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Et toujours dans le domaine de l'éducation pour vous parler d'un étudiant passionné par Wallis et Futuna
tellement passionné qu'il en a fait son mémoire
Hermel Jaworski n'est jamais venu chez nous et pourtant il parle le wallisien
il parle également le français, l'anglais, l'italien et l'allemand
Sophie Nény, Véronique Urtizbéréa et Rael Moine d'Outre-Mer 1ère l'ont rencontré afin d'en apprendre un peu plus.
Lors d'un voyage de groupe à Budapest,
Hermel le nantais se lie d'amitié avec Ophélie la wallisienne.
Tous deux sont étudiants ; elle, en prépa littéraire, lui en 4ème année à Sciences Po (Rennes).
Très vite, il lui montre qu'il se passionne pour sa culture
en apprenant sa langue vernaculaire.
(traduction) La langue wallisienne, c'est facile de la parler
mais il y a des mots qui sont très difficiles
il faut pratiquer tous les jours, parce que ce n'est pas comme les langues européennes
"ça m'a vraiment surpris, et quelque part ça m'a touché
que, en France métropolitaine, il y ait encore des gens
qui s'intéressent à la culture des territoires d'Outre-Mer
Souvent, on discute et je le corrige, ou je lui donne telle ou telle donnée ou telle astuce"
Mais pour Hermel, cette passion s'est très vite transformée en un sujet d'étude.
Pour aller au delà des livres, il a mené des entretiens avec les Wallisiens de France
afin de savoir pourquoi ils ont quitté le triangle polynésien pour l'hexagone
"J'ai voulu comprendre vraiment pourquoi ils étaient partis et dépasser ces clichés qu'on a,
parce qu'on a beaucoup de clichés sur l'Océanie
pareil, les clichés sur les vahinés, la "mentalité des îles"
ou alors ça va être les guerriers cannibales...
On a vraiment les stéréotypes hérités du 18ème siècle
Aujourd'hui, c'est le grand jour.
Son mémoire terminé, 120 pages au total, Hermel va le soutenir devant ses professeurs.
"Installez-vous"
"Comment ils se construisaient en France, quelle était leur identité,
qu'est-ce que ça voulait dire être Wallisien ou Futunien en France métropolitaine en 2013"
"C'est vrai que c'est un sujet qui n'est pas du tout traité en France.
Et donc ça c'est quelque chose qui peut vous servir dans un futur, dans votre future carrière"
Satisfait, Hermel peut désormais penser à son avenir. En juin, il assistera le sénateur de Wallis et Futuna
une manière de mettre en pratique ses connaissances, et plus *** il aimerait se spécialiser en anthropologie de l'Océanie