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Un des facteurs cruciaux de cette expérience, cette pratique et cette méditation
est de nous respecter nous-mêmes,
et en particulier de respecter ce que nous pensons et ressentons.
Lorsque nous faisons cela, nous nous incarnons et nous nous autonomisons.
Nous ne parlons pas ici de devenir égoïste ;
c'est la notion de la bravoure même,
et quand cela se produit, il y a une énergie, que nous appelons "lungta" ou cheval du vent.
Je crois que toute l'humanité en est dotée ;
il y a un instant d'auto-possession, nous sentons que nous pouvons le faire.
Quelle est la notion de bravoure ici ?
C'est nous donner la permission. Cette notion de bravoure est dans cet instant
de doute, de peur et de reconnaissance, nous n'essayons pas de le renier,
mais nous avons la volonté de regarder,
et c'est la raison pour laquelle la bravoure est un aspect tout à fait essentiel des enseignements Shambhala.
C'est la raison pour laquelle nous utilisons cette idée de la bravoure d'un guerrier,
d'un individu qui n'est pas intimidé par l'adversité, que nous rencontrons tous.
Le thème est,
comment nous sentons-nous ?
Le thème est cette auto-réflexion.
Pour nous, particulièrement ici, réaliser ceci est un moment incroyablement dynamique.
Extrait d'une causerie "une Culture de Bonté Fondamentale" par le Sakyong Mipham Rinpoche, lors de la retraite Shambhala “Être courageux : Transformer notre Monde” 2011.
DVD “Être courageux : Transformer notre Monde”. Série de 8 causeries disponible sur Shambhala Media, http://www.shambhalamedia.org