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Ici, on est sur le terrain de Laval, et voici l'avion relais d'Euro Media sur le Tour de France.
Là, c'est mon poste de travail dans l'avion.
Donc j'exploite du matériel de réception et d'émission, on a pas mal d'antennes autour de l'avion
et donc je surveille tout ça en vol.
Cet avion ne sert, sur le Tour, que pour les images et les sons. On retransmet, on reçoit les images des motos et des hélicos.
Mon rôle c'est de recevoir toutes les images de la course, les sons de la course,
et de retransférer ça à la ligne d'arrivée, ou via un point intermédiaire.
Le but pour nous c'est de se mettre à une certaine altitude,
de façon à pouvoir relayer les images qui nous sont envoyées du sol.
On se positionne au-dessus de la course, ça c'est le premier point.
Je dirige un petit peu le pilote avec un système GPS
et une fois au-dessus de la course, on suit les motos en faisant des cercles.
Je suis en contact avec la ligne d'arrivée, avec les points intermédiaires, avec les motos.
Tout ce qui est consignes vient du technicien, donc on a un certain espace à respecter,
de manière à ce que les images soient nettes
Et ensuite à nous de nous adapter en fonction de la météo, du vent et des contraintes qu'on a en tant que pilotes
de manière à pouvoir fournir la meilleure image possible à notre technicien qui est situé à l'arrière.
C'est un travail d'équipe mais avant tout c'est du pilotage
c'est le pilote qui dirige l'avion et qui place l'avion sur la course. Il fait la majeure partie du boulot.
C'est un métier où il faut aimer l'aviation. Des fois on a des conditions atmosphériques un petit peu délicates
donc il faut avoir le coeur bien accroché et un peu résistant.
Une étape, je dirais "standard", c'est à peu près entre 5 et 6 heures de vol.
Mais on a des étapes qui sont plus longues, jusqu'à 7 heures et demie, voire 8 heures de vol sur des longues étapes de montagne.
C'est sans interruption, on est partis et pas le droit de se reposer, sinon il y a rupture du signal et ça va se voir.
On fait partie de l'équipe du Tour, et on se rend vraiment compte qu'on est une pierre dans un édifice assez impressionnant.
Le Tour de France, c'est vrai qu'on est heureux. Moi je suis content d'être là.
C'est mon premier Tour de France, donc c'est une sacrée expérience!