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RIEN N'EST PLUS FORT QU'UNE IDÉE
DONT L'HEURE EST VENUE
DONT L'HEURE EST MAINTENANT
Aujourd'hui, il y a plus de gens sur Facebook
que d'habitants sur la planète il y a 200 ans.
Les hommes veulent surtout se sentir chez eux et se connecter.
Et maintenant, nous nous voyons.
Nous nous entendons.
- Grand-père, je t'aime. - Je t'aime.
Mais... je veux prendre une photo !
Nous partageons ce que nous aimons
et cela nous rappelle tout ce que nous avons en commun.
Sorti vivant et en forme au bout de sept jours et demi...
Si tu crois en toi, tu sauras comment faire du vélo.
Rock and roll !
Maintenant, votre appareil est allumé.
Vous voyez ?
C'est excitant.
Et cette connexion change la façon dont le monde fonctionne.
Les gouvernements essaient de suivre.
Nous pouvons goûter à la liberté.
Et les plus âgés sont inquiets.
Beaucoup de gens sont préoccupés par l'avenir...
L'an prochain pourrait être pire.
Le jeu a de nouvelles règles.
Les 27 minutes qui suivent sont une expérience nouvelle.
Mais pour que ça marche, vous devez faire très attention.
Oh, il est mignon, si mignon.
- Ouah ! - Félicitations !
Je l'entends.
Chaque être humain a commencé sa vie ainsi.
Sans décider ni où, ni quand, naître.
Mais parce qu'il est ici, il compte.
Oui. Nous t'attendions.
Te voilà.
Je m'appelle Jason Russell, et lui, c'est mon fils, Gavin.
Il aime sauter sur le trampoline,
être un ninja
et danser.
- Qu'est-ce que tu fais ? - Je fais un ange dans la neige.
- Et comment tu fais ? - Comme ça !
Et comme son père, il aime jouer dans des films...
Moteur !
Attention ! Attention !
C'est une bombe !
...et tourner des films.
Papa, regarde ça.
Je crois qu'on a l'image.
Mais il est né dans un monde compliqué.
Je suis son père,
je veux qu'il grandisse dans un monde meilleur que le mien.
Des circonstances de ma vie m'ont montré comment y parvenir.
C'est devenu ma mission.
Qui êtes-vous pour mettre fin à une guerre ?
Je suis ici pour vous dire : qui êtes-vous pour ne rien faire ?
Gavin, comment ça va ?
Avant la naissance de Gavin,
ma vie a été complètement changée par un autre garçon.
Qui c'est, là ?
Jacob.
Qui est Jacob ?
Jacob est notre ami en Afrique.
Ça fait 10 ans que Jacob et moi sommes devenus amis.
T'inquiète pas, ils sont gentils, ce ne sont pas des requins.
Mais quand je l'ai rencontré avec mes amis,
en Ouganda, dans l'Afrique centrale,
la situation était très différente.
Il fuyait pour sauver sa vie.
- Tu vas à l'école ici ? - Oui.
C'est pour ça que tu parles si bien l'anglais.
- Je sais. - Oui.
Eh, toi !
Combien de nuits es-tu resté ici ?
Tu compliques notre travail. Tu arrêtes tout de suite.
La nuit où j'ai rencontré Jacob,
il m'a raconté ce que lui et d'autres enfants
vivaient dans le nord de l'Ouganda.
Nous avons peur que les rebelles nous arrêtent à nouveau.
Et là, ils nous tueront.
Mon frère a essayé de fuir et ils l'ont tué avec une machette.
Ils lui ont tranché le cou.
Tu l'as vu ?
Je l'ai vu.
Si nous dormons chez nous, nous avons peur...
d'être kidnappés par les rebelles.
Parce que notre maison est loin de la ville.
Ils nous rattraperont et nous emmèneront dans la brousse.
Nous sommes venus ici pour sauver notre vie.
Je ne peux pas y croire.
C'est absurde.
Incroyable, hein ?
Et ça dure depuis des années ?
Si quelque chose comme ça se passait en Amérique,
ça serait sur la couverture de Newsweek.
Tu veux faire quoi quand tu seras grand ?
Moi, je voudrais être avocat,
mais je n'ai pas d'argent pour payer les frais de scolarité,
pour apprendre et devenir avocat.
Après quelques semaines avec Jacob,
il m'a dit quelque chose que je n'oublierai jamais.
C'est mieux quand on nous tue.
Et si c'est possible de nous tuer, allez-y.
Nous, nous ne voulons pas rester ici parce que nous sommes...
Tu ne veux pas rester sur la terre ?
Il n'y a plus que nous deux, personne ne s'occupe de nous.
Nous n'allons pas à l'école, alors comment...
Tu préfères mourir plutôt que de vivre sur terre ?
Oui.
- Maintenant, même maintenant ? - Même maintenant.
Comment allons-nous subsister à l'avenir ?
Il m'a reparlé de son frère.
De ce qu'il lui dirait s'il était encore là.
Je t'aime, mais tu me manques.
Donc, ce sera mieux quand on sera réunis.
Nous n'allons pas nous revoir, sauf peut-être au Ciel.
Donc, c'est mieux si je n'en parle pas trop.
Car ça me remue.
Car si je revoyais mon frère, je ne sais pas...
T'inquiète pas.
Jacob, ça va aller.
Tout en moi me disait de faire quelque chose.
Et je lui ai fait une promesse.
Nous, nous allons faire tout ce que nous pouvons pour les arrêter.
Oui.
- Tu entends ce que je te dis ? - Oui.
- Tu sais ce que ça veut dire ? - Oui.
Hein ?
Oui.
Nous allons les arrêter.
Nous allons les arrêter.
Je lui ai fait cette promesse sans savoir ce qu'elle signifiait.
Mais maintenant, je sais.
Au cours des 9 dernières années, j'ai lutté pour la tenir,
et ce combat m'a mené ici, à ce film que vous regardez.
Parce que cette promesse
ne concerne pas seulement Jacob ou moi.
Il s'agit aussi de vous.
Et 2012 est l'année où tenir enfin cette promesse.
Si nous réussissons, nous changeons le cours de l'Histoire.
Mais le temps est compté.
Pour être franc, ce film expire le 31 décembre 2012.
Son seul objectif : empêche le groupe LRA d'agir,
ainsi que leur chef Joseph Kony.
Je vais vous expliquer comment on va s'y prendre.
Bon, mon fils Gavin ne sait pas...
je ne lui ai jamais dit ce que je fais.
Il sait que je travaille en Afrique.
Mais il ne sait pas pourquoi cette guerre, ni qui est Joseph Kony.
Donc je lui explique pour la première fois, aujourd'hui.
C'est ce qu'on est en train de faire.
- Alors, Gav ! - Oui.
- Tu es prêt ? - Oui.
- Je vais te poser des questions ? - Bon.
Tu me regardes et tu me réponds.
Je me sens nerveux.
Je fais quoi comme boulot ?
Tu empêches les méchants de faire des sales trucs.
Qui sont les méchants ?
Euh...
- Tu sais où... ? - Euh, les gens de Star Wars.
- Les gens de Star Wars ? - Oui.
- Ce sont eux, les méchants ? - Oui.
- Je peux te dire le nom du méchant ? - Oui.
C'est lui... là, Joseph Kony.
- C'est lui le sale type ? - Oui.
- Et lui, c'est qui ? - Jacob.
Joseph Kony a une armée.
Et il arrache des enfants à leurs parents.
Il leur donne une arme à feu, et il les oblige à tuer d'autres gens.
Mais ils ne vont pas lui obéir parce qu'ils sont gentils, hein ?
Ils ne veulent pas,
mais ils les forcent à faire des choses horribles.
- Qu'est-ce que tu en penses ? - C'est triste.
Je ne pouvais pas expliquer à Gavin ce que Joseph Kony fait vraiment.
En vérité, Kony kidnappe des enfants comme Gavin.
Depuis 26 ans, Kony kidnappe des enfants
pour son groupe de rebelles LRA.
Il utilise les filles comme esclaves sexuelles.
Et les garçons comme jeunes soldats.
Ils sont contraints de mutiler des visages.
Et de tuer leurs propres parents.
Et il ne s'agit pas de quelques enfants.
Mais de plus de 30.000 enfants.
Et Jacob était l'un d'entre eux.
Les crimes de Kony sont affreux,
et en plus, il ne se bat pas pour une cause,
mais juste pour garder le pouvoir.
Il n'est soutenu par personne,
et il utilise les pourparlers de paix pour se réarmer et tuer davantage.
A plusieurs occasions, Kony a proposé la paix,
pour mieux reconquérir le pouvoir, et attaquer.
Voici le procureur en chef de la Cour pénale internationale.
Quand ce tribunal a été créé en 2002
l'objectif était de trouver et de demander l'arrestation
des pires criminels du monde.
Il y a beaucoup de chefs armés, de criminels,
et de dictateurs dans le monde,
mais la perversité des crimes de Kony
l'a placé en tête de la liste de la Cour.
Kony est le premier homme inculpé par l'ICC.
Ses crimes sont : crimes contre l'humanité
et crimes de guerre contre des civils,
y compris l'assassinat, l'esclavage sexuel, le viol et le kidnapping.
Nous devons organiser l'arrestation de Kony.
Il faut se préparer, et faire ça sérieusement.
En fait, la seule façon de stopper Kony, c'est de lui montrer:
«Eh ! On va t'arrêter.»
Tu penses qu'on devrait faire quoi ?
On devrait l'arrêter.
Le criminel ici, c'est Kony.
Il faut l'arrêter et ensuite, résoudre les autres problèmes.
- Qui devons-nous arrêter ? - Lui.
C'est évident qu'il faut stopper Kony.
Le problème est que 99 % de la planète ignore qui il est.
S'ils savaient, Kony aurait été arrêté depuis longtemps.
Il faut que le monde, que la communauté internationale
le traduise en justice là où il est, le suive partout.
D'abord, pour sauver nos enfants, mais aussi pour rendre la justice.
Nous sommes déterminés à coopérer avec les amis de l'Ouganda
pour mettre fin à cette tuerie et à ces massacres barbares.
Quand nous sommes revenus d'Ouganda,
nous avons pensé que si le gouvernement savait,
ils feraient quelque chose pour l'arrêter.
Mais tous ceux à qui nous avons parlé à Washington
estiment impossible que les États-Unis
s'impliquent dans un conflit où notre sécurité nationale
ou nos intérêts financiers ne sont pas en jeu.
Aucune administration, républicaine, démocrate,
Obama, Bush, Clinton, peu importe...
ils ne vont pas bouger,
parce c'est un problème mineur
sur le radar de la politique étrangère de l'Amérique.
Comme le gouvernement nous a dit «Non»,
nous ne savions pas quoi faire,
sauf de parler à tout le monde de Jacob et des enfants invisibles.
Montrons ce film autant que possible,
afin que personne ne puisse nous ignorer.
Et quand nous l'avons montré, les gens ont été choqués,
et leur prise de conscience les a fait agir.
Nous avons lancé quelque chose, une communauté.
J'ai des amis qui ont subi ce conflit toute leur vie.
Luttez pour cette cause, parce que c'est ce qui changera ce monde,
et c'est ce qui nous définit.
Nous sommes devenus créatifs, et vraiment bruyants.
Nous continuons ! Nous continuons !
Pendant que le LRA s'implantait dans d'autres pays,
Jacob est venu en Amérique avec d'autres Ougandais,
pour parler au nom de ceux qui souffrent à cause de Kony.
Même si l'Ouganda est relativement sûr,
ils ont voulu raconter au monde que Kony est toujours actif,
et qu'il doit être arrêté.
Je suis fier d'être ici au nom de mon peuple.
Le changement, amorcé par nous, va durer.
Nous avons lancé une communauté autour de l'idée
que le lieu où vous vivez ne doit pas déterminer si vous vivez.
Nous étions déterminés à arrêter Kony et à reconstruire ce qu'il a détruit.
Parce que nous ne pouvions pas attendre que les institutions
ou les gouvernements interviennent,
nous avons agi par nous-mêmes,
avec notre temps, notre talent et notre argent.
Nous avons reconstruit des écoles.
La meilleure chose à offrir aux enfants, c'est leur indépendance,
ce qui veut dire, une éducation.
Nous avons créé des emplois.
J'ai vu les vies de ceux
qui n'avaient plus d'espoir,
et qui, maintenant, peuvent espérer.
Et nous avons construit un réseau radio d'alerte
dans la zone de guerre,
pour protéger les villages des attaques de rebelles.
Pour informer en temps réel sur ce qui se passe dans la zone de guerre,
à près de 13.000 kilomètres de là.
Tout a été financé par une armée de jeunes
qui ont donné leur argent car ils croient
en la valeur de la vie humaine.
Ils ont donné quelques dollars par mois,
sur le peu d'argent qu'ils avaient, au programme «TRI»,
et ils ont prouvé que des petites sommes peuvent faire
une grosse différence.
Et grâce à eux, l'invisible est devenu visible.
Nous avons vu ces enfants.
Nous avons entendu leurs cris.
Cette guerre doit finir.
Nous ne renoncerons pas.
Nous n'avons pas peur.
Nous combattrons la guerre.
FAITES ENTENDRE VOTRE VOIX
J'ai parlé à des gens au Mexique, au Canada,
et dans pleins d'autres États.
On fait tous ça pour les mêmes raisons,
et on vient tous de lieux complètement différents.
C'est à ça que le monde devrait ressembler.
Nous avons rassemblé des centaines de milliers de gens,
et nous sommes retournés à Washington.
Nous avons rencontré individuellement des députés et des sénateurs,
des deux camps.
Des républicains, des démocrates.
Tous étaient d'accord avec nous.
Il faut stopper les crimes de Joseph Kony.
Parmi tous les problèmes du monde actuel,
rien n'est plus sévère que de mutiler et de voler la vie de jeunes enfants.
Ces jeunes membres de l'Organisation des Enfants Invisibles
savent qu'aucun enfant ne doit vivre dans la peur d'être kidnappé ou tué.
Ils étaient décidés à être leur porte-parole.
Ils ont compris que ces jeunes Africains et leurs familles
étaient invisibles à Washington.
Alors ils ont décidé de les rendre visibles.
Et ce qu'on m'avait décrit comme l'impossible,
est soudain devenu possible.
«Dans le respect des lois du Congrès,
j'ai autorisé le déploiement de soldats américains
en Afrique centrale
afin d'assister les forces régionales
qui tentent d'éliminer Joseph Kony du champ de bataille.
Sincèrement, Barack Obama.»
L'annonce surprise est venue d'une lettre de la Maison Blanche.
Le président des États Unis
a décidé l'envoi de troupes américaines sur place.
Il s'agit de conseil et d'assistance.
Et non d'un engagement militaire.
Afin que cette région mette fin à cette menace.
C'était un bon investissement.
On croyait qu'on n'y arriverait pas.
Aujourd'hui, je vois que c'est possible.
Je suis bouleversée.
Après 8 années de travail, le gouvernement nous a entendus.
En octobre 2011,
cent conseillers américains ont été envoyés en Afrique centrale
pour assister l'armée ougandaise, arrêter Kony et stopper le LRA.
C'était la première fois dans l'histoire
que les États-Unis ont agi ainsi, parce que les gens l'ont exigé.
Pas pour se défendre, mais parce que c'était la bonne décision.
Rapport radio haute fréquence, Afrique centrale.
Date : 2 décembre 2011
Selon un garçon de 14 ans qui s'est enfui,
«Joseph Kony est au courant
des projets américains contre son groupe LRA,
et il va changer sa stratégie pour éviter d'être capturé,
puisque la grande puissance le recherche.»
Nous avons fait des progrès. Mais Kony est encore là.
Il a changé de stratégie, ce qui complique sa capture.
Et le soutien international peut cesser n'importe quand.
Si nous réduisons la pression, si nous échouons,
il va continuer sa progression.
Les gens oublient, mais il faut leur redire,
et être nombreux à le faire.
Si l'intérêt diminue, tout le monde oubliera,
et je resterai le seul à essayer de terminer ma mission.
Il faut que ça se passe en 2012.
C'est mauvais pour les jeunes, et pour le monde, si nous échouons.
C'est important pour les Ougandais, mais aussi pour tout le monde.
C'est douloureux de contempler certains chapitres de notre histoire.
Parce que quand nous avons entendu parler de l'injustice,
nous nous sentions concernés, mais sans savoir quoi faire.
Trop souvent, nous n'avons rien fait.
Mais si nous voulons changer ça, il faut commencer quelque part.
Et pour nous, c'est par Joseph Kony.
Parce que maintenant, nous savons ce qu'il faut faire.
Voilà. Vous êtes prêts ?
Pour que Kony soit arrêté cette année,
l'armée ougandaise doit le trouver.
Pour le trouver dans la jungle,
il faut que l'armée soit équipée et entraînée.
C'est là où les conseillers américains interviennent.
Mais les conseillers ne sont sur place
que si le gouvernement américain les envoie.
Ils sont là, mais si le gouvernement doute
que les gens veulent l'arrestation de Kony,
la mission sera annulée.
Pour que les gens se sentent concernés, ils doivent être informés.
Et ils ne le seront que si le nom de Joseph Kony est partout.
KONY CAPTURÉ
C'est ça, notre rêve.
Kony arrêté, devant le monde entier.
Et les enfants kidnappés rentrent chez eux.
- Mais on a un gros problème. - Oui.
- Tu veux savoir quoi ? - Oui.
Personne ne sait qui il est.
Personne ne sait, mais moi, je sais qui il est,
parce que je le vois là, sur cette photo.
Il n'est pas célèbre.
Il est invisible. Joseph Kony est invisible.
Voilà comment nous allons le rendre visible.
RENDONS-LE CÉLÈBRE
Nous allons faire connaître le nom de Joseph Kony.
Pas pour le célébrer, mais pour rendre ses crimes publics.
Et nous commençons cette année, en 2012.
Nous demandons à 20 personnalités du monde culturel
et à 12 responsables politiques,
d'utiliser leur pouvoir pour la bonne cause.
Commençons par les 20 personnalités culturelles.
Célébrités, athlètes et milliardaires peuvent se faire entendre,
et ce dont ils parlent est vite repris.
Je veux...
j'aimerais que les criminels de guerre
soient aussi célèbres que moi.
Ça me semble juste.
C'est notre objectif, mettre un coup de projecteur.
Si notre but est de faire connaître le nom de Joseph Kony,
les célébrités doivent nous rejoindre.
Nous demandons à 20 personnalités diverses et influentes,
de parler de Kony et de le faire connaître.
- Oprah. - Mark Zuckerberg.
- Ryan Seacrest. - Bono.
Puis au tour des responsables politiques,
qui ont l'autorité pour faire arrêter Kony.
Et qui décident si les conseillers restent ou pas.
C'est à nous de leur rappeler qu'en pleine campagne électorale,
avec ses luttes et ses insultes,
quelque soit son camp,
on peut au moins être d'accord sur ça.
Si un sénateur ou un député reçoit 25 appels en un jour,
sur le même sujet, il y prêtera attention.
Quand des centaines de milliers de citoyens
demandent au gouvernement de faire quelque chose,
répondre au problème devient très vite,
une question d'intérêt national pour les États-Unis.
Nous avons identifié 12 responsables politiques
qui peuvent intervenir au sujet de Joseph Kony.
Nous nous adressons à eux.
Notre site Internet vous permet de leur écrire directement,
de leur téléphoner, de les rencontrer et d'attirer leur attention.
Si mon fils était kidnappé et forcé à tuer,
ça serait partout aux infos.
Nous allons faire de Kony un gros titre,
en redéfinissant la propagande que nous voyons 24 h sur 24,
et qui dicte ce à quoi nous prêtons attention.
Beaucoup de gens se croient incapables
de communiquer leurs idées.
Ils pensent : «O.K., je ne suis pas une grande entreprise,
je ne possède pas de magazine ni de chaîne de télé.
Je ne peux rien dire.»
Mais voir ce que j'ai fait
donne du pouvoir à des gens qui comprennent
qu'un individu peut avoir un impact.
Et je veux démystifier tout ça et dire:
«Voilà ces outils très simples. Allez-y, exprimez-vous.»
Et c'est ça que nous allons faire.
Nous voulons changer le dialogue,
afin que les gens demandent: «Qui est Joseph Kony ?»
Nous avons imprimé des centaines de milliers d'affiches,
d'autocollants, de signes et de brochures
qui, à l'heure où je vous parle,
sont distribués dans les grandes villes du monde.
Nous avons des milliers de bracelets «Kony 2012»,
que tout le monde peut porter, cette année uniquement.
Chaque bracelet a son numéro d'identification.
Affichez le numéro, et rejoignez la mission «Rendons Kony célèbre».
Vous pouvez «géo-tagger» vos affiches
et mesurer votre impact en temps réel.
Tout ce dont vous avez besoin est dans le Kit Action,
avec 2 bracelets, un pour vous et un pour un ami.
Et si vous voulez nous aider financièrement,
donnez quelques dollars par mois au programme «TRI»
et vous recevrez un Kit Action gratuit.
Commencez à faire circuler le nom de Kony,
et tous ces efforts vont culminer
la journée du 20 avril, où nous allons couvrir la nuit.
Ce jour-là, rendez-vous au coucher du soleil,
pour recouvrir chaque rue de chaque ville jusqu'au lever du jour.
Nous serons malins, et nous serons partout.
Le reste du monde va se coucher vendredi soir
et se réveiller devant des centaines de milliers d'affiches
demandant la justice à chaque coin de rue.
Depuis toujours, les décisions prises par le petit cercle
de ceux qui ont l'argent et le pouvoir
ont dicté les priorités du gouvernement
et les articles dans la presse.
Ce sont eux qui décident des vies et des chances de leurs citoyens.
Mais aujourd'hui, il se passe quelque chose de phénoménal.
Les gens du monde peuvent se voir et se protéger les uns les autres.
Ça bouleverse le système et ça change tout.
Nous vivons dans un monde nouveau, le monde de Facebook,
où 750 millions de personnes partagent leurs idées,
et oublient les frontières.
C'est une communauté globale plus grande que les États-Unis.
Joseph Kony a commis des crimes pendant 20 ans
sans que personne réagisse.
Nous, nous allons réagir.
Nous voilà à un moment crucial de l'Histoire
où ce que nous faisons ou ne faisons pas,
va affecter les générations à venir.
L'arrestation de Joseph Kony prouvera
que le monde où nous vivons a de nouvelles règles,
et que la technologie qui unit notre planète
nous permet de répondre aux problèmes de nos amis.
Quand finalement Kony sera traduit en justice,
il faudra célébrer partout dans le monde.
Pour nous, il ne s'agit pas d'étudier l'histoire de l'humanité,
nous sommes en train de faire l'Histoire.
A la fin de ma vie,
je veux pouvoir dire que Gavin a de quoi être fier
du monde que nous lui laissons.
Un lieu qui interdit Joseph Kony et ses enfants soldats,
un lieu où les enfants, où qu'ils vivent,
ont une enfance libérée de la peur.
- Je serai comme toi, Papa. - Plus *** ?
- Oui. - Tu en es sûr ?
J'irai en Afrique avec toi.
Le monde meilleur que nous désirons est proche.
Il attend simplement que rien ne nous arrête.
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dont l'heure est venue
dont l'heure est maintenant
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