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Bonjour, C'est Robin, de Palmer. Aujourd'hui, je vais vous parler de réamplification. Bien sûr, Palmer propose un boîtier de réamplification. Il s'appelle DACAPPO. En italien, ça veut dire "rejouer depuis le début".
Avant de vous le présenter, je voudrais revenir sur le principe de la réamplification. Avant de vouloir réamplifier, il faut d'abord, bien sûr, enregistrer le signal de sortie de la guitare. Ça se passe en studio : on branche le câble de la guitare dans un boîtier de direct standard. Quel boîtier de direct ? Ça dépend de la guitare. Si elle est active, il faut un boîtier de direct passif ; si elle est passive, il faut un boîtier actif. Prenez par exemple la Palmer PAN-01, elle possède une entrée et un renvoi, Thru Out ou Link Out sur d'autres modèles. Donc, on branche la sortie Link Out sur un amplificateur, et l'amplificateur est branché à un baffle. Le signal Thru Out est juste un renvoi, le signal original reste inchangé. C'est une sortie supplémentaire. Au niveau du chemin du signal, c'est comme s'il n'y avait pas de boîtier de direct du tout. La guitare ne "voit" rien.
Ensuite, on relie la sortie XLR symétrique à l'enregistreur, en studio, et on enregistre le signal de sortie de la guitare, pur. Pour le guitariste, rien de changé : il utilise son amplificateur, réglé comme il veut. Rien n'empêche d'ailleurs, à ce stade, de placer un micro devant l'ampli et d'enregistrer aussi ce son, sur une autre piste. Voilà, c'est la première étape de la réamplification.
On enregistre le son de l'ampli comme d'habitude, avec un micro, mais en parallèle, on enregistre le signal de sortie "pur" de la guitare sur une autre piste.
Une fois cette piste enregistrée, on peut passer au processus de réamplification.
On utilise pour cela un boîtier de réamplification, comme le DACAPPO. Je vais prendre cette piste, et la faire passer par ce boîtier. Il me permet de transformer le signal audio au niveau ligne en signal de guitare, haute impédance de sortie, tel qu'un amplificateur est prévu pour traiter en entrée.
Le signal "pur" enregistré est donc lu à travers le DACCAPO. On peut bien sûr régler le niveau sur l'appareil. On a deux positions, -10 dBV et +4 dBu, semi-pro et pro donc, et on a aussi un sélecteur de levage de masse.
On passe en lecture, et on enregistre sur une nouvelle piste le signal envoyé à l'amplificateur, capté par un micro. Ce qui permet d'essayer toutes sortes de réglages sur l'ampli, ou de changer de micro, ou d'emplacement. Rien n'empêche d'enregistrer ainsi 4 ou 5 pistes à partir d'une même partie de guitare préenregistrée, mais avec différents réglages de micro et d'ampli.
Au final, on dispose d'un certain nombre de pistes de guitare, correspondant à une partie identique mais enregistrées avec différents réglages d'ampli et de micros. On peut les panpoter droite/gauche, les mixer... On obtient ainsi un gros son de guitare, c'est très agréable. Voilà le principe de la réamplification.
Le Palmer DACCAPO facilite la réamplification. Sa principale fonction est de transformer le signal de sortie de l'enregistreur, au niveau ligne, en signal instrument haute impédance, exigé par l'amplificateur. Il utilise une isolation par transformateur, et le sélecteur de levage de masse permet de supprimer toute ronflette se manifestant dès qu'on interconnecte deux appareisl alimentés sur secteur. Dans le pire des cas, on se retrouve avec une ronflette à 50 ou 60 Hz superposée au signal utile. Le DACCAPO permet de s'en débarrasser.
Voilà. La réamplification, c'est assez simple, et avec le DACCAPO, c'est encore moins compliqué ! Ah, j'oubliais : dans ce type de configuration, on a intérêt à rapprocher au maximum le DACCAPO de l'amplificateur, puisque le signal enregistré de départ sort en symétrique. Autrement dit, il se transporte en XLR sans problème sur de longues distances. Par contre, le signal de sortie du boîtier est asymétrique, il vaut mieux utiliser le câble le plus court possible afin d'éviter toute interférence.
Voilà, essayez-le : Le Palmer DACCAPO !