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Nous nous adressons à la société mexicaine, aux autorités,
et au monde en général,
pour parvenir à ce qu'on ne mette pas en prison des personnes
qui sont totalement innocentes.
Nous le faisons
pour interpeller,
pour nous faire entendre.
Les évènements qui ont eu lieu samedi 1er décembre
prêtent à confusion.
Les droits de manifester ...
..., de diverger et de ne pas être d'accord, sont violés dès lors que se perçoit une menace
pour la démocratie et la liberté.
Face à la vision partiale des médias traditionnels,
les réseaux sociaux et certains médias indépendants ont diffusé
des actes arbitraires évidents dans beaucoup d'arrestations, comme leur natures clairement oppressive,
qui ont pour but la criminalisation
de la protestation pacifique.
La violence exercée par l'État n'a pas raison d'être dans une démocratie,
la répression et l'usage excessif de la force publique,
légitimé par les institutions,
est loin de la population et ses demandes réelles.
La conscience citadine et la déclaration des droits de l'homme
nous pousse à exiger au gouvernement fédéral qu'il,
pour honorer son devoir,
éclaircisse ce qui à ce jour demeure flou à cause de versions tronquées
dans les médias.
Qu'ils stoppent la machine qui fabrique des coupables
et respectent les garanties que la constitution publique octroie à tous
les citadins mexicains. Les faits doivent être montrés avec vérité
et les résultats des enquêtes
doivent avoir des conséquences juridiques pour ceux qui ont
été trop loin et arrêté injustement les manifestants avec pour seul prétexte
de les capturer
suite à une émeute.
Assez des façons
de faire absurdes du système de « justice » qui déclare tout le monde
coupable jusqu'à ce qu'ils puissent prouver leur innocence !
Nous exigeons que les autorités
Qu'ils cherchent les vrais vandales, et qu'ils fassent bien leur travail
Nous exigeons que les autorités expliquent les irrégularités
dans les dossiers de chaque accusé, signalées par les avocats
défenseurs.
Nous demandons à la société qu'elle exerce son droit à protester,
qu'elle n'abandonne pas ses efforts pour construire une démocratie,
pour que la différence soit respectée et où être en désaccord ne soit pas condamné comme
acte irrationnel ou indignant.
Nous demandons, afin que la loi soit respectée,
que les autorités libèrent les détenus qui sont dans
les prisons Norte,
Oriente et Santa Martha Acatitla.
Nous exigeons que les coupables de cet acte gratuit et injustifié
soient amenés devant la justice et rendent des comptes
pour le comportement autoritaire qu'ils ont tenu envers la société civile, la même qui leur confère l'autorité qu'ils exercent.
Nous sommes des citadins qui construisent une démocratie,
pas des vandales détruisant la ville.
« Non » à l'incrimination de la contestation.
« Non »
à l'arbitrarité dans l'exercice de la force publique
Si l'un d'entre nous est emprisonné, nous le sommes tous.
nous le sommes tous.
nous le sommes tous, Tous.