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Après nous être levés tôt et avoir peint de bonne heure, nous sommes partis déjeuner
pour pouvoir prendre des forces et à nouveau avaler des kilomètres jusqu’au pays des tournesols et autres plantes qui font rire.
Nous avons pris le bateau puis on a conduit toute la journée et une grande partie de la nuit, c’est là que sans le vouloir on a trouvé un nouveau dépôt..
Ce n’était pas prévu sur notre feuille de route mais voilà les trains étaient là,
exactement les mêmes que ce que nous voulions peindre, les “BANANES”!!!
“Banane” qui d’ailleurs ne le sont plus, car maintenant ils sont plus
blancs qu’une merde de laitier mais on s’en fout, ils ont toujours la même forme.
On c’est donc mis à regarder comment entrer, il y avait les authentiques “BANANE” (jaunes),
quelques’un à deux étages, des wagon peints, beaucoup de wagon de quoi passer un bon moment. Sans doute par pur hasard ...
on entrait dans l’un des spots les plus mythiques qu’il soit.
Les “BANANE” n’attendaient plus qu’à recevoir les coups d’ Hardcore à Fat Cap, 0:01:22.000,0:01:24.900
mais au dernier moment on a opté pour peindre le nouveau modèle que nous ne savons pas encore comment appeler, c’est sur lui que nous allions deverser toute notre énergie.
Et nos quantités de couleurs, au soleil on peut apprécier mieux le rendu des couleurs,
on avait l’impression d’être en train de peindre un des mur du quartier,
tranquille on a pris tout notre temps, marquage, remplissage …
This is what transmits in a country with quite free spirit, here filling it up,
tellement de temps qu’on a même oublié qu’il y aurait une ronde de le secu
et on a donc dû faire une autre sortie à l’arrache sous les cris incompréhensibles du gars de la secu.
Un peu plus *** on est revenu faire les dernières retouches et prendre les photos car une fois de plus le wagon n’est pas sorti du dépôt
we waited for the wagon in traffic without getting a glimpse of our panels in motion!
Rotterdam, ce n’est pas le spot de prédilection d’un Writer,
bien que le reseau son Métro soit beaucoup plus grand que beaucoup d’autres villes et en plus c’est un triangle parfait avec Bruxelle et Amsterdam.
So we waited for the night to come.
Il ya même un nouveau modèle avec des couleurs bizarre. Enfij, on décide de peindre le premier modèle qui nous tombe sous la main.
and we didn't even go to see if it went in traffic.
On avait envie de continuer la route,
il nous restait encore pas mal de spot à visiter
Aussi vite qu’on a terminé on a pris les photos et on est parti direct sur le modèle ORANGE ARGENTÉ de Bruxelle.
Ça c’est LE MODÈLE classique de cette partie d’europe comme le nom de son Dépot “DELTA”!!! C’était LE SPOT que nous cherchions depuis le début.
On allait avoir besoin de bon matériel
pour entrer et on savait où le trouver!!!
Première tentative echouée... On n’a pas tous les jours de la chance,
deuxième tentative la même; impossible,
troisième tentative se fut la bonne
mais juste pour quelques minutes de paix et sans photos.
Ce qui devait être une mission de rentrer et sortir devint la mission impossible,
on a dû rentrer plusieurs fois, à différents horaires avec
différents endroits et surtout le métro n’arrêtait pas de changer d’endroit.
On a donc dû patienter et tuer le temps. Tuer le temps sur les voies des trains rien de mieux,
tu marches, tu t’assoies tu regardes des tonnes de trains garés,
il n’y a personne juste les pièces d’autres Writers qui sont passées là avant toi.
tu choisis où tu vas peindre tranquille…
ça n’arrive pas tous les jours. Choisir ton modèle, choisir le meilleur endroit pour prendre la photo,
peindre sans aucun stress. On savait qu’on allait devoir revenir pour prendre les photos de jour.
Du coup on a peint le plus *** possible.
À 07hrs on était de retour au dépôt, c’est l’heure de sortie des premiers trains.
Ça devait être la visite la plus courte de toute, prendre la photo et sortir
prendre la photo et sortir
mais je crois qu’ils en avaient assez de nous,
et à peine on s’est approché
du train que des gars venaient vers nous téléphone à la main
en criant des trucs toujours aussi incompréhensibles,
du coup on a pris la photo et on a disparu au même moment où les keufs arrivaient.
Paris c’est comme être chez nous, une grande ville, bourrée de monde
beaucoup de modèles de train différents, gavés de spot pour peindre
mais si on revient toujours au même endroit et au même modèle le “turquoise et blanc”
ce qui nous attire c’est tous ces tunnels, toutes ces stations, le troisème rails,
c’est ce qui nous fait vibrer, et plus encore toutes ces déviations,
ces dépôts cachés et enfin beaucoup, mais beaucoup de Graffitis.
Après avoir tourné sur toute la ville je reste impression de voir comment le Graffiti est omniprésent.
Cette ville est tellement romantique et tellement bourrée d’énergie,
qu’elle me donne envie de munir à sa destruction.
Descendre dans les tunnels du métro, dans ces stations entièrement carrelées,
voir cet autre monde aux odeurs de bois, de graisse, sentir la chaleur des trains,
et voir ces modèles qui n’ont pas changé depuis 20 ans, je me dis que c’est là où je me sens bien.
Après quelques tentatives ratées, on se retrouve nez à nez avec le train,
le temps de peindre et profiter de nos dernières minutes d’aventure avec le “HARDCORE ON TOUR”.
Pendant que je peins j’écoute le ronronnement des trains qui roulent et je pense aux milliers de kilomètres qu’on a parcourus,,
à ces nuits sans fin et maintenant on vivait nos dernières minutes de gloire au coeur même de l’action la plus pure, celle de peindre le METRO!
Une fois terminé ces quelques minutes magiques avec le Métro parisien, je crois qu’ on avait tous les deux mêmes sensations.
La première être content d’avoir terminé ce long voyage de plus de 20 jours loin de chez nous.
La deuxième être tristes que tout ceci soit terminé, mal dormir,
manger mal, juste parce que tu penses tout le temps et seulement à une chose: PEINDRE!!!
de chaque spot me revienne des souvenirs, mais pas seulement les moments à peindre et les photos de mes pièces
mais aussi des moments d’attente, de nos discussions,
de nos rigolades, des moments de stress,
des engueulades et chaque moment où on a dû prendre des bonnes ou les mauvaises décisions.
Il y a aussi des souvenirs qui sont de bonnes motivations pour les prochaines missions
comme celui de ces couleurs qui m’ont marqué la première fois que je les ai utilisées:
Flamingo, Max, Iroco, Akari, Sputnik
ces couleurs qui resteront unies avec les moments difficiles d’une mission,
quand tu es en train de peindre et que tu vois que la couleur que tu utilises est incroyable,
tu regardes son nom et tu te dis qu’à chaque fois
que tu vas l’utiliser tu te souviendras de ce moment-là.
This is what makes you repeat it over and over again.
Après avoir dormi quelques nuits dans un vrai lit, le meilleur reste à faire, vérifier le matériel,
regarder les résultats de chacun, regarder qui s’est fait une pièce impeccable,
To got go through the material.
qui a pri une bonne photo, quand tu regardes ce que tu as filmé,
inconsciemment depuis chez toi tu reviens sur la scene, tu retournes sur les routes,
sur les trains, dans les avions, sur les nouveaux modèles que tu as croisés et tu te mets à penser aux nouvelles missions,
aux nouveaux spots à découvrir, aux pièces que tu n’as pas pu terminer…
et tu te dis que le graffiti c’est comme ça, un plan qui se termine, 1000 qui commencent,,
que le graffiti ne peut pas s’arrêter, que le graffiti est infatigable… que le Graffiti toujours dans ta tête
que le Graffiti sera toujours dans ton Coeur!!!