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Qui est cet homme ?
Que fait-il ?
Il observe.
On l'appelle l'Observateur.
Précédemment...
- C'est un autre type.
- Qui sont-ils ?
Ils apparaissent
à des moments importants.
On était mort, Peter.
On coulait et il a plongé.
On a été sauvé par un homme
que je ne connaissais pas.
Le garçon est important.
Il doit être épargné.
J'en ai trop dit.
Je ne dois pas m'impliquer.
- Vous avez été occupé.
- Vous avez changé le futur.
- Vous devez rétablir l'équilibre.
- Comment ?
Vous aurez l'opportunité
d'arranger ça.
Ne me prenez pas mon fils.
Walter.
Peter.
- Tu es matinal.
- Non, je dors encore dans mon lit.
Tu parles
à une projection astrale de moi.
Tu dis ça pour voir
si j'ai fumé.
Que fais-tu, Walter ?
- Je me rends plus intelligent.
- Vraiment ?
Quand William a enlevé des parties
de mon cerveau,
il a affaibli mon intellect.
Et désormais,
je ne vaux pas mon équivalent.
- Ton équivalent ?
- Walternatif.
Si je pense comme lui, je saurai
ce qu'il veut faire de cette machine
- et je pourrai te protéger.
- Walter ?
C'est bien sérieux ?
J'ai fait des centaines d'expériences
sur moi-même.
Ce n'est pas ce que je voulais dire.
William Bell a enlevé ces bouts de
ton cerveau pour une bonne raison.
Parce que tu le lui avais demandé.
Tu avais peur
de ce que tu devenais.
Je ne veux pas te voir souffrir.
Je ne me ferai pas de mal.
- Qui ça peut être à 2 h du matin ?
- Ma pizza.
- Tu as donc fumé.
- Peut-être un peu.
En voilà un.
C'est M. Joyce, il est somnambule.
La porte du pavillon des patients
est ouverte.
Qui est-ce ?
Viens.
M. Joyce.
Vous êtes réveillé ?
À qui parliez-vous ?
Ce garçon, où est-il allé ?
Je parlais à...
Bobby.
Il n'a pas pu parler à Bobby.
Qui est Bobby ?
Le fils de M. Joyce.
Il est mort en 1985.
Que vous a-t-il dit ?
Vous lui avez dit ?
- Et maintenant ?
- Je vous ramène chez vous.
Olivia Dunham ?
Merci.
Si tu rencontres Bouddha,
tue-le !
Olivia...
Parce que tu me l'as demandé. Peter
Dunham.
Parklane
MAISON DE RETRAITE
Qu'y a-t-il ?
Une histoire de fantômes.
Bobby Joyce,
c'est le fils d'un pensionnaire.
Ou plutôt, c'était.
Il est mort il y a 25 ans.
Et ça devient encore plus étrange.
Les caméras ont aussi filmé ça.
L'Observateur ?
- On ne l'a pas vu depuis un bail.
- Agent Broyles ?
Tu viens, Walter ?
Oui, bien sûr.
Après un second visionnage,
j'ai su qui c'était.
M. Joyce a une photo de Bobby
à son chevet.
Je la vois
depuis que je travaille ici.
M. Joyce vous a dit de quoi
ils ont parlé ?
Il ne s'en souvient pas.
Il est somnambule.
Voilà M. Joyce.
- Roscoe Joyce.
- Vous le connaissez ?
Je m'appelle Walter Bishop.
Je suis un de vos fans.
Enchanté.
- Violet Sedan Chair, ça vous parle ?
- Non.
C'est le groupe préféré de Walter.
Roscoe Joyce est au clavier.
C'est un de ses héros,
avec Einstein et Tesla.
M. Joyce,
je suis l'agent Olivia Dunham.
Vous avez reçu une visite hier soir ?
De mon fils.
Je ne me rappelle pas lui avoir parlé
mais il était là.
C'est une malédiction
de ne pas se souvenir d'un miracle.
C'était un miracle de le revoir.
Vous imaginez ce que ça fait ?
Oui.
M. Joyce ?
Désolée. C'est l'heure de sa thérapie
et de sa prise de médicaments.
Prêt, M. Joyce ?
Un, deux, trois.
Je crois à certaines choses étranges
mais aux fantômes ?
Ce n'était pas un fantôme.
L'Observateur n'appréhende pas
le temps comme nous.
Si on peut accepter qu'il voyage
à travers le temps,
ce n'est pas inconcevable
qu'il puisse voyager accompagné.
Il faut aider M. Joyce à se souvenir
de ce que son fils lui a dit.
- J'aurai besoin de lui au labo.
- Pourquoi l'Observateur
ferait-il venir un homme
pour parler à son père ?
Je ne sais pas mais à chaque fois
qu'il refait surface,
ça a un rapport avec toi.
Et à chaque fois, c'est grave.
- Walter, arrête...
- J'attendrai dans la voiture.
Je m'occupe
de faire sortir M. Joyce.
Trois pilules à 20 h.
Il devient un peu grincheux
s'il a faim.
Je connais ça. Merci.
Bonne journée.
C'est mignon.
Oui.
Je ne crois pas
que ça m'était destiné.
C'est arrivé ce matin.
Il a été commandé
quand j'étais là-bas.
Donc ça devait être pour elle.
Ça va.
Vous allez m'aider à me souvenir
de ce que mon fils m'a dit ?
On va essayer.
Désolé ! FERMÉ
Bijouterie Hanna
J'ai presque fini.
Vous avez terminé ?
Je suis au 719 Skelton Avenue,
il y a eu un cambriolage.
Aidez-moi.
Merci.
Walter ? On met ça où ?
Juste là.
Parfait. Merci, les gars.
- Qu'écoute-t-il ?
- L'océan.
Il doit être dans un état paisible
pour que l'hypnothérapie fonctionne.
En étant plus détendu, il pourra
avoir accès à ses souvenirs.
Sympa, les lunettes, Walter.
C'est un ami à moi qui les a créées,
le Dr Jacoby,
de l'université du Washington.
Elles me permettront de voir
l'aura de Roscoe
pour pouvoir mesurer la profondeur
de son état hypnotique.
Et le piano ?
Son esprit fonctionne différemment.
Sa créativité est exprimée
à travers la musique.
Jouer pourrait l'aider à se souvenir
de la conversation qu'il a eue.
Et si ton idole te fait
un concert privé...
Ce n'est pas mon objectif.
Mais j'avoue que j'apprécierais.
M. Joyce.
On est prêt.
Que voulez-vous que je fasse ?
Laissez-moi vous guider,
écoutez ma voix.
Je parlerai dans le micro.
Imaginez que vous êtes
dans un lieu tranquille,
serein, sûr.
Descendez les escaliers...
Il n'y a aucune image ?
Merci d'avoir vérifié.
Les caméras de surveillance
n'ont pas enregistré l'Observateur.
Comment ça se passe ?
Walter joue au télépathe.
- Je t'explique pour le livre.
- C'est inutile.
Elle voulait connaître
mon livre préféré.
Je suppose que c'était juste
pour avoir des infos sur moi
mais je sais aussi que
je ne suis pas facile à cerner.
Ça a toujours été plus simple
pour moi
de garder mes distances.
Et je crois qu'on a ça en commun.
Le livre ne lui était pas destiné.
Il était destiné à l'Olivia
avec laquelle j'ai passé
les deux dernières années.
Je voulais que tu le lises.
C'est avec toi
que je voulais le partager.
J'ai l'impression d'être
Rip Van Winkle.
Tout est différent.
Même le fait que tu t'ouvres à moi.
Et ce livre me rappelle juste
tout ce que j'ai raté.
Les conversations
qu'on n'a pas eues.
Venez voir ça. Walter y arrive.
Asseyez-vous.
À trois,
vous ouvrirez les yeux
mais vous ne serez pas éveillé.
Vous serez ouvert et réceptif,
comme maintenant.
Vous êtes prêt ?
Je n'ai pas touché un piano
depuis longtemps.
Roscoe, repensez
à la nuit où vous avez vu Bobby.
Mardi.
Mardi, c'est soirée poulet.
Et après vous être endormi,
que s'est-il passé ?
Bobby.
Mon fils.
Je n'arrivais pas à le croire.
Je ne l'avais pas vu
depuis si longtemps.
Je lui ai demandé s'il était réel.
Il a pris ma main.
Il était réel.
Qu'a-t-il dit ?
Il m'a chuchoté quelque chose.
Il était si proche, j'ai senti...
Zut...
Dunham, vous pouvez patienter ?
Je suis navrée, Walter.
- Ici Dunham.
- Roscoe, qu'a dit Bobby ?
- Je ne m'en souviens pas.
- J'arrive.
L'Observateur a été repéré
à Brookline.
- Walter, ça va ?
- Si "ça va" signifie abattu, oui.
Allez-y. Je m'occupe de lui.
Je suis désolée.
Il portait une...
chemise marron.
Qui ça ?
Bobby.
C'est sa mère
qui la lui avait offerte.
Que vous a-t-il dit ?
Il m'a dit...
que je vous rencontrerais.
Walter Bishop.
Il vous a appelé par votre nom.
Bobby a dit que je devais vous aider.
M'aider ?
Comment ?
Je ne sais pas.
Vous non plus ?
Ça a commencé.
J'ai mis les choses en marche.
J'observe le Dr Bishop
depuis aussi longtemps que vous.
Peut-être pas aussi attentivement,
mais vous avez tort.
- Il ne le fera pas.
- Je ne suis pas d'accord.
Je crois qu'il a changé.
Vous pensez qu'il a changé.
Moi pas.
Dans tous les cas,
on le saura bien assez tôt.
Vous êtes sûr que vous ne savez pas
ce que je dois faire ?
Aucune idée.
Bobby m'a dit de vous aider.
Vous l'avez déjà fait.
En vous entendant, j'ai l'impression
d'être à nouveau un adolescent.
Puis-je vous demander
quelque chose ?
Pourquoi le groupe s'est-il séparé ?
Je ne sais pas, c'est arrivé.
On avait des divergences artistiques.
La meilleure solution était
de faire une pause.
Nous laisser le temps
de nous retrouver.
Un jour, j'ai réalisé
que quelques années avaient passé,
j'avais à peine touché mon clavier
et d'autres années ont passé.
Au final, c'était plus simple
de ne plus jouer.
Je suppose que
c'est dur à comprendre.
J'ai passé des années
loin des choses que j'aimais.
Et depuis, j'essaie de me remettre
dans le bain.
Je faisais une crise d'asthme.
Il a vu ce dont j'avais besoin.
Il a pris l'inhalateur
dans mon sac.
Vous a-t-il dit quelque chose ?
Non, rien.
Rien ne semblait le toucher.
Il dégageait une certaine sérénité.
Je ne croyais même pas
qu'il était réel, sauf que...
Il m'a sauvé la vie.
Qu'est-ce que c'est que tout ça ?
J'ai inventé un liquide pour m'aider
à faire une cartographie cérébrale.
Une cartographie cérébrale ?
C'est un bon titre d'album.
Vous pouvez expliquer ça
à un simple d'esprit comme moi ?
Sans vouloir entrer dans les détails,
il manque des parties à mon cerveau.
Et je dois les raviver
afin de relever les défis
intellectuels qui s'ouvrent à moi.
Et quels sont-ils ?
Découvrir pourquoi votre fils
a transmis un message.
Et comment protéger mon fils Peter
des dangers qui l'entourent.
C'est du lait ?
Le lait sert de liant
aux autres composants.
Et il aide à masquer le goût.
Je ne vois pas comment
je pourrais vous aider.
Ma connaissance de la science
se résume
à l'invention d'une recette
de milk-shake à la fraise.
Vous aimez ça ?
C'est ma boisson préférée
depuis que je ne bois plus.
Moi aussi.
- Astrid, venez ici.
- Qu'y a-t-il ?
- Allez au supermarché.
- Walter...
Il nous faut de la glace à la fraise,
du petit-lait, de la levure
et du sucre.
D'accord. On a besoin de café
de toute façon.
Merci, ma chère.
J'ai passé six ans à parfaire
ma recette. Vous devez la goûter.
Aux réponses.
Vous avez oublié quelque chose ?
J'espère qu'ils auront tout.
Bonjour, Walter.
Il faut qu'on parle.
Vous appelez ça l'automne,
n'est-ce pas ?
Joli mot.
On avait passé un marché.
Je vous en prie,
ne me le prenez pas.
Le croquis de Peter et de la machine,
vous connaissez l'avenir.
Dites-moi comment sauver mon fils.
Il y a des choses que je sais
mais il y a des choses que j'ignore.
Plusieurs futurs possibles
se produisent simultanément.
Je peux tous vous les raconter
mais je ne peux pas vous dire
lequel se produira.
Car chaque action
a des répercussions.
Des conséquences
à la fois évidentes et imprévues.
Par exemple,
après avoir sorti Peter et vous
du lac glacé,
plus *** cet été-là,
Peter a attrapé une luciole.
Je ne pouvais pas savoir
qu'il ferait ça.
Ni qu'une petite fille à 5 km
n'attraperait pas cette luciole.
Et que plus *** cette nuit-là,
elle continuerait à en chercher une,
pour essayer d'en trouver une autre.
Comme elle ne rentrait pas chez elle,
son père est sorti la chercher,
en conduisant sous la pluie.
Et quand le feu est passé au rouge,
sa voiture a dérapé à l'intersection
de Harvard Yard
et a tué un piéton.
Est-ce que c'est arrivé ?
Vous et moi avons interféré avec
le cours naturel des événements.
Nous avons rompu l'équilibre
d'une façon que je n'imaginais pas.
C'est pour ça que
j'ai besoin de votre aide.
Comment ?
Quand le moment viendra, donnez-lui
les clés et sauvez la fille.
Les clés ? Comment ça ?
Quelle fille ?
Vous devriez répondre au téléphone.
Ton ami lutte contre la criminalité.
- Mon ami ?
- L'Observateur.
Il a interrompu un cambriolage.
La fille qui travaille ici
a été ligotée.
La fille ?
Selon elle,
l'Observateur lui a sauvé la vie.
- Qui est cette fille ?
- Victoria DiMiro.
- Pourquoi ?
- Il faut que je lui parle.
- Walter...
- Ne me contredis pas. C'est urgent.
- Je dois lui parler.
- Très bien mais il faudra attendre.
Les flics vont l'emmener
faire sa déposition.
Dès qu'ils auront fini,
amène-la-moi.
Fraise
Vous voilà.
J'ai plusieurs choses à vous dire.
Premièrement,
Mlle Farnsworth est revenue.
Et je me souviens d'autre chose.
Bobby m'a téléphoné.
- À l'instant ?
- Non.
Il y a des années.
On était en tournée
et il m'a appelé à propos
d'un rêve étrange qu'il avait fait.
Il avait rêvé qu'un homme chauve
en costume sombre
l'avait emmené me voir.
J'étais vieux
et j'étais en maison de retraite.
Un rêve sur quelque chose
qui se produit
25 ans plus ***.
Je ne crois pas que c'était un rêve.
L'homme en costume a transporté
votre fils à travers le temps.
Et ce n'est qu'hier
que la fin de la visite a eu lieu.
C'est dingue.
Quand j'y repense,
ça a été notre dernière conversation.
Lui me racontant son rêve.
On faisait un concert ce soir-là.
Un club sur Harvard Yard.
Bobby...
se rendait au club.
Je me rappelle
qu'il pleuvait à verse.
Je me rappelle avoir reçu
un coup de fil de la police.
Il était en train de traverser...
quand une voiture...
A dérapé et grillé le feu rouge.
Ils ont dit que
ce n'était la faute de personne.
Après la mort de mon fils,
plus rien ne comptait.
C'est pour ça que
j'ai arrêté le groupe.
Mais me voilà.
J'ai rejoué. Ça m'a fait du bien.
Ça avait un sens.
C'est peut-être pour ça
que Bobby est revenu.
Peut-être.
Veuillez m'excuser.
Peter a appelé. Ils arrivent.
Et ils amènent la vendeuse.
Qu'y a-t-il ?
Je sais ce que fait l'Observateur.
En allant dans l'autre monde, j'ai
déclenché une réaction en chaîne.
J'ai rompu l'équilibre de l'univers.
Des deux univers.
J'ai vu les dégâts de mes propres
yeux mais ça ne suffit pas.
Ça ne suffit pas pour voir
les souffrances que j'ai causées...
Mais vous ne pouviez pas savoir...
Justement.
Des conséquences imprévues
mais c'est quand même ma faute.
Cet homme a perdu son fils
parce que j'ai voulu sauver le mien.
L'Observateur tente
de rétablir l'équilibre
et il veut que je l'aide.
Que je l'aide à réparer les dégâts
que j'ai causés. Mais je ne peux pas.
Sinon, je le perdrais à nouveau.
- Qui ça ?
- Peter.
- Walter.
- Un téléphone.
Posez une question à la vendeuse.
Où était-elle en 1985 ?
Je ne peux pas. Elle est dans la
voiture de devant. On n'est pas loin,
on sera là dans cinq minutes.
Tu lui demanderas.
Peter ?
Peter ? Qu'y a-t-il ?
- Va voir, je vais la rattraper.
- Que se passe-t-il ?
- L'Observateur a percuté la voiture.
- Peter, ça va ?
- Il nous faut une ambulance.
- Peter !
Je dois te laisser.
Où est votre inhalateur ?
Il n'est pas là.
L'homme chauve l'a pris.
Mettez vos bras autour de mon cou.
Pardon.
FBI, poussez-vous !
Restez calme. Ça va aller.
- Peter, ça va ?
- Moi oui, elle non.
- C'est quoi ?
- De l'asthme.
- L'adrénaline de l'accident...
- A causé une crise.
- L'ambulance arrive.
- Où vas-tu ?
Olivia poursuit l'Observateur.
J'y vais aussi.
- Donne les clés et sauve la fille.
- Quoi ?
Donne-moi les clés
et sauve la fille.
- Il m'a dit que tu dirais ça.
- Qui ça ?
L'Observateur.
C'est ça. C'est son plan.
C'est ce qu'il veut.
- Tu lui as parlé ?
- Il corrige le cours des choses.
Il a déclenché
une réaction en chaîne.
Dès le moment où on est entré
dans la maison de retraite.
Depuis ce moment, tous
les événements se sont succédés.
Et si je sauve cette fille et que
je te laisse partir, j'ai peur
que tu meures, Peter.
Ils vont te tuer.
On ne peut pas prédire l'avenir
mais si tu n'aides pas cette fille,
elle mourra.
- Ils vont te tuer.
- Donne-moi les clés.
Donne-moi les clés.
Pardon, poussez-vous.
FBI, laissez-moi passer.
Je l'ai perdu sur State Street.
Je l'ai. Il entre dans un hôtel
au 2119 Main Street.
J'arrive.
Walter, son état s'aggrave.
Allongez-vous pour qu'on puisse
vous aider.
Astrid, posez vos mains
sur ses côtes.
Tout va bien. À mon signal, appuyez
avec une pression constante.
Avec cette bouteille en plastique,
je vais vous envoyer de l'air.
Bouchez-vous le nez.
Bien. Prête ? Appuyez.
De quoi s'agit-il ?
Vous le savez, n'est-ce pas ?
Que signifie le croquis de moi
et la machine ?
Que va-t-il m'arriver ?
Ce doit être très difficile.
Quoi donc ?
D'être père.
Gardez-la au calme
pour éviter une autre crise.
Merci.
Walter ? On l'a perdu.
- Peter.
- Non, l'Observateur.
Peter s'est juste fait assommer.
Pourquoi aurait-on perdu Peter ?
Peter va bien ?
Ça n'a pas de sens.
Pourquoi l'Observateur a-t-il fait
tout ça ?
La maison.
Ça a été un plaisir
de vous rencontrer, Kelly.
Pour moi aussi, Roscoe.
Je ne sais pas quoi dire.
Rendez-moi visite, un de ces quatre.
Amenez-moi un milk-shake à la fraise
et je vous jouerai du piano.
Ce serait un honneur.
J'avais oublié
comment était mon fils, son odeur.
Ce que c'était d'être avec lui.
Mais maintenant, je m'en souviens.
Personne n'est censé avoir
une deuxième chance comme ça.
D'abord, il sauve la fille
puis il tente de la tuer.
Ensuite, il monte cinq étages
pour m'envoyer une fausse balle
et il disparaît.
Ça n'a aucun sens.
En quoi ça change des autres jours ?
Tu ne veux pas
consulter un médecin ?
Non, ça va, merci.
À chaque fois qu'on est proche
de la réponse,
quelqu'un change la question,
tu ne trouves pas ?
Pourquoi est-ce ton livre préféré ?
Il parle du fait de ne pas dépendre
d'autrui pour avoir des réponses.
On ne peut trouver les réponses
qu'en soi-même.
Et vu notre situation actuelle,
c'est assez amusant, si on y pense.
- Walter Bishop.
- Peter s'est effondré.
Il fait une attaque.
Il a pris de l'aspirine et du lait.
- Du lait ?
- Oui, dans le frigo.
- Seigneur.
- Quoi ?
Le composé organométallique a réagi
avec le phosphate du lait.
Je fais quoi ?
Il vous faut un anticoagulant.
Dans ma trousse de secours
sur l'étagère.
Je l'ai.
Il faut aussi la solution saline
sur l'étagère du bas.
Il y a du sulfate de magnésium
dans la trousse. Prenez la seringue.
1 cc de sulfate de magnésium,
9 cc de solution saline.
Il n'y est pas. Je ne trouve pas
le sulfate de magnésium.
Non. Je l'ai déplacé,
je ne sais plus où je l'ai mis.
- C'était un endroit évident.
- Je vous en prie !
Par ordre alphabétique. Dans
le frigo, à côté de la mayonnaise.
- Je l'ai.
- Vite.
Où est-ce que je le pique ?
Dans la jambe droite.
Olivia ?
Dites-moi ce qui se passe.
Son état se stabilise.
Je crois qu'il va bien.
Je t'ai fait de la soupe au poulet.
Comment tu te sens ?
Mieux.
Merci.
- Pourquoi tu me remercies ?
- Pour ce que tu as fait.
Mon sérum était défectueux.
Ça m'aurait tué si je l'avais pris.
Tu as survécu car tu es jeune
et en bonne santé.
Je suppose que c'est de ça
qu'il s'agissait.
Je ne te suis plus.
Je crois que
l'Observateur m'a sauvé la vie.
Il t'a assommé pour que tu prennes
de l'aspirine et du lait
et que tu ingères le sérum
à ma place.
Si c'est ça, il devait y avoir
un moyen plus simple.
Il n'est pas humain,
il ne faut pas s'attendre
à ce qu'il pense comme nous.
Je dois admettre que j'avais peur
que mon expérience échoue.
Mais vous aviez raison.
Il a changé. Il était prêt
à laisser mourir son fils.
À présent, on sait...
que quand le moment viendra,
il sera prêt à le refaire.
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