers, et on ne va pas
ruiner les choses pour eux.
Je ne te dis pas
de ne pas enquêter.
Je dis juste,
ne trouble pas leur vie.
Hors de la rupture !
Par ici !
Désolé. Je fais juste mon boulot.
- Désolé, petit.
- Quoi ?
Allons. Allons.
Une minute. Que se passe-t-il ?
Enlevez-moi ça !
Je n'ai rien fait !
- Que se passe-t-il ?
- Qu'y a-t-il ?
C'est nul, vieux !
Merci.
Désolé pour le drame.
Je voulais te parler. Je ne pouvais
pas le faire sur la ligne de 50 verges.
- Quand as-tu vu ton père, DeAndre ?
- C'est juste moi et ma mère.
- Je n'ai pas de père.
- Tout le monde a un père.
Quand je me regarde, je remarque
un truc qui me rappelle mon père.
Sa posture, sa manière de froncer
les sourcils quand il sourit.
Ça commence à me faire suer.
Le fruit ne tombe pas
loin de l'arbre.
Cet homme n'est pas mon père.
Je ne sais pas de quoi vous parlez.
Il y a trois ans,
une femme nommée Rita Taylor...
a déposé une requête...
de protection contre la maltraitance...
contre son mari, Curtis.
Deux semaines plus ***, elle est
arrivée à Pahokee avec son fils...
mais cette fois, ils ont utilisé
son nom de jeune fille... Matthews.
Comment il t'a retrouvé ?
Il a vu un vidéo sur YouTube,
je jouais dans notre dernier match.
- T'as pas aimé qu'il t'ait retrouvé.
- Je me fiche de ce qu'il fait.
Je dois retourner à l'entraînement.
La bague était en signe de paix. Pour
vous ramener tous deux au Texas.
Plutôt mourir !
Il est censé être M. L'Homme
d'affaires bien comme il faut ?
M. Le Super Défenseur
du collège d'Austin ?
C'est censé être quelqu'un
que je dois admirer.
Entre-temps il la battait comme
un fou et je n'ai rien fait !
- Tu voulais le tuer.
- Ciel, oui, je voulais le tuer !
Mais je ne l'ai pas fait.
Écoutez, je ne l'ai pas fait.
Comment tu t'es fait ces bleus
sur ton cou ?
- Tu as attaqué Curtis, il a riposté ?
- Je me suis fait ça à l'entraînement.
Tu n'es plus en cause, DeAndre.
Quelqu'un a avoué le meurtre.
Ta mère.
"Curtis a commencé à me battre
l'année de la naissance de DeAndre.
Quand j'ai appris
qu'il était à Pahokee...
je ne pouvais m'arrêter de penser
à l'enfer qu'il nous avait fait subir."
Ça m'indique pourquoi.
Je veux savoir comment.
- Vous savez déjà comment.
- Vous devez dire les aveux.
Je lui ai fracassé la tête avec
le démonte-pneu de ma voiture.
Le voir m'a mise tellement en colère,
je n'ai pas pu me contrôler.
Alors, c'était de sa faute. Il vous a
tant irritée, il fallait que vous le tuiez.
- Comment l'avez-vous amené au champ ?
- Dans ma voiture.
Vous avez porté un gars de 118 kg
du motel au coffre de cette voiture.
Oui. Non, je...
Qu'avez-vous fait de la bague ?
Il avait une bague à la main droite.
Une bague du championnat
de l'université d'Austin.
Il en était très fier.
Je l'ai jetée
dans le lac Okeechobee.
Vous sortez avec le coach Ward ?
Vous aviez l'air proches
sur le terrain, l'autre jour.
C'est le coach de mon fils.
Un homme bon et décent.
Assez bon et décent pour vous
aider à porter un cadavre ?
Non ! Je l'ai fait toute seule !
OK, Mme Matthews, j'ai tout ce
qu'il me faut. Vous êtes libre.
C'est tout ?
C'est tout. À moins que vous vouliez
avouer autre chose.
- Maman, qu'est-ce que tu fais ?
- Tu dois appeler un avocat.
Elle peut en appeler un. Elle n'est
pas arrêtée. Elle n'a pas tué Curtis.
Ta mère ment horriblement mal.
Je n'ai jamais rien vu de pire.
Mais son instinct pour protéger
son enfant est impressionnant.
Ça me fait penser que tu as quelque
chose à voir avec ce meurtre.
Et cette fois, il faut vraiment
que je t'arrête.
Non ! Attendez !
Je vous en prie ! Laissez-le partir !
Bonjour, mesdames.
Bien, le système de sécurité.
C'est le système d'alarme.
Ça, c'est pour la sécurité.
On n'a rien à vous dire.
Avec mon amie,
on devrait vous tabasser.
Fais attention ou il va t'arrêter
comme il a arrêté DeAndre.
D'accord.
Je voudrais une petite coupe.
Si vous voulez que DeAndre
revienne jouer, qu'il soit relâché...
vous allez devoir m'aider
à comprendre une ou deux choses.
Je dois vous couper les cheveux
et faire aussi votre boulot ?
Je fais mon boulot.
Où étiez-vous toutes les trois
la nuit où Curtis Taylor a été tué ?
Ici.
J'ai coiffé Vivian et on est toutes
allées à l'entraînement du football.
- Et vos maris ?
- Je vous en prie.
Quels maris ?
Je vous comprends. Oui.
Le mariage, c'est dur.
C'est ce qu'on m'a dit.
On ne sait jamais quand on va
rencontrer la bonne personne.
Quand on la rencontre,
le synchronisme est vraiment nul.
- Vous lui passez la bague au doigt.
- Elle en a déjà une.
Elle est mariée.
- Son mari sait ce qu'il en est ?
- J'en doute. Il est en prison.
Qu'est-ce que vous attendez ?
Si un gars se fait coffrer,
elle lui doit rien.
Elle a peut-être peur
de vivre sa propre vie.
Elle ne sait probablement pas
exactement ce qu'elle veut faire.
Vous savez, parfois,
c'est mieux...
quand quelqu'un de mieux
commence à prendre les devants.
Vous devez commencer
à prendre les devants.
C'est ce qui est arrivé entre Rita
et Coach Ward ? Il a pris les devants ?
Rita a avoué le meurtre.
- Il nous fait marcher.
- Non, j'ai recueilli les aveux.
Je suis sûr qu'elle n'était
pas seule dans le coup.
Mais si elle veut plonger pour
ça, je la laisserai faire.
À moins que quelqu'un me dise
que quelqu'un est impliqué...
- Vraiment ?
- Oui.
On a fini. D'accord.
Ça a l'air inégal.
Vous croyez pas ? J'ai...
D'accord.
Voilà.
Bonne journée.
Eh bien, on dirait le Prince Lapin.
Declan, je dois te le demander.
Ça rime à quoi, ce vélo ?
Vous avez arrêté DeAndre.
Rendez-moi ma patte de lapin.
On a beaucoup de femmes
maltraitées, ici.
Comment aimer quelqu'un
qui te traite comme ça ?
Je sais. Ça n'a aucun sens.
Mais parfois ce n'est pas facile.
OK. Dis-moi, comment on réveille
une femme comme elle ?
Chacun est différent. Différents
facteurs sont impliqués.
On ne peut pas choisir de qui on
tombe amoureux, ce genre de truc ?
Tu ne resterais jamais avec
quelqu'un qui te bat, hein ?
Si un gars m'avait maltraitée, ce serait
l'une de tes victimes du passé.
Alors, pour certaines femmes,
le meurtre est la seule issue.
En tout cas,
c'est ce qu'elles pensent.
Mais ce n'est que les femmes qui
ont perdu leur groupe de soutien...
ou qui n'en ont jamais eu.
Tout le monde a besoin d'un groupe
de soutien, surtout avec des enfants.
Personne ne peut
te faire partir...
mais si tu n'as personne
pour t'aider à le faire...
tu peux rester dans une
mauvaise relation pour toujours.
Un groupe de soutien, hein ?
Alors, Jeff se régale à tirer sur
des pichets de lait sans défense ?
Oui. Merci de me le demander.
- Il est doué pour ça ?
- Oui. C'est un naturel.
Super !
- Enfin, je devrais...
- Oui, je devrais y retourner.
- Merci pour la maltraitance.
- Oui, pas de problème.
Tu as arrêté leur champion, ils ont
mis du papier hygiénique sur ta voiture.
Je t'ai dit de ne pas interférer
avec le grand match de Muck City.
La vengeance de Pahokee.
Le match est pour demain.
Quand vas-tu relâcher DeAndre ?
Je ratisse la boue. Le ratissage de
boue, c'est ma nouvelle vocation.
À propos, un peu plus d'infos peu
reluisantes de mon ami du Texas.
- Condamne DeAndre ou vire-le.
- Je le ferai. Mais pas encore.
Vraiment ?
Et samedi soir
pour un parcours ?
Bien sûr. C'est Chabatt.
Comment j'ai pu l'oublier ?
Oui. Dimanche. Je ferai
des réservations de départs.
D'accord, Feldman. On se parle
bientôt. Au revoir.
- Je peux réserver n'importe quand.
- Il ne s'agit pas de toi.
D'accord ? Toi et moi, on peut
jouer n'importe quand.
De toute façon, je suis occupé
à résoudre un meurtre.
- Et les marques de corde ?
- Encore rien.
- On a retrouvé la bague ?
- Non.
- J'allais essayer le prêteur sur gages.
- Non. Trop personnel pour la vendre.
L'individu qui l'a prise savait ce que
ça représentait pour Curtis.
Celui qui l'a prise est l'assassin.
Je comprends pourquoi DeAndre
et sa mère voudraient tuer Curtis.
Mais pourquoi maintenant ?
Et pas il y a 3 ans
quand ce lâche la tabassait ?
Curtis allait ramener DeAndre
au Texas.
- Comment ?
- En demandant une autre chance.
Si ça n'avait pas marché,
la loi était de son côté.
Curtis a fait une demande auprès
de la cour du Texas.
Il allait engager des poursuites
contre Rita pour enlèvement.
Pourquoi tenter de le soudoyer
avec sa bague de collège d'Austin ?
En maltraitant, il se faisait des illusions.
Il voulait qu'il vienne de son plein gré.
Oui, mais DeAndre a dit non
et Rita n'allait pas aider Curtis.
Vers qui pouvait-il se tourner ?
Qui allait l'aider ?
Si seulement on avait le numéro
de téléphone de DeAndre.
Attends ! On l'a !
Quarante-deux ! Hut !
Quoi de neuf, chérie ?
Petite chérie ?
- Chér ?
- Non.
Hé, petite.
"Hé, petite" ? Hé, petite.
"Policiers planifiant de fouiller
les casiers."
Attends.
Je reviens tout de suite.
CHAMPIONS DE FOOTBALL
DE PAHOKEE !
Je crois que vous avez
une bague pour moi.
PREUVES
Je ne vous parlerai pas.
Hé, si j'avais tué quelqu'un,
je ne me parlerais pas non plus.
Vous ne me ferez pas parler.
J'attends mon avocat.
D'accord.
Attendons.
Avant que l'avocat arrive, sachez
que vous êtes dans un gros pétrin.
Curtis portait cette bague
le jour de sa mort.
Vous ne pouvez l'avoir que
si le tueur vous l'a donnée.
Vous êtes donc complice. Ou vous
lui avez retirée et êtes l'assassin.
D'une façon ou d'une autre...
Ça promet rien de bon pour vous.
J'étais à l'entraînement,
et ensuite, avec DeAndre.
Je n'associerais pas mon alibi
à un gars qui est en prison.
Je n'ai pas tué M. Taylor. Il m'a
donné la bague pour DeAndre.
Voulait que je persuade DeAndre
de rentrer au Texas avec lui.
Disait qu'il veillerait à ce que
DeAndre joue au collège d'Austin.
Vous ne vouliez pas que DeAndre
rentre au Texas avec son père.
- Alors, vous avez tué Curtis.
- Non !
Oui ! Ça se tient parfaitement.
Les collèges recrutent DeAndre.
Il a une chance dans la LNF.
C'est votre possibilité
financière de sortir d'ici.
- Je ne veux que son bien.
- Et le vôtre.
S'il rentrait au Texas
avec son père, c'était fini.
Vous vous trompez.
DeAndre m'aime.
Et il n'a pas besoin de son père
pour aller au collège d'Austin.
S'il voulait vraiment y aller,
il demanderait au Coach Ward...
comme il le fait pour tout.
Coach Ward l'a aidé à partir
du Texas et à venir ici.
Excusez-moi.
Je peux partir ?
Non, vous ne pouvez pas.
Merci beaucoup.
Curtis Taylor n'était pas le seul
à jouer à l'université du Texas.
Tu as vérifié auprès de
leur département d'athlétisme ?
Devine qui était inscrit
dans la même équipe.
- Coach Ward.
- Il a commodément omis de le dire.
Oui.
On est au milieu d'une session
stratégique.
On a perdu l'un de nos meilleurs
joueurs, comme vous le savez.
Du ragoût de lapin.
On en fait chaque année
avant le match.
Vous serez contents d'apprendre que
DeAndre Matthews est "désarrêté".
- Vous entendez ? DeAndre peut jouer !
- C'est une super nouvelle.
Moins super : vous prétendiez
ne pas connaître Curtis Taylor.
Hé, les gars,
donnez-nous une minute.
D'accord, allons-y, Tim.
"Football, Université d'Austin 1993."
Même équipe, même année.
Expérience différente.
Curtis était une vedette,
votre cul chauffait le banc.
Vous auriez dû faire la majorette
avec Rita. Ça aurait pu marcher.
- J'ai joué.
- À l'entraînement. Deux matchs ?
Pas étonnant que vous ne portiez pas
la bague. C'est pas comme Curtis.
Je ne jouais pas aussi bien, mais je
connais le jeu mieux que personne.
- Et regardez qui gagne.
- Oui, mais pas à l'époque.
2 mois après la remise des diplômes,
Rita est devenue la femme de Curtis.
On a consulté les listes de
coups de fil d'il y a quatre ans.
Vous appeliez son domicile
au moins deux fois par mois ?
Oui, mais pas pour
parler avec Curtis.
Vous vouliez parler avec Rita. Vous
saviez qu'il n'était pas bon pour elle.
Vous espériez qu'un jour, elle
balancerait son perdant de mari.
Vous essayiez de la sortir
d'un mauvais mariage.
Vous êtes devenu un modèle
de père pour son fils.
Vous essayiez de voler
la famille d'un autre homme.
Quoiqu'il n'y ait rien de mal à ça.
Nous avons un mandat
pour fouiller vos locaux.
Quoi ?
Unités 417, 632...
Après vous.
- Inspecteurs.
- Comment allez-vous ?
Quoi ? Allons-y.
Pourquoi le coach a un laissez-passer
d'employé d'OK Sugar sur son pare-brise ?
On peut tirer un sacré
poids mort avec ça.
J'ignore comment c'est à Chicago,
mais dans cette partie du monde...
il faut un treuil pour tirer toutes
sortes de choses hors de la boue.
- Ou les enterrer.
- Que faites-vous à ma camionnette ?
- Et vous avec cette poubelle ?
- J'aide le coach à l'extérieur.
Vous ne l'aidez pas à l'intérieur.
Ce boulot est pour l'assistant de l'assistant
de l'assistant des coachs.
- Touchez pas à ma camionnette.
- Pas de problème.
Petit problème. Notre mandat
ne couvre pas sa camionnette.
Juste les preuves
trouvées dans la résidence.
Ah, oui ?
À moi, ça me convient.
Les marques de ligature correspondent
aux motifs du treuil.
Daniel n'a regardé que les cordes
et les chaînes, pas les câbles.
Je suis impatient de lui dire.
Si le corps était à l'arrière de la
camionnette, l'ADN y sera partout.
Si ? J'ai trouvé de la peau et du sang
sur le treuil et dans la camionnette.
- Sur la peau, des traces de chaux.
- Comme sur le corps.
- C'est bizarre.
- Pas bizarre. C'est une preuve.
Dur à croire que Ron soit si désespéré
de faire partie d'une équipe qu'il a tué.
Pas si Coach Ward l'y a poussé.
Certains feraient n'importe quoi
pour s'ouvrir des portes.
- Quoi ?
- La bat mitsvah d'Esther Feldman.
- Oui ?
- Esther Feldman ?
Qui est la fille de Ben Feldman ?
Le juge Ben Feldman ?
Ah, oui, c'est vrai.
Ben est juge.
Le juge Ben Feldman qui est sur
le comité d'avancement du FDLE ?
Vraiment ? Je ne le savais pas.
Tu es médecin légiste en chef.
Quelle est l'étape suivante ?
Président de la mort ?
Gardien des corps ?
Tu ne peux plus être promu.
- J'aime rencontrer des gens nouveaux.
- Non. Tu es comme moi.
Non, je ne le suis pas.
C'est pour ça que tu es seul.
C'est Marisol, hein ? Tu fais des
mondanités pour plaire à ta femme.
Quand la garde côtière te sauve
avec juste tes fringues sur le dos...
tu veux des trucs dingues
comme le succès.
Et tout ça sur le dos
de la petite Esther Feldman.
Quelle honte d'utiliser une jeune
de 12 ans pour plaire à une femme.
- Pareil pour toi, papa.
- Pour info, Jeff a 13 ans aujourd'hui.
Vraiment ?
Et oui, je ferais n'importe quoi
pour lui, même tuer s'il le fallait.
Mais je n'ai aucune raison
de tuer Curtis Taylor.
- Mais Coach Ward, si.
- Hé.
- Vous parlez d'un type bien.
- C'est ce que j'entends sans arrêt.
Coach Ward dit que la nuit
du meurtre, vous êtes parti tôt.
- Où êtes-vous allé ?
- J'avais une affaire personnelle.
"Une affaire personnelle," Ron ?
Ça m'a l'air d'un oxymoron.
Elle m'a dit de ne pas le dire.
Mon ancienne femme.
On baisait.
- Vraiment ?
- Ça m'a aussi surpris.
- Le sexe avec l'ex n'est pas fréquent.
- Non.
Elle est venue me trouver
sur le terrain d'entraînement.
Et sacrément belle. Elle s'était
fait coiffer et tout et tout.
Je n'allais pas rater une chance
de refaire ce coup-là.
Vous voyez pourquoi je ne peux
pas vous dire qui c'est ?
Étant un gentleman, vous ne voulez
pas ternir la réputation d'une dame...
au cas où vous voudriez
refaire ce coup-là... je comprends.
- On est fermés.
- Ça ne prendra qu'une minute.
Le match va commencer !
DeAndre joue ce soir ! Dieu merci.
On va leur botter le cul, ce soir.
La semaine dernière, on a appelé
le procureur du Texas de ce téléphone.
Découvert que Curtis avait rempli des
papiers pour y ramener DeAndre.
Vous ne pouviez pas
laisser faire ça.
- Je ne veux pas rater le début.
- Si on doit y aller, vous aussi.
Je ne crois pas qu'une femme
soit assez forte pour tuer Curtis.
Mais trois femmes ?
Je n'avais pas vu ça.
Vous êtes le groupe
de soutien de Rita.
Chacune de vous amène
quelque chose de différent.
- Crystal est votre petite-fille ?
- Ne la mê*** pas à ça !
Ça va, Remelle.
Ne le laisse pas t'atteindre.
Vous avez dit à Curtis que Crystal
voulait lui parler de DeAndre.
Alors, il est venu ici.
Il s'est probablement assis
dans ce fauteuil...
vous lui avez tabassé la tête
avec ce petit copain-là.
Puis...
vous l'avez fait rouler jusqu'à
l'évier où vous l'avez noyé...
dans l'eau savonneuse
avec une trace de chaux.
"Le défrisant de CJ."
L'ingrédient principal ?
La chaux.
Mais il vous fallait
déplacer le corps...
c'est pourquoi Vivian a couché
avec Ron, son ex-mari...
parce qu'il vous fallait sa
camionnette avec le treuil.
Vous en faites pas. C'est un gentleman.
Il a tu votre nom jusqu'au bout.
Et il vous a dit quand le prochain
brûlage contrôlé aurait lieu.
Mais vous n'aviez pas prévu
que le vent tournerait.
Vous ne pouvez rien prouver.
Tous vos clients saignent autant ?
CHAMPIONS DE FOOTBALL
DE PAHOKEE !
Vous allez au match ?
Peux pas. En retard
pour une fête.
Declan, tu sais que c'est
un vélo de fille, hein ?
Qu'est-ce que je peux dire ?
Les filles adorent le Prince Lapin.
Tu sais qui était le mort, pas vrai ?
Oui.
Il m'a acheté un lapin, a demandé si
je connaissais DeAndre. J'ai sa carte.
- Pourquoi tu ne me l'as pas dit ?
- Pour pas faire d'ennuis à DeAndre.
Et je savais que vous le découvririez.
Vous êtes le 5-0, vieux.
Vous en avez même pas eu besoin.
DeAndre !
Pas possible ! C'est une XBox 360 ?
Oh, mon Dieu ! Merci, maman !
Oui. C'est pas de ma part,
mon grand.
- C'est de qui ?
- Aucune idée.
Excusez-moi.
Je vois que j'arrive
au bon moment.
C'était trop cher.
Je ne peux pas justifier
de l'acheter pour moi.
Comme ça je peux venir ici
et jouer avec.
Je peux t'appeler plus *** ? On est
en train de faire quelque chose.
- Jeff ne te l'a pas dit ?
- Dis-moi...
Il m'a invité à sa fête.
Il a dit que tu serais d'accord.
- Mais si c'est un problème...
- Non, mais sa grand-mère est là.
Oh, bon sang, vieux !
Merci beaucoup !
- Je suppose que ça te plaît.
- Oh, bon sang ! C'est géant !
Les boissons sont dans la cuisine.
Alors, je vais préparer le jeu.
Désolée d'interrompre,
ton papa est au téléphone.
- Pour te souhaiter un bon anniversaire.
- Super !
Si tu le prenais
dans l'autre pièce ?
Comme ça
vous seriez plus tranquilles.
OK, prépare le jeu.
Je suis le joueur numéro un.
Hé, Jeff, tu sais quoi ?
La prochaine fois, vieux.
Je suis juste venu te dire
bon anniversaire. Tu sais, le...
Oui. Tu vois ?
Le bureau ne dort jamais.
- OK. Hé bien, merci.
- D'accord.
- Bon anniversaire.
- Merci.
Merci.
Hé, Ray. Non. Oui.
Le héros du jour est là.
French - Canadian