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Les risques associés au développement de l'agriculture, de l'infrastructure ou de l'exploitation minière
Il y a trois risques principaux. Le premier, c'est le risque social
Les gens seront déplacés, ou ils perdront leurs terres: leurs terres agricoles, communautaires ou traditionnelles
En général, les droits des gens qui vivent dans la forêt sur la terre ne sont pas reconnus,
donc ces personnes risquent de tout perdre, à cause de ces développements
Le deuxième risque, c'est le risque environnemental; surtout le déboisement,
la pollution du bassin hydrographique et la perte des ressources naturelles,
comme le bois, ou même le gibier ou les produits de la cueillette.
Et le troisième risque, c'est le risque politique, qui est un risque énorme dans le Bassin du Congo,
parce que, la plupart du temps,
il existe des chevauchements importants entre différents permis dans une même zone.
Ainsi, au même endroit il peut y avoir une concession de production de minerai,
une concession d'exploitation forestière,
et peut-être une concession agricole pour cultiver des palmiers à huile, le tout sur le même terrain
Donc il est évident que, à un moment donné, un conflit à propos de l'utilisation des terres se produira
entre les industries et les habitants de ce territoire
Il y a donc un grand risque de conflit et d'instabilité dans cette région
C'est pour cette raison qu'il faut un plan d'aménagement des terres,
qui ne soit pas seulement un plan d'aménagement des terres forestières
ou des terres agricoles ou des terres minières,
mais aussi ce que l'on appelle un plan d'aménagement des terres intégré. "Intégré" signifie deux choses:
premièrement, il doit être discuté entre les différents ministères responsables,
c'est-à-dire que le ministre de l'agriculture, le ministre des mines et le ministre des forêts doivent
discuter ensemble pour conclure un accord sur l'utilisation des terres dans les pays
Et deuxièmement, il faut que ce plan d'aménagement des terres soit participatif
Les gens qui habitent les terres, qui utilisent les terres dans leur vie quotidienne, doivent
avoir l'occasion de prendre la parole sur l'utilisation des terres et le régime foncier
Il y a deux exigences de base pour un plan d'aménagement des terres correct dans le Bassin du Congo:
la première, c'est que le consentement libre, informé et préalable
des communautés locales doit être respecté
Il faut que les habitants soient informés de l'impact potentiel
des projets qui se développent dans leur territoire
Ils doivent avoir le droit d'accepter ou pas le projet,
selon l'impact et leur volonté de développer leurs terres d'une manière alternative
La deuxième exigence de base, au moins pour Greenpeace, c'est une politique de
Cela veut dire qu'il faut prévoir des dispositions dans la législation nationale
de sorte qu'aucun projet n'entraîne la destruction des forêts naturelles
Les forêts naturelles doivent être cartographiées et protégées contre la conversion
en projets agricoles ou miniers
Ce sont les deux exigences de base:
le consentement des communautés locales et la politique de