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Je m’appelle Kumar...
Mon pseudonyme ou nom d’artiste est « Sublevao Beat »
J’ai passé la majeure partie de ma vie dans un quartier qui s’appelle Mantilla.
Là nous sommes à La Palma, C’est ici que normalement s’arrêtent les chars,
Quand je viens du Vedado et tout ça.
Et par là c’est Mantilla...
Avoir passé mon adolescence et ma jeunesse dans un quartier comme Mantilla
m’a rempli, comme on dit, de « cubaine attitude »,
Qui naît avec ce folklore, Avec le hip hop.
En quelque sorte, ça sort du quartier et ça fait son chemin.
En 2008, j’ai eu l’opportunité d’éditer mon premier album solo,
Lequel s’appelait « Películas de barrio ».
Grâce à cet album, j’ai pu partir en tournée en Europe, de connaître d’autres musiques, d’autres pays,
De me connecter à différents types de tendances musicales
Et à des musiques qui en quelque sorte ont enrichi le concept de ma musique.
Après la sortie de Película de barrio à Cuba, Je suis retourné en Europe travailler sur un second album.
Celui-ci s’appelle « Patakin »
J’ai travaillé avec le percussionniste Dreiser, Qui a également enregistré le premier album, Sublevao
Et aussi avec d’autres percussionnistes comme Erik Ibar
Qui ont enrichi le hip hop, la musique urbaine.
J’ai intégré la perspective yoruba, Non seulement à travers la percussion mais aussi à travers le chant.
Sur cet album, je collabore avec des musiciens…
Des talents du jazz ou de la musique créative comme le dit Ariel Bringuez.
Je collabore avec lui sur un morceau qui s’appelle « Acompáñanos », Avec lui et Harol López-Nussa.
Cet album est la réaffirmation de ce que j’expérimentais
Pour le hip hop, le hard rock, le monde...
Des connexions avec le jazz, les connexions avec la musique afro.
À partir d’une pensée également, et quelques vers qui reflètent une vision réfléchie de plusieurs choses,
De ce qui se passe chaque jour.
La collaboration avec Machete Horns A commencé avec un projet qui s’appelle Afrikun...
On a eu l’opportunité d’aller au Kenya.
C’est un projet inspiré des différentes régions d’Afrique, avec ses cultures, ses tribus, ses influences.
Je fais les beats, ils font les arrangements des cuivres.
Ensuite, je travaille la production…
Et on a pu également intégrer Omar Sosa,
M.anifest, un rappeur de Ghana increíble.
En fait, dans le dernier album de Havana Cultura, Il y a une chanson, « Kimbiseros »,
Qui fait partie de ce projet, « Afrikun ».
Grâce à ses projets, surtout « Afrikun »,
J’ai également développé ma facette de producteur.
J’ai découvert un outil qui s’appelle « MPC »,
C’est un instrument avec lequel on peut également faire du direct.
Ainsi, on sort du studio, on programme et on joue en direct…
En spectacle comme si on avait chargé de la musique.
Dans le même genre, j’ai également développé différents types de projet
Qui sont nés avec ces productions
Comme Mandinga Sessions, Un projet sur lequel je travaille,
Avec un saxophoniste du nom de Julio Carbonell, Que je surnomme « Mandinga Sax ».
On a pu travailler sur une production qui va sortir en vinyle
Et qui s’appelle « Sub-Elevation ».
Sur ce vinyle, on a également collaboré avec des artistes internationaux.
Il y a un rappeur de Washington qui s’appelle BluRum 13
Et un rappeur de New York.
Avec ces artistes, on peut déjà dire que c’est une projection…
comme un hip hop vu d’un point de vue plus musical,
D’où l’on voit les couleurs d’un projet comme Patakin, des projets comme Afrikun...
Mais qui en même temps possède une vision peut-être plus contemporaine.
Le hip hop est mondial...
Réussir à le caractériser, le recouvrir de mon identité de cubain,
Une musique engagée avec un son, une musique engagée avec une racine.
Je pense en fait que tout ce travail de recherche que je réalise
Servira de témoignage de toute cette influence qui peut modifier la musique urbaine contemporaine cubaine.
Je m’appelle Kumar Et nous sommes connectés...
Nous transmettons le signal.
Ashe.