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Kaitlyn Weaver : Quand j'étais enfant, la citation que je préférais, c'était que
Michael Jordan n'avait pas été retenu par l'équipe de basketball
de son école secondaire. Et ça m'a aidée, euh, à avoir confiance en moi et en notre
équipe, euh, même quand ça ne va pas très
bien, et ça nous a aidés, euh, ça nous a appris à, euh, à surmonter n'importe quel
obstacle.
Andrew Poje : On a manqué la dernière, euh, qualification pour les Jeux olympiques par,
euh, trois dixièmes, euh, et ça été très
difficile à avaler parce que nous nous sentions tellement près du but et on y était, on
y était presque, mais nous, nous ne serions pas, euh,
nous ne serions pas là où nous sommes maintenant
et qui nous sommes aujourd'hui si nous n'avions pas vécu cette expérience et ça, cette
déception, parce que sans ça,
nous n'aurions pas, euh, ça nous aidés à réaliser à quel point on voulait y arriver,
à quel point on voulait l'avoir, et qu'on pratique un sport qu'on adore.
Kaitlyn Weaver : On a progressé pas mal rapidement, euh, lorsque, lorsque nous avons commencé
à patiner ensemble et que six mois plus ***, on était, euh,
admis dans le programme d'aide aux athlètes. Ça signifiait tout pour nous. Euh, en ce
moment, les patineurs ne peuvent pas
vraiment occuper des emplois comme plusieurs athlètes, les athlètes olympiques sont,
euh, parce que c'est un emploi à part entière.
Alors le fait de pouvoir recevoir cette aide-là et qu'on n'ait pas à s'inquiéter de manger
sainement ou non, ou, euh,
de payer le loyer à temps ou non, tu sais, ce genre de choses auxquelles on essaie de
ne pas penser, grâce
au programme d'aide aux athlètes, on peut se concentrer sur notre travail
et laisser tout le reste s'arranger tout seul.