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Un nombre record de requêtes liés à un nouveau conflit mondial a été enregistré
par Google Ce bond est constaté après les démarches
américaines comme la frappe contre la base aérienne syrienne le durcissement de la rhétorique
sur la Corée du Nord et l'utilisation d'une super-bombe en Afghanistan.
Autre facteur d'anxiété, l'hyperactivité des médias qui évoquent toujours plus souvent
le risque de conflit global.
Je vous explique pourquoi :
L'armée de la Corée du Nord a durci le ton vendredi 14 avril face à Washington, promettant
une "réponse sans pitié" à toute provocation, alors qu'un porte-avions américain faisait
route vers celle-ci.
La Chine a averti de son côté qu'un "conflit peut éclater à tout moment".
"Le dialogue est la seule issue" Se disant "très inquiète", la Russie a appelé toutes
les parties à la "retenue" et mis en garde contre "toute action qui pourrait être interprétée
comme une provocation".
Donald Trump a promis jeudi que le "problème" nord-coréen serait "traité".
Il avait annoncé auparavant l'envoi vers la péninsule coréenne du porte-avions Carl
Vinson, escorté par trois navires lance-missiles, puis évoqué une "armada" comprenant des
sous-marins.
Un tel porte-avions transporte en général 70 à 80 avions ou hélicoptères, dont une
cinquantaine d'avions de combat.
La Corée du Nord a promis de répondre à l'envoi "insensé" de ce groupe aéronaval,
se disant prête pour la "guerre".
Selon de nombreux observateurs, la Corée du Nord pourrait procéder à un nouveau tir
de missile balistique ou même à son sixième essai nucléaire, tous deux interdits par
la communauté internationale.
Une semaine après avoir frappé la Syrie, les Etats-Unis ont utilisé jeudi 13 avril
en Afghanistan la plus puissante bombe américaine non-nucléaire jamais larguée.
Cet engin, d'une puissance comparable à 11 tonnes de TNT, a tué au moins 36 membres
du groupe jihadiste Etat islamique (EI), selon le gouvernement afghan.
Le largage de cette bombe est largement interprété comme un signal adressé à la Corée du Nord.
Une guerre thermonucléaire "pourrait éclater à tout moment" et "menacer la paix et la
sécurité mondiales", avait averti jeudi un porte-parole du ministère nord-coréen
des Affaires étrangères Si une guerre a lieu, le résultat sera une situation dont
personne ne sortira vainqueur".
La Chine est considérée comme le plus proche allié de la Corée du Nord, mais s'oppose
fermement au programme nucléaire Quelle solution ?
"Les options militaires sont déjà en train d'être étudiées" sur la Corée du Nord
"Avec ce régime, la question n'est pas de savoir si (cela va arriver) mais juste de
savoir quand", a-t-il ajouté.
En cas d'essai ou de tir, "Pékin réagira fermement" Pékin plaide depuis plusieurs
semaines pour une solution dite "suspension contre suspension": La capitale de la Corée
du Sud (Pyongyang) doit interrompre ses activités nucléaires et balistiques, et Washington
ses exercices militaires conjoints avec la Corée du Sud, des manoeuvres annuelles considérées
par le Nord comme une provocation.
Les Etats-Unis rejettent le plan chinois.
Mais la Chine juge qu'il s'agit de "la seule option réalisable" et met Washington au défi
d'avancer "une meilleure proposition".
Un éditorial du Global Times a laissé entrevoir jeudi 13 avril une solution inédite, en appelant
Pyongyang à "abandonner son programme nucléaire" en échange de la protection de Pékin.
"La Chine a la capacité de lui apporter une garantie sécuritaire" si elle renonçait
à ses armes atomiques Une suggestion faite aussi par une source diplomatique française.
Quoi qu'il en soit, les vols de la compagnie aérienne publique Air China entre Pékin
et Pyongyang seront suspendus à partir de lundi, a annoncé vendredi la chaîne d'Etat
chinoise CCTV.
A en croire les médias russes, il faut se préparer à l'imminence d'un nouveau conflit
international La Troisième Guerre mondiale n’aura probablement
pas lieu mais pour quiconque allume son téléviseur en Russie, elle a déjà commencé.
La cause d’une telle fièvre, de cet emballement pour l’imminence d’une «Troisième guerre
mondiale» ? La rupture le 3 octobre des négociations entre Washington et Moscou sur le conflit
syrien après l’échec d’un cessez-le-feu que les deux puissances avaient âprement
négocié à Genève en septembre.
Dans la foulée, les bombes russes et syriennes ont transformé Alep en «enfer sur Terre»
selon l’ONU et suscité les critiques des Occidentaux.
Sur le terrain, l’armée russe a continué la semaine à faire cavalier seul en déployant
sur sa base navale, dans le port syrien de Tartous, des batteries antiaériennes S-300
aptes à détruire des avions de chasse, mais aussi en envoyant des corvettes équipées
de missiles pouvant, en théorie, couler des navires de guerre.
Autrement dit, une démonstration de force visant, non pas les jihadistes ou les rebelles
syriens, mais bien la Marine et les avions américains.
la France est aux avant-postes de la lutte contre les groupes djihadistes.
C'est le deuxième contributeur aux opérations aériennes de la coalition internationale
conduite par les États-Unis contre le groupe État islamique (EI) en Irak et en Syrie.
Ses avions-bombardiers basés en Jordanie et aux Emirats arabes unis bombardent régulièrement
centres de commandement, fabriques d'engins explosifs et dépôts d'armes de l'EI.
La veille de l'attentat de Nice, le président François Hollande avait annoncé un nouveau
déploiement à l'automne au Moyen-Orient du porte-avions Charles de Gaulle, symbole
de la puissance militaire française.
La France se dit en « guerre » depuis les attentats de novembre 2015 à Paris face aux
groupes djihadistes qui continuent de frapper à coups d'attentats un peu partout dans le
monde.
Pour eux, la laïcité pure et dure à la française est incompatible avec l'islam
Je ne souhaite ici pas expliquer le pourquoi du terrorisme mais souligner que la République
française est considérée comme alliée avec l’Amérique aux yeux du monde vis-à-vis
des attaques en Syrie.
Cela implique par conséquent la nation européenne.
Aujourd'hui, on peut considérer que le rapport de force reste probablement favorable à la
Russie, dont les forces sont bien supérieures aux armées de l'Otan.
En Suède, un débat a lieu sur l'allongement du service militaire en 2018 pour renforcer
les capacités militaires, jugées insuffisantes aujourd'hui pour répondre sans l'aide américaine
à une provocation russe.
Le déploiement actuel de 4000 soldats occidentaux ne suffira pas à rétablir un rapport de
force défavorable à la Russie mais il est censé envoyer un message plus "politique"
que militaire à Moscou.
Les forces de Poutine devront affronter des soldats français ou américains...
Il est évident que nous entrons dans une 3éme guerre mondiale, non pas nucléaire
mais plutôt politique…