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Présente Tihomir Dakic dans
Speed of life (le rythme de la vie)
lutter pour la mobilité durable en Bosnie Herzégovine
La passion que j’ai pour le vélo est arrivée dans ma vie,
à un niveau plutôt élevé, quand j’avais 18 ans.
Le jour où je devais obtenir mon diplôme,
j’ai reçu un cadeau de ma tante qui vit aux Etats-Unis.
Elle m’a donné 200 dollars pour que j’achète des vêtements
pour cette soirée de remise de diplôme.
Mais plutôt que d’acheter un costume, j’ai préféré acheter un vélo et j’ai emprunté le costume d’un ami.
Donc ce fut le premier vélo que j’ai acheté et c’est depuis que je suis tombé amoureux du vélo.
C’est devenu une partie de moi et il est impossible de m’en séparer maintenant.
Mon histoire avec le vélo est assez simple.
J’ai eu mon premier vélo quand j’avais 6 ans et je n’ai jamais arrêté d’en pratiquer depuis ce moment là.
J’ai fait du vélo toute ma vie.
En fait, je ne suis pas de Banja Luka. Je viens d’une ville à 50km de Banja Luka
mais j’ai commencé à étudier ici à Banja Luka et j’ai apporté mon vélo avec moi.
Vous savez, comme Tiho l’a dit, je ne pouvais pas imaginer vivre sans mon vélo.
C’est aussi une partie de moi et c’est comme ça que j’ai rencontré Tiho.
Je suis venue à Banja Luka en 2001 et il n’y avait pas beaucoup de jeunes personnes qui faisaient du vélo.
Et on a juste commencé par se dire bonjour l’un à l’autre dans la rue
parce que nous faisions tous deux du vélo et après ça nous avons fait connaissance.
Un jour, je verrai bien ma famille, mettre mes enfants dans une petite remorque
et partir en promenade dans un parc ou ailleurs.
En fait, vous savez, une part de mon histoire d'amour avec le vélo est lié au fait de pouvoir être connecté avec la nature.
Finalement, c’est la meilleure façon si vous voulez explorer et découvrir des endroits ou un pays.
Il n’y a aucune émission de pollution, presqu’aucun bruit
donc c’est vraiment en harmonie avec l’environnement.
Et puis, vous allez à une vitesse où l’œil humain peut prendre le temps de voir.
C'est-à-dire que lorsque vous faîtes du vélo, vous pouvez voir quasiment tout ce qui vous entoure,
vous pouvez vous arrêter rapidement où vous voulez pour nager par exemple dans une belle rivière comme celle-ci.
Cela vous aide à être plus et mieux connecté avec la nature.
Utiliser le vélo est une manière d’avancer au rythme de la vie, vraiment.
Banja Luka est une très jolie ville entourée par la nature.
Nous avons l’une des plus populaires zones de loisirs se trouvant sur une colline
qui s’appelle Sehitluci ou Banj Brdo.
Au cours des dernières années, il y avait de plus de plus de piétons et de cyclistes
qui se promenaient pour se rendre au monument au sommet de cette colline.
De plus, ces deux dernières années il y a eu plusieurs accidents entre des piétons et des cyclistes.
Des cyclistes ont blessé des piétons sur cette route.
Et c’est pourquoi la municipalité a pris la décision d’interdire l’accès de cette colline aux vélos.
Depuis il y a eu de plus en plus de gens de la ville déçus et énervés par cette décision
et ont commencé à se plaindre sur le site internet de la ville.
Nous avons donc créé un groupe qui s’appelle « Laisse mon vélo tranquille».
Je m’appelle Dajana et nous sommes aussi administrateurs de ce groupe.
Dans un court laps de temps, peut-être 3 ou 4 jours, le groupe a rassemblé 2000 personnes
qui étaient énervés à propos de cette situation.
Mais pas seulement à cause de ce panneau, finalement ce panneau est juste une petite partie
de ce qui se passe dans cette ville.
Nous ne sommes pas égaux au niveau du trafic routier.
C’est comme si les cyclistes étaient une sorte d’animal sauvage sur la route.
Donc nous sommes en train d’essayer de combattre cette idée.
Nous sommes parvenus à cette idée, ceci est… comment dit-on en anglais ?
Vous savez quand une personne meurt...
C’est la manière d’informer les proches et les voisins qu’elle est décédée.
Alors ça représente le vélo et c’est comme si il était mort.
Nous appelons donc les gens à venir le 21 avril pour se rendre au pied de la colline Sehitluci
et nous organiserons les funérailles.
On peut annoncer comment nous nous rendrons en haut pour tout le monde soit en rang.
Avec 8 ou 9 personnes qui se tiendront devant le cortège et tous les autres derrière.
C’est important que quand nous atteindrons le panneau, nous déposerons le cercueil près du panneau
et nous mettons des fleurs sur le panneau.
Oui c’est comme si c’était la tombe.
De toute façon, ce qui est le plus important est que les médias soient à cet endroit.
C’est la première chose que nous devons utiliser.
Non non, nous essaierons de…il va contacter certaines personnes…
Ljilja…tout à fait ! Et Vladimir de la chaîne ATV !
Et Bell télévision aussi !
Oui mais les journaux de la presse écrite peuvent écrire à propos de ça, ce n’est pas un problème.
Nous écrirons un rapport et une annonce ce matin.
Alors quel est le problème ? juste…?
Est-ce que nous pouvons porter des T-shirts blanc ?
Ou jaunes.
On peut être tout nu aussi !! Elle propose que l’on soit tout nu !
Comme Adam ! Et Eve !
Cycl Isme (nom et prénom)
Mes chers, en ce jour et à ce moment nous te disons au revoir
Nos cœurs sont emplis de tristesse et nos pieds sont en manque
de ne plus toucher tes pédales.
Tu étais jeune et beau, tu savais que la guerre arrivait
mais chaque nouvelle trêve était une chance pour tout le monde. Les vieux et les jeunes faisaient du vélo.
Jusqu'en 1965, tu étais incontournable ici.
73 000 habitants possédaient 40 000 bicyclettes et il y avait seulement 640 voitures.
Durant cette dernière guerre fratricide, tu as démontré ton importance.
Il n’y avait plus d’essence donc plus de trafic routier et tu régnais à nouveau dans les rues de Banja Luka.
Pour toi la guerre était en quelque sorte un meilleur frère que la paix.
Après la guerre, les vélos ont commencé petit à petit à être chassés hors des rues.
Le niveau de vie qui s’améliorait mettait de plus en plus d’abrutis derrière un volant.
Le summum de la bêtise a été lorsqu’ils ont interdit la route pour se rendre…au sommet !
Retirez le panneau !!
Retirez-le !
Nous sommes ici autour de ton cercueil pour te dire à quel point nous t’aimions.
Mais ta mort ne mettra pas fin à notre lutte pour une Banja Luka écologique et européenne.
Mort au fascisme, liberté pour la bicyclette !!
Ca fonctionne ! Ca tourne ! OK…
Salut Mario, comment tu vas ?
Bien bien…d’accord…
Je suis entrain de me préparer.
Oui, je suis toujours à travailler sur le vélo
et j’espère que d’ici une heure ou deux heures, ça sera terminé.
Oui demain…demain matin nous avons le départ…et j’espère que tu as assez de vin
pour quand je serai là…et de la nourriture aussi…tu sais bien que je mange beaucoup !
Oui je ferai attention, ne t’inquiète pas! Je suis un grand garçon et je sais comment faire du vélo.
Ok…Passe une bonne journée. A bientôt. Salut.
Vivre la mobilité durable sur une longue distance
Voici Boris. Il fait partie aussi du Centre pour l’Environnement
et il nous aide beaucoup concernant le graphisme de nos outils de promotion et de nos publications.
Aujourd’hui, la distance que nous allons effectuer est de 77 km.
La vitesse moyenne est entre 20 et 25 km/h sur le plat.
Nous avons encore 10km à faire avant d’atteindre notre lieu de repos.
Il s’agit d’un très beau lac, qui est en fait artificiel mais c’est super pour nager et nous prendrons un bain.
Je pense que nous en avons bien besoin…
Lui, c’est mon très bon ami.
Il a parcouru l’Allemagne, la Pologne, la Moldavie, la Bosnie bien des fois, la Croatie, la Roumanie,
l’Italie et là nous allons encore ensemble de Bosnie en Italie. Il en est très content !
En fait, il a plus voyagé bien plus que 70% des habitants de Bosnie-Herzégovine…malheureusement.
C’est ce genre de situation…ah et nous avons un camion derrière nous !
As-tu bien dormi ?
Je m’appelle Borislav Jankovic. Et cet endroit est ZelenKovac.
Son histoire est dans un premier temps celle de ce moulin qu’il a reçu de son père dans les années 60.
En 1986, il effectua des réparations et aménagea les alentours.
Après ça, il décida de déménager ici parce que pour lui c’était un très bel endroit
et beaucoup de ses amis l’aimaient aussi.Ils ont ainsi créé cette maison avec sa forme particulière.
De nombreux artistes-peintres venaient ici et profiter de la nature et créer de belles toiles.
Ils veulent promouvoir et améliorer l’implication du public à propos des problèmes écologiques.
C’est donc un endroit éducatif et pratique qui utilise le tourisme durable
pour construire d’autres choses et d'en vivre.
Pas seulement ici mais aussi cette région appelée .
Ce qui est intéressant, et c’est ce que nous tâchons de faire tous les deux,
c’est cette synergie entre les cyclistes ,et/ou ceux qui voyagent en vélo, Boro (surnom de Borislav)
et cet endroit car il est sur la route…
C’est en fait à 77 kilomètres de Banja Luka et de mon point de vue,
c’est sur la route que les cyclistes ont l’habitude de prendre pour aller de Zagreb vers l’ouest
en entrant en Bosnie à Gradiška et pour se diriger vers la côte au sud de la Croatie.
C’est donc un endroit où ils peuvent se reposer et je sais que Boro est membre de CouchSurfing
alors nous aimerions inviter tous les gens sympas qui aiment la nature de venir ici dans ce coin
car c’est vraiment beau, il y a plein de chemins pour les vélos
et c’est tellement sain de rester quelques jours ici.
Est-ce qu’il y a du bois ?
Encore un peu !
Je m’appelle Boris, Boris cikic.
Je viens de Banja Luka.
J'ai 33 ans et j'adore me déplacer avec mon vélo.
Pour moi, c'est la vraie vie! La liberté!
Je n'utilise pas de voiture.
Le vélo est parfait pour le transport et la seule essence que vous avez besoin, c’est ça!
Ok…Il y a maintenant quelques années,
le premier ministre de République Serbe (une des deux entités de Bosnie-Herzégovine) a dit :
« Les cyclistes sont des misérables habillés avec des guenilles »
Là, nous avons parcouru 156 km de Banja Luka à Livno et
pour cela vous avez besoin d’avoir beaucoup de volonté et un gros cœur
et comme vous pouvez le voir nous ne sommes pas habillés avec des vêtements en lambeaux.
J’aimerai inviter notre premier ministre à essayer pour voir comment c’est
car même si ce n’est pas si facile, la pratique du vélo est très agréable.
Merci !
Je me sens de mieux en mieux et de plus en plus fort.
Le premier jour était un peu difficile.
Quand tu commences quelque chose c’est toujours difficile au début !
Et nous sommes entrain d’approcher de la côte et on a plus en plus envie d'avancer vite
Mais notre corps va avoir besoin d’utiliser de plus en plus d’énergie.
Et parce que vous utilisez de l’énergie alors vous avez besoin de manger plus
et quand vous manger plus alors vous avez besoin de faire attention à ce vous mangez.
Demain matin, nous allons nous réveiller à 6 heures du matin !
6 heures ? T’es sérieux ?
Oui !!
6h43…
Il est 7h20 du matin, nous allons partir de Livno.
Nous sommes à environ 700 mètres d’altitude.
Nous dirigeons vers Omiš puis Split.
On a donc environ entre 120 et 130 kilomètres à faire.
20°parfait pour faire du vélo!
Aujourd'hui, nous allons passer la frontière entre la Bosnie-Herzégovine et la Croatie...
passer la frontière de nos frères d'armes!
Nous nous dirigeons vers la ville d'Aržano, c’est la que nous passerons la frontière.
Nous longeons le lac de Buško qui est l’un des plus grands lacs en Bosnie-Herzégovine.
C’est aussi un lac artificiel et non naturel comme Vous pouvez voir la végétation qui pousse hors de l’eau.
Ca ressemble un peu à la mer.
Et quand j’étais petit à chaque fois et que nous passions par ici, je demandais en criant à mes parents :
« Maman !!! Papa !!!! C’est la mer !! On est arrivé ?! »
« Non, il y a encore 150 kilomètres de plus à faire pour la vraie mer, mon fils !»
Alors on attendait de voir la mer, d’atteindre la côte Croate
mais à cette période c’était la côte yougoslave donc on disait juste « la côte ».
Nous passons la frontière sans trop de problème. D’habitude vous avez droit à quelques questions
et c’est bon ! Ils nous laissent passer sans fouiller toutes nos affaires.
Maintenant, nous sommes dans une des régions les plus difficiles de Croatie
parce que nous devons pas mal grimper, après nous aurons une belle descente
puis après le canyon de Cetina nous allons devoir encore grimper.
Maintenant la température est environ de 25°, il fera bien plus chaud là-bas.
Alors nous devons y aller !
« Excusez-moi »
Je pars ce soir. Le départ est à 20h30 et nous serons en Italie à 7heures du matin
et puis nous ferons en vélo cette partie de Conero et puis enfin Vasto.
Donc ça sera super, difficile mais super !
OK alors…fais attention à toi et fais un bon voyage. Ce fut un plaisir de voyager en vélo ensemble !
Oui c’est vrai ! Tout le plaisir fut pour moi.
Nous avons là une épine…Et maintenant nous devons réparer ça!
le plus tôt possible parce que le soleil, lui, n’attend pas.
Le reste de l’air est sorti, maintenant j’ai besoin de vérifier si il n’y pas un éventuel autre petit trou.
Nous remettons d’abord notre pneu à l’endroit où il y a la valve.
Salut !
D’ici, nous pouvons voir toute la vallée
et c’est une partie qui pourrait être utilisée pour faire une piste cyclable et
qui devrait être très populaire car toute proche de la côte.
C’est très beau, ça devrait être utilisé.
J’espère que dans une heure et quart, nous serons arrivés à Vasto, notre destination finale.
Mais avant ça, nous essaierons de se baigner.
Pourquoi d’après vous nous somme venus ici ?
Juste pour enregistrer une sorte de documentaire ? Non !
Je suis aussi venu pour une bonne baignade et en profiter !
Quand vous voyagez en vélo, vous avez des montées et des descentes.
Quand vous grimpez, vous suez et c’est assez dur d’avancer.
Mais si vous voulez arriver à quelque de beau et de précieux, vous devez suer et vous en donnez la peine.
Dans la vie, vous avez aussi des descentes. C’est bien plus facile mais vous pouvez tomber à tout moment
et vous faire mal. La vie est faite de virages, de tournants, de hauts et de bas.
Et ce qui est le plus important dans tout ce voyage de la vie est de vous tenir sur vos pédales,
de pousser plus, de serrer les dents et croyez-moi un jour ou l’autre
vous parviendrez à ce qui a de plus beau pour vous : c’est le sens de la vie.
Travailler sur la mobilité durable en Italie
Bonjour, je m’appelle Tihomir Dakic.
Je viens de Banja Luka en Bosnie-Herzégovine.
Je suis un membre d’une organisation environnementale qui s’appelle Centre pour l’Environnement
qui opère depuis déjà 10 ans maintenant pour la protection de l’environnement et du développement durable.
Mon travail me concernant est lié à la promotion du transport et de la mobilité durable,
de la promotion du vélo et du cyclotourisme…etc .
Je suis venu ici l’année dernière en vélo pour l’atelier d'ORA et j’avais remarqué
qu’il y avait un chemin sympa pour vélo de Punta Aderci à Punta Penna.
J’ai donc essayé d’en savoir un peu plus, je suis allé le parcourir en vélo.
J’ai vu que ça pouvait être un tour de 30 km. C’est exactement 31,4km.
Ca part du centre de Vasto puis traverse de jolis petits villages, vient suivre la rivière Sinela
et enfin va longer toute la plage.
Ici c’est Punta Aderci et pour finalement revenir à Vasto.
Alors je m'appelle Fausto, je viens de Belgique.
J’ai 29 ans et je suis venu ici à Vasto pour la rencontre internationale d'ORA.
J’ai rencontré Tiho le premier jour de notre atelier à propos de la mobilité durable.
Nous devons promouvoir et mettre en place une piste cyclable.
ORA est un processus d’éducation, de communication et conscientisation à propos du développement durable.
Pour lequel, plusieurs ONG européennes sont engagés depuis ces deux dernières années.
ORA est un acronyme pour Observe Rethink Act et qui veut présenter à la fois
une méthodologie de travail et un style de vie.
Dans notre processus, nous utilisons plusieurs outils :
production multimédia, activités éducatives, implantation d’un écocentre et
des rencontres internationales avec les activistes, des responsables de la jeunesse et des membres d’ONG européennes.
En 2010, nous avons prévu et nous avons réalisé 3 différentes rencontres :
une à Banja Luka en Bosnie-Herzégovine, une autre à Liège en Belgique et enfin ici à Vasto en Italie.
Au cours de cette rencontre en Italie, nous accueillons environ 50 jeunes venant 12 pays différents d’Europe
et ensemble avec eux nous effectuons 4 différents ateliers :
multimédia, arts graphiques, éducation et avec Tiho, la mobilité durable.
Premièrement, nous faisons une vérification du carrefour que nous devons traverser
et sur lequel nous devons mettre un panneau.
Vous pouvez voir ici les différentes surfaces de sol que nous devrons expliquer
dans nos documents comme l’asphalte ou les chemins à travers champs.
C’est pourquoi nous allons devoir faire le parcours 2 ou 3 fois.
Une première fois pour découvrir. La deuxième fois pour prendre des photos
et la troisième fois, quand nous sommes sûrs de la route et que nous l’avons bien mémorisé, c'est de passer avec le GPS.
C’est en fait le produit final, la géolocalisation par système satellite ou GPS
qui est très utile en plus de mettre en place tous les panneaux sur le parcours.
Bien sûr, l’idée depuis le début était de coopérer et de travailler avec Tiho
du fait de son expérience à Banja Luka et de ses projets liés au transport durable.
Dans le but de créer et de réaliser un circuit pour vélo sur le territoire de Vasto
en connectant la partie ancienne de la ville sur les hauteurs de la colline
et la réserve de Punta Aderci sur la côte via le tracé de la rivière Ebba .
Ensemble avec le groupe local de cyclistes et cette équipe internationale de jeunes
venant de toute l’Europe, nous travaillons sur le terrain.
Premièrement, pour échanger nos expériences et nos connaissances sur comment créer une piste cyclable.
Et dans le même temps, nous travaillons sur le terrain pour cartographier,
mettre en place et ouvrir ce circuit sur le territoire de Vasto appelé CCCP (Corto circuito ciclo pedonale).
Je fus impressionné d’apprendre que l’année dernière Tiho est venu ici en vélo de Bosnie.
Et quand il m’a parlé de ce projet, je voulais en faire partie et travailler avec lui.
Nous avons créé 35 km de circuit cyclable partant de Vasto.
Nous sommes vraiment satisfaits même si ce fut difficile avec une mise en place complexe.
Les habitants de Vasto et les touristes ont maintenant la possibilité de choisir un moyen de transport différent
réduisant le nombre de véhicules motorisés en utilisant ce circuit.
Dans cette zone, il y a un ancien chemin de rail, Il y aun projet régional de le transformer en une piste cyclable.
C’est un projet important qui pourrait donner naissance à l’une des plus longues piste cyclable d’Europe.
Il y a beaucoup de personnes qui veulent ce genre de mode de transport durable, propre et relaxant.
Cet après-midi à 18heures, nous allons inviter les habitants de Vasto à nous rejoindre
et de circuler ensemble tout au long de ce nouveau tour de 32 km.
Le temps est parfait et le vent…il faut espérer qu’il sera dans le dos et pas frontal.
J’espère que tout sera parfait.
C’est un peu difficile pour moi parce que je n’ai pas l’habitude mais c’est magnifique,
c’est bon pour la santé, tu sens le vent et tu peux tout voir!
C’est vraiment super ! Je suis très content ! Pas de pluie et temps ensoleillé
donc tout le monde est content,non!?
De partager notre circuit avec des gens venant de toute l’Europe c'était génial !
Je vais revenir par train finalement parce que il va me manquer du temps
et je dois être là pour le mariage de mes amis.
Je dois être là-bas à 18h et j’arriverai exactement à 18h !
Fais un beau voyage !
Merci beaucoup !
Le seul train qui va directement de Vasto à Ancona,
c’est celui-ci et c’est le seul où tu peux amener ton vélo avec toi.
Et c’est un train régional ce qui veut dire qu’il s’arrête dans chaque ville traversée ce qui fait que j’arriverai à 16h45.
C’est vraiment le seul train dans lequel tu peux y mettre ton vélo
ce qui est clairement pas assez si quelqu’un veut voyager en vélo.
A bientôt
Le vélo est probablement le meilleur transport pour avancer dans la vie :
il laissera toujours vos yeux choisir le bon rythme pour observer le monde. – Maria Giulia Berardi – Photographer
Une idée de Alessandro Fusillo, Giorgio Micoli, Mario Serrao dans le cadre du projet d’ORA