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Nous organisons le concours pour intéresser les jeunes aux sciences et aux technologies
au sens le plus large du mot.
Toutes les disciplines sont les bienvenues: les sciences naturelles et les sciences humaines.
Le concours s’adresse aux jeunes âgés entre 12 et 21 ans. Le but est
d’arriver à motiver un maximum de jeunes gens à participer. Ils représenteront
le Grand-duché aux concours et stages à l’étranger. Les jeunes participants se
rendent ainsi compte des opportunités qui se présentent à eux. Ils découvrent le côté fun des sciences
dans un milieu para-scolaire. Faire un projet et le présenter, permet de gagner confiance en soi.
L’expo-sciences s’adresse à tous ceux qui ne veulent pas se présenter à un jury et défendre leur projet.
A l’expo-sciences on montre son projet, on l’expose. La participation donne
droit à un cadeau. Contrairement au concours où les participants des 12 travaux présentés
gagneront le droit de participer à des voyages d’études, des workshops
ou des stages comme le London International Youth Science Forum
ou encore le droit de participer au plus prestigieux concours scientifique en Europe organisé par le comminsion européenne
l’European Union Contest for Young Scientists qui
aura lieu cette année à Helsinki.
Projet: Le raton laveur. Eh bien, nous on voulait voir comment
vit le raton laveur. Alors nous nous sommes
rendues au Parc Merveilleux de Bettembourg et nous avons posé plein de questions, telles que: qu’est-ce qu’il mange,
où vit-il, d'où vient-il.. Nous avons reçu des réponses
intéressantes et puis nous en avons fait un projet.
Moi p.ex. je ne savais pas au départ qu’il y avait des ratons laveurs à Luxembourg.
Je pensais qu’il était très timide
et j’ai appris au cours de notre projet qu’au contraire il allait à la rencontre des gens!
Que vous a apporté à participer?
Nous on était en Belgique et nous
y avons exposé notre projet. Si on m’avait dit que j’allais rencontrer des jeunes de Malte,
je ne l’aurais pas cru. J’ai été fascinée parce que
j’ai eu l’occasion de rencontrer des jeunes ayant les mêmes intérêts que moi et qui en fait vivent loin de nous.
D’abord nous avons voulu savoir qui a inventé le Coca Cola et l’histoire du groupe.
En fin de compte, on s’est spécialisé sur l’expérimentation avec les dragées Mentos, la réaction
physique si on ajoute un bonbon Mentos au Coca. Tous les softdrinks, Fanta,
CocaCola, Sprite, contiennnent un édulcorant
le E 950, le Acesulfame, dont on sait que ce n’est pas du vrai sucre mais un édulcorant qui est 200 fois
plus sucré que du sucre normal. Pourquoi avez-vous assisté?
Le concours on nous l’a présenté à l’école et on s’est dit pourquoi pas d’autant plus que le frère de Myriam
avait participé l’an dernier et il était très enthousiasmé. Que vous a apporté à participer?
En tout cas, on a appris à mieux s’organiser.
c’est très important que les jeunes aient la possibilité de s’engager dans quelque chose qui requière un certain niveau
d’intérêt et qui permet de se réaliser. C’est pour cette raison que je suis partant.
Étude sur la consommation d'alcool chez les adolescents
L’idée nous est venue lors d’une fête du vin très connue à la Moselle luxembourgeoise, à savoir le Picadilly.
Nous étions vraiment très choqués de l’attitude des jeunes envers l’alcool.
Nous avons décidé d’en faire un projet.
Nous avons distribué un questionnaire à 300 étudiants du LGE et nous avons fait une analyse des réponses.
Nous avons constaté que l’alcool est posé sur un piédestal, qu’on fait beaucoup trop de publicité pour l’alcool
et que l’Etat gagne énormément sur la vente d'alcool. Nous reprochons
aux parents de ne pas mettre en garde leurs enfants sur les effets négatifs de l’alcool.
C’était une opportunité pour nous. Tout d’abord pour pouvoir faire le projet
mais aussi pour partager nos idées avec d’autres personnes et aussi pour apprendre
comment présenter un projet et communiquer nos idées.
Nous, on voulait contrôler si les plantes ont des systèmes de défense, donc un
un système de défense contre les métaux lourds et l’herbivorie.. Les métaux lourds sont des éléments
qui se déposent dans un écosystème et l’herbivorie, c’est quand on coupe 3 cm en partant de la plus grande feuille.
Nous avons mesuré en fait chaque feuille à partir d’un point fixe et
nous avons vérifié s’il y a eu perte d’électrolytes, bref si des cellules sont mortes. Le procédé de mesure était assez compliqué..
Comment avez-vous cette idée?
Nous passions par le Giele Botter. C’est à Differdange et c’est une zone naturelle protégée.
Nous nous sommes demandés pourquoi ces plantes poussent comme ça alors que c’était une ancien site industriel pollué
par l’extraction du minerai. On s’est dit que ça devait regorger des métaux lourds et on s’est demandé
comment les plantes arrivaient à se défendre.
Que vous a apporté à participer?
Nous avons constaté p.ex. que la feuille qu’on coupe ne montre plus de croissance,
tandis que la deuxième feuille prend tout simplement la relève. Elle pousse
même plus rapidement ! Les plantes que nous avons traité
avec le cuivre quant à elles,
ne croissent pas du tout. Leur croissance stagne. La conclusion que nous avons pu tirer
est celle que les plantes dans les écosystèmes contenant des métaux lourds
ne croissent pas et qu’elles n’arrivent pas à se défendre aussi bien contre l’herbivorie.
C’est plutôt une expérience très personnelle qui consiste à s’approprier le milieu scientifique,
de faire des expérimentations ... Je sui certain que c’est une bonne expérience.