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Précédemment...
Quand Clay reviendra,
on discutera du marché.
Ça ne marchera
que s'il s'en occupe.
- Quoi ?
- Ta crisette nous a conduits en tôle.
Quelqu'un nous a accusés
de prostitution.
Avis d'expulsion.
Tu veux m'aider ? Sauve la fille
que ta mère a failli buter
avant que mes gars ne le fassent.
- Je veux un pouce et un téton.
- D'accord.
Appelle Skeeter pour savoir qui il crame.
- Caracara ?
- Le Elks Lodge. L'endroit parfait.
Je couvre les frais de démarrage
et on partage cinquante-cinquante.
Ma mère. Je ne mélange jamais
affaires et famille.
- Arrête de voir Gemma.
- D'accord.
Vous voyez des points communs
entre ces cambriolages ?
C'étaient des coups obligés,
pas de colère.
Je crois qu'Opie voulait décrocher
depuis la mort de Donna.
Il est parti en guerrier.
C'est dur de ne pas haïr.
Les gens, les choses, les institutions.
Quand ils vous démoralisent
et s'amusent à vous voir saigner,
la haine est le seul sentiment
qui a du sens.
Mais je sais
ce que la haine fait à un gars.
Ça le détruit.
Ça le transforme en quelque chose
qu'il n'est pas.
Quelque chose qu'il s'était juré
de ne jamais devenir.
C'est ce que je dois dire.
J'essaie de ne pas céder
sous le poids des choses terribles
que j'ai sur le cœur.
Parfois ma vie ressemble
à un numéro d'équilibriste.
Ce que je ressens est à l'opposé
de ce que je devrais faire.
Des réactions impulsives qui me conduisent
à des réactions à mille lieues de mes pensées.
Quand je regarde mon quotidien, je réalise
que je passe la plupart de mon temps
à réparer les dégâts de la veille.
Dans cette vie, je n'ai aucun avenir.
Je n'ai que distractions et remords.
Je ne dormais pas
Je t'aime
J'ai enterré mon meilleur ami il y a trois jours
et, aussi cliché que ça puisse sembler,
j'ai laissé une partie de moi
dans ce cercueil.
Une partie que je connaissais
à peine.
Une partie que je ne reverrai jamais.
Chaque jour correspond à une nouvelle boîte.
Tu l'ouvres, tu regardes ce qu'il y a dedans.
C'est à toi de voir si c'est un cadeau
ou un cercueil.
On y va ?
Oui.
Oui.
M. le maire.
Tu permets ?
Je lisais justement un article
sur ces cambriolages.
Les gens ont peur.
Je les comprends.
La plupart des gens les attribuent
à "la cellule criminelle" de Charming.
Le conseil municipal ?
Qu'est-ce que vous voulez ?
Tu as un local commercial
sur Castle Road, près de Morada.
- Le vieux Elks Lodge.
- Oui.
On sait qu'il est vacant
depuis plus d'un an.
- On aimerait le louer.
- Pour vos autos ?
Pas exactement.
Pour monter une agence d'escortes.
C'est une farce ?
Vous croyez que je vais vous laisser
monter un réseau de prostitution ?
C'est très en règle.
Notre associé a tous les permis et licences.
Tant mieux pour lui.
Il y a d'autres propriétés
à louer.
On aime travailler
avec les gens qu'on connaît.
Oubliez ça. C'est hors de question.
C'est dommage pour le domaine de Charming.
Le compte-rendu des six derniers
conseils municipaux.
Ton projet de rêve
se présente mal.
Tu as perdu tes investisseurs
et là, il y a une motion
pour que les terres redeviennent cultivables.
Tu vas tout perdre.
Le vote approche, non ?
La semaine prochaine.
D'après les études,
il te manque une voix
pour avoir ces terres.
J'ai tout misé sur ce projet
et je ne vais pas vous laisser le saboter.
Tu n'as pas l'air de comprendre.
Je sais à quel point
le domaine de Charming compte pour toi.
Et pour la ville.
Avec nous, ton rêve peut devenir réalité.
Je vais te contacter.
La rencontre entre
Galen et le cartel est arrangée.
On va enfin finaliser
la vente d'armes et rendre
les Irlandais et les Latinos heureux.
- Les Noirs m'inquiètent.
- Nous aussi.
On nous attribue ces crisse
de cambriolages.
Les gens du coin
ont tous la chienne.
On ne peut pas contrôler
ce qu'ils pensent.
Charming nous aime une seconde
et nous dé*** la seconde d'après.
Fais attention. Tant qu'il y aura
des cambriolages
et toute cette rancœur, ils nous détesteront.
Vous dites des conneries.
Ils savent que ce n'est pas nous.
- C'est vrai.
- C'est vrai.
- Tu nous prends pour des menteurs, Tiggy ?
- Non, ce qu'il veut dire,
c'est que toi, toi et toi,
vous ne savez rien de cette ville.
- Et on va avoir Roosevelt au cul.
- J'irai voir Pope
dès qu'il sera revenu.
Si c'est les Noirs, ça s'arrêtera.
Fin de la discussion.
On ne devrait pas s'inquiéter
des cambriolages,
mais du transport de la coke.
Il faut qu'on trouve une issue.
- Il a raison.
- Tu veux décrocher ?
Je veux surtout rester en vie.
On a perdu trois hommes
depuis le début.
Ne me dis pas que tu as oublié
le camion brûlé ? Sur la 108.
Les affaires avec le cartel
nous rapportent pas mal de foin.
Mais aussi pas mal de troubles.
On a voté pour
à condition que ce soit à court terme.
Je cherche d'autres moyens
pour gagner de l'argent.
Des rentrées régulières, sans risque.
C'est rose, humide
- et ça a un goût de soleil.
- Une plotte.
Ou de la crème glacée italienne.
J'aime bien les deux.
Peu importe.
Nero Padilla.
On s'est réfugiés chez lui
avant d'aller en tôle.
Il a une agence d'escorte
en règle depuis cinq ans.
Il vient de se faire expulser de Stockton
à cause de nos problèmes.
Il cherche un endroit
pour relancer son affaire.
J'ai conclu un marché avec lui.
Je m'associe à lui.
Je vais me servir de Caracara
pour redorer son blason.
Ça se présente comment ?
Je finance la fusion,
mais je veux que ça appartienne au club.
Tu lui fais confiance ?
Oui.
Il cherche le profit.
On parle de combien ?
Ce n'est pas aussi lucratif
que la coke,
mais ça nous maintiendra à flot.
Et loin des pattes des fédéraux.
Quand on sera lancés,
jetez un coup d'œil.
- Si ça vous intéresse, on votera.
- Pourquoi attendre ?
Votons tout de suite.
Très bien.
Qui est prêt à investir
dans une agence d'escorte ?
Moi.
- Moi aussi.
- Bien.
On fixera les pourcentages
dès que j'en aurai parlé avec Nero.
Chucky, tu cuisines quoi ?
Ça sent bon.
Je ne pensais pas
que Diosa ferait l'unanimité.
Parce que ton nouvel associé
couche avec ma femme ?
Il faut que ça s'arrête.
C'est pas correct.
Non.
- Il y a un problème ?
- Pas vraiment.
C'est juste que je n'arrive pas
à joindre Nero.
Il ne répond pas
et il ne me rappelle pas.
Ne t'attache pas à lui.
C'est des affaires, pas du plaisir.
C'est bien.
L'inflammation du nerf médian
a bien diminué.
Ça vous brûle ? C'est engourdi ?
- Plus beaucoup.
- Et ça, qu'est-ce que c'est ?
Je me suis cognée
en portant la poussette.
J'en suis où au juste ?
Je ne suis pas du genre optimiste,
mais c'est mieux que prévu.
Mieux genre je pourrai continuer à opérer ?
C'est encore trop tôt pour le dire,
mais je ne l'exclus pas.
OK.
On va vous mettre une attelle
et je vous revoie dans six semaines.
Merci.
Tu pourras t'en passer ?
Tant que je ne danse pas.
Ça va aller, maman.
Galen.
- Tu as l'air en forme.
- Toi aussi, mon ami.
Comment va ton poumon ?
Il faut que je fume moins de cigares,
mais je suis apte au combat.
Super.
Je savais pas
qu'il y avait eu une élection.
Vu mon état, c'était le moment
de promouvoir Jax.
Mais rien ne change entre nous.
J'espère que c'est vrai.
Notre rang, on l'a bien mérité,
ça n'a pas
été une sinécure.
Salut.
Si on a un problème,
jouons cartes sur table.
Ne sois pas si sensible, petit.
T'as pas de couilles,
ostie d'Irlandais.
Si tu as un problème,
dis-le-moi en face.
Très bien.
Je te trouve arrogant, égoïste
et impulsif.
À Belfast, tu as causé
la mort d'un homme de Dieu
- et d'un ami proche.
- Tu parles du prêtre ?
Oui.
Kellan Ashby m'a sorti
des rues d'Armagh.
- Il m'a sauvé la vie.
- Oui.
Il vous a béni par le sang.
Il a fait de vous un gangster du Christ.
- Laissez-le.
- Il l'aura cherché.
On fait des progrès.
- Botte-lui le cul, Jax.
- OK, mon gars.
Allez, allez.
Allez, Jax. Allez.
Allez, Jax.
Il doit te rester du sang irlandais
dans les veines.
Quand j'en aurai fini avec toi,
tu pataugeras dans ton sang.
Assomme-le, Jax.
Allez, Jax.
Je ne veux pas t'humilier
devant tes amis.
Ce ne sont pas mes amis.
Mais si tu veux arrêter,
tu n'as qu'à te coucher.
Je ne m'attendais pas
à un spectacle.
Juste un petit différend irlandais.
Il y a de quoi s'inquiéter ?
Non, ça finira avec une Guinness
et des embrassades.
C'est beau !
Bravo.
- Je peux vous aider ?
- Non, mais, moi, je peux peut-être vous aider.
Et vous offrir les délicieux caramels
de l'oncle Fudgie.
L'Irak.
J'ai eu des subventions
pour ouvrir ma boutique.
Je donne des échantillons
gratuits aux voisins.
C'est gentil, mais je suis diabétique.
Je n'ai pas le droit.
Je suis désolé.
Oui.
Hé,
vous m'en laissez
pour mes clients ?
Avec plaisir.
J'espère que
vous avez fait la paix.
Tout va bien.
Allez, au travail.
Paiement complet pour la livraison,
la moitié pour la prochaine.
On prend ceux-là aujourd'hui.
- Il nous faut un dépôt tous les quinze jours.
- On va vous arranger ça.
- Nous aussi.
- Parfait.
Oncle Chucky a livré
la marchandise.
Tu ne vérifies pas le matériel ?
Je vous fais confiance.
J'insiste.
Ouvrez la porte.
Tassez-vous.
Crisse d'Irlandais.
- Salaud. Allons-y !
- Chibs.
Maintenant,
tu sais ce qu'ils peuvent faire.
Drôle de façon
de conclure un marché.
Salaud.
On t'enverra la facture
pour les motos.
- Il en a mangé combien ?
- Beaucoup ?
- Tout.
- Il a même léché la boîte.
On a combien de temps ?
Il est costaud. Je dirais quatre heures.
Tu es sûr ? C'est risqué de parier
sur un cheval qu'on dé***.
Allez, c'est du long terme.
Il faut que la première bouchée
soit bonne.
J'espère que tu as raison.
OK, les gars.
Allez.
Tu es perdue ?
Ça se voit tant que ça ?
Qu'est-ce que tu fais ici, Gemma ?
Je m'assurais que tu étais
toujours en vie.
Ça fait quatre jours
que tu ne réponds pas au téléphone.
J'étais un peu occupé.
Où est Carla ?
En train de se rétablir
quelque part, j'espère.
Oui.
- Désolée.
- Carla a ses démons.
- Ce n'est pas une fille simple.
- J'avais compris.
À cause d'elle, Jax a failli y passer.
Tara y a été
un peu fort avec elle.
C'est juste la faute de Tara ?
Non.
C'est de ma faute.
C'est pour ça que
tu ne veux plus me voir ?
Carla n'aurait pas dû faire ça
dans mon dos.
Je ne lui fais plus confiance.
Tu vas où ?
Parle à ton fils, Gemma.
Diosa déménage dans le Nord.
Tu vas t'associer au club ?
On dirait bien.
J'imagine qu'on va te voir plus.
Oui, j'imagine.
Qu'est-ce qu'il y a ?
- S'il y a un problème, dis-le-moi.
- Je n'ai pas le temps pour ça.
Ça faisait un bout qu'on ne m'avait pas
laissée, mais jusque-là,
- il y avait toujours eu une raison.
- Va-t'en, Gemma.
- Parle-moi, trou de cul.
- Tu dois partir.
- Ne me laisse pas tomber comme ça.
- Quoi ?
Non.
Non.
Je ne peux pas.
Pourquoi ?
J'ai fait une promesse.
Jax ?
C'est pour ça que tu me flushes ?
J'ai besoin que cette affaire marche.
L'avenir de mon fils en dépend.
Je suis désolé.
Par ici, Juice.
Prends la tête et l'anneau du téton.
On a de la visite.
- C'est Nero qui m'envoie.
- Entre.
Bonjour, messieurs.
Venus Van Dam, pour votre plaisir.
Venus. Merci d'être venue.
Pas encore, mon poussin.
Il faut souper
avant de manger le dessert.
Il est mort ?
Je ne touche pas aux morts.
Non, il est juste gros.
Nero t'a expliqué ?
Ce qui se passe ici
ne doit pas sortir d'ici.
C'est comme ça
pour tous mes rendez-vous.
Mais la discrétion a un prix.
On m'a dit 2 000.
C'est bien ça.
C'est parfait.
Motus et bouche cousue.
Mais pour toi, je veux bien
l'ouvrir un peu.
Il a passé trop de temps
à la mangeoire.
Qu'est-ce que je dois faire
avec mon ami Willy ?
Monte-lui dessus. Fais-lui deux
ou trois trucs. Il ne s'en souviendra pas.
Malheureusement, moi, oui.
Le petit coin ?
C'est au fond, beauté.
Je peux te donner un coup de main.
C'est non, Tiger.
Vraiment ?
Ça a l'air d'une piste solide.
La police a arrêté des Noirs
dans un camion avec plein de trucs volés.
Ils pensent que ça a un rapport
avec les cambriolages.
Ils veulent qu'on aille
identifier la marchandise.
- Maintenant ?
- Oui, madame.
Si on ne prouve pas que ce sont
des objets volés, on les relâche.
Très bien.
Je conduis.
Gem, quelqu'un a laissé ça pour Jax.
Il a dit que c'est important.
Tu sais où il est ?
Mets ça derrière.
Je le déposerai chez lui.
C'est bien. Encore.
- Le visage. Frappe-le.
- Tiggy, allez.
Chatouille-lui les couilles.
- Oui.
- C'est fantastique.
- Ce n'est pas le bon mot.
- Tu as sa tête ?
- Ça ne vaut rien sans.
- Oui.
- Prends tous les trucs chrétiens.
- Si je faisais le contrôleur aérien ?
- Tu pourras effacer le papier collant ?
- Rien de plus simple.
Avec mon logiciel, je peux
lui faire chier des licornes.
Il ne chiera pas tant
que je serai près de son cul.
Vous attendez quelqu'un d'autre ?
C'est beau. Remballez tout.
Crisse.
Seigneur.
Qu'est-ce que vous faites ?
- Le club de cinéma de Charming.
- C'est ça.
Je vous reconnais.
Vous êtes les Sons.
Vous l'avez drogué
ou un truc du genre ?
Allen.
Crisse.
Vous allez le faire chanter.
Qu'est-ce qu'on fait, Jackie ?
- T'es qui ?
- Devin Price, son beau-fils.
- Crisse.
- C'est cool. On peut s'arranger.
- Comment ?
- Oui.
Merde.
Quoi ? Moi aussi,
je veux m'en servir contre lui.
Vous n'êtes pas très proches,
on dirait.
Non, c'est un vrai colon.
Tu as quel âge, chéri ?
Vingt-et-un ans.
Je raffole des petits jeunes.
Merde.
Man, tu es un gars.
Papa ne t'a jamais dit
que la bite ne fait pas le moine ?
Est-ce que...
Tu t'es déjà fait sucer
par une fille du Sud
avec une grosse queue ?
Tu vas adorer, chéri.
Tu vas tellement jouir
que ta grand-mère ne s'en remettra pas.
Ma grand-mère est morte.
Tu commences à comprendre.
Ça ne veut pas dire
que tu es gay.
On l'a tous fait.
- C'est vrai ?
- Plein de queues.
- Sérieux ?
- Oui.
- Oui.
- Vous tous ?
- Deux queues.
- C'est vrai ?
- Des queues qui claquent.
- Super.
Cool. Allons-y.
Baisse tes pantalons.
Mets-toi ça autour des yeux.
J'aime les surprises.
- Va derrière.
- C'est trop cool.
- Tu as de la chance.
- Oui.
Je vous conseille
de nettoyer Bouboule
pendant que je prends
des photos du garçon.
- Ce serait très gentil.
- Je ne le fais pas pour t'aider, blondinette.
Si je le fais,
c'est juste pour l'argent.
- Je te donne mille dollars de plus.
- Deux mille. Ça marche ?
Tu es jaloux ?
- Un peu, oui.
- Je le savais.
On va remettre Willy
à son bureau.
Sacrée journée.
Oui.
Ils regardent des photos.
Très bien. Merci.
Il paraît qu'il a déménagé.
- C'est triste.
- Oui.
Aucun couple ne peut
survivre à ce genre de vie.
Le genre de vie où l'homme est armé
et n'est jamais chez lui ?
- Ouille.
- Je fais des farces.
- Pas tout à fait.
- Viens ici.
Je t'aime.
Moi aussi, je t'aime.
Vous êtes sourds ou quoi ?
Il faut que j'aille ***.
Hé !
- Tu peux t'en occuper ?
- Oui.
Vous reconnaissez quelque chose ?
- Je ne vois pas de coffre.
- Il était temps.
Gemma.
Non, mais...
J'aime bien la théière en argent,
si personne ne la réclame.
C'était la police d'Oakland.
Deux des East Dub Crew ont un casier.
Le procureur attend
les mandats de perquisition.
East Dub.
C'est la juridiction
de Damon Pope.
Tu devrais y aller.
Je vais manger
et repasser plus ***.
Je vais voir ce qu'ils ont trouvé d'autre.
Je ne peux pas.
Celle-là est bonne.
Ça va ?
Oui. C'était intense.
Je vais te dire
ce qui va se passer.
Tu rentres chez toi
et tu ne parles de ça à personne.
Bien sûr.
Parce que sinon ton beau-père
ne sera plus le seul
à avoir un album photo.
Regarde.
Tu aimerais qu'ils mettent ça
sur ta page Facebook ?
Non.
Tu m'as photographié ?
- L'amour est volage.
- Tu as compris ?
Oui, oui. Mais je ne vous
aurais jamais dénoncés.
Votre club est génial.
C'est vrai.
J'aimerais bien travailler avec vous
de temps à autre.
- Pourquoi pas ?
- Oui.
Passe au club samedi.
Tu pourrais nettoyer la dèche
et le vomi aux toilettes.
- C'est trop cool.
- Oui.
- Merci.
- Allez, sacre le camp.
- Merci.
- Seigneur.
Merci, ma chérie.
Quand tu auras besoin
de ta Venus d'amour, appelle-moi.
Je suis belle et muette comme une carpe.
Salut.
Il faut le remettre à son bureau.
Merde !
Pourquoi ces choses arrivent juste à moi ?
Sacrement !
- Qu'est-ce que tu en dis ?
- Je...
Celui qui l'a mordu devrait
porter un collier et une muselière.
Bien dit.
Tu peux me recoudre ?
Oui.
C'était aujourd'hui ton rendez-vous ?
Oui.
Bonne nouvelle ?
Ils m'ont juste mis une attelle.
Moins contraignante.
- Fais-lui une anesthésie locale.
- Entendu.
Ostie.
- On peut l'aider.
- Tu crois ?
- Oui.
- Merci.
- Guéris vite.
- Oui, oui.
À trois.
- Un.
- Un. Prêt.
Regarde.
- J'ai sorti les dix meilleures.
- Seigneur.
Merci, Juicy. C'est super.
- Je dois te parler.
- Pas maintenant.
- Attends.
- Je dois y aller.
Nero et moi.
Ça n'a rien à voir avec Samcro.
Tu n'as pas le droit
de chier là-dessus.
- On le connaît à peine.
- N'importe quoi.
Ne fais pas semblant
de me protéger.
C'est au sujet de Clay et de J.T.
Tara et toi vous m'excluez depuis...
Tu t'es exclue toute seule.
Tu es défoncée tous les soirs.
Le proxénète va me faire la morale ?
Tu m'en veux pour
la mort de ton père.
Que tu le saches ou non,
je le sens.
Tu es liée à tout ça.
À Clay.
C'est vrai, j'ai du mal
à gérer ma haine.
Tu ne peux pas
me détester, Jackson.
Tu es le seul être
que j'aime encore.
Je suis désolé.
Mais ta liaison avec Nero
n'est pas une bonne idée.
Pas maintenant.
Tig a eu un accident.
Tara est en train de le soigner.
Elle a besoin d'aide.
Je dois y aller.
Vas-y.
Doc.
On pourrait faire équipe.
Montre-moi comment ça marche.
D'accord.
Désolé. Tiens ça une seconde.
Merci.
Bon.
- Les points doivent être plus éloignés.
- Compris.
Tu tiens le coup, Tig ?
Je ne sais pas si c'est normal,
mais je suis bandé.
Je disais ça comme ça.
Je te rappelle.
- Je pensais avoir été clair.
- Tu l'as été.
Sacrement.
C'est Allen Biancone ?
- Vous lui avez fait ça ?
- Non.
- On s'est trouvés là avec un appareil-photo.
- Je vois.
C'est quoi cette histoire ?
Biancone est contre
le domaine de Charming.
S'il vote pour,
ton rêve devient réalité.
Je ne suis pas un maître chanteur.
Toi non, mais moi, oui.
Si tu veux,
je lui envoie ces photos
avec une demande en bonne et due forme
de soutien du domaine de Charming.
Tu auras les mains propres.
Tu es incroyable.
Je fais juste commencer, Jake.
Je peux aussi te trouver
un nouvel investisseur.
L'un des plus gros promoteurs d'Oakland.
Et tout ça pour avoir ma propriété
à Castle Road ?
Tout ça pour faire affaire
avec les bonnes personnes.
Il n'y a personne dans cette ville
qui peut t'aider comme je peux le faire.
Je ne suis pas Clay.
Je ne suis pas un gars d'Oswald.
Dis-moi ce que je dois en faire.
Ça va ?
Oui.
- Tu t'en es bien sortie.
- Non.
Je ne peux même pas recoudre un cul.
Tu sais,
on a tous un paquet
de plaies à panser.
Cette histoire avec Carla, au garage,
je n'en ai pas parlé à Jax.
Je ne pensais pas que tu le ferais.
Ça me fait peur parfois,
les extrêmes.
Il n'y a pas beaucoup de gris
dans cette vie, chérie.
Les extrêmes deviennent
vite la norme.
Je ne trouve pas ça
vraiment rassurant.
Ça ne l'est pas.
L'un de leurs appartements
était plein d'objets volés.
J'ai eu les photos
par courriel.
- Vous les relâchez ?
- On a de quoi les arrêter.
- Ils vont en prison.
- Bien.
Plus c'est loin de Charming,
mieux c'est.
Oui.
C'est vrai.
Chéri ?
Eli, c'est toi ?
J'ai un fusil et j'appelle le 911.
Quelle est votre urgence ?
Je suis seule et il y a...
Je ne sais pas.
Non ! Ne me touchez pas.
Maudit.
Merde.
Qu'est-ce que vous avez fait ?
- Sacrons le camp.
- On va la laisser là ?
Allons-y.
- Salut.
- Salut.
Désolée, j'aurais dû
te donner ça plus tôt.
- C'est pour Jax.
- C'est quoi ?
Je ne suis pas sûre.
Des pièces détachées peut-être.
Les garçons dorment ?
Oui.
Bon, bonne nuit.
C'est l'heure du biberon de Thomas.
Je suis fatiguée.
Bien sûr.
Merci.
De rien.
La victime est Rita Roosevelt.
Blessure par balle...
Désolée,
vous devez attendre ici.
- J'ai besoin de la peau sous ses ongles.
- Entendu.
Le bail de location
pour Castle Road.
Vous devrez me payer trois mois d'avance.
Pas de problème.
Merci.
J'imagine qu'il est temps
de sécuriser le domaine de Charming ?
Oui.
Bonne nuit, mon chéri.
J'espère que c'est la bonne taille.
Skeeter.
Traduction :
Catherine Louveau