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Mitch Reiss, étudiant à l'Université Ryerson : Avoir ces formats, comme je disais, rend
les choses plus équitables, et ça me donne une chance égale de réussir mes études
postsecondaires, malgré mon handicap.
Meriana Matta, étudiante au Collège Seneca : Quand je les reçois à temps, c'est comme
(rire)... c'est tellement bien, je me sens tellement bien. Ce trimestre, je vais pouvoir
suivre avec tout le monde parce que j'ai reçu mes livres à temps, et ça me rend si heureuse
parce que je sais que rien ne m'empêche d'avancer.
Alex Low, étudiant à l'Université McMaster : Le fait d'avoir le texte imprimé en format
de substitution, c'est un peu comme si j'avais pris des notes à partir du manuel. De toute
évidence, si je ne peux pas utiliser le manuel, je ne peux pas accéder à tout le contenu
dont j'ai besoin, je ne peux pas me préparer pour les cours, je ne peux pas me préparer
à un examen...
Narrateur : Pour la plupart des étudiants, il leur suffit de prendre la liste des manuels
dont ils ont besoin, d'aller à la librairie du campus et d'acheter leurs livres.
Pour les personnes comme Mitch et Meriana, il y a une étape de plus après l'achat des
livres.
Une étape qui sera bientôt numérique...
Bob Minnery, chef, SOREFS : L'un des autres volets du SOREFS est de s'assurer que les
formats de substitution sont compatibles avec les nouvelles technologies; c'est pourquoi
nous avons une zone d'essais. Ce que vous voyez ici est un afficheur Brailliant, qui
permet aux étudiants de recevoir les fichiers numériques en braille restitués par l'ordinateur.
Narrateur : Le SOREFS -- Service ontarien de ressources éducatives en format de substitution
-- aide les élèves de la maternelle au cycle postdoctoral à obtenir leurs manuels qu'il
leur faut dans les formats numériques, avec une rapidité et une qualité sans précédent.
La version améliorée du SOREFS, le tout premier service en ligne de ce genre à l'intention
des étudiants du postsecondaire de l'Ontario, est désormais ouvert à tous les établissements
de l'Ontario financés par les fonds publics et aux éditeurs nord-américains. Certains
grands éditeurs se sont déjà joints au Service.
Des manuels spécialisés du niveau postsecondaire dont la production exigeait des semaines ou
des mois seront maintenant disponibles beaucoup plus rapidement.
Pour cette seule année, le SOREFS aidera plus de 6 000 étudiantes et étudiants du
postsecondaire qui ont une déficience perceptuelle, ainsi que 8 000 élèves de la maternelle
à la 12e année.
Narrateur : Le SOREFS est un partenariat entre les éditeurs de manuels scolaires, les collèges
et universités de l'Ontario et le gouvernement de l'Ontario.
Bob Minnery : Une fois produit en braille, ce livre a donné ces 27 volumes. Voici une
version en format Daisy (MP3) et voici une version Kurzweil. Pour la version braille,
nous avons une copie tactile, que l'étudiant peut toucher, et nous avons aussi une version
en gros caractères.
Narrateur : Imaginez — une base de données centralisée pour toute la province, qui mettra
des livres en format accessible à la disposition d'un plus grand nombre d'étudiants, au moment
où ils en ont besoin.
Pour continuer à améliorer ce service, le système a besoin de plus d'utilisateurs et
d'organismes participants...
Narrateur : Plus les établissements et les éditeurs sont nombreux à contribuer à ce
service, plus il sera rapide et efficace.
Sheldon Levy, président de l'Université Ryerson : Avant toute chose, il faut remercier
les éditeurs qui ont joué un rôle de chef de file dans ce domaine. Quant aux autres
éditeurs, il faut leur montrer qu'il ne s'agit pas seulement de faire la bonne chose, mais
que c'est aussi une bonne stratégie d'affaires.
Terry McQuaid, directrice par intérim, services de conseil, de santé et d'accessibilité
pour étudiants, Collège Seneca : Cela crée un accès facile aux documents à lire, ce
qui donne aux étudiants un sentiment d'appartenance au monde universitaire. Ils peuvent ainsi
consacrer leur énergie à l'apprentissage, plutôt qu'à la recherche des ressources
nécessaires.
Sean Dale, enseignant, W. Ross McDonald School for the Visually Impaired and Deafblind : C'est
une question d'équité -- pour qu'une étudiante ou un étudiant puisse réussir un cours,
il faut lui donner les mêmes chances qu'à tous les autres.
Narrateur : Une éducation postsecondaire demeure l'un des investissements les plus
importants que l'on puisse faire pour soi et pour son avenir.
Le SOREFS fait partie de l'engagement que la province a pris pour veiller à ce que
chaque Ontarienne et chaque Ontarien qualifié puisse suivre des études ou une formation
postsecondaires.
Et pour veiller à ce que tous les élèves, de la maternelle à la 12e année, ainsi que
tous les étudiants du palier postsecondaire, disposent des ressources nécessaires à leur
réussite, comme le SOREFS.
Sheldon Levy : On en tire une plus grande satisfaction lorsqu'on se dit en se levant
le matin qu'on a des responsabilités et qu'on va faire tout son possible et travailler en
collaboration; en plus, on se conforme aux exigences de la Loi sur l'accessibilité pour
les personnes handicapées de l'Ontario.
Mitch Reiss : En ayant accès à cette technologie, cette technologie d'adaptation, j'ai vraiment
la possibilité de réussir.