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Je m'appelle Romain Froquet, je suis artiste peintre et je vis et je travaille à Paris.
J'ai commencé à travailler, à peindre il y a une douzaine d'années à peu près
et c'était en rencontrant le collectif d'artiste 9ème concept.
Mon travail aujourd'hui est très inspiré de mes premiers amours qui étaient de travailler sur les masques africains,
on retrouve toute cette dimension là dans mon travail.
Aujourd'hui, j'arrive a un moment de ma vie ou j'ai envie de faire des choses beaucoup plus personnelles
et je commence vraiment a m'attaquer à des questions plus profondes qui vont être le Pourquoi,
donc faire passer le fond avant la forme.
Quand j'ai déballé cette œuvre, cette photo,
elle m'a immédiatement parlé et elle m'a immédiatement interpellé.
Il y avait quelque chose de très chaotique, en fait dans cette photo,
de violente...mais c'était plutôt après la tempête, après le chaos.
Je pense qu'après le chaos, l'ordre revient mais qu'après l'ordre le chaos revient
et c'est un cycle permanant que connait l'humanité,
donc c'est ce que j'ai eu envie de travailler.
J'ai voulu faire une grande toile, une toile très dense, très chaotique, très noire...
mais très vite j'ai été arrêté parce que, moi, ce que je voulais c'était montrer autre chose.
Je ne voulais pas parler du chaos,
je voulais parler de l'ordre qui revient après, de la nature qui reprend ses droits.
Et puis, après ca j'ai travaillé de la typographie,
donc j'ai gratté la toile parce que j'avais des mots qui me venaient en tête.
Donc, c'est là que j'ai commencé à travailler sur quelque chose de très foisonnant,
des formes, des arabesques, des masques toujours présents dans mon travail.
Et puis, à un endroit dans la toile, j'ai voulu avoir une petite zone de tranquillité,
quelque chose qui respire un petit peu plus et c'est à cet endroit là que j'ai ramené un arbre...
Pourquoi l'arbre, parce que c'est le symbole de la vitalité.
Une fois la toile terminée, eh bien j ai découpé la toile
puisque je voulais en extraire qu'un morceau.
Ce que je voulais retenir de tout ce chaos, c'était que l'ordre peut revenir, et que la vie peut reprendre son cours.
C'est cette pièce extraite d'une œuvre plus grande que je souhaite présenter sur le projet ART AND PASS.