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Un OL quand même un peu jeune
Un OL quand même un peu jeune. L’équipe lyonnaise, qui a terminé son match contre l’Atalanta Bergame, avait 22 ans de moyenne d’âge. Si l’OL a certainement de l’avenir, il devra tout de même retrouver des éléments d’expérience pour les échéances futures.
Les statisticiens de l’UEFA ont sans doute sérieusement révisé leurs fiches en découvrant ce onze lyonnais terminant son match à Reggio d’Emilie contre l’Atalanta Bergame.
Certes, par tradition, l’Olympique Lyonnais n’a jamais été effrayé ou complexé à l’idée de lancer des hommes de vingt ans dans le grand bain.
On ne fera pas la liste beaucoup trop longue des espoirs lyonnais ayant tout juste du poil au menton à avoir intégré les professionnels.
Mais de Bernard Lacombe (17 ans) en passant par Joël Frechet (15 ans), jusqu’à Karim Benzema (17 ans) et Willem Geubbels (16 ans), l’OL a entretenu un phénomène culturel.
Genesio : « Si Willem est rentré, c’est que je le savais capable » Cependant, à l’occasion de son sixième match de Ligue Europa, qui avait un côté décisif puisqu’il déterminait son rang, l’OL a évolué avec l’une des équipes les plus jeunes de son histoire européenne.
Et ce n’est pas rien sur 248 matches. L’équipe battue 1-0 a terminé à 22 ans de moyenne d’âge, avec ensemble sur le terrain, Willem Geubbels (16 ans), Amine Gouiri (17 ans) et Houssem Aouar (19 ans).
« On a terminé le match avec une équipe très jeune. Après, je réfléchis à toutes les éventualités.
Et si Willem Geubbels est rentré à droite après la blessure de Maxwel Cornet, c’est que j’ai estimé qu’il avait les qualités pour faire du poste pour poste, je le savais capable », dit Bruno Genesio.
Dans un souci de présenter un onze plus « mûr » en vue des quatre dernières échéances avant la trêve, l’entraîneur de l’OL aurait-il la tentation de changer son système ? Changement de système ? « En 4-4-2 en losange ? J’y réfléchis, c’est mon rôle », relate-t-il.
À titre d’exemple, on a retrouvé la trace, d’une équipe très jeune de l’OL, affichant 23 ans de moyenne d’âge.
C’était notamment celle qui, il y a vingt ans le 30 septembre 1997, l’avait emporté 3-2 à Brondby en 32e de finale de la Coupe de l’UEFA. Étaient de cette expédition danoise : Charpenet, Uras, Bassila, Linarès, Laville, Job, Giuly, Bardon.
Mais un nouveau cap a été franchi à Reggio d’Emilie. « On a fini le match avec les jeunes joueurs. Mais en même temps, ce sont des éléments de grande qualité. Ce n’est pas la peine de présenter Houssem Aouar.
D’ailleurs, on ne se pose plus la question de son âge. J’ai vu le bon travail de Willem Geubbels et Amine Gouiri a bien participé également.
Et puis on connaît la grande qualité de la formation à Lyon », dit Fernando Marçal. Alors devant une équipe italienne avertie, l’apprentissage a bien fonctionné. Même si les observateurs peuvent se demander si le film ne défile pas un peu vite.