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[Mooji ] Om, Namasté ! Bienvenue à tous au satsang aujourd'hui.
Très bien.
S'il te plait, s'il te plait, viens.
Ah, merci.
[Questionneur] Bonjour Mooji. [M] Bonjour à toi.
[Q] Je suis vraiment frustré, j'en ai assez.
C'est comme ressentir...
je pense que c'est "Aujourd'hui le 2 février". Ce type, dans ce film qui se réveille et c'est toujours le même jour...
[M] Oui, oui, je l'ai vu... mais je ne regarde pas trop les films, mais celui-là je l'ai vu.
[Q] Je crois que c'était 'Le 2 février', et je me sens un peu comme ce gars.
Je suis assis dans ce cinéma, en train de regarder le même film encore et encore. Oh, non, encore ça...!
Mais je n'arrive pas à trouver mon chemin pour sortir du fauteuil du cinéma.
Il semble que je suis coincé dans le siège et je ne peux pas en sortir.
[M] Oui. [Q] Et il y a ces montagnes russes d'une immense joie, et ce matin je me suis réveillé dans une joie profonde, et maintenant je suis comme ravagé.
[M] Oui. [Q] Et ça fait... (mimant les montagnes russes)
Et j'en ai simplement assez de tout ça... vraiment assez. [M] Oui.
[Q] J'ai ma dose ! (rire)
Je sais que vous ne pouvez pas y faire grand chose.
C'est à moi de faire le travail, il faut que je me sorte du cinéma,
mais je ne sais pas tout simplement comment m'y prendre, quoi faire. C'est juste... [M] Oui.
[Q] C'est comme les choses que je n'aime pas en quelque sorte,
ou à propos desquelles je suis frustré, c'est...
des schémas de comportement que je vois en moi-même... Je suis comme : 'Oh, mon Dieu, non !' et maintenant j'ai encore réagi à cela.
Et c'est... et ensuite la douleur arrive... et c'est très, très frustrant... [M] Oui, oui.
[Q] Je pense que ça devrait être terminé. Quand cet enfer va-t-il se terminer ? C'est juste...
Ça va s'arrêter un jour. [M] Oui.
(rire)
Ça va s'arrêter, quand tu tu vas l'arrêter.
Et je veux expliquer ça, ce que ça signifie. Tu vois,
parce que en fait, tout ça,
c'est le film de ton conditionnement qui de déroule, une idée
l'idée que nous avons de nous-même,
et ce que nous croyons... comment nous croyons que nous voulons être,
et toutes ces choses ensemble... une soupe... ça continue comme ça,
et... aucune version de toi-même n'est complète,
c'est une autre version du Soi,
de temps en temps l'image subit certain changement subtil,
et la rivière s'écoule dans des changements sans fin.
C'est comme un auto-portrait qui change continuellement,
l'image que la conscience fabrique sur elle-même,
avec les images venus du mental,
de notre éducation, notre conditionnement, notre image de soi, toutes ces choses...
et...
toi, l'Êtreté, qui est un peu mélangé avec le mental conditionné,
se sent un peu fatigué de tout ça. Tu dis : je suis fatigué de cet investissement en quelque sorte.
Même s'il ne semble pas que ce soit un investissement, ou une certaine...
une certaine idée de toi-même qui tire l'énergie de ta croyance, ton intérêt, le sens que tu lui donne.
Il est possible aussi que viendra un jour, peut-être aujourd'hui,
où tu pourras voir : mais ça n'a pas d'importance en fait, tout ce bazar.
Ça ne continue pas de lui-même. Ça continue, comme je l'ai dit avant,
les acteurs ne montent pas sur scène tant que l'auditoire n'est pas assis.
Ce que je veux dire par là...
Ça signifie que ces... ce spectacle ne peut pas continuer si tu ne t'y intéresses pas.
Tu dois êtres très clair sur quelle est ta position.
C'est en ta présence que ce jeu a lieu.
Mais un certain intérêt, une certaine croyance émet une autre capacité en toi,
un autre capacité à créer des concepts qui est de croire en quelque chose.
Cette croyance en cela, que cela est important,
ou que changer, c'est important,
ou que s'améliorer, c'est important,
tu sais, ça maintient toujours ton attention.
Et chez certains êtres aucune attention n'est accordée à cela.
C'est insignifiant. Aucune attention, aucun intérêt, aucune énergie ne va là.
Et ça s'asphyxie par manque d'intérêt.
Ce n'est pas important tout simplement.
Ce n'est pas important.
Hier, je partageais : une fois, je crois, j'avais la grippe, à Londres,
et j'observais en réalité qu'il y avait une image, un désir dans mon coeur
de descendre les escaliers... mon corps était très fatigué...
pour descendre, prendre un verre d'eau dans la cuisine, et retourner au lit.
Et en fait, une image de moi-même descendant les escaliers,
prenant un verre d'eau, remontant, retournant au lit...
en réalité j'étais en train d'imaginer cela,
et ça continuait de tourner comme un disque rayé,
cette image : descendre les escaliers et revenir et...
Je me suis dit : "Regarde-moi ça !
C'est comme une machine ! Le mental peut ressembler à une machine.
C'est juste bloqué, des images répétitives... ça continuait comme ça,
tu vois ?
Maintenant si de telles choses ont lieu,
il n'y a aucun problème avec ça, ce n'est rien du tout.
Je ne dis pas que le mental ne devrait pas être comme ceci et qu'il devrait être plutôt comme cela.
Cela m'est égal.
Donc, ça ne laisse aucune empreinte dans la mémoire ou dans la conscience.
Parce que ce n'est pas ressenti comme étant important.
A moins que le mental se dise : 'Quelque chose s'est passé', effectivement rien ne s'est passé.
Le corps de déplace, ce n'est rien.
Quand le mental dit : 'cette chose s'est passée', alors c'est enregistré comme un événement,
et il semble que quelque chose se soit produit.
Qu'est-ce qui constitue un événement même ?
Juste une certaine sélection.
Je peux te demande : Que se passe-t-il autour de toi ?
et tu peux dire : Mais c'est une question déloyale parce que d'innombrables choses,
des choses indénombrables ont lieu.
Je ne pourrais pas commencer à les compter.
Je dis : 'D'accord, très bien', je demande à la personne assise près de toi : 'Qu'est ce qui se passe ?'
'Il ne se passe absolument rien.'
Et c'est correct aussi à cent pour cent.
Rien à signaler. Rien à dire.
Rien.
Rien qui mérite d'être enregistré même.
Tellement de choses bougent devant toi,
tellement d'occasions pour ton attention de te rappeler quelque chose,
et tu ne le fais pas,
parce que ça n'a aucun intérêt pour toi.
Et parce que ça ne t'intéresse pas, c'est comme si ça n'arrivait pas.
Si quelqu'un te demande : 'Tu as traversé le centre de la ville aujourd'hui, qu'est-ce qui s'est passé ?'
- 'J'ai traversé le centre ville aujourd'hui ?'
Peut-être que tu ne t'en souviens même pas.
Parce que ce n'est pas important.
C'est tout ce qui se passe en réalité dans le mental des sages en fait.
Rien n'est important.
Ce n'est pas une attitude qu'ils prennent : 'Regardez, d'accord, je ne crois pas que les choses soient importantes.'
Non ! Ils n'en sont même pas conscients.
Quand quelque chose compte,
automatiquement l'attention survient pour ça.
Ce que le cosmos veut se montrer à lui-même
apparaîtra automatiquement.
Pas besoin de se préparer
à quoi que ce soit, tu vois. Tout est frais,
existence spontanée,
tout est frais.
[Q] Merci beaucoup.
[M] C'est bien comme ça ?
[Q] Oui. [M] Oh, j'aime bien... ! [Q] Cela m'est égal si c'est le 2 février pour les vingt prochaines années.
[M] Hein ? Répète ! [Q] Cela m'est égal si c'est le 2 février pour les vingt prochaines années.
[M] C'est très bien. Si c'est ton attitude que : 'cela m'est égal',
alors les vingt prochaines années disparaîtront, ça ne ferra aucune différence.
Même à parir d'aujourd'hui aujourd'hui, ça n'a pas d'importance,
si quelque chose continue,
si tu n'es pas en train d'enregistrer : 'Oh ! c'est... cette chose continue...',
et ne partage aucune histoires là-dessus, simplement : 'D'accord !' laisse ça,
et regarde, observe correctement, même, je ne veux même pas dire : 'Regarde ça s'évanouir tranquillement',
parce que tu ne seras même pas intéressé de regarder ça.
Beaucoup ici te diront aussi,
que bon nombre d'intérêts se sont effondrés.
On ne sait pas où, ni quand.
Mais c'est arrivé simplement, on n'en était même pas conscient,
jusqu'à ce que quelqu'un n'ai mentionné : 'Hé ! Ça te dis d'aller escalader la montagne ?'
J'ai dit : 'escalader la montagne, qu'est-ce que... oh ! j'avais l'habitude de faire ça ! Ah bon. Non, non, merci, non.'
Tu vois ?
On perd l'intérêt. C'est perdu.
[Q] Encore merci .
[M] Très bien.
Merci.
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