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Je m’appelle Ian Glazier, je suis ingénieur métallurgiste et je travaille à la mine Williams, c’est-à-dire Williams Operating Corporation.
Comme ingénieur métallurgiste, j’ai diverses responsabilités quotidiennes. La majorité de ce qu’on fait ici est assez routinier, heureusement.
Ce broyeur marche très bien et une bonne partie de notre travail consiste à vérifier la performance de ce broyeur pour s’assurer qu’il fonctionne bien,
ce qui est le cas la plupart du temps.
Cependant, nous sommes ici pour résoudre des problèmes si nous trouvons que le broyeur ne fonctionne pas bien, ou aussi bien qu’il le devrait.
C’est probablement notre rôle essentiel ici au jour le jour, de soutenir notre personnel d’exploitation pour améliorer le fonctionnement.
(Le téléphone sonne)
Oui, elle effectuait une analyse de répartition des éléments.
Elle fait passer un échantillon sur un tamis pour savoir quelle quantité est retenue par le tamis en comparaison au volume déposé dans le tamis.
De là, elle peut déterminer la répartition des éléments. La répartition des éléments dans une mine d’or est très, très importante, surtout dans un broyeur à solution de cyanure.
De cet échantillon, nous obtenons une cible pour chaque broyage et nous savons que si nous pouvons atteindre cet objectif, nous extrairons très bien l’or.
Si nous n’atteignons pas cet objectif, nous n’extrairons pas l’or aussi bien que nous le devrions. Alors c’est l’essentiel de son analyse ici.
Pour devenir ingénieur chimiste, ingénieur métallurgiste, ingénieur industriel, peu importe, il faut commencer dans une université reconnue.
J’ai étudié à l’Université de Toronto, dans le domaine de l’ingénierie géologique.
Quant à mes intérêts après le secondaire, j’avais des aptitudes mathématiques et scientifiques.
Je m’intéressais fortement à la géologie et cela semblait être un mélange naturel des deux, l’ingénierie géologique.
Il y a deux côtés de l’ingénierie: les maths et les sciences, et le côté géologique.
Un ingénieur métallurgiste diplômé peut travailler dans deux milieux différents.
On peut aller tout de suite travailler dans une mine, comme ici, à partir d’environ de 50 000,00$ canadiens.
On peut aussi rester en ville, car la plupart des conseillers qui soutiennent l’industrie travaillent dans les grands centres urbains du monde,
certainement en Amérique du Nord.
De nos jours, il y a beaucoup plus de science dans l’exploitation d’un broyeur.
À mesure que son importance grandit, on voit beaucoup plus de gens qui sont forts en chimie, en sciences et en maths.
Parfois, je passe la moitié de mes journées à faire des statistiques.
Notre circuit de broyage a deux chaînes, car nous avons vu quatre broyeurs à l’intérieur de notre bâtiment là-bas.
Nous avons en fait deux chaînes de broyage identiques mais indépendantes. Alors si nous effectuons un changement dans une chaîne,
il faut prendre une décision basée sur des statistiques qui nous disent si le changement a été positif avant d’effectuer le même changement dans l’autre chaîne.
Alors il faut faire beaucoup de calculs dans cet emploi. Voici ce que nous faisons très souvent sur le circuit, nous prenons des échantillons.
Oui, nous avons tiré ça du sous-sol, du minerai de notre mine à ciel ouvert qui est acheminé jusqu’à un réservoir à minerai dehors, puis jusqu’à notre première bande abrasive.
De temps en temps, nous étudions les broyages. Pour ce faire, nous nous rendons là nous-mêmes pour prendre des échantillons partout dans le broyeur.
Nous prenons des échantillons des cyclones, des tamis, des résidus du broyeur… n’importe quel échantillon qu’on peut obtenir de ce circuit.
Nous les prenons tous, les ramenons au laboratoire et les examinons, les vérifions pour le broyage,
pour l’acide qu’ils contiennent, pour maints autres paramètres, pour leur masse spécifique et pour toutes sortes d’autres de choses.
Nous avons de la matière de diverses tailles dans le circuit de broyage entier, alors partout sur le circuit de broyage il faut prendre un échantillon…
Il faut, en fait, suivre une méthode scientifique pour prendre un échantillon. C’est une des choses que nous apprenons à l’école, comment prendre un bon échantillon.
Ce n’est certainement pas un atelier de broyage climatisé, vous savez, c’est un lieu où il fait chaud. Est-ce un problème? Pas pour moi.
J’aime travailler ici chez Williams, c’est un milieu pas mal intime, comme vous pouvez le constater, il n’y a pas beaucoup de monde ici.
Nous sommes un groupe assez décontracté. Je n’arrive pas en cravate à tous les jours. Je suis dans l’atelier de broyage en train de me salir à tous les jours. J’aime ça.