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[Applaudissements et musique]
[Mitt Roney] Merci [Applaudissements et musique]
M. le Président de la Convention et délégués. [Applaudissements] M. le Président de la Convention et délégués.
J'accepte votre nomination à la présidence des Etats-Unis. [Applaudissements]
Je le fais avec humilité, profondément ému par la confiance que vous avez placée en moi.
C'est un grand honneur. C'est une responsabilité encore plus grande.
Et ce soir je vous invite à me joindre et à marcher ensemble vers un meilleur avenir.
A mes côtés, j'ai choisi un homme au grand coeur qui vient d'une petit ville. [Applaudissements]
Il incarne le meilleur de l'Amérique, un homme dont nous serons toujours fier -
mon ami et le prochain Vice-Président d'Amérique, Paul Ryan. [Applaudissements]
Dans les prochains jours, vous ferez mieux connaissance de Paul et Janna.
Mais hier soir l'Amérique a eu l'occasion de voir ce que j'ai vu en Paul Ryan - un chef fort et compatissant
qui est pratique et sûr de lui face aux défis que nous pose ce moment.
J'aime la manière dont il s'illumine auprès de ses enfants
et comment il ne se sent pas gêné de montrer au monde combien il aime sa mère. [Applaudissements]
Mais Paul, je préfère toujours la playlist de mon iPod à la tienne. [Applaudissements]
Il y a quatre ans, je sais que beaucoup d' américains ont senti une nouvelle passion
pour les possibilités d'un nouveau président.
Ce choix n'était pas celui de notre parti
mais les Américains se rassemblent toujours après les élections.
Nous sommes un peuple bon et généreux qui est uni par beaucoup plus que les aspects qui nous divisent.
Lorsque cette élection s'est terminée, quand les placards ont disparu des jardins
et que les publicités ne passaient plus à la télé,
les Américains eurent envie de se remettre au travail,
de mener nos vies comme les Américains l'ont toujours fait -
optimistes et positifs et confiants en l'avenir.
Cet optimisme est un trait typiquement américain.
C'est ce qui nous a amené en Amérique.
Nous sommes un pays d'immigrés.
Nous sommes les enfants et petits-enfants et arrières petits-enfants
d'individus qui voulaient une meilleure vie, des individus motivés,
ceux qui se levaient pendant la nuit et écoutaient la voix qui leurs disait
que la vie en ce lieu appelé Amérique pouvait être meilleure.
Ils n'y sont pas seulement venus en quête des biens de ce monde, mais aussi pour la richesse de cette vie.
La liberté.
La liberté de religion.
La liberté de s'exprimer. [Applaudissements]
La liberté de se construire une vie. [Applaudissements]
Et oui, la liberté de construire une entreprise de ses propres mains. [Applaudissements]
C'est là l'essence de l'expérience américaine.
Nous les Américains, nous avons toujours senti une affinité particulière avec le futur.
Lorsque chaque nouvelle vague d'immigrés apercevait la Statue de la Liberté,
ou se mettait à genoux pour embrasser les rives de la liberté, à seulement quatre-vingt dix miles de la tyrannie de Castro,
ces nouveaux américains avaient certainement beaucoup de questions.
Mais aucun ne doutait qu'ici en Amérique, ils pourraient se construire une meilleure vie,
qu'en Amérique, leurs enfants seraient plus bénis qu'eux.
Mais aujourd'hui, quatre ans après la passion de la dernière élection, pour la première fois,
la majorité des Américains doutent que nos enfants auront un meilleur futur.
Ce n'est pas ce qu'on nous avait promis.
Chaque famille en Amérique voulait que ceci soit une époque où elle pourrait réussir,
épargner un peu plus pour l'université,
en faire plus pour sa mère âgée qui habite seule actuellement,
ou donner un peu plus à son église ou à son organisation de bienfaisance.
Chaque petite entreprise voulait que ces années soient les meilleures de toutes,
où elles pourraient engager plus de travailleurs,
faire plus pour ceux qui étaient restés avec elles pendant les temps difficiles,
ouvrir un nouveau magasin ou devenir sponsor d'une équipe de Little League.
Chaque nouveau diplômé pensait qu'il trouverait maintenant un bon emploi, un logement,
et qu'ils pourraient commencer à rembourser leurs dettes et à bâtir pour le futur.
C'est l'époque où notre pays devait commencer à rembourser la dette nationale
et diminuer ces déficits massifs.
C'était l'espoir et le changement pour lesquels l'Amérique avait voté.
Ce n'est pas seulement que ce que nous voulions. Ce n'est pas seulement ce que nous attendions.
C'est ce que les Américains méritaient. [Applaudissements]
Vous le méritiez car pendant ces années, vous avez travaillé plus dur que jamais.
Vous le méritiez parce que quand cela coûte plus cher de faire le plein,
vous n'allez plus au cinéma et vous travaillez plus d'heures.
Ou quand vous avez perdu ce boulot qui payait $22.50 l'heure avec des primes
vous avez pris deux boulots à 9 dollars l'heure. [Applaudissements]
Vous le méritez parce que votre famille dépendait de vous.
Et vous l'avez fait parce que vous êtes un Américain et vous n'abandonnez pas.
Vous l'avez fait parce que c'était ce qu'il fallait faire.
Mais en rentrant chez vous après ce deuxième boulot,
ou en regardant la pompe à essence atteindre l50 dollars et plus,
ou quand l'agent immobilier vous a dit que pour vendre votre maison vous devriez accepter à une grosse perte,
en ces moments vous saviez que, tout simplement, ce n'était pas juste.
Mais que pouviez-vous faire?
Sauf travailler plus dur, vivre avec moins, essayer de rester optimiste.
Embrasser vos enfants un peu plus longtemps;
peut-être passer un peu plus de temps à prier que demain soit un jour meilleur.
J'aurais souhaité que le Président Obama réussisse, car je veux que l'Amérique réussisse. [Applaudissements]
Mais ses promesses ont cédé à la déception et à la division.
Ce n'est pas une situation que nous devons accepter.
Maintenant, c'est le moment où on PEUT faire quelque chose. [Applaudissements]
Et avec votre aide, nous ferons quelque chose.
Maintenant, c'est le moment où nous pouvons nous lever et dire,
"Je suis un Américain. Je crée mon destin."
Nous méritons mieux!
Mes enfants méritent mieux!
Ma famille mérite mieux.
Mon pays mérite mieux! [Applaudissements]
Alors nous en sommes là. Les Américains ont un choix. Une décision.
Pour faire ce choix, il faut que vous en sachiez plus sur moi
et sur la direction où j'emmènerais notre pays.
Je suis né au milieu du siècle au centre du pays, un baby-boomer classique.
C'était une époque où les Américains revenaient de la guerre et avaient envie de travailler.
Etre Américain , c'était penser que tout était possible.
Quand le Président Kennedy a proposé aux Américains le défi d'aller sur la lune,
la question n'était pas SI nous y arriverions,
mais bien QUAND nous y arriverions. [Applaudissements]
Les semelles des bottes de Neil Armstrong sur la lune
ont laissé des empreintes permanentes dans NOS âmes.
Ann et moi nous regardions ces pas ensemble sur le canapé de ses parents.
Comme tous les Américains, nous sommes allés au lit ce soir-là
en sachant que nous habitions le pays le plus fantastique de l'histoire du monde. [Applaudissements]
Que Dieu bénisse Neil Armstrong. [Applaudissements]
Ce soir, ce drapeau américain se trouve toujours sur la lune.
Et je ne doute pas une seconde que l'esprit de Neil Armstrong soit toujours avec nous:
ce mélange unique d'optimisme, d'humilité
et de pure confiance dans le fait que lorsque le monde a besoin de quelqu'un pour accomplir des trucs vraiment géants,
vous avez besoin d'un Américain. [Applaudissements]
Mon père était né au Mexique et sa famille avait dû partir pendant la révolution mexicaine.
J'ai grandi en entendant des histoires sur sa famille qui était nourrie par le governement U.S. en tant que réfugiés de guerre.
Mon père n'a jamais fini l'université et il est devenu apprenti charpentier en lattes et plâtres.
Il avait de grands rêves.
Il a convaincu ma mère, une belle et jeune actrice, à renoncer à Hollywood pour se marier avec lui.
Il a déménagé à Détroit, il a dirigé une grande [applaudissements] une grande entreprise d'automobiles
et il est devenu gouverneur du Grand Etat du Michigan. [Applaudissements]
Nous étions des Mormons et nous grandissions au Michigan;
et ça aurait pu sembler insolite ou déplacé
mais vraiment, je ne m'en souviens pas ainsi.
Mes amis s'intéressaient plus aux équipes sportives que nous suivions
que de quelle église nous fréquentions.
Ma mère et mon père ont donné à leurs enfants le plus beau cadeau possible -
le cadeau de l'amour inconditionnel.
Ils s'occupaient profondément de qui nous allions ETRE,
et beaucoup moins de ce que nous allions FAIRE.
L'amour inconditionnel, c'est un cadeau qu'Ann et moi avons essayé de léguer à nos fils
et maintenant à nos petits-enfants.
Toutes les lois, toute la législation du monde ne guériront jamais ce monde
aussi bien que les coeurs et les bras aimants des mères et des pères. [Applaudissements]
Vous savez, si chaque enfant pouvait s'endormir doucement, enveloppé par l'amour de sa famille
- et par l'amour de Dieu -
ce monde serait un endroit beaucoup plus doux et bien meilleur. [Applaudissements]
Ma mère et mon père ont été mariés 64 ans.
Et si vous vous demandez quel était leur secret, vous auriez pu poser la question au fleuriste du quartier - [rires]
parce que chaque jour, Papa donnait à Maman une rose,
qu'il mettait sur sa table de chevet.
C'est ainsi qu'elle a découvert ce qui s'étaitt passé le jour où mon père est mort -
elle est partie le chercher parce que ce matin-là, il n'y avait pas de rose.
Ma mère et mon père étaient de véritables partenaires, une leçon essentielle qui m'a formé par l'exemple quotidien.
Lorsque ma mère a posé sa candidature au Sénat, mon père l'a soutenue à chaque pas du chemin.
Je peux encore l'entendre dire de sa belle voix,
"Pourquoi est-ce que les femmes auraient moins à dire que les hommes
sur les grandes décisions qui confrontent notre pays?" [Applaudissements]
N'auriez-vous pas voulu qu'elle puisse être ici,i à cette convention,
et entendre de grandes dirigeantes comme la Gouverneur Mary Fallin, la Gouverneur Nikki Haley,
la Gouverneur Susana Martinez, la Sénatrice Kelly Ayotte
et la Secrétaire d'Etat Condoleezza Rice. [Applaudissements]
Quand j'étais Gourverneur du Massachusetts, j'ai choisis une femme au poste de Lieutenant-Gouverneur,
une femme comme cheffe du personnel, la moitié de mon conseil des ministres et des cadres de mon administration étaient des femmes,
et dans les affaires, j'ai conseillé et soutenu des dirigeantes formidables
qui, par la suite, ont dirigé de grandes entreprises.
J'ai grandi à Détroit, amoureux des voitures, et je voulais être dans l'automobile, comme mon père.
Mais quand j'ai fini mes études, j'ai compris qu'il fallait que je fasse mon propre chemin,
que si je restais au Michigan dans le même secteur,
je ne saurais jamais si on me donnait une chance à cause de mon père.
Je voulais arriver à quelque chose de nouveau et faire mes preuves.
Ces jours-là n'ont pas été des plus faciles
- beaucoup de longues heures et de weekends de travail, cinq jeunes fils
qui me semblaient avoir ce besoin de recréer une autre guerre mondiale chaque soir. [Rires]
Mais si vous demandez à Ann et moi ce que nous donnerions
pour faire cesser juste une bataille de plus entre les garçons,
ou pour nous lever le matin en découvrant un tas d'enfants endormis dans notre chambre.
Eh bien, chaque maman et papa connait la réponse.
Ces jours-là étaient [Applaudissements]
Ces jours-là étaient durs pour Ann, en particulier. Elle a été héroïque pendant tout cela.
Cinq garçons, avec nos familles très loin.
J'ai dû beaucoup voyager pour mon boulot et je téléphonais et je tentais d'offrir mon soutien.
Mais toutes les mères savent que ça n'aide pas à finir les devoirs
ou à faire partir les enfants à l'école.
Et je savais que son boulot comme mère était plus difficile que le mien.
Et je savais - sans aucun doute -
que son boulot comme mère était beaucoup plus important que le mien. [Applaudissements]
Et comme l’Amérique l'a vu mardi le soir,
Ann aurait réussi en quoi que ce soit qu'elle voulait accomplir.
Comme beaucoup de familles qui se trouvent dans un endroit nouveau, sans leur famille étendue,
nous avons trouvé des liens dans un large cercle d'amis de notre congrégation.
Lorsque nous étions nouveaux dans notre communauté, elle était accueillante
et au fil du temps, c'était une joie aider des autres
qui venaient d'arriver dans notre ville ou de se joindre à notre congrégation.
Nous avions des membres remarquablement actifs, provenant de toutes les classes sociales
et plusieurs qui venaient d'arriver en Amérique.
Nous avons prié ensemble, nos enfants ont joué ensemble
et nous étions toujours prêts à nous entraider de différentes façons.
C'est comme ça, en Amérique.
C'est dans nos communautés, nos religions, nos familles
que nous cherchons la joie et le soutien, dans les temps heureux et malheureux.
C'est à la fois comment nous vivons et pourquoi nous vivons.
La force et le pouvoir et le bonheur de l'Amérique se sont toujours fondés
sur la force et le pouvoir et le bonheur de nos communautés,
nos familles et nos religions. [Applause]
C'est le fondement de ce qui fait de l'Amérique l'Amérique.
Pendant nos meilleures heures, nous pouvons sentir la vivacité des communautés américaines, grandes et petites.
C'est lorsque nous voyons qu'une nouvelle entreprise s'ouvre en ville.
C'est lorsque nous allons travailler le matin
et que nous voyons tous les gens de notre quartier faire la même chose.
C'est quand notre fils ou notre fille téléphone de l'université
pour discuter de quelle offre d'emploi choisir
et vous essayez ne pas pleurer lorsque vous entendez que sa préférence va à celle qui ne se trouve pas loin de chez vous.
C'est la sensation positive éprouvée quand vous avez plus de temps pour le bénévolat,
pour entraîner l'équipe de foot de votre enfant, ou aider pendant les excursions scolaires.
Mais pour trop d’Américains, ces jours de bonheur sont devenus plus difficiles à trouver.
Combien de jours vous êtes-vous réveillés
avec le sentiment que quelque chose de vraiment spécial se passait en Amérique?
Beaucoup de vous ont eu cette sensation le jour de l'élection, il y a quatre ans.
L'espoir et le changement ont un attrait puissant.
Mais ce soir, je poserais une question simple:
Si vous avez senti cette émotion quand vous avez voté pour Barack Obama,
ne devriez-vous pas la sentir maintenant qu'il est le Président Obama? [Applaudissements]
Vous savez que quelque chose ne marche pas dans sa façon de travailler comme président
quand la meilleure sensation que vous ayez éprouvée, c'était le jour où vous avez voté pour lui. [Appaludissements]
Le président ne vous a pas déçus parce qu'il le voulait.
Le président a déçu l'Amérique
parce qu'il n'a pas mené l'Amérique dans la bonne direction.
Il a pris son poste sans avoir la qualification fondamentale que possède la majorité des Américains
et qui était essentielle pour les tâches qui l'attendaient.
Il n'avait presque aucune expérience de travail dans une entreprise.
Pour lui, les emplois sont une affaire de gouvernement. [Applaudissements]
J'ai appris les vraies leçons sur comment l'Amérique fonctionne par expérience.
Quand j'avais 37 ans, j'ai aidé à créer une petite compagnie.
Mes partenaires et moi, nous avions travaillé pour une compagnie
qui aidait d'autres entreprises.
Quelques-uns s'entre nous pensaient que si nous croyions vraiment que nos conseils aidaient des compagnies,
nous devrions investir dans des compagnies.
Nous devrions parier sur nous-mêmes et sur nos conseils.
Nous avons donc créé une nouvelle entreprise appelée Bain Capital.
L'unique problème était que même si NOUS croyions en nous-mêmes, peu d'autres gens le faisaient.
Nous étions jeunes et n'avions encore jamais fait ça avant
et nous avons manqué ne pas décoller.
A l'époque, parfois je me demandais si j'avais fait une très grosse erreur.
A propos, j'avais pensé demander à la caisse de retraite de mon église d'y investir, mais je ne l'ai pas fait.
Je me suit dit que c'était déjà assez grave que je risque de perdre l'argent de mes investisseurs,
mais je ne voulais pas aussi aller en enfer. [Rires et applaudissements]
Ça montre ce que je sais.
Un de mes partenaires a convaincu la caisse de retraite de l'église épiscopale à investir. [Rires]
Et aujourd'hui, beaucoup de prêtres à la retraite devraient le remercier. [Rires et applaudissements]
Cette entreprise que nous avons commencée avec 10 personnes
a crû et est devenue maintenant une grande histoire à succès américaine.
Vous connaissez les noms, et vous avez entendu parler ce soir, de certaines des compagnies que nous avons aidées à débuter
Une entreprise de matériel de bureau, nommée Staples:
je suis heureux de voir que la campagne pour Obama s'y fournit [Rires et applaudissements]
La Sports Authority qui, bien sûr, est devenue une des préférées de mes garçons.
Nous avons aidé à créer un centre pour l'éducation de la petite enfance, nommé Bright Horizons,
que la Première Dame Michelle Obama a justement louée.
Quand personne ne pensait que nous ne verrions jamais construire une nouvelle aciérie en Amérique
nous avons pris le risque et nous en avons construit une dans un champ de maïs de l'Indiana.
Aujourd'hui [Applaudissements]
Aujourd'hui Steel Dynamics est un des plus grands producteurs d''acier des Etats-Unis.
Ce sont - ce sont des histoires du succès américain. [Applaudissements]
Et néamoins, le pilier central de la campagne pour la réelection du président est d'attaquer le succès.
Est-il surprenant que quelqu'un qui attaque le succès
ait mené la pire reprise économique depuis la Grande Dépression? [Applaudissements]
En Amérique, nous fêtons le succès, nous ne nous en excusons pas. [Applaudissements]
Alors - alors, nous n'avons pas toujours réussi à Bain.
Mais ça n'arrive jamais à personne dans le monde des affaires réel.
C'est ça que le président ne semble pas comprendre.
Le monde des affaires et la création emplois impliquent de prendre des risques,
en échouant parfois, en réussissant parfois, mais en s’efforçant toujours.
C'est une question de rêves.
D’habitude, ça ne marche pas exactement comme vous auriez pu l'imaginer.
Steve Jobs a été renvoyé de chez Apple.
Et puis il est revenu et il a fait changer le monde.
C'est le génie du système americain de la libre entreprise -
qui exploite la créativité extraordinaire et le talent et le zèle au travail du peuple americain
un système dédié à créér la prosperité de demain,
pas à repartager celle d'aujourd'hui. [Applaudissements]
C'est pourquoi - c'est pourquoi chaque président depuis la Grande Crise
qui s'est présenté au peuple americain en cherchant un second terme pouvait regarder en arrière
sur les quatre ans qui venaient de passer, et dire avec satisfaction que:
"Vous vous en sortez mieux aujourd'hui que vous ne le faisiez il y a quatre ans."
Sauf Jimmy Carter. [Rires] Et sauf ce président. [Applaudissements]
Le président peut nous demander de patienter.
Ce président peut nous dire que c'est la faute de quelqu'un d'autre.
Ce président peut nous dire que pendant les quatre ans prochains il y arrivera.
Mais ce président ne peut pas vous dire que vous vous en sortez mieux actuellement que lorsqu'il a pris sa fonction.
[Applaudissements] L'Amérique a été patiente.
Les américains ont soutenu ce président de bonne foi.
Mais aujourd'hui, l'heure est venue de tourner la page.
Aujourd'hui l'heure est venue à mettre les déceptions des quatres ans passés derrière nous.
A stopper le désaccord et les récriminations.
A oublier ce qui aurait pu se passer et regarder vers l'avant ce qui peut être.
Maintenance il est l'heure de restaurer la promesse de l'Amérique. [Applaudissements]
Plusieurs américains ont abandonné ce président
mais ils n'ont jamais pensé à la capitulation.
Pas sur eux-mêmes.
Pas l'un sur l'autre.
Et pas sur l'Amérique.
Ce qui manque dans notre pays actuellement n'est ni compliqué ni profond.
On n'a pas besoin d'une commission gouvernementale particulière pour nous dire de quoi l'Amerique a besoin.
Ce dont l'Amérique a besoin est d'emplois.
Beaucoup d'emplois. [Applaudissements}
Au pays le plus riche dans l'histoire du monde,
cette économie d'Obama a écrasé la classe moyenne.
Le revenu des ménages est tombé de $4000, mais les frais de l'assurance-maladie sont plus élevés,
les prix de l'alimentation sont plus élevés, les services coûtent plus cher, et le prix du carburant a doublé.
Aujourd'hui plus d'américans se retrouvent pauvres que jamais auparavant.
Près d' un américain sur six vit dans la pauvreté.
Regardez autour de vous. Ce ne sont pas des étrangers.
Ce sont nos frères et soeurs, nos compatriotes américains.
Ses politiques n'ont pas aidé a créer des boulots, elles les ont réduits.
Et je peut vous dire ceci sur où le Président Obama amènerait l'Amérique:
Sa proposition d'augmenter les impôts sur les petites entreprises n'ajoutera pas des emplois, elle va les éliminer.
Son assaut sur le charbon et le gaz et le pétrole va amener les emplois de manufactures vers la Chine. [Huées et applaudissements]
Ses coupures de mille milliards de dollars dans les dépenses militaires vont éliminer des milliers d'emplois,
et vont aussi mettre notre sécurité en plus grand danger. [Huées]
Ses réductions de 716 milliards de dollars à Medicare pour financer Obamacare vont heurter les gens agés d'aujourd'hui,
et aussi déprimer l'innovation - et les emplois - dans la médecine. [Huées]
Et ses défécits de mille millards de dollars, ils ralentissent notre économie, ils bloquent l'emploi,
et causent une stagnation des salaires.
A la majorité d'américains qui croient actuellement
que le futur ne sera pas meilleur que le passé,
Je peut vous garantir ceci: si Barack Obama est réélu, vous aurez raison. [Applaudissements]
Je suis candidat à la présidence pour aider à créer un futur meilleur.
Un futur où celui qui veut un job peut trouver un job.
Où les gens agés ne craignent pas pour la sécurité de leur retraite.
Une Amérique où tous les parents savent que leurs enfants recevront une éducation
qui les conduira à un bon emploi et un horizon prospère.
Et contrairement au président, j'ai un plan pour créer 12 millions de nouveaux emplois. [Applaudissements]
Paul Ryan et moi, nous avons 5 étapes.
D'abord, d'ici 2020, l'Amérique du Nord sera énergiquement indépendante en tirant plein avantage
de notre pétrole, notre charbon, notre gaz, et nos énergies nucléaire et renouvelables. [Applaudissements]
Deuxièmement, nous donnerons à nos concitoyens le savoir-faire dont ils ont besoin pour les emplois d'aujoud'hui
et les carrières de demain.
Quant à l'école à laquelle votre enfant ira,
chaque parent devrait avoir un choix, et chaque enfant devrait avoir une chance. [Applaudissements]
Troisièmement, nous allons faire marcher le commerce pour l'Amérique en négociant des nouveaux accords commerciaux.
Et lorsque des pays trichent dans les échanges, il y aura des conséquences indisputables. [Applaudissements]
Et quatrièmement, en assurant chaque entrepreneur et chaque créateur d'emplois
que leurs investissements en Amérique ne vont pas disparaître commes ceux en Grèce,
nous allons réduire le déficit et mettre l'Amérique sur le chemin qui mène à un budget équilibré. [Applaudissements]
Et cinquièmement, nous allons nous faire le champion des PETITES entreprises, qui sont le moteur de la croissance d'emplois en Amérique.
Ca veut dire réduire les impôts sur les entreprises, pas les augmenter.
Ca veut dire simplifier et moderniser les régulations qui font du mal aux petites entreprises plus que tout.
Et ça veut dire qu'il faut freiner la montée vertigineuse des frais de soins médicaux
en supprimant et en remplaçant Obamacare. [Applaudissements]
Aujoud'hui, il est plus probable qu'une femme crée une nouvelle entreprise qu'un homme.
Elles ont besoin d'un président qui respecte et comprend ce qu'elles font.
Et laissez-moi être très clair -
contrairement au Président Obama, je n'augmenterai pas les impôts sur la classe moyenne américaine. [Applaudissements]
Comme président, je protègerai la sainteté de la vie.
J'honorerai l'institution du mariage. [Applause]
Et je garantirai le première liberté américaine: la liberté de religion. [Applause]
Le Président Obama a promis de commencer à ralentir la montée des océans [Rires et applaudissements]
et de guérir la planète. [Rires]
Ma promesses est de vous aider, vous et votre famille. [Applaudissements]
Je commencerai ma présidence avec une tournée d'emplois. [Rires]
Le Président Obama avait commencé sa présidence avec une tournée d'excuses.
L'Amérique, il disait, s'est imposée aux autres pays.
Non, M. le président, l'Amérique a libéré d'autres pays de leurs tyrans. [Applaudissements]
Chaque américain - [Applaudissements]
Chaque américain se sentait soulagé le jour où le Président Obama a donné l'ordre,
et le Team S.E.A.L. Six a liquidé Osama Bin Laden.
Sur un autre front, chaque américain se sent moins en sécurité aujourd'hui
car il a échoué à ralentir la menace nucléaire iranienne.
Dans son premier entretrien télévisé comme président, il disait que nous devions dialoguer avec l'Iran.
Nous discutons toujours, et leurs centrifugeuses tournent toujours.
Le Président Obama a abandonné des alliés comme Israël,
alors même qu'il affaiblissait les sanctions contre le Cuba de Castro.
Il a abondonné nos amis en Plogne
en abandonnant nos engagements sur la protection contre les missiles, [Huées]
mais il est prêt à donner au Président russe Poutine la flexibilité que celui-ci désire, après l'élection. [Huées]
Pendant mon administration, nos amis verront plus de loyauté,
et M.r Poutine verra un peu moins de flexibilité et plus de courage. [Applaudissements]
Nous honorerons les idéaux démocratiques américains
parce qu'un monde libre est un monde plus pacifique.
C'est l'héritage bipartit de la politique étrangère de Truman et Reagan.
Et pendant ma présidence nous y reviendrons encore une fois. [Applaudissements]
Peut-être vous êtes-vous demandé si ces dernières années furent vraiment l'Amérique que nous voulons.
[Du public] Non - non - non!
[Romney] L'Amérique que la plus grande génération a gagnée pour nous.
Est-ce que l'Amérique que nous voulons emprunterait mille milliards dollars à la Chine? [Public] Non.
[Romney] Est-ce qu'elle échouerait à trouver les emplois dont 23 millions de gens ont besoin
et pour la moitié des jeunes qui deviennent diplômés?
Est-ce que ces écoles sont en retard par rapport au reste du monde développé? [Public] Non.
Et est-ce que l'Amérique que nous voulons s'abandonne au ressentiment et à la division parmi les américains? [Public] Non.
L'Amérique que nous connaissons tous a été une histoire de plusieurs qui deviennent un seul,
s'unifiant pour préserver la liberté, s'unifiant pour bâtir la plus grande économie du monde,
s'unifiant pour sauver le monde d'une obscurité inexprimable.
Partout où je vais en Amérique,
il y a des monuments qui font la liste de ceux qui ont donné leurs vies pour l'Amérique.
Il n'y a pas de mention de leur race, de leur appartenance à un parti, ou de ce qu'ils faisaient dans la vie. [Applaudissements]
Ils ont vécu et mouru sous un drapeau commun, luttant pour un objectif commun.
Ils ont juré fidélité aux Etats-UNIS d''Amérique.
Cette Amérique, cette Amérique unie,
peut libérer une économie qui remettra les américains au travail,
qui va une foisde plus prendre la tête avec l'innovation et la productivité,
et qui va restaurer la confiance de chaque père et chaque mère
dans le fait que le futur de leurs enfants est plus brilliant que le passé.
Cette Amérique-là, cette Amérique unifiée,
gardera une force armée tellement forte que nul pays n'oserat jamais la mêttre à l'épreuve. [Applaudissements]
Cette Amérique-là, cette Amérique-là, cette Amérique unifiée,
va soutenir la constellation des droits qui nous ont été donnés par notre Créateur,
et codifiés dans notre constitution. [Applaudissements]
Cette Amérique unifiée soignera les pauvres et les malades,
honorera et respectera les gens agés,
et donnera la main pour aider ceux dans lebesoin.
Cette Amérique est le meilleur aspect en chacun de nous.
Cette Amérique, nous en voulons pour nos enfants.
Si je suis élu président des Etats-Unis,
je travaillerai de toute mon énergie et de toute mon âme pour restaurer cette Amérique,
pour lever nos yeux vers un futur meilleur.
Ce futur est notre destin.
Il se trouve là-bas.
Il nous attend.
Nos enfants le méritent, notre pays en dépend,
la paix et la liberté du monde l'exigent.
Et avec votre aide nous le livrerons.
Commençons ce futur de l'Amérique ce soir.
Merci beaucoup et que Dieu vous bénisse.
Que Dieu bénisse le peuple américain et que Dieu bénisse les Etats-Unis d'Amérique.
[Applaudissements]
[Applaudissements et musique: James Brown "Living in America"[( Vivre en Amérique)]
[Femme] Revient chanter "America the beautiful" (La belle Amérique)
S'il vous plait accueuillez avec beaucoup d'enthousiasme, Bebe Wymans, les "City Lights de Tampa" ...