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Centre de recherches pour le développement international (CRDI)
LUDO Contenidos
A cause d’éclosions périodiques de la dengue à Cali, la ville s’emploie à combattre la maladie.
Des activités de recherches sur la dengue sont en cours et le public est conscient des problèmes qu’elle cause.
Toute la région de Chaco, non seulement la partie bolivienne
est considérée comme l’une des régions les plus endémiques pour la maladie de Chagas.
Au Pérou, un des principaux problèmes est le paludisme ou la malaria.
La culture du riz dans le pays occupe en moyenne autour de 350.000 hectares.
Le riz est cultivé par inondation ce qui favorise la reproduction de l’Anophèles albimanus.
La maladie de Chagas en Amazonie agit différemment de ce quon connaît dans le reste de l’Amérique Latine.
A l’origine, la maladie de Chagas était une zoonose, une maladie de la forêt.
Lorsque la forêt a été détruite les parasites ont cherché un autre endroit pour vivre.
Il a été constaté qu’il y avait plus de cas de malaria dans les communautés habitant dans un rayon de 5 km
où le taux de déforestation est élevé
Il existe des mégaprojets de développement dans la région
qui influenceront ce qui va se passer dans toute l’Amazonie dans les 10 ou 15 prochaines années.
AU-DELÀ DU VECTEUR Approches écosystémiques et maladies transmises par vecteur en Amérique Latine et Caraïbes
Dès le début, nous avons appuyé plusieurs projets sur les maladies transmises par des vecteurs en Amérique Latine
En 1997 que nous avons mis en place nouvelle programmation
plus focalisée sur le lien entre l’environnement et la santé,
afin de répondre au besoin d’approches multidisciplinaires aux problèmes de la santé
En 2007 nous avons eu le privilège de financer une nouvelle initiative de recherche
avec l’Organisation Panaméricaine de la Santé et la Fondation Bill et Melinda Gates
7 projets ont commencé en même temps, avaient une approche similaire et travaillaient ensemble dans un réseau
En utilisant une approche écosystémique nous pouvons faire une grande différence dans la vie des personnes,
en améliorant aussi bien l’environnement que les conditions de santé
Nouvelle infestation vectorielle et transmission de chagas dans des communautés rurales
Nous avons étudié l’ensemble de la communauté, non seulement chaque personne, mais aussi leurs coutumes et facteurs socio-économiques.
Notre travail ne consistait pas à éradiquer les parasites, mais plutôt a travailler avec les gens pour comprendre et résoudre un problème.
Les punaises sont dans un endroit erroné, c’est-à-dire dans les maisons,
Il est toujours très important de vérifier porte à porte l’état d’infestation
Le but principal du projet était de voir si les nouveaux cas d’infestation
étaient dus à d’éventuels problèmes de fumigation et par conséquent une nouvelle population des Triatominae s’est établie dans la maison
ou bien cette nouvelle infestation est provoquée par des populations venant de l’extérieur de la maisonet occupant de nouveau ces niches.
Nous avons démontré que les logements anciens sont plus à risque d'une nouvelle infestation que les nouveaux.
Aussi, il y a plus de parasites dans es maisons qui sont décrépies.
On trouve moins d’ingestation dans les maisons où il y a un lieu spécifique pour mettre des vêtements
comparées à celles où les vêtements traînent partout.
Mais ce qui nous a surpris le plus est comment quelques facteurs pouvaient être associés à la quantité de punaises.
Ce facteur est lié a leur capacité d’adaptabilité.
Comme le vecteur est résistant aux pesticides,
il peut envahir n’importe quelle maison peu importe la structure du mur, la présence ou l’absence de vêtements.
Une stratégie d’éco santé pour prévenir et contrôler la dengue à Cali
Cali est la troisième plus grande ville en colombie et la plus grande ville avec une population à risque de contracter la dengue.
Il y a actuellement 4 sérotypes du virus en circulation, et 2 moustiques vecteurs.
L’Aedes aegypti, est le traditionnel dont le lieu de reproduction particulier est l’intérieur des maisons
mais qui s’est très bien adapté à se reproduire dans des espaces publics, dans des conditions pas tout à fait optimales.
La ville compte 50.000 égouts dans toutes les communes
et le Secrétairiat de la Santé, fait appliquer tous les 15 jours des larvicides dans toute la ville pour la prévention et le contrôle de la dengue.
Donc, le risque de la dengue, si on le voit comme un risque systémique complexe, dépendant de beaucoup de facteurs,
exige d’être abordé de façon transdisciplinaire car il ne peut pas être perçu comme un phénomène exclusivement biologique,
Le rôle des travailleurs sociaux, était d’investiguer les conditions sociales entourant la prévention de la dengue
et où il était important d’ intervenir pour le contrôler.
Après une année de recherches et d’analyse de données i afin de comprendre la transmission de la dengue à Cali,
nous avons, en collaboration avec la population et les autorités locales, élaboré une intervention.
Et ça c’est l’endroit où il y a quelques jours il y avait une décharge publique où l’on jetait des déblais et des ordures.
Et je ne veux pas que ça se limite à mon quartier.
Je veux continuer à récupérer d’autres espaces, détériorés.
Nous pensons qu’il faut que nous nous engagions au cours des prochaines années
à identifier des stratégies de surveillance afin d’anticiper les épidémies.
Nous avons besoin d’identifier certains facteurs qui offre un système d’ alerte précoce, pour pouvoir se préparer,
et, évidemment être prêt pour une réponse rapide aussitôt que l’éclosion commence plutôt qu’«éteindre les feux».
Technique d’arrosage du riz avec des sécheresses intermittentes pour contrôler la malaria.
Au Pérou, en particulier, l’irrigation intermittente est très commun, surtout dans la zone côtière.
Nous avons ajouté des périodes de sécheresse obligatoires pour inhiber le développement de l’insecte qui transmet la malaria.
De plus, ces périodes de sécheresse réduisent les insectes nuisibles au riz,
surtout ceux qui attaquent le riz pendant la première phase de son développement.
Et en même temps, le fait d’utiliser de petites nappes d’eau, contribue à activer davantage la deuxième étape de la culture du riz,
J’administre 24 hectares de terrain,
on a économisé en eau, en fumigations, et en engrais. La production s’est améliorée de 15%,
on a diminué le fléau de moustiques de 70%.
Nous avons vu des cas d’agriculteurs qui n’étaient pas au courant du projet
et pourtant ils sont en train d’appliquer la technique, encouragés par leurs voisins.
Nous voudrions que cette technique soit diffusée partout dans notre pays, dans les rizières,
et aussi dans les pays où l’on cultive du riz pour qu’ils bénéficient des bons résultats que nous avons obtenus.
Approche d’écosystèmes et transmission du mal de chagas en amazonie équatorienne
Dans les zones endémiques classiques,
la maladie de Chagas est liée, à la domiciliation d’un vecteur qui transmet systématiquement le parasite au sein du foyer.
En Amazonie, il y a une nouveauté: nous n’avons pas de vecteurs dans le domicile,
ce sont des vecteurs sylvestres qui envahissent les maisons sans les coloniser, mais qui produisent une transmission continue.
Les zones les plus déboisées sont plus chaudes et moins humides et ce sont celles-là qui ont une transmission beaucoup plus intense.
Ce sont des zones où il y a une plus grande dégradation du paysage, une plus grande intensité de transmission et le plus grand nombre de cas.
On réunit les membres de la communauté pour leur expliquer ce que l’on va faire avec le projet et le résultat attendus.
Nous sommes ici pour vous informer sur la maladie de Chagas.
Nous avons pu remarquer que la transmission du Trypanosoma cruzi s’est intensifiée après que l’industrie pétrolière ait commencé dans la région
Cela montre que l’émergence de la maladie est liée aux processus d’occupation spatiale de l’Amazonie.
Malaria et gestion de ressources naturelles en Amazonie équatorienne.
Les politiques concernant la santé dans la zone étaient définies par le Ministère de la Santé à Quito,
avec des modèles qui sont appliqués partout dans le pays.
Nous avons donc fait le suivi pendant un an dans trois communautés et les 3 présentent des modèles différents de transmission.
Chaque communauté a ses propres espèces et particularités.
Ce qui renforce l’idée que nous devons connaître ces réalités
pour mettre en place des modèles de contrôle différents pour les différentes communautés et réalités.
Malaria, déboisement et changement dans l’exploitation de la terre en Guyane
Au mois d’avril, en une semaine, il y a eu plus d’un millier de cas de malaria. Alors qu’en un an il y avait eu 250 cas.
Parce qu’on avait commencé une exploitation minière dans cette zone qui était l’un des derniers recoins les plus primitifs, existant au Venezuela,
c’est-à-dire, un écosystème pratiquement vierge
Des gens qui venaient d’autres endroits où il y avait la malaria, par exemple du Brésil ou d’autres zones minières du Venezuela,
ont apporté la maladie dans un endroit où il n’y avait pas de malaria ou très peu,
La malaria est une maladie parfaitement prévisible et contrôlable,
mais d’éradiquer la maladie, sera très difficile dans ces régions éloignées
Nous avons les outils, mais il manque la transmission des connaissances et les ressources nécessaires
pour venir en aide aux personnes pauvres en milieux éloignés. lointains.
Gestion du risque d’une nouvelle infestation vectorielle et prévention du mal de chagas
Le Guatemala a été le premier pays à être déclaré indemne de la maladie Chagas par transmission du vecteurle Rodnius prolixus
Des pays ont eu beaucoup de mal à éliminer cette espèce.
l’éliminer avec des insecticides parce vu qu’elle n’habite pas dans la forêt, l’insecticide est efficace pour son éradication.
mais pas notre punaise, parce qu’elle habite dans la forêt, dans les caves, sous les pierres
et migre chaque année, dans les habitations humaines attirée par la lumière et puis, si les conditions sont adéquates, elle s’y reproduit,
c’est-à-dire que si nous continuons la fumigation, nous devrons la faire chaque année
et c’est ce que nous ne voulons pas.
Nous voulons que même si les punaises pénètrent dans les logements, elles ne puissent pas s’y reproduire.
Nos ingénieurs, qui font partie de notre groupe multidisciplinaire,
ont fait des études et ont découvert qu’en mélangeant la terre avec du sable selon des proportions déjà établies,
cela empêche la formation de crevasses.
C'est le travail le plus efficace parce que nous savons que la pulvérisation d'une maison consiste à investir en ressources humaines,
dans la logistique, et l’ insecticide, à un coût d'environ 1000 quetzales par maison traitée
Alors qu’une maison améliorée comme celle qui est derrière moi, nous parlons de quelque 250 quetzals.
La communauté fait aussi son travail qui consiste à retoucher les murs et améliorer le plancher.
Avec la Municipalité, nous identifions où se trouvent les matériaux et les transportent .
En tant que président du conseil de développement communautaire, je suis en train de faire ma propre maison,
pour être un exemple de la communauté, pour que les autres osent.
-Nous allons faire 2 seaux et on va y verser… un…de terre.
Les ingénieurs se sont occupés d’étudier les matériaux locaux pour préparer les formules adéquates à utiliser sur place,
Ils nous les ont apprises: à toute l’équipe du projet, aux gens du Ministère de la Santé, aux responsables du contrôle de vecteurs
et ensuite ils les ont apprises à la communauté.
Quand nous sommes arrivés dans ce bourg il y avait 35% d’infestation intra domiciliaire et aujourd’hui il y en a que 5%.
Nous voulons que les gens vivent mieux, c’est l’optique holistique, développement pour avoir une bonne santé.
Cette initiative a été appuyée par CRDI en collaboration avec:
Etablissement de Co-financement: Bill and Melinda Gates Foundation (BMGF). Institutions de Support Technique: Organisation Panaméricaine de la Santé(OPS), et CRDI
Institutions sponsors:
Banque Interaméricaine de Développement (BID) Organisation des Etats Américains (OEA) Organisation Panaméricaine de la Santé (OPS)