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(Christiane Charette) J'aimerais ça vous entendre parler de plaisir, de désirs,
de souhaits personnels. Le mot «devoir», je veux bien,
vous faites votre devoir, vous voulez servir, mais en quelque part, il faut aimer ce qu'on fait
dans la vie, sinon on le fait pas bien! (Bernard Landry) Ne vous inquiétez pas, quand j'ai vu le chômage passer
de 14 à 8, j'ai eu des plaisirs comme vous n'en avez peut-être pas éprouvé vous-même depuis
plusieurs années. (Christiane Charette) Ah! Tiens! Alors vous avez des «high» en politique! Parlez-moi de votre vie privée!
(Bernard Landry) Bah! J'ai une vie privée assez intéressante. J'ai des petits-enfants; c'est formidable! En avez-vous?
(Christiane Charette) Des petits-enfants? Ben franchement! Vous êtes insultant! (Bernard Landry) Comment insultant? (Christiane Charette)Ben parce que je me suis pas vue comme quelqu'un
qui avait l'âge d'avoir des petits-enfants, mais vous avez probablement raison! J'viens de prendre un coup de vieux là! Monsieur Landry, bravo! Vive la
la galanterie! [J'ai dit ça! Oh!] Quand je vous ai vu en bas, je vous ai trouvé très sympathique quand
vous êtes arrivés en bas dans la salle de maquillage (Bernard Landry) Mais vous avez vite déchanté, c'est ça? (Christiane Charette) Euh, j'vous ai pas trouvé tellement sympathique
j'ai regardé les cassettes. On n'ouvre pas notre coeur de la même manière avec les gens qui sont en politique. Moi je
le sais que j'ouvre pas mon coeur avec vous. Absolument pas, c'est vrai! Et comme j'suis pas une rhétoricienne et que vous êtes beaucoup
plus fort que moi, alors! (Bernard Landry) J'vous l'demande pas non plus.
Christiane, cette entrevue là a été lourdement critiquée...