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N'est-il pas adorable ?
- Est-ce que... - Hey.
Est-ce que vous parlez anglais ?
Oui.
- Quel... - Oh oh.
- Quel jour sommes-nous ? - Oui.
I like to move it move it.
- Vous savez... - Ok.
C'est le plus beau jour de ma vie.
- Non. Je vous demande... - Oh, quel jour ?
- Oui. - Euh, c'est, euh...
Attendez une minute.
Quelle question stupide. "Quel jour sommes-nous ?"
- Ah. Désolé. - Ce n'est rien.
On est le 24 juillet.
N'est-ce pas un jour magnifique ?
C'est le plus beau jour qui soit.
Vous vous demandez sans doute ce que je fais debout à cette heure indue.
Comme d'autres, je crois que c'est maintenant,
entre 3 h et 4 h du matin,
que le voile qui sépare notre monde du suivant
est le moins épais.
Souvent, à cette heure-ci,
j'entends quelqu'un prononcer mon nom,
alors qu'il n'y a personne.
Bonjour.
Ouah.
C'est beau.
Nous arrivons dans le garage.
Ça y est.
Nous nous dirigeons maintenant vers l'ascenseur.
Ok. Allons-y.
Le voilà.
Ok.
Celui-ci mène au parking du marché
de Roanoke, en Virginie.
Cet ascenseur connaît maintenant son heure de gloire.
C'est parti.
Nous sommes au niveau 6. L'ampoule du chiffre a grillé.
C'est un ascenseur standard, de chez Dover.
Si vous travaillez chez Dover,
c'est une bonne marque.
Nous allons maintenant redescendre au niveau 1.
Ok. C'est l'heure d'aller travailler.
C'était drôle, non ?
Vous savez combien c'est dur d'être rebelle ?
Eh, voilà une nuit dans la vie de S. Gray, les gars.
Vous voyez ce que je veux dire ?
Je dors sur le canapé... tout seul...
Je bosse comme un malade tous les jours.
Les petits ne voient pas leur mère.
Et moi, je ne vois pas ma femme ou ma compagne, ma petite amie quoi.
C'est vraiment la merde.
Un mâle dominant, piégé et enfermé
dans la religion et la politique.
Mais bientôt, mes projets
se réaliseront.
- Je t'aime. - Je t'aime aussi.
Va faire pipi.
Tai-Chan.
Si tu n'y vas pas, tu ne pourras pas regarder la télé.
Hmm ?
Tiens, enfile ça.
Pourquoi tu as des poils qui poussent ?
Parce que je suis un homme.
Et les femmes ?
Les femmes n'ont pas de poils, pas autant.
Dis bonjour à maman.
Bonjour.
Voilà l'encens.
Je ne veux pas.
Papa va le faire tout seul alors, Tai-Chan.
Tai-Chan, tiens, sonne la cloche.
Quand papa aura mis l'encens,
tu pourras sonner la cloche.
Pas encore.
Quand papa aura mis l'encens là-dedans.
Voilà. Bonjour maman.
Bonjour maman.
Bien, maintenant éteins l'encens.
C'est bien.
Fini.
Je veux de l'eau.
Aujourd'hui, nous allons filmer Sasha
pour son tout premier rasage.
Allons bon.
Sasha a quel âge maintenant ?
- Euh... 15 ans. - D'accord.
15 ans.
La première chose que va faire Sasha,
c'est de faire couler de l'eau chaude sur ce chiffon
et de l'appliquer sur son visage.
D'accord.
Ça va réchauffer ton visage
et humidifier ta peau.
N'est-il pas beau comme ça, avec le visage bien tiède ?
- Je suis toujours beau. - D'accord. Oui.
Si tu le dis.
Je devrais peut-être faire un gros plan sur ta...
sur cette barbe.
Elle a drôlement poussé.
- Merci.
Étale bien la mousse.
Ok.
T'as pas besoin d'en mettre sur ton nez.
- Ouais, ouais.
Un rasoir cinq lames. On l'a eu en échantillon.
Schwing ! On y va ?
Vas-y.
Ok, tu es en train de le faire à ma place.
J'ai honte.
- Je saigne. - Oui. Ne t'inquiète pas.
- Tu survivras. - Aïe.
Ça va aller. Ne t'en fais pas.
Oh bon sang.
C'est une torture.
Aïe !
- Ça fait mal ? - Oui.
Ça va piquer pendant un petit moment.
Tiens, essuie-toi.
Et fais-moi voir ce joli...
- Mmh. - Rasé de près.
- Bien joué mon vieux. Tiens. - C'est pas propre.
- Voilà ce qu'on va faire. - Argh.
Ne... regarde la caméra.
Puis on met un petit coton ici.
Tu vois ? Ça colle à la coupure.
Et voilà, c'est terminé.
Eh, attends. Tope-là.
Tu as survécu.
Les gars, tomber amoureux des filles, ce n'est pas bon.
Vous êtes mariés, alors ça va.
Moi je n'ai pas de femme.
Saleté.
- Quel jour on est ? - Le 24.
Non, pas possible.
C'est quel jour d'après toi ?
- Le 25. - Non.
- Le 25. - Non, le 24.
Oh, seigneur dieu.
On enregistre.
- Whaaa ! - Chut.
Ta ta ta ta na na na na !
Na na na na na na na na !
Bobby, laisse maman dormir.
Est-ce que ça va ?
Je suis juste très fatiguée.
- Ok. - Ça va pas ?
Tu vas être encore plus bizarre avec ça.
Ouah, tchit.
Laisse maman se reposer.
D'accord maman.
Ta ta ta ta ta ta ta ta !
Bobby, descends. Il faut que maman se repose.
Fais chier.
Merci. Merci.
J'ai une question,
ce qui m'inquiète le plus,
ce sont, vous savez, les bandages.
J'ai voulu prendre...
Je n'ai pas le droit de prendre de ***.
Mais peut-être je pourrais en prendre une
avant que vous arriviez.
Est-ce que je peux ?
Oh, d'accord, ok.
Papa, je peux descendre ?
Bobby, on peut se parler ?
- S'il te plaît ? - Oh.
Je veux juste te parler, d'accord ?
Parce que mamie m'a dit...
toutes les mamies, tous les amis disent
que tu es un grand garçon.
Et je sais bien que c'est vrai.
Je sais que c'est dur.
Je n'ai jamais été à l'hôpital.
J'étais pas comme ça avant.
Je veux juste qu'on s'entraide, ok ?
Je sais que quand on te demande
d'aider, parfois,
tu ne veux pas monter, tu as peur.
Mais ce n'est pas grave, je comprends très bien.
C'est la faute de papa.
Si c'est parce que tu as peur
de monter ou de descendre tout seul,
tu peux me le dire.
D'accord. Peut-être...
Arrête de filmer !
Bobby...
J'allais te donner la caméra aussi.
Nous allons faire un...
un projet de famille, ok ?
Tu es d'accord pour qu'on le fasse ?
- Sinon, ce sera pas possible. - Tu veux la caméra ?
- D'accord ? - Quoi ?
Tu veux me filmer avec la caméra ?
Mmmh.
Ce sera un projet de famille.
Je veux que mon garçon sourie maintenant, d'accord ?
Tu dois sourire si tu veux la caméra.
Pourquoi ?
Parce que c'est un film joyeux.
D'accord ?
Avec une fin heureuse.
Kompiang, j'étais une vilaine petite fille ?
Non.
Vraiment ?
Peut-être un peu.
Depuis combien de temps travaillez-vous pour notre famille ?
Plus de 25 ans.
C'est quoi ces offrandes ?
Pour la pleine lune.
La pleine lune ?
Qu'est-ce que c'est ?
Du pelungsur,
pour marquer la fin de la cérémonie.
C'est pour quel dieu ?
C'est pour Vishnu.
Cette eau est pour lui.
Ok, j'entre...
Alors, tout d'abord...
et je suis sûre qu'il m'entend très bien...
laissez-moi vous expliquer.
Tout le monde m'entend clairement et distinctement ?
Mon fils était censé ranger sa chambre hier.
Allez mon garçon !
Oui, Femme !
Femme !
Oh, la journée va être longue, comme d'habitude.
Il est toujours de bonne humeur quand il se réveille.
Allez, prends une ***, prépare-toi.
Il y a plein de choses à faire.
Ouais.
Des gens à voir, un futur à préparer.
J'ai eu une grave opération du cœur.
Je suis très reconnaissant envers ceux qui s'occupent de moi.
Ils sont toujours disponibles.
Il y a quelques minutes à peine,
on m'a essuyé les fesses,
parce que j'ai fait mon premier... mon premier ***
depuis une semaine.
Alors quelqu'un est venu et m'a demandé :
"Voulez-vous que je nettoie ça, monsieur ?"
Alors j'ai dit : "Oui".
Et une jeune femme très... très courageuse est venue
et s'est occupée de moi.
Et tout cela fait partie de leur quotidien.
Je suis très, très reconnaissant envers ces gens
qui m'ont traité comme...
Qui m'ont si bien traité.
Dans peu de... peu de temps...
je vais me rétablir,
et je serai de nouveau dehors à faire des trucs fous
et à profiter de la vie.
56, 56... 57.
61 roupies.
61, une fois. 61, deux fois.
Vendu !
Je m'appelle Amanda.
Ce qui me rend heureuse aujourd'hui, c'est ceci...
Je suis à la fois terrifiée et excitée.
Oh mon dieu, vous avez senti ?
On réessaye.
Écoutez s'il dort.
Comment ça va Béatrice ?
Oh, oh, oh, oh...
Viens par ici ! Oh !
Regardez-moi cette petite merveille !
Mon dieu.
Le portrait craché de sa maman.
Je veux boire
l'eau la plus pure.
Je veux manger ce qui me plaît.
Je veux juste
me sentir fort.
Je veux atteindre le plus haut sommet.
Grimper, sans crier, tout en haut.
Je veux juste
me sentir fort.
Avec des nuages blancs,
et l'océan sur la plage,
mais je ne veux pas aller trop vite
car je sais que l'amour m'attend.
La vie, mon amour, un jour à la fois.
La vie, un jour à la fois, sans savoir.
L'amour.
Un jour dans la vie et un jour dans la vie
et un jour dans la vie...
Je veux boire l'eau la plus pure.
Je veux manger ce qui me plaît.
Je veux juste
me sentir fort.
Je veux atteindre le plus haut sommet.
Grimper, sans crier, tout en haut.
Je veux juste
me sentir fort.
Avec des nuages blancs,
et l'océan sur la plage,
mais je ne veux pas aller trop vite
car je sais que l'amour m'attend.
Good morning.
Bonjour. Buenos días.
Namasté. Salam alaykoum.
Je m'appelle Okhwan Yoon.
Je suis né en Corée.
Corée du Sud ou du Nord, peu importe.
Je fais le tour du monde à vélo.
Cela fait 9 ans et 36 jours aujourd'hui.
Nous sommes à Katmandou, au Népal.
Jusqu'ici, j'ai visité 190 pays.
J'ai été renversé 6 fois par des voitures.
J'ai dû être opéré 5 fois.
Il y a tellement de conducteurs imprudents dans le monde.
J'ai vu des mouches de toutes tailles.
En Afrique du Nord, elles sont plus petites que celle-ci.
En Turquie également.
Mais elles ont cette taille-là en Corée,
au Japon et en Chine.
Cela me rend nostalgique.
Brosse à dents, dentifrice...
Indispensable pour passer la nuit chez des potes.
Des lunettes 3D.
Une boîte de médicaments
dont j'ai besoin chaque jour pour vivre.
Oh, j'ai aussi ce gant en plastique
dont je me suis servi au boulot l'autre jour.
50 pesos. Cool.
Un billet de 500 roupies.
2BA 596135.
Je me souviens encore du numéro.
D'abord un drapeau canadien,
parce que certains de mes ancêtres
vivaient en Nouvelle-Écosse, au Canada.
Et un drapeau allemand, parce que certains
vivaient en Allemagne.
D'autres ont vécu dans le Wisconsin.
Certains de mes ancêtres vivaient en Pologne.
Une figurine que j'ai eue dans un œuf en chocolat.
Un dé électronique.
Une protection contre le mauvais œil.
Une scie en métal.
Un aigle en métal.
Des roues en métal.
Quelqu'un veut du granit ?
Je m'appelle Randy Raisides
et voici la maison de Kenneth V. Fletcher.
Une poutre en I géante...
un panier rempli de raisin...
une cintreuse de tuyaux...
une tonne de cartons.
Il ne jette rien.
Quand j'ai emménagé il y a quatre ans, j'étais un drogué.
En quatre ans, Ken a fait deux choses.
Il m'a sevré
et il a tout perdu.
- Bonjour. - Bonjour.
Kenneth V. Fletcher.
Perdant.
Bienfaiteur.
Quoi d'autre ?
Fauché.
Ken part demain pour les îles Canaries,
où il a trouvé un job de massothérapeute.
Moi je retourne dans le Nebraska,
où je vais vivre avec ma famille.
Il fait partie de ces types qui ont des milliards d'idées,
mais qui ne terminent jamais rien.
Quand il était petit, Ken voulait un piano.
Il n'a pas pu en avoir.
Il y a trois ans, on a épluché les petites annonces
et nous sommes allés à Minneapolis-Saint Paul
pour acheter des pianos !
Cet homme est un génie. C'est juste qu'il n'a pas eu le temps.
On dirait le commissaire-priseur qui arrive.
Qu'est-ce que j'ai dans ma poche ?
Eh bien, c'est une clé.
On voit nettement le logo ici.
Ceci est une Lamborghini.
C'est un jour dans ma vie.
Mon portefeuille Marc Jacobs.
Mon porte-clés Marc Jacobs, que j'adore.
Un miroir.
Mon iPod, c'est mon âme.
Un rosaire.
Un excellent moyen de jouir de son temps
dans l'autre monde.
Des écouteurs.
Un excellent moyen de perdre son temps
dans ce monde-ci.
C'est une brindille de margousier.
Et vous faites quoi avec ?
C'est pour mes dents.
Je n'ai rien dans mes poches. Zéro.
Il n'y a rien dans mes poches.
Elles sont vides.
De l'argent, beaucoup d'argent.
Combien exactement ?
Deux cinquante.
Combien ?
Deux soles cinquante.
C'est la boîte de ton père ?
C'est celle de mon frère.
Pour gagner beaucoup d'argent.
Bonjour Abel.
Tu vas bien ?
On est à nouveau samedi.
Le froid est là et août sera encore pire.
Il faut que tu te mettes au chaud, Abel.
Eh toi ! C'est ma place.
Parfois, je gagne jusqu'à cinq soles.
Quand j'étais petit, j'ai même gagné 20 soles en une journée.
Au revoir, à samedi prochain.
Qu'avez-vous dans vos poches ?
C'est mon couteau.
Ok, jugez-moi si vous le voulez,
mais il y a des gens cinglés dans ce monde.
Mon pistolet Ruger P94
calibre 0,40.
Je l'emmène partout
où je vais.
Des clés.
Mon téléphone.
Des seringues.
Voilà le cimetière.
Il y a des gens qui vivent ici ?
Oui, je vais vous montrer.
Je pourrai leur parler ?
Ouais, ouais.
Je ne peux pas travailler,
car qui s'occuperait de mes enfants ?
Ma femme, la mère de mes enfants, est morte.
J'ai un fils de 20 ans qui est malade.
Il est retardé.
Nous sommes obligés de l'attacher pour qu'il ne s'éloigne pas.
Nous vivons à quatorze dans cette pièce,
sans électricité, sans eau, sans égouts.
Mais nous sommes vivants.
Dieu ne nous oubliera pas.
Il nous a créés.
C'est ce en quoi je crois.
Dieu ne nous aurait pas créés pour ensuite nous oublier.
Je m'appelle Ayomatty.
Je vis à Dubaï depuis 13 ans.
Je travaille comme jardinier
et je suis très heureux.
Chez moi, il n'y a pas de travail.
Je suis venu à Dubaï
pour gagner de l'argent et l'envoyer à mes enfants.
Asseyez-vous, je vous en prie.
Tu ne penses qu'à ton estomac.
Vous avez vu la clôture qui est tombée dans ces chardons ?
Foutus chardons, il y en a partout.
Et après, on dit que je suis vulgaire.
Voilà comment on fabrique le "brynza".
Une fois le liquide retiré, vous obtenez un délicieux fromage.
Presque aussi bon que le fromage hollandais.
Il y a même des trous, en deux ou trois jours.
Oh ça va, arrête de te vanter.
À table !
C'est du balut.
Une spécialité des Philippines.
Balut.
Vous voyez ?
Berk.
Dégoûtant, hein ?
Regardez, je mets un peu de sel.
C'est du sel.
Et maintenant regardez.
Comment ça marche ?
Ça entre et ça ressort, comme une aiguille.
Il n'y a pas de balles.
Rien ne sort du pistolet.
Ah, je vois.
Nous sommes samedi,
le 24 juillet.
J'ai passé les trois dernières années loin de chez moi
pour mes études.
Aussitôt après,
j'ai décroché un job très prenant dans une entreprise.
Alors je ne vois pas mon père très souvent.
Mais quand je le vois,
nous allons toujours au même endroit,
nous faisons la même chose et nous rattrapons le temps perdu.
J'ai essayé de t'appeler.
Ouais, j'ai vu.
J'allais justement te rappeler.
Tu vas bien ?
- Ouais, ça va. - Tu en veux ?
Juste une gorgée.
- Tu as réparé le pneu ? - Mmmh...
Ce pneu est foutu.
- Je n'ai pas eu le temps. - Ce pneu est foutu.
Tu vas te faire arrêter si ça continue. Tu as vu ?
Il y a une entaille.
Une entaille ?
Jack, filme donc par ici.
Regarde-moi ce bazar.
Bon sang, ça suffit.
Tu n'es plus étudiant, tu sais.
Tu travailles maintenant.
Tu n'as pas d'excuse.
Juste ici.
C'est là que nous allons ?
Ouais.
Deux petits burgers. Incroyable !
Imaginez la taille des moyens et des grands.
C'est vraiment ridicule.
Enfin bon. Tiens, Jack.
Viens. On va dans la voiture.
Qu'est-ce que c'est ?
- Regarde. - Oh.
C'est une photo de toi à l'université ?
- Ouais. - Super.
C'est super.
Je vais la mettre dans un joli cadre,
comme celle de Nina.
C'est très gentil, Jack. Merci.
Maintenant, tu peux être fier de toi,
surtout si on considère que tu as failli être viré de l'école.
Tu as eu de la chance, non ?
Je trouve que tu as mûri depuis un an,
tu es devenu un type bien,
un gentleman, et un gentil garçon.
Merci pour la photo, Jack.
Il y a quelqu'un que tu aimes beaucoup ?
Mon père...
parce qu'il m'apporte des fruits.
Il prépare le déjeuner
et le petit-déjeuner.
Il prépare tout ce que nous mangeons.
Il tient plus à moi qu'à son travail.
L'objet que j'aime le plus, c'est mon ordinateur portable.
Sur Wikipédia, il y a des contes, des articles sur l'histoire, les maths,
la science, la religion.
Il y a tout.
C'est une bibliothèque géante.
J'aime être moi.
J'aime la vie.
C'est tellement amusant.
Moi, je dirais...
Enfoncer mes pieds dans du sable mouillé.
Il faut que ce soit mouillé.
L'herbe, la terre...
l'odeur de la rivière sale.
L'odeur d'un feu de camp qui s'imprègne dans les cheveux.
Du poulet pané, cuit au four
et assaisonné.
Ce que j'aime le plus ?
Eh bien...
vous l'avez devant les yeux.
J'aime beaucoup ma famille,
mes frères et sœurs.
Être avec mes enfants
et m'occuper d'eux.
Laissez-moi vous présenter
la personne que j'aime le plus au monde.
Bonjour.
Bonjour.
Qu'est-ce que vous adorez ?
Les femmes.
Vraiment.
Je t'aime, Uliya.
Tu es mon unique amour.
Mon premier amour.
Pour moi, l'amour, c'est toi.
Vous aimez votre mari ?
Oui, il le faut bien.
J'aime ma femme, j'aime mon fils.
J'aime ma terre.
J'aime mes animaux...
mes chiens, mon furet, mes poulets, mes chevaux
dans le terrain derrière.
J'aime ma vie.
Mais ce que j'aime le plus ?
J'aime le Seigneur, notre Père qui est aux cieux,
notre Créateur, source de toutes les bénédictions.
J'aime rouler à 200 km/heure
sur l'autoroute, avec une bonne voiture.
J'aime le football.
Je pense que le football est le seul sport
qui rassemble les gens.
J'aime...
nettoyer quelque chose de très sale pour pouvoir admirer le résultat.
En fait, j'aime mon réfrigérateur.
C'est un objet génial.
Il reste dans un coin.
Il ne parle pas.
J'adore mon réfrigérateur.
Rien d'autre que mon réfrigérateur.
Qu'est-ce que vous aimez ?
Les femmes.
Qu'est-ce que vous aimez ?
La liberté.
Qu'est-ce que vous aimez ?
- Le pouvoir.
J'aime le mot "mamihlapinatapai".
Ça vient du Yaghan,
une langue morte
qui était parlée autrefois en Terre de Feu,
à la pointe de l'Amérique du Sud.
Je n'ai jamais entendu ce mot,
alors je ne le prononce peut-être pas correctement,
mais il a une très belle signification.
Il s'agit de ce moment ou sentiment
quand deux personnes veulent commencer quelque chose
mais qu'aucune des deux ne veut faire le premier pas.
Par exemple, deux chefs de tribus
qui veulent faire la paix,
mais aucun des deux ne veut commencer.
Ou encore deux personnes à une fête
qui veulent se rapprocher,
mais aucune des deux n'ose faire le premier pas.
On entend les kookaburras maintenant.
J'appelle ma mère
pour lui demander ce que je devrais dire à Emily aujourd'hui.
Allo ?
Je peux te parler une seconde ?
Bien sûr.
Ce soir, je sors avec Emily.
- Ok. - Je pensais
lui dire ce que je ressens pour elle.
Mais je ne suis pas sûr.
Alors je t'appelle pour savoir...
comment lui dire ce que je ressens.
Ok.
Je ne sais pas. Je pense...
il faut juste savoir que
tu as énormément, énormément d'estime pour elle,
tu l'as toujours admirée.
"Estime" ? C'est le mot que je devrais utiliser ?
"Estime" ?
Tu crois qu'elle appréciera ?
Ouais, peu importe.
Je ne sais pas si...
Tu la respectes énormément.
Je ne sais pas...
Elle est spéciale pour toi.
Ok. Je vais essayer.
Eh. Je suis dans le train.
Voici mon amie Emily.
Salut, "Un jour dans la vie."
Je suis toujours avec Emily, et nous sommes à Chicago.
Euh, ça c'est...
Nous sortons juste de cet endroit, qui est très sympa.
Je vais laisser ça allumé,
au cas où il se passerait quelque chose.
Theresa, regarde-moi.
Oh, mon dieu.
Oh, mon dieu.
Aah !
Alors voilà.
Je lui ai demandé si elle voulait
sortir avec moi,
et elle a dit "Non".
Juste... juste non.
C'est tout ce qu'elle a dit.
Juste "non".
Elle ne voulait pas.
Impossible, jamais.
Et donc, euh...
J'ai dit :
"Il n'y a pas une petite chance ?"
Et elle a dit non.
Aucune chance. Aucune.
C'est le devoir d'une femme
de se mettre à genoux.
Par exemple, une femme est censée s'agenouiller devant un homme.
Hein, hein.
Vous voulez nous montrer ?
D'accord.
Donc vous dites bonjour à Moses, de manière traditionnelle.
Eh bien !
Moses, qu'est-ce que vous en pensez ?
Elle s'agenouille comme cela tous les jours ?
Oui, parce que je suis un homme.
Elle doit me respecter.
C'est la tradition.
Les sages disent
que seuls les idiots se précipitent.
Mais je ne peux pas m'empêcher
de tomber amoureux de toi.
Salut, grand-mère. C'est David. Comment vas-tu ?
Je vais bien. Je suis toujours... Ouais, je suis à New York.
C'est... ouais, il a fait très chaud ici, mais ça va.
Euh, en fait je t'appelais
parce que, euh, tu sais, mon copain, Nick, que j'ai...
que tu as vu souvent.
Ouais, ouais, je sais.
Il est très gentil.
Euh... Eh bien, je voulais te dire
qu'il n'est pas... pas seulement mon ami.
C'est... c'est mon petit ami.
Hum, et je voulais te le dire depuis un moment,
mais je ne savais pas comment tu allais réagir,
alors j'avais un peu peur de t'en parler.
Hum...
Je... je t'aime aussi.
Ouais.
Je t'aime aussi.
Et j'espère que...
que tu aimeras aussi Nick,
parce que c'est quelqu'un d'important pour moi.
alors j'espère qu'il sera aussi
quelqu'un d'important pour toi.
Ouais.
Eh bien, ça... ça compte beaucoup pour moi.
Ouais. Merci.
Je... ouais, je t'...
Je t'aime aussi.
Moi aussi. Ouais.
Ouais, les parents savent. Oui.
Grand-mère, on dit "gay" maintenant.
Tu n'as pas besoin de dire "homosexuel".
Ce n'est pas... non.
Non, ce n'est pas une maladie. Merci.
Tiens, jette un peu de fromage à ces canards.
Rapproche-toi d'eux. Je suis en train de filmer, Sarah.
Ils vont me mordre.
Mais non, ça ne mord pas, un canard.
Allez. Je fais une vidéo.
Passe au milieu d'eux. Ça fera une bonne vidéo.
Vous voulez que je vous prenne ensemble ?
Oh.
Une autre photo ?
Merci.
Dites-moi simplement ce que vous voulez que je fasse.
Comme ça... voilà...
Première chose à propos du mariage...
L'amour est un champ de bataille.
Vous deux, vous allez vous battre comme deux coqs dans un poulailler.
Laissez-moi vous expliquer, c'est scientifique.
Si vous enfermez deux animaux dans une pièce,
vous savez, il y aura beaucoup de tendresse,
mais aussi du sang.
Voici mon livre de poche de Walt Whitman.
Sans conteste l'un des plus grands poètes qui aient vécu
et si un jour mes bébés lisent Walt Whitman
et en tirent des leçons, je serais très heureux.
Car après tout, il a dit :
"Je suis auguste.
Je n'incite pas mon âme à se justifier".
Non, il n'a pas dit "âme". Il a dit "Je n'incite pas..."
Arrête, Tristam, tu vas utiliser toute la mémoire.
C'est égoïste et... Arrête.
Il y a le rot à faire. S'il tel plaît, Tristam.
"Je n'incite pas mon cœur..."
Arrête d'être aussi égoïste.
Je me suis occupée d'eux toute la journée.
Arrête, bon sang.
"Je n'incite pas mon âme à..."
"Je n'incite pas mon cœur
à se justifier pour qu'on le comprenne".
C'est bon, j'ai compris.
Ann et John renouvellent leurs vœux aujourd'hui
pour leur cinquantième anniversaire de mariage.
Seulement, cette fois-ci, chacun des deux époux
a rédigé les vœux de l'autre.
C'est-à-dire qu'Ann a écrit les vœux de John,
et John a écrit les vœux d'Ann.
Tire, tire.
Celui-ci ne me soulève pas.
Il y en a un autre là-bas.
Oh, la vache.
Il faut tirer sur celui-là.
Tu y arrives ?
Non.
Tu dois utiliser les muscles de ton dos.
Ça ne veut pas bouger.
Ça ne veut pas bouger !
John, il faudrait
mettre fin à deux ou trois choses
concernant l'aspect, euh... physique du mariage.
En effet, et personne ne dira le contraire,
il y a certaines choses
qu'on est en droit d'attendre de son mari
et Ann souhaite que vous vous exécutiez sur-le-champ.
Acceptez-vous de laver les vitres ?
C'est comme à la gym.
Tu attrapes la corde,
tu t'agrippes bien,
et tu te positionnes, les pieds bien parallèles,
en utilisant les muscles de ton dos.
Ensuite, tu tires.
Oh vraiment ?
Ann, John demande si vous voudriez
lui laisser faire
ce que vous lui aviez promis pour ses 40 ans,
mais qui reste un rêve.
Et donc, Ann, ayant anticipé votre réponse,
John dit : "Je suppose qu'une pipe de temps en temps serait..."
Tu veux vraiment insister ?
Je te l'ai dit, ça ne veut pas bouger.
Ça ne veut pas bouger.
Alors, qu'est-ce que tu disais ?
En conclusion, bien que les hommes viennent de Mars
et les femmes de Vénus,
promettez-vous de vous chérir l'un l'autre
et de vivre heureux en famille
ici à Appletree Cottage
jusqu'à la fin de vos jours ?
Oui.
Eh, lève-toi.
Qu'est-ce que tu fais ?
Allez, on y va.
Tu viens ?
On y va.
Casque.
Au revoir, grand-père.
On grimpe !
Grimpe, Virginia.
Doucement, doucement.
Whouhou !
Fais l'idiot. Allez, fais n'importe quoi.
À la fin, j'obligerai le commandant
à faire l'imbécile.
Aah !
Pourquoi tu sors toujours la langue ?
Donne un coup de poing à Eason, tout de suite.
Oh, mon dieu !
Là, c'est l'Alliance rebelle.
Et là, c'est l'Empire.
Bonjour. Voilà ma chambre.
Et voilà notre jardin.
Je m'appelle Masood...
Je vis en Afghanistan, à Kaboul,
et je suis photographe de presse.
Voilà ma maison.
Et voilà mon père, en train de boire du thé.
Ma mère est en train de prier.
Farid, mon frère, est juste...
en train de fouiller dans le réfrigérateur, comme d'habitude.
Là je suis dans ma voiture,
en route pour la vieille ville de Kaboul, pour prendre des photos.
Il m'arrive parfois de m'y promener
à la recherche d'un bon cliché.
Ces appareils sont comme mes deux bébés.
Je les emmène partout avec moi.
Ici, je suis toute seule.
Mon mari est
à l'autre bout du monde
en train de se battre pour nous.
Lequel je mets ?
Lequel plaira le plus à Phil, d'après toi ?
Hein ? Lequel, d'après toi ?
Celui-là ? C'est celui-là le plus beau ?
Voilà le marché de la vieille ville.
Souvent, les étrangers pensent qu'il est dangereux
de se promener dans Kaboul,
mais comme vous pouvez le constater, il n'y a aucun danger...
pour nous en tout cas.
Bientôt l'heure.
Bientôt l'heure.
Voilà la rue
où l'on vend normalement des oiseaux comme ceux-ci.
Ce sont des inséparables,
parce qu'ils sont toujours en train de s'embrasser.
Oh.
Où es-tu ?
Youhou.
Salut, Sharon.
Salut !
- Salut. - Comment tu vas ?
Tu peux me voir ?
Ouais. Tu t'es mise sur ton trente-et-un, on dirait ?
Oui, c'est notre soirée en amoureux quand même.
L'Afghanistan...
On associe mon pays aux conflits, à la guerre,
aux attentats-suicides, tous les points négatifs
qu'on entend aux informations.
Mais il y a un autre côté
que l'on ne voit pas.
Quand je vois ces filles, je suis optimiste
quant à l'avenir de mon pays.
Je t'aime.
Je t'aime aussi. Fais attention à toi.
Promis. Toi aussi, ok ?
Ok.
- Au revoir. - Au revoir.
Ce n'est pas facile
d'expliquer ma motivation.
Puis-je faire quelque chose pour réunir les deux Corée ?
À première vue, c'est impossible, hors de ma portée.
Mais rien n'est impossible.
Papa, tu as vu ma guerre ?
Alors, le rouge c'est le méchant
et le blanc c'est le gentil, d'après le casque.
Oh !
- Ce n'est pas si terrible. - Vraiment ?
Je ne saigne pas sous le bras ?
Voyons ce que ça donne.
- Eh. - Oh, oh, oh !
Oh, qu'est-ce que c'est ?
Qu'est-ce que c'est ?
On dirait une sorte de...
C'était dans tes cheveux ?
Non, sur mon sac. C'est une coccinelle.
Oh.
Les monstres et les fantômes
et les sorcières.
Les zombies.
Que font les zombies ?
Ok. Tu fais bien le zombie.
Les serpents et les fantômes.
Quand j'arrive pour travailler à 1 h du matin
et que j'entends des bruits un peu partout.
J'ai un peu peur.
J'ai peur des chiens.
Les chats.
Les rats.
Les lions.
Les guêpes.
Les araignées.
J'ai peur... des cambrioleurs...
des violeurs...
J'ai peur de grandir.
J'ai peur de perdre cet endroit.
Les cultures que je ne comprends pas.
J'ai peur d'Allah,
rien d'autre.
Je n'ai peur de rien.
Seulement de Dieu.
J'ai peur pour tous les gens qui ne croient pas en Dieu.
Les gens qui ne seront pas sauvés et qui iront en Enfer.
J'ai peur de l'homosexualité.
L'homosexualité, c'est comme...
comme une maladie, et j'ai peur de la maladie.
Tout ce que je me dis
c'est que dans quelques années, une autre personne sera peut-être ici,
quelqu'un qui ne sera pas Israélien, peut-être...
peut-être quelqu'un de Palestine.
Je pense que la politique m'effraie plus qu'autre chose.
Je me demande si nous allons faire une autre guerre.
Quand je pars de chez moi
le matin, je ne suis pas sûr d'y revenir sain et sauf.
Et tous les Afghans ressentent la même chose.
Le temps passe
et je n'ai pas d'enfants.
Jamais personne ne m'appellera "maman".
En ce moment, ce qui m'effraie le plus,
c'est mon début de calvitie.
Regardez-moi.
Voilà ce qui me fait peur.
Que mon mari me quitte pour une autre femme
à cause d'un manque de vous savez quoi.
Le divorce.
Le divorce, quelle horreur !
J'ai peur de la solitude.
De ne pas me réveiller un matin...
et qu'on me trouve après une semaine.
Ce serait intéressant.
Perdre un être cher.
J'ai beaucoup de mal
à me rapprocher vraiment des gens.
Parce que, qu'est-ce qu'on devient quand la personne meurt ?
Et si Dieu n'existait pas ?
Je crois en lui, mais s'il n'existait pas ?
Et si nous allions juste mourir et être enterrés pour toujours ?
Voilà ce qui me fait peur,
finir dans cette tombe.
La vie est tellement courte, vous savez ?
Mourir, je suppose.
Les chiens ont peur de l'orage.
Ouais, ils ont peur.
Vasya, il faut trouver du bois pour le feu.
En automne, il y a des loups.
Dépêchons-nous de rentrer, il va pleuvoir !
3... 2... 1...
Bienvenue à la Love Parade.
Regardez devant !
Incroyable. Incroyable.
Regarde à côté. Qu'est-ce qui se passe ?
Regarde, il y a une bagarre.
On ne peut pas sortir.
C'est pas normal, Bruv.
Crétin.
Je ne bougerai pas d'ici.
Ça suffit, bon sang !
Un tunnel se transforme en piège mortel.
Au moins 18 personnes sont mortes écrasées ou piétinées
dans un mouvement de panique pendant la Love Parade de Duisburg.
Les centaines de milliers de personnes présentes à la fête
ignoraient pour la plupart qu'un drame venait de se dérouler.
Je veux boire
la meilleure eau.
Je veux avoir tout ce que je désire.
Je veux juste
me sentir fort.
Je veux atteindre la fontaine dorée,
battre tout le monde et ne pas m'en inquiéter.
Je veux juste
me sentir fort.
Avec des nuages blancs,
et l'océan sur la plage.
Nul besoin de livres quand on peut parler.
Qui sait ce que l'amour nous réserve ?
La vie, petit à petit.
Oh, l'amour, la vie, petit à petit.
L'amour, la vie, petit à petit.
Oh, l'amour.
Quand je ferme les yeux,
je vois toutes sortes de gens dans le monde,
dans différentes villes, dans différents pays.
Je peux les sentir, les toucher, les voir.
Après m'être coupé les cheveux, je me sens renaître.
Il est temps que je continue mon voyage.
Qui est-ce que tu aimes ?
Mes idiots de garçons. Bobby et compagnie.
Et toi, de quoi as-tu peur ?
Eh bien, je pense...
que je n'ai plus peur.
J'avais peur que tu aies un cancer,
et tu en as eu un.
Que tu en aies un à nouveau.
Et ça a été le cas. Mais c'est fini maintenant.
Alors je n'ai plus peur.
Nous sommes le 24 juillet 2010.
Il est presque minuit
et le temps va bientôt me manquer pour faire cette vidéo.
J'ai travaillé toute la journée. Un samedi, ouais, je sais.
Le pire c'est que...
toute la journée, j'ai attendu un événement extraordinaire,
quelque chose de spécial, quelque chose de mémorable,
pour en faire partie et...
pour montrer au monde que des choses géniales
peuvent arriver tous les jours,
qui que l'on soit.
Mais la vérité c'est que, ça n'arrive pas toujours.
Et pour moi, aujourd'hui,
il ne s'est rien passé de vraiment spécial.
Je veux que les gens sachent que je suis ici.
Je ne veux pas cesser d'exister.
Je ne vais pas vous dire
que je suis une personne géniale...
parce que je ne le pense pas... pas du tout.
Je suis une fille normale,
avec une vie normale.
Pas assez intéressante...
pour que je vous la raconte.
Mais je veux exister.
Et aujourd'hui...
même si...
même s'il ne s'est rien passé d'extraordinaire,
ce soir je me sens comme si ça avait été le cas.
Je veux boire
l'eau la plus pure.
Je veux manger ce qui me plaît.
Je veux juste
me sentir fort.
Je veux atteindre le plus haut sommet.
Grimper, sans crier, tout en haut.
Je veux juste
me sentir fort.
Avec des nuages blancs,
et l'océan sur la plage,
mais je ne veux pas aller trop vite
car je sais que l'amour m'attend.
La vie, mon amour, un jour à la fois.
La vie, un jour à la fois, sans savoir.
L'amour.
Un jour dans la vie et un jour dans la vie
et un jour dans la vie et un jour dans la vie...
Je veux boire l'eau la plus pure.
Je veux manger ce qui me plaît.
Je veux juste
me sentir fort.
Je veux atteindre le plus haut sommet.
Grimper, sans crier, tout en haut.
Je veux juste
me sentir fort.
Avec des nuages blancs,
et l'océan sur la plage,
mais je ne veux pas aller trop vite
car je sais ce qui m'attend...