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Précédemment...
À travers cette fenêtre,
il y a un autre monde.
Un univers alternatif, identique.
Dans chacun,
il y a une version de nous.
- Peter ne peut pas mourir.
- Peter est mort.
Je parle de l'autre Peter,
de l'autre côté.
Dans un autre univers, j'ai volé
un fils qui n'était pas à moi.
23 ANS PLUS ***
Agent Dunham, je travaille
pour la division Fringe du F.B.I.,
je m'occupe d'événements étranges
et mystérieux.
Ce sont des consultants.
Peter et Walter Bishop.
- Bonjour, Dr Bishop.
- Newton. Que fait-on ?
William Bell m'a dit que Newton
essaierait d'ouvrir
un portail entre les deux univers.
- Je ne viens pas d'ici ?
- Fiston...
Je ne suis pas ton fils.
- Je peux te ramener chez toi.
- Peter est danger.
Aidez-nous à traverser.
Walter est ministre de la Défense.
La division Fringe lui obéit.
Des envahisseurs de l'autre univers,
nos sosies.
Il faut s'en méfier.
Crois-moi. Je suis toi.
- C'est quoi ?
- La solution aux maux
- de ce monde.
- En me ramenant ici,
il ne voulait pas réparer son univers
mais détruire le vôtre.
Ils retournent à l'opéra.
Procédez au changement.
Bienvenue !
Je sais que vous m'entendez !
Laissez-moi sortir.
INFILTRATION RÉUSSIE
Ce serait beaucoup plus rapide
avec une pioche.
Où est ton cousin le muet ?
Il n'est pas muet. Ne t'en fais pas
pour lui. Creuse.
- C'est quoi, à ton avis ?
- C'est pas notre problème.
Ça va nous rapporter gros.
Ça doit avoir de la valeur.
C'est à cause de ça qu'on a eu
des ennuis au Texas.
Oui, mais ça nous a rapporté
beaucoup d'argent.
Juste un coup d'œil.
J'ai tout sur ta nouvelle identité.
Agent Dunham.
Membre de la division Fringe
depuis le 9 septembre 2008.
Il y a aussi des dossiers sur
Bishop, Broyles, Bell et Farnsworth.
Où as-tu trouvé tout ça ?
Je suis ici depuis
que tu es au lycée.
J'ai compilé beaucoup de données.
Tu peux tout me demander.
- Histoire de la culture pop.
- C'est tes devoirs.
Ça t'aidera à te familiariser
avec ce monde.
- Mets tes cheveux sur le côté.
- Oui.
Ne t'en fais pas,
tu ne sentiras rien.
- Qui est "Bono ?"
- On prononce "Bono."
- Un musicien.
- Ah oui ? Il est doué ?
L'un des rares que j'aime,
de ce côté-ci.
Il est plutôt mignon.
Attention. Leur côté peut avoir l'air
attirant
mais ne te laisse pas séduire.
Ils ont déclenché la guerre.
Inutile de me rappeler
de quel côté je suis.
- Tu as fait ce que je t'ai dit ?
- Une équipe est sur place.
- Ton équipe habituelle ?
- Non. Je protège mes hommes.
J'ai ton accord ?
Tu as beau être là depuis
longtemps, tu travailles pour moi.
En effet.
"L'entreprise de Dr Bell résolvait
des problèmes technologiques
poussés.
Il restera pour tous l'un
des visionnaires éminents du pays."
C'est un peu banal, non ?
C'était mon meilleur ami.
Où qu'il soit, il sera très déçu.
Il nous manque du beurre.
Du beurre ? Ça arrive.
Vous pensez que c'est une machine
infernale ?
Selon Walternatif, c'est un appareil
ancien très puissant.
Il cherche les composantes
depuis plusieurs années.
- Il a fini de l'assembler ?
- Non. Il en manquait plusieurs.
Dont une très importante.
- Moi.
- Vous pensez que c'est véridique ?
Que vous pouvez le faire marcher ?
L'appareil semble avoir besoin
d'une interface humaine spécifique.
Et cette composante a réagi à ma
présence.
Si Walternatif a besoin
de vous pour exploiter cette arme...
On sait qu'il a des agents ici.
S'il voulait me ramener,
ils auraient agi.
- Il doit y avoir un plan.
- Ces graines de cacao.
Elles sont immangeables.
Gene ne les digérera pas.
C'est une vache.
Elle digérerait même une poêle.
- Que fait-il ?
- Ne me demandez pas.
Je fais du lait chocolaté.
Ou plutôt, j'essaie d'en faire faire
à la vache.
Dr Bishop,
savez-vous pourquoi cette machine
serait configurée pour Peter ?
Pourquoi lui obéirait-elle ?
- Cette machine est dangereuse.
- Il faut donc la comprendre.
- Si c'est une menace...
- L'ignorer serait irresponsable.
J'ai déjà entendu un tel argument.
C'est ce que vous avez dit
à Oppenheimer
en apprenant que les Nazis
élaboraient une bombe.
Vous croyez qu'il dormait bien
après avoir tué des milliers
de gens avec sa petite invention
en une fraction de seconde ?
Je dois retourner au supermarché.
Aspirine ! On va au supermarché.
- Il va bien ?
- C'est Walter. Définissez "bien."
- Salut.
- Vous voulez quelque chose ?
Non, merci.
Peter, Walter et vous avez traversé
beaucoup de choses.
Mais s'il s'agit d'une vraie menace,
Walter doit se concentrer dessus.
Et s'il avait raison ?
Et si on ne devait pas travailler
là-dessus ?
- Tu es prête ?
- Oui.
De retour depuis 2 jours
et Walter te pousse déjà à boire ?
Faut-il m'en vouloir ?
Parfois, j'ai l'impression d'être
coincé dans un mauvais polard.
- Menotté avec un...
- Savant fou qui t'a kidnappé
- dans un autre univers ?
- Exactement.
Je comprends que l'arme inquiète
Walter
mais Broyles a raison.
Il faut en savoir plus.
- Sans Walter, c'est impossible.
- Un autre ?
J'adore cette chanson.
- Vraiment ?
- Pas toi ?
Si, elle est super, mais...
Tu n'as jamais exprimé
d'intérêt pour la musique.
J'ai remarqué beaucoup de
changements depuis notre retour.
Me retrouver là-bas,
avec une autre Olivia,
m'a fait réfléchir
à ma vision du monde.
Aux choix que j'ai faits.
Viens.
- Sérieux ?
- Oui, allez.
Tu es le genre de mec
qui n'aime pas danser ?
Voir une autre version de soi permet
de relativiser les choses.
Je dois te dire, c'était bizarre.
D'être avec l'autre toi.
Comme regarder dans un miroir
de fête foraine.
- La rousse ne t'a pas plu ?
- J'ai toujours préféré les blondes.
Mais tu faisais une rousse très sexy.
Tant mieux.
Plus je pense à notre séjour là-bas,
moins ça me semble réel.
Mais toi, tu es toujours réelle.
Dunham.
Un voisin les a découverts.
Le légiste a fixé l'heure
de leur mort à 22 h hier soir.
À quoi tu penses ?
À rien. J'observe.
- Dr Bishop, un commentaire ?
- Les nénuphars, de Monet.
- Le tableau ?
- Au pastel.
Regardez le sang.
Il est plus clair qu'à l'ordinaire.
Le sang est mélangé à autre chose.
Du liquide cérébro-spinal.
Où sont ceux qui les ont ligotés ?
Aucun d'eux n'a de papiers
d'identité.
On relève leurs empreintes.
Ils étaient dans une sorte de transe
végétative avant de mourir.
Vous avez déjà vu ça ?
Non.
On dit que Nostradamus
est mort debout.
Je doute que quelqu'un qui avait
prévu sa mort
se serait allongé.
Ils ne sont pas morts sur le coup.
C'est une hypothèse.
Mais il faut trouver notre Rosebud.
L'indice subtil qui dévoilera
le mystère.
- Que cherchaient-ils ?
- On ne sait pas.
- Gare aux trésors ensevelis.
- Il y avait un 3e voleur.
Sauf si ce trésor enseveli
a des jambes.
Ne serait-ce pas exquis ?
- Des pistes sur le 3e homme ?
- Non.
Je reviens de Milton.
On a un souci.
Ton plan n'était pas infaillible.
La composante n'était pas là-bas.
Un de tes hommes a dû la prendre.
Deux sont morts
mais l'autre est parti avec.
J'ai embauché deux hommes.
C'est eux. Ils auraient tous
dû mourir.
- Personne ne peut y survivre.
- Apparemment si. Il faut le trouver.
- Ce bruit me fait flipper.
- Vraiment ?
Curieusement, j'ai toujours trouvé
ça réconfortant.
C'est très bien, ma chère.
Avez-vous déjà travaillé
dans une épicerie ?
Walter, votre cravate.
Vous avez un peu de cervelle dessus.
Attendez, laissez-moi...
C'est de la confiture.
Walter. C'est l'heure.
- Laissez-nous une minute.
- Je suis trop habillé.
- Je devrais me changer.
- Vous êtes très bien.
Non, je ne peux pas le faire.
Walter,
ça va bien se passer.
Vous êtes très élégant.
Je me sens insignifiant, ici.
Ils ont inventé un fauteuil roulant
dirigeable grâce aux ondes
cérébrales uniquement.
Une sorte de dispositif
de microélectrodes.
Walter. Peter.
On est installés dans mon bureau.
Nina. Je sais que c'est une grande
perte pour vous aussi.
Mon grand ami Isaac a dit un jour :
"La vie est la joie,
"la mort est la paix. C'est
la transition qui est difficile."
Je n'avais pas beaucoup d'amis.
Mais si j'en avais eu des centaines,
je vous aurais chéri davantage.
Nina,
j'étais ton bras droit
et tu étais le mien.
Pour toutes ces heures à explorer
l'impossible, un petit merci.
Et...
pour les quelques heures précieuses
seuls en Toscane,
un souvenir de moi.
Walter.
La connaissance s'acquiert
plus vite que la sagesse.
Tu dois posséder les deux,
à présent.
J'espère que tu m'as pardonné."
C'est ainsi que s'achève
le testament de William Bell.
Merci d'être venus.
Tu vas m'en parler ?
Quoi ?
De la lettre ?
Non. Je ne pense pas.
Dunham ne répond pas.
- Vous êtes chez Blake ?
- Je ne suis pas avec elle.
- Qui est Blake ?
- L'un des voleurs.
Il y a eu du nouveau.
Elle n'a pas appelé ?
Non.
Salut.
- Salut. Broyles t'a appelé ?
- Oui.
Désolée.
Je sais, tu ne veux pas
faire la nounou
mais Walter a eu une dure journée.
Je voulais t'éviter de venir.
- Blake héberge un ami ?
- On dirait bien.
Même si on n'a rien sur son identité.
Je comptais contacter
le propriétaire.
Tu peux fouiller à nouveau,
au cas où j'ai raté quelque chose.
- C'est Dunham, tu as un stylo ?
- Maintenant, oui.
1200 Remington Place, Cambridge.
On sera partis dans 30 minutes.
Viens à ce moment-là.
Il faut qu'on trouve ce type.
Walter ?
Comment ça s'est passé ?
Il existe un mille-pattes
sud-américain
connu pour ramper
dans les voies nasales
et semer la pagaille.
Un insecte aurait pu tuer les cinq
victimes ?
Et faire disjoncter la maison ?
Probablement pas.
- Hé !
- Ces fichus machins !
Walter.
Tout va bien ?
Non.
C'est de la part de Bell ?
C'est la clé d'un coffre fort.
VA DE L'AUTRE CÔTÉ
Une vieille querelle.
On se demandait si aller de l'autre
côté était sage.
"Seuls ceux qui risquent d'aller
trop loin
peuvent savoir jusqu'où ils peuvent
aller."
- C'est ce que disait Belly.
- C'est vous qui étiez prudent ?
Il y est allé.
Il a vu ce que j'avais fait.
Tout ce que j'avais détruit.
Comment peut-il me dire d'y aller ?
Tu as sauvé la vie de Peter.
Je sais qu'il y a eu des conséquences
mais Peter doit comprendre pourquoi
vous avez fait ces choix.
Vous lui avez parlé, n'est-ce pas ?
- J'attends le bon moment.
- Vous deviez le faire.
Il doit entendre votre version.
Endolymphe.
L'oreille interne a été gravement
touchée. Donnez-moi un coton tige.
Je crois savoir ce qui s'est passé.
- Je ne trouve pas le requiem.
- Peut-être Don Giovanni ?
Vous pensez que la musique
les a tués ?
Pas à proprement dit. Vous pouvez
m'aider, ma chère ?
Et ça ? Ça peut marcher ?
Figaro. Parfait !
On sait déjà que différents sons
influent sur le cerveau
de différentes manières.
Regardez mes ondes cérébrales
Sur l'écran
Elles sont régulières.
L'harmonie réduit l'activité
nerveuse.
C'est pour ça qu'on est plus lucide
quand on en écoute.
Par opposition à
ça ! La dissonance.
Regardez mes neurones.
Regardez-les.
On a compris, Walter.
Je peux éteindre ça ?
Désolé. Voilà où je veux en venir :
ce type de phénomène auditif
avec des ultrasons extrêmes
peut être fatal.
Et vu son effet sur le cerveau,
cela a pu induire
un genre de transe végétative
avant la mort.
D'où le traumatisme à l'oreille
interne.
On cherche donc
une boîte à musique mortelle ?
Non, on n'entendrait rien.
- La fréquence est trop haute.
- Silencieux mais mortel.
D'ailleurs, tu devrais t'écarter
un peu.
Merveilleux, Walter.
Pourquoi le 3e homme n'a pas été
touché ?
- Il portait un casque ?
- Il faudrait qu'il soit très évolué.
Vérifions s'il n'y a pas d'activité
ultrasonore anormale dans la ville.
Walter.
Allez lui parler.
Les victimes étaient des patients
du Dr Nayak.
Il avait une clinique à Seattle.
Nayak prétendait traiter
ses patients
dans le cadre d'une étude
contre l'insomnie.
Tu as une mémoire photographique.
Comment je vais faire ça ?
Ne bougez que si je vous le dis.
Compris ?
O.K. Entrez.
Posez la boîte.
Sur le banc. Lentement.
Ne me faites pas de mal,
Mme Dunham.
Vous êtes sourd.
Oui, c'est pour ça
que vous n'êtes pas mort.
J'appelle Olivia. Merci.
Peter. Tu aurais un moment ?
Bien sûr. Qu'y a-t-il ?
Aujourd'hui, quand j'ai dit
adieu à Belly,
c'était dur. Très dur.
Je m'en doute.
- Navré de ne pas...
- Non, pas ça.
Ce que j'essaie de dire
c'est que ce n'était rien.
Rien comparé à devoir dire adieu
à mon fils.
- Je dois appeler...
- Peter.
Tu dois écouter ça.
Quand Peter,
mon Peter,
est mort,
j'ai perdu tout espoir.
La seule chose qui me faisait vivre
était Elizabeth
et ma fenêtre vers ton monde.
J'ai toujours dit à Belly que
traverser serait trop dangereux.
Mais quand j'ai vu que tu mourrais,
et que j'étais le seul à pouvoir
te sauver...
Tu m'as kidnappé.
Tu m'as coupé de ma famille,
de mon monde.
Ce n'était pas prévu,
ce n'était pas mon intention.
Je t'aime, Peter.
Et si je devais refaire mon choix,
je ne serais pas assez fort
pour agir différemment.
Mais maintenant, je comprends
que j'ai eu tort.
Je n'aurais jamais dû
franchir la ligne.
Tout ça était une grave erreur.
Je ne peux pas en parler
pour l'instant, Walter.
Il a vu mon badge devant chez Blake.
Il croyait amener la boîte
à la police.
Je reviendrai t'aider
une fois que j'aurai terminé.
Dommage qu'il ne soit pas aveugle.
Si tu veux que je m'en occupe...
Non, fais ce que tu as à faire.
Ne fais pas tout foirer,
cette fois.
Désolée.
- Peter ?
- Salut.
Je tombe mal ?
- Tu veux que je repasse plus *** ?
- Non, pas du tout, je...
Je sors de la ***.
Tu permets, une minute ?
Désolé. J'aurais dû appeler
avant de venir.
- Salut.
- Salut.
- Je peux entrer ?
- Bien sûr.
Walter s'est excusé.
Je savais qu'il en faudrait peu.
Quelques mots, une accolade,
deux parties d'UNO.
N'importe quoi le réconforterait
à ce stade.
Mais je n'arrive pas à le faire.
J'ai même du mal
à le regarder en face.
Vous avez beaucoup souffert.
Ça ne peut pas redevenir comme
avant en un éclair.
Ça a été un coup dur pour toi.
Non, tu n'en as aucune idée.
J'ai vu ce qu'il a fait.
J'ai vu les zones de quarantaine.
J'ai vu les dégâts qu'il a causés.
Il a détruit leur monde, mon monde.
Il ne se doutait pas
des conséquences.
Ce n'est pas comme si on lui avait
donné une photo de lui
attaché à une machine infernale,
avec du feu qui sort des yeux.
Tu n'es pas venu pour parler
de Walter, si ?
Je n'arrive pas à fermer mes yeux
sans voir cette image.
Et ces plans expliquent
ma connexion avec cette machine.
Et si c'était vrai ?
Imagine que la machine fasse
ce que Broyles et Walter disent ?
Est-ce ma destinée, mon destin ?
De détruire des mondes aussi ?
Franchement, je n'ai pas envie
de finir comme Walter.
La vérité, c'est que j'ai peur aussi.
Ces dernières semaines ont été
dures pour nous tous.
Bien sûr, il a toujours la solution
de dépannage.
La solution de dépannage ?
La distraction.
- Bonjour.
- Salut.
C'est quoi ?
C'est une boîte.
Que contient-elle ?
Comme souvent,
la réalité ne vaut rien
comparée à notre imagination.
N'est-ce pas mieux d'imaginer ?
Pouvez-vous garder la boîte ?
Je vais aux toilettes.
Vous me rémunérez ?
Bien sûr.
Tenez.
- Juste une minute.
- D'accord.
- Astrid.
- Broyles.
C'est pas bon signe.
Kent Street.
J'allais me faire masser
dans un institut juste à l'angle.
Je descendais ici.
Drôle d'endroit pour se faire masser.
On a cinq victimes de plus,
peut-être plus.
En vie mais non réceptifs.
Ils sont en transe.
Lieutenant ! Faites évacuer toutes
les stations de métro.
Les caméras ont repéré un petit
homme dans le tunnel,
avec une boîte métallique.
On dirait qu'ils souffrent des mêmes
symptômes
que les victimes de Milton.
Oui, ce doit être la boîte
que les voleurs ont déterrée.
- Et les métros ?
- Tout est informatisé.
On a arrêté tous les métros passant
par le tunnel.
La brigade antiterroriste est prête.
Ce n'est pas une bombe.
Ils vont se faire tuer.
Le tunnel mène à une station.
Il faut s'emparer de la boîte.
- Une meilleure idée ?
- Oui, j'y vais.
Non, c'est trop dangereux.
C'est notre responsabilité.
- Je peux la désamorcer.
- Non.
Je n'ai pas pu concevoir
un appareil pour te protéger du son.
Vos hommes ont des protections.
Ce sont des ultrasons.
Ça ne marchera pas !
Il faut bloquer les signaux
du nerf auditif.
Mes hommes sont prêts.
Je dois prendre une décision.
Qu'y a-t-il ?
La science ne tient qu'à un fil.
Walter, si tu as une solution,
dis-le-moi.
Walter, parle-moi.
Agent Dunham,
on va avoir besoin de votre arme.
- Test micro, un, deux...
- J'ai combien de temps ?
Je ne sais pas.
Si tu nous entends parler,
c'est cuit.
Donne-moi un délai approximatif.
Maximum ? Trois minutes.
Tu es prêt ?
Vas-y.
Je la vois.
C'est pas vrai !
Je sais ce que c'est.
C'est une composante de l'arme.
Celle de Walternatif.
L'arme de l'autre côté ?
Comment est-ce possible ?
La boîte n'est plus insonorisée.
Je vais essayer de la désamorcer.
Il n'a pas parlé depuis 71 secondes.
Il y a un problème.
Il va retrouver l'ouïe.
Il faut envoyer quelqu'un.
Je ne peux envoyer personne.
- Il est peut-être blessé ou mort !
- Hé ! Les gars.
- Vous entendez ?
- Le trafic a pourtant été stoppé.
Le système de communication
a été perturbé.
Dunham, attendez,
vous ne pouvez pas !
Pour une explosion catastrophique
comme ça,
j'imagine qu'il a dû être greffé.
Si les couronnes dentaires
en céramique vibraient
avec la fréquence sonore adéquate...
Je dé*** les dentistes.
- C'est une composante de l'arme ?
- Oui.
Semblable à celles que j'ai vues
là-bas.
Walternatif a des agents ici.
Ils doivent chercher les composantes.
Celles qu'ils n'ont pas trouvées
là-bas.
Pourquoi y a-t-il des composantes
de notre côté ?
Une meilleure explication ?
Il s'agit de deux univers.
Deux versions de chacun de nous.
À ce stade, qu'y a-t-il
de surprenant ?
Du pudding au bacon.
Ça, ça serait surprenant.
Je voudrais ramener ça au labo.
On a les plans.
Je peux essayer d'en savoir plus.
D'accord.
Tu as des projets ce soir,
je suppose.
Oui.
- Ça te dérange ?
- Pas du tout.
Ça a été une mauvaise journée.
Mais ça aurait pu être pire.
Votre vivacité a sauvé beaucoup
de vies, Dr Bishop.
Beau travail.
Walter.
Bonsoir.
Je sais ce que Belly m'a légué.
Il m'a légué Massive Dynamic.
MASSIVE DYNAMICS
TITRE D'ACTIONS
Je suis l'unique actionnaire.
PETER A LA PREMIÈRE
COMPOSANTE
IL EST ACTIVEMENT ENGAGÉ
COMPRIS. COMMENCEZ
LE TRAVAIL SUR LE DR BISHOP.
[French]