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Traduction et sous-titrage par Véronique
- Bonjour mes délicieux co-créateurs, c'est Lilou,
à Glasgow, avec Anita Moorjani. Bonjour !
- Bonjour Lilou, je suis super contente de te voir en personne
pour la première fois !
- Mon Dieu... Nous sommes au Crown Plaza, à Glasgow,
demain a lieu la conférence "I can do it",
quand je suis arrivée et que je t'ai vue,
c'était comme si je te connaissais déjà,
c'était tellement incroyable, après nos belles interviews sur skype.
- Ces interviews sur Skype étaient extraordinaires,
et j'ai senti que je te connaissais,
je t'ai vu rentrer et ai pensé "Oh mon Dieu, voici Lilou",
je t'ai reconnue de suite.
- Tu as une si belle énergie,
la même énergie qu'on pouvait ressentir à travers Skype,
une chose vraiment miraculeuse t'es arrivée,
et tu le portes en toi, tu as ces vibrations.
- Merci... Je ne sais pas quoi dire,
tu dégages aussi une énergie incroyable.
C'est tout simplement extraordinaire,
tu m'as dit que tu avais conduit de Manchester à Glasgow,
et ta façon de voyager pour ces interviews est vraiment incroyable,
c'est tellement inspirant.
- C'est pour des gens comme toi,
c'est tellement important de nos jours, de partager ces messages.
Les gens traversent des moments difficiles, ont des cancers,
perdent leurs emplois, ont peur de l'avenir,
et tu parles beaucoup sur la peur, nous allons y revenir.
Tu as vécu une NDE (expérience de mort imminente),
tu as été plus ou moins instantanément guérie, miraculeusement.
Il y a tant de choses intéressantes sur les NDE,
je vais interviewer le docteur Raymond Moody,
qui est un de ceux ayant parlé en premier de NDE en 75,
avec son livre "La vie après la vie".
Je vais l'interviewer via Skype,
ainsi que le docteur Jeff Long.
- C'est super que vous les interviewiez tous les deux,
Jeff Long est un ami personnel,
car il a été le premier à publier mon histoire
en la mettant sur la page d'accueil de son site internet.
C'est grâce à lui que mon histoire est sortie
et a touché des gens comme Wayne Dyer,
pour devenir un livre.
- J'ai interviewé Wayne Dyer il y a un an à Hawai,
il avait imprimé ton histoire de ce site internet.
- Oui ça venait du site de Jeffrey Long,
Dr Long a mis mon histoire en avant car il étudie les NDE,
et des 20 000 NDE qu'il a reçu,
il a dit que la mienne était une des plus remarquables,
donc il l'a mise en avant sur son site.
Ainsi beaucoup de gens l'ont lue et partagée à travers le monde,
et c'est arrivé à Wayne Dyer.
- C'est si beau, j'adore. C'est très touchant,
non seulement tu es ici, vivante, vibrante, en bonne santé,
et jouissant de la vie, et pour encore beaucoup d'années,
mais tu transmets un message sur la conscience totale,
l'amour inconditionnel, la lumière que tu as ressentie, l'absence de temporel,
la guérison, le choix que l'on a, la vie sans peur que tu vis.
Je souhaite parler de tous ces sujets, je pense qu'ils sont importants,
comme leçons pour nos vies, maintenant.
Où commencer ? Parles-nous de ton histoire pour récapituler,
où tu en étais, au moment où tu es tombée dans le coma.
- Rapidement, j'avais le cancer depuis 4 ans,
il a progressé jusqu'au point où je suis tombée dans le coma.
A ce stade, mes muscles étaient complètement détoriorés,
j'avais des lésions ouvertes de la peau, des tumeurs dans tout le corps,
depuis le crâne jusqu'en bas, dans les bras, la poitrine,
j'avais des fluides dans les poumons,
je respirais grâce à une bouteille d'oxygène.
Et je suis tombée dans le coma.
Mais dans le coma, j'étais consciente de tout de ce qui se passait,
autour de moi, ce que faisait les gens, l'équipe médicale,
mais j'étais aussi consciente de bien plus.
De mon rôle sur cette planète, dans cette vie,
et de la cause de mon cancer.
Grâce à cette compréhension, j'ai compris que si je choisissais de revenir dans mon corps,
mon cancer serait guéri.
Je le savais, car je comprenais ce qui avait causé mon cancer.
- Tu savais, tout simplement. Parce que tu te sentais vraiment bien,
et tu savais qu'en retrouvant ton corps tu souffrirais à nouveau,
et pourtant tu as décidé de revenir.
C'était un choix très puissant.
- Très puissant en effet, j'avais le choix de continuer vers la mort,
ou de revenir dans mon corps physique.
Le choix instinctif était de rester, car c'était absolument incroyable,
c'était le choix le plus facile, car je me sentais si libre,
incroyablement légère, aimée inconditionnellement,
je n'avais jamais ressenti ça de toute ma vie.
Mais je me suis en quelque sorte réveillée, j'ai pris conscience,
j'ai SU que maintenant que je savais qui j'étais vraiment,
mon corps guérirait.
Et parce que mon père et ma meilleure amie décédés étaient aussi là,
ils ont imprimé en moi qu'avec cette connaissance,
je devais retourner et vivre ma vie libérée de la peur.
Et je savais qu'avec cette connaissance mon corps guérirais.
C'était un savoir, pas un souhait ou autre.
Et même si à mon retour mon corps était toujours malade,
il avait besoin de temps physique pour se remettre,
à l'intérieur, dans mon âme, ma conscience,
je savais que j'étais déjà guérie,
mon corps avait juste besoin de temps.
- En combien de temps ces 21 tumeurs ont-elles disparu ?
- En 4 jours elles avaient regressées d'environ 70%,
et les médecins étaient stupéfaits.
Ils devaient attendre que je reprenne des forces,
et après 2 semaines ils ont repris les tests,
ils n'ont trouvé aucune trace du cancer.
En 5 semaines, dans tous les tests que j'ai fait, ils n'ont rien trouvé.
- Comment ont-ils réagi ?
Je sais qu'ils reçoivent de plus en plus de témoignages de NDE,
certains sont ouverts,
certains demandent même aux infirmières de faire passer l'information.
Comment était-ce à ce moment ?
Ils ont du être floués !
- Ils étaient assez choqués,
plusieurs docteurs s'occupaient de moi,
l'un d'entre eux étaient mon médecin de famille,
et il m'a dit "Vous nous avez vraiment fiché la trouille".
L'oncologiste a dit ne pas savoir quoi faire de mon cas.
Plus *** quand d'autres personnes ont étudié mon dossier médical,
tout le monde a eu une conclusion différente,
ils s'accordent uniquement sur le fait que j'ai de la chance d'être en vie.
Ils sont tous d'accord que d'après le dossier j'aurais du mourir,
mais ils ont tous une version différente de la raison de ma survie.
L'un pense que c'est grâce aux traitements naturopathiques
que j'avais pris jusqu'ici.
Un autre pense que c'est la chimiothérapie.
Un autre pense que la chimio n'a pas pu faire ça,
car j'étais tellement atteinte que la chimio aurait du me tuer,
car ça vous affaiblit.
Ils étaient tous en conflit à ce propos.
Pour moi, c'est comme si j'avais accédé à quelque chose,
mon état de conscience a été altéré, et c'est ce qui m'a guéri,
voilà ce que je ressens.
- Et j'imagine que tu as entendu beaucoup d'autres histoires depuis,
des cas similaires. Dr Jeff Long pourra nous parler de ces milliers de cas.
Je voudrais simplement soulever un point,
parce que je sais que c'est dans beaucoup de forums,
l'oncologiste qui était là ne répond plus à aucun message.
Est-ce le même qui est à présent à Hawai ?
- Celui qui est à Hawai... - Son nom est...?
- Le Dr Peter Ko. C'est celui qui est venu après avoir entendu parler de moi.
Il vit entre Hawaii et Pasadena,
et il a entendu mon cas car on lui a envoyé le lien de Dr Long, à nouveau.
Il a reçu le lien de 2 personnes différentes.
Le Dr Ko étudie les rémissions spontanées.
La première fois qu'il a reçu le lien, il ne l'a pas lu,
car c'est un très long récit.
La deuxième fois, il a pensé que c'était un signe et l'a lu.
Il a été intrigué et m'a recherchée.
Il m'a parlé au téléphone et m'a demandé de scanner
quelques pages de mon dossier médical,
comme les scans du jour où je suis entrée à l'hôpital, etc.
Donc je les ai scanné et envoyé par email,
et il m'a rappelé et m'a dit que mes tests étaient très inquiétants,
que je devrais être morte.
Il a pris l'avion jusqu'à Hong-Kong, je l'ai amené à l'hopital,
il a épluché mon dossier médical,
et il a confirmé qu'il était impossible que j'aie survécu.
Il a fait des copies du dossier,
et les a envoyées à environ 4 instituts de cancer différents,
qui ont tous confirmé qu'ils n'avaient jamais vu
un retournement si rapide, à un état si avancé de cancer.
- Ils disaient qu'il te restait moins de 36 heures à vivre ?
- Ils ont dit que j'aurais de la chance si je passais la nuit,
ils ne pensaient pas que je survivrais au-delà,
et ont dit que les heures qui suivraient seraient critiques.
Il a donc eu cette confirmation.
Et plus récemment, depuis que le livre est sorti,
dans lequel il a écrit un témoignage,
car il m'avait dit "tu devrais écrire un livre,
je donnerai mon témoignage pour faire taire les sceptiques", mais...
- Il est inondé maintenant. - Exactement, depuis la sortie du livre,
tant de gens ont essayé de le contacter,
qu'il a arrêté de répondre aux emails.
- Et ton livre, pour ceux qui ne l'ont pas encore lu,"Mourir pour être moi",
et c'est un magnifique et délicieux livre, préfacé par Wayne Dyer.
Tous les détails y sont expliqués, ce que tu as vécu, ton enfance,
ton éducation, tout y est jusqu'à aujourd'hui.
- Oui. - Tu dois être tellement fière
de voir le livre sorti, d'être à cette conférence avec tous ces grands auteurs,
tu es définitivement l'une d'entre eux, en haut de la liste.
- Oui, c'est incroyable, j'ai l'impression que c'est un rêve,
j'ai toujours envie de me pincer, j'ai du mal à y croire.
Quand j'ai vu la première édition de mon livre,
j'ai pleuré, c'était vraiment comme mettre au monde un bébé.
C'était vraiment extraordinaire.
Wayne a été incroyable, il m'a dit :
"c'est seulement le début d'une grande aventure pour toi".
- Et pour le monde ! C'est ce qui si beau. Grâce au courage d'une personne.
Tu as traversé tout ça, tu as décidé de revenir,
tu savais que tu avais une mission.
Maintenant tu parles, tu as écrit ce livre, tu fais ces vidéos.
Ce message guérit le monde et a des répercussions,
les gens partagent les vidéos.
Notre première vidéo, l'année dernière, a été vue par 300 000 personnes,
tant de gens les commentent et les partagent.
Wayne Dyer a parlé de ton histoire sur facebook, dans des conférences...
C'est sans fin !
Et les gens portent cela avec eux.
Les histoires de NDE sont fascinantes et tellement importantes,
il y a beaucoup de témoignages à présent,
parce que ça ouvre à une nouvelle dimension.
Ces histoires nous impactent vraiment profondément.
Même si on ne les a pas vécues personnellement.
- C'est vraiment ma seule raison de partager.
Pendant un moment, avant que Wayne Dyer ne découvre mon histoire,
j'ai traversé une période de doutes,
non pas sur ce qui m'étais arrivé, ça je le savais,
mais des doutes sur le fait que mon partage aide ou non des gens.
J'avais peur qu'on pense "si ça lui est arrivé à elle, pourquoi pas à moi,
ou à quelqu'un d'autre ?" Ce genre de choses.
J'ai donc arrêté de partager pendant un moment.
Mais j'ai ensuite réalisé que j'étais revenue pour partager.
Et le nombre de retours que j'ai reçu, c'est ce qui me fait continuer.
Pour moi ça n'a rien à voir avec vendre des livres,
mais rien ne me rend plus heureuse que lorsque les gens me disent
que j'ai eu un impact dans leur vie et que ça les a transformé,
ou que ça les a aidé dans leur guérison.
J'ai reçu des lettres et des emails qui m'ont fait pleurer.
C'est ce qui me pousse à continuer.
Je veux dire pleurer dans le bon sens, des larmes de joie,
en lisant ce que les gens vivent quand ils entendent mon histoire,
je me dis "Waou, c'est pour ça que je suis revenue, c'est vraiment pour ça".
- Parlons de la partie sur l'amour inconditionnel.
Tu t'es vue, comme la plupart des gens, sortir de ton corps,
rentrer dans un tunnel, et rencontrer des êtres chers,
ou était-ce différent pour toi ?
- Mon expérience était un peu différente.
Je n'ai pas traversé de tunnel,
et plusieurs experts en NDE ont des théories à ce propos,
ils disent que dans mon cas ce n'était pas une mort soudaine,
comme dans un accident de voiture ou une crise cardiaque,
où les gens se sentent aspirés dans un tunnel.
Pour moi je suis tombée dans le coma graduellement.
C'est une théorie, mais quelqu'en soit la raison, je n'ai pas connu de tunnel,
mais j'ai sentie que je rentrais en expansion,
comme si je n'étais plus mon corps.
C'était comme si j'étais de la pure conscience,
et j'ai commencé à me propager encore et encore,
d'abord en ressentant la chambre, puis bien plus loin.
Mais tu mentionnais l'amour inconditionnel, ça c'était incroyable.
Je ressentais non seulement que j'étais aimée incontionnellement,
j'étais aimée inconditionnellement par ma seule existence, sans autre raison,
mais je ressentais aussi de l'amour incontionnel pour tout.
Même pour des gens qui m'avaient blessée dans ma vie.
Tout ce que je ressentais pour eux était amour inconditionnel, compassion,
et la compréhension que peu importait ce qu'ils m'avaient fait,
ils avaient fait du mieux qu'ils pouvaient à ce moment.
Comme si je comprenais pourquoi ils avaient agi ainsi.
L'amour inconditionnel n'est même pas un sentiment de pardon
envers ceux qui vous blessent, c'est au-delà du pardon,
c'est comme dire "je comprends pourquoi tu as agi ainsi,
et ainsi il n'y a rien à pardonner.
Parce que je comprends que tu n'as rien fait de mal."
Pardonner à quelqu'un c'est dire "tu as fait du mal et je te pardonne",
il y a un jugement.
Il n'y avait aucun jugement, juste la compréhension,
comme si j'étais entrée dans leurs baskets,
et avais compris qu'à leur place, j'aurais fait pareil,
alors il n'y a rien à pardonner.
C'est le genre de sentiment d'amour inconditionnel.
Dans cet espace, c'est tout ce que je pouvais ressentir pour chacun,
et c'est ce dont j'étais entourée.
J'ai rencontré mon père, décédé 10 ans plus tôt,
et ma meilleure amie Soni, décédée 2 ans plus tôt.
Et j'étais aussi entourée par d'autres êtres que je n'ai pas reconnus,
mais tout ce que je ressentais de leur part était amour inconditionnel.
Comme s'ils étaient là purement pour me guider dans cette transition.
- Tu parles de "nous sommes tous un". Pourrais-tu en parler ?
Est-ce ce que tu as ressenti dans l'amour inconditionnel ?
- Oui, c'est ce que je veux dire par "nous sommes tous un".
Dans ce lieu de conscience, sans notre corps,
nous sommes tous connectés, nous sommes un, parties d'un même tout.
C'est d'où vient le sentiment de compréhension totale
de tout ce que chacun ressent, pense,
et de tout ce qui les pousse à faire ce qu'ils font.
L'empathie et la compassion sont complètes,
car c'est comme si nous les connaissons et sommes connectés.
Nous faisons partie de la même âme, la même conscience.
Nous sommes tous des facettes de la même conscience.
- As-tu eu une conversation sur ton rôle sur Terre ?
Ou sur des situations similaires vécues avant cela ?
Même avant ta naissance ?
- C'est intéressant, le temps est très diférent dans ce lieu,
il n'est pas linéaire.
Même des souvenirs de ce qui pourraient avoir été des vies antérieures,
c'était comme si tout était simultané, sur le champ.
J'ai eu la mémoire d'une autre vie avec mon frère,
qui pourrait être interprétée comme une vie antérieure,
mais le temps et l'espace n'existaient plus.
Ce sur quoi je portais mon attention apparaissait en face de moi,
que ce soit une autre vie,
ou un autre lieu dans cette vie,
par exemple voir mon frère prendre l'avion en Inde.
Le temps et l'espace n'avaient plus de sens, le temps n'était plus linéaire.
- Tu as compris des choses sur la peur.
Beaucoup d'entre nous vivons dans la peur,
nous avons peur des conséquences de nos actes,
nous nous restreignons de tant de manières,
ça devient une vraie prison pour la plupart d'entre nous.
Et ça l'était pour toi aussi, mais plus maintenant,
ou peut-être qu'il te reste des peurs mais à un autre niveau.
- C'est tout à fait vrai, j'ai réalisé là-bas
que ma vie avait complètement été limitée par des peurs.
Quand nous avons peur de tout, nos vies se rétrécissent,
car nous agissons pour éviter ces peurs,
et les peurs peuvent nous mobiliser.
J'avais peur de tout. Voici ce que j'entends par peurs :
Les plus basiques étaient la peur de ne pas être aimée,
de ne pas rentrer dans les normes, de ne pas être assez populaire,
de ne pas être assez bonne, d'échouer...
Et d'autres peurs comme la peur du cancer,
et de tout ce qui cause le cancer.
Je croyais que les téléphones portables donnaient le cancer,
ou trop d'exposition au soleil, les micro-ondes,
boire dans des bouteilles en plastique, etc.
En gros, vivre au 21ème siècle donne le cancer,
et ça donne une vie pleine de peurs.
J'ai vu deux personnes très proches et de mon âge,
dont ma meilleure amie avec qui j'avais grandi comme une soeur,
mourir de cancer sous mes yeux.
Je lisais des statistiques.
En Amérique il y a des bandes publicitaires qui disent :
"1 personne sur 3 va avoir un cancer".
C'est complètement fou.
J'avais vu deux proches mourir du cancer,
allais-je être la troisième ?
Et voilà, j'ai eu le cancer.
C'était presque comme une prophétie auto-réalisatrice.
C'est vraiment intéressant, mais je sens que le précurseur
n'était même pas la peur du cancer.
Mais la peur de la vie, la peur d'être moi-même,
la peur d'être une expression de ma propre vérité.
C'est ainsi que ça a commencé,
en rendant ma propre existence de plus en plus étroite.
- Quand on entend parler de la maladie, encore plus de peur s'infiltre,
et c'est comme un cercle vicieux dont on doit se sortir.
Je suis sûre que beaucoup de gens qui ont un cancer
aimeraient avoir une NDE. Aller là-bas et revenir...
- Mon objectif en partageant mon histoire
est que les gens n'aient pas besoin d'attendre d'avoir une NDE.
Car je dis aux gens, quel que soit leur diagnostic,
de ne pas être obsedé par leur maladie, ni même par la guérison.
Je sais que ce peut être difficile,
mais on a tendance à se réveiller chaque matin obsédé par "comment guérir?"
Alors on lit tout sur le sujet, on cherche sur internet,
mais le problème est que ça nous effraie encore plus,
car nous trouvons toujours tout et son contraire.
C'est ce qui m'est arrivé et a créé plus de confusion.
Mais pas seulement : au final, vous passez vos journées
à faire une fixation sur la maladie.
Ce que je veux vous demander, est au lieu d'être obsédé par la maladie,
trouvez de la gratitude dans la vie,
et dans ce qui est toujours sain en vous,
et faites quelque chose pour le célébrer.
Célébrez la santé. Que vous vous sentiez en forme ou non,
au lieu de craindre la maladie et de la rechercher constamment,
je vous suggère de sortir et de célébrer la santé.
En tant que société, nous devons apprendre à célébrer la santé.
Personne ne nous enseigne à quoi ressemble la santé.
La société nous dit que nous devenons obèses, diabétiques, ceci ou cela,
personne ne nous enseigne la santé.
On nous dit que les cancers augmentent, ainsi que l'obésité, le diabète...
mais personne ne vous dit comment le stopper,
on nous dit juste que c'est à cause des fast foods.
Vous sortez de chez vous, et que voyez-vous dans la rue ?
Partout où vous allez, il y a des fast foods,
c'est si difficile d'avoir de la nourriture saine, on n'enseigne ça à personne.
D'un côté on nous lave le cerveau avec les publicités pour mal manger,
et on nous dit que nous ne prenons pas soin de notre santé,
que nous sommes obèses, diabétiques, etc.
Alors tout le monde prend peur.
- Des gens y trouvent leurs comptes.
Certains porte-monnaies se remplissent.
Malheureusement ce monde est devenu plutôt avide.
On n'en a jamais assez, au nom du profit,
et on ne prend plus le temps de vivre,
c'est pour ça que ces conversations sont si importantes,
pour commencer à voir la vie avec d'autres yeux, avec des yeux vrais,
pour voir la réalité telle qu'elle est et non telle qu'elle nous a été imposée.
- Exactement. Et on nous dit que nos maladies viennent de nos gènes,
mais pas que ça vient de nos modes de vie...
Je ne parle pas seulement de notre nourriture,
ça en fait partie mais ce n'est pas tout.
Je parle également de nos modes de vie basées sur la peur.
La peur fait partie de nos vies, la peur du cancer, du diabète...
Mais aussi la peur de ne pas être assez.
Nous vivons dans la compétition.
Nous pensons devoir être mieux, faire mieux, travailler plus dur,
faire plus d'argent, etc. C'est encore une vie basée sur la peur.
Depuis très jeune on nous lave le cerveau pour avoir peur.
Mon plus grand voeu pour tous et pour ce monde,
et de voir cela pour ce que c'est et pour les dégâts que cela nous cause.
C'est parce que nous sommes une société basée sur la peur
qu'il y a tant de problèmes dans le monde.
C'est pour cela que les gens sont intolérants,
nous avons peur de ce qui est différent.
Nous n'acceptons pas, nous n'aimons pas nos voisins,
nous ne nous aimons même pas nous-mêmes.
C'est le problème.
Nous grandissons en nous détestant,
en ayant peur de nous-mêmes et de notre propre corps.
Mon plus grand souhait est que les gens en prennent conscience,
et comprennent à quoi ressemble une vie saine.
Personne ne nous parle de cela.
A quoi ressemble une vie saine ?
Pour moi c'est une vie où les gens sont plus en contact
avec qui ils sont vraiment, leur soi authentique.
Dans tout ce qu'ils font, tout ce qu'ils mangent...
Vous n'avez pas à vous inquiéter constamment de ce que pensent les gens,
à courir après les choses...
Cela signifie faire confiance,
tout ce que j'ai à faire est d'être moi-même.
Mon corps sait ce qu'il veut manger,
c'est lui faire confiance sur que manger, que faire, suivre son coeur.
- Et laisser faire la vie. - Exactement, laissez la vie se déployer
plutôt que de lui courir après, de la poursuivre, de la contrôler.
Nous sommes aussi devenus des fous du contrôle,
mais c'est un résultat de la peur.
- Oulala, n'est-ce pas juicy ? Vous devez partager ça ! J'ai adoré !
Anita, merci beaucoup. Mon Dieu, tu es si délicieuse !
Je suis tellement heureuse, c'est si juicy. Je suis là, je la tiens.
- Je t'adore Lilou !
C'est intéressant, je ressens le besoin de partager un message,
en rapport avec l'amour inconditionnel.
Dans une de mes interviews à la radio,
une auditrice m'a raconté que son mari voulait la quitter,
mais elle ne voulait pas et essayait de le forcer à rester.
Je lui ai répondu quelque chose et je n'ai plus de moyen de la contacter,
mais je pense que ça s'applique à beaucoup de gens,
alors je sens que je dois dire qu'après cet appel,
ce que j'aurais vraiment du lui dire m'est apparu :
quand nous apprenons à nous aimer nous-mêmes inconditionnellement,
nous sommes capables d'autres personnes inconditionnellement,
et si vous rencontrez un problème dans une relation,
j'aimerais vraiment que vous disiez à votre partenaire quelque chose comme
"je t'aime assez pour vouloir que tu aies ce que TU veux,
mais si ce que tu veux va à l'encontre de mes valeurs pour moi-même,
je m'aime assez pour ne pas le tolérer."
En d'autres mots, dans l'amour tel que nous nous avons tendance à le pratiquer,
nous avons tendance à mettre des conditions,
à établir des contrats comme le mariage,
et nous attendons des autres qu'ils respectent le contrat,
qu'ils ressentent de l'amour pour nous ou pas.
L'amour inconditionnel, c'est quand vous aimez quelqu'un suffisamment
pour vouloir qu'ils aient ce qu'ils veulent pour eux-même.
Et si ce qu'ils veulent ne correspond pas à ce que vous voulez,
l'amour inconditionnel pour vous-même vous autorise à quitter la relation.
Et si cette personne ne veut pas vous perdre, vous aime,
et veut vous donner ce que vous voulez, elle restera dans la relation.
Mais ce sera une relation bien plus réelle,
que dans une relation conditionnelle où les deux agissent par obligation.
- Waou, c'est un gros morceau, pour beaucoup de gens j'en suis sûre.
Mon Dieu, c'est de la pratique directe. Merci!
- C'est mon plaisir. Je ressentais juste le besoin de dire ça.
- J'en suis ravie. ça fait partie de la spontanéité, vivre dans le moment,
exprimer ce qu'on ressent.
Nous sommes tous des canaux, les mains et la voix de l'univers.
- Exactement, nous le sommes tous, et c'est la vérité de tout ça.
Personnellement je ne veux considérer personne comme un gourou,
car je veux que les gens sachent que le gourou est en eux,
alors écoutez le.
- Très important. Merci Anita !
- C'est un tel plaisir de te parler Lilou !
- J'ai hâte de te voir sur scène demain, avec Wayne Dyer.
- Je suis super enthousiaste, Wayne Dyer a été formidable.
Et je te ferai un coucou !
- Yeees !! Plein d'amour mes beaux co-créateurs,
je vous envoie plein d'amour de Glasgow en Ecosse, avec Anita Moorjani,
son livre est "Mourir pour être moi" (Dying to be me), vous devez le lire,
et partager ces vidéos. Merci pour votre soutien au Juicy Living Tour,
le tour fonctionne grâce aux dons, je suis super reconnaissante
de promener ma petite caméra autour du monde,
et de rencontrer des gens incroyables comme Anita.
Je vous envoie à tous ma bénédiction, je vous aime !
- Namasté ! - Namasté !