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Certains gamins rêvent de devenir
astronautes, d'autres joueurs de base-ball.
Quand j'étais petit, mon seul rêve,
c'était : construire un gratte-ciel.
C'est débile.
J'ai rencontré des obstacles
mais mon rêve a fini par devenir réalité.
Je suis devenu architecte.
Bonjour, tout le monde.
J'ai une idée pour l'atrium.
Prêts ?
Des colonnes.
C'est débile.
- Vous l'avez renversé, j'en reviens pas.
- C'est juste que...
Y a plus novateur. C'est quoi, votre prochaine
idée révolutionnaire ? Des plafonds ?
Des sols ? Des fenêtres ?
Je sais ce que vous vous dites :
qui est ce schnock ?
Ce schnock est Hammond Druthers,
une légende vivante de l'architecture.
Très réputé dans les années 80.
Il était aussi, de loin,
le pire patron que j'aie eu.
Puis j'ai dessiné la tour
de la Spokane National Bank
et je suis devenu son patron,
ce qui ne lui a pas plu.
Des escaliers ?
À vrai dire, je n'étais pas sûr
d'aimer ça non plus.
Avant, j'étais un employé comme les autres,
j'étais heureux, insouciant.
Le mec qui se moquait du patron.
Vous avez vu ce qu'il portait ? On aurait dit
que son pantalon tenait sur sa poitrine.
Et la chemise à fleurs, elle me donne
le rhume des foins rien que de la regarder.
Mais tout à coup,
j'étais quelqu'un d'autre.
Salut, les gars.
- Qu'est-ce qui vous fait rire ?
- Rien.
- Sympa, la chemise.
- Merci.
J'avais des horaires de dingue,
je travaillais à toute heure.
Robin, j'ai une idée géniale.
Fais-moi ce que tu veux
mais ne me réveille pas.
Avant, j'étais ce mec :
Prends ta journée pour le concert
des Foo Fighters. Dis que t'es malade.
Mais maintenant, j'étais ce mec :
Malade ?
Ouvre ta chemise.
"Foo Fighters."
Retourne au boulot.
Mais le pire, c'était Druthers.
- Je me disais...
- Des plafonds ? Je l'ai déjà dit.
Mais vous aimez rabâcher les vieilles idées.
Je plaisante, bien sûr.
Vous avez fait mouche, bravo !
- Il doit être vraiment beau.
- Pourquoi ça ?
Seuls les gens beaux
peuvent se permettre ça.
- Ça se vérifie souvent.
- C'est un don et une malédiction.
- Le laisse pas faire.
- Madame est servie, mais qui commande ?
- Tony.
- Mona.
- Mona ?
- Regarde attentivement, tu vas halluciner.
- Qu'est-ce que tu vas faire ?
- C'est pas évident.
C'était mon chef, avant.
J'ai parlé au PDG.
Virez-le.
On pourrait l'affecter à un autre projet.
Virez-le. C'est un connard
arrogant et dépassé.
Virez tous ceux qui sont sur ce projet :
Druthers, Mosby, virez-les tous.
Mosby ?
Il paraît qu'il travaille très bien.
D'accord, Mosby peut rester.
Mais dites-lui qu'il est en terrain glissant.
Venez par ici.
Je vous aime bien, Crosby.
- Je peux charger mon téléphone ?
- Vas-y.
Si tu vires Druthers, choisis ton timing.
Rappelle-toi quand j'ai viré ma maquilleuse.
Vicky, je suis désolée
mais il y a eu des restrictions budgétaires
et on doit se passer de toi.
Après ce soir.
Il me faut mon maquillage pour le journal.
Voilà...
Nos pensées et nos prières
pour les familles des victimes.
Je vais le faire.
Je vais le renvoyer demain.
- Incroyable !
- Quoi ?
- Tu étais au courant de ça ?
- Non.
- C'est quoi ?
- Le truc le plus puissant du monde.
Attendez.
Ça mérite de faire monter la sauce.
S'ils trouvaient un remède contre le cancer,
ça surpasserait quand même l'événement.
Tenez-vous prêts pour Marshall à poil.
C'est pas vrai !
C'est mortel puissance mortelle.
C'est mortel au carré.
Je sais, hein ?
Derrière le piano depuis le début.
Si Marshall l'a caché,
c'est qu'il ne veut pas qu'on le trouve.
- Arrête, Robin.
- Il doit être vraiment gêné.
Ça va être trop marrant !
Je sais. Ça va être trop marrant.
Désolé, le déjeuner s'est prolongé.
Vous vouliez me voir ?
Oui, il y a quatre heures.
Pardon d'avoir passé les 4 dernières heures
à dessiner votre projet.
C'est une serviette en papier.
Recouverte d'injures.
Écoutez, Hammond,
ça n'est jamais facile à dire.
Si on allait dans votre bureau ?
Joyeux anniversaire !
Vous m'avez eu.
Joyeux anniversaire, cher Hammond
Joyeux anniversaire
Tu ne l'as pas renvoyé ?
Pas le jour de son anniversaire.
En plus, j'avais un chapeau pointu.
Mon autorité était compromise.
Marshall, assieds-toi.
Je sais combien tu aimes les tabourets.
Merci. Les tabourets
sont meilleurs pour le dos.
Et je t'ai acheté une rose.
Merci. C'est mignon.
Vous êtes adorables.
Qu'est-ce que j'ai ?
Mais c'est un dard.
- Mais il est nul, ce dard !
- Oui, c'est vrai, il est nul.
Je savais pas
que t'aimais les dards nuls.
Si, Robin, je suis fan de dard nul.
Dard nul.
- D'art nu !
- D'art nu !
Bon, d'accord. Et alors ?
Vous avez trouvé le tableau.
- Je savais que ça arriverait.
- Pourquoi ?
Car il n'était pas très bien caché.
L'histoire du tableau, c'est qu'à la fac,
Lily devait faire une étude de nu.
Marshall n'était pas emballé.
Je trouve juste qu'un mec ne devrait pas
baisser son froc pour poser pour toi.
C'est pour mon cours. Et c'est Hunter,
le mec bizarre de l'an dernier.
Le mec avec le bouc ?
Tout le monde le trouve sexy.
- Il est un peu enrobé.
- Il est attendrissant. Et compliqué.
Et un peu un enfoiré, suffisamment
pour que tu essayes de le changer.
D'accord, laisse tomber.
Je suis peut-être vieux jeu, mais je trouve
que je suis le seul que tu devrais voir tout nu.
- Alors tu devras poser.
- Tu plaisantes ?
Et si quelqu'un le voit ?
On n'est plus au lycée.
Les gens ne se moquent pas d'un nu.
On est des adultes, maintenant.
On a vu tes fesses.
Ce tableau a causé trop de souffrances.
Je vais le détruire.
- Qu'est-ce qu'il y a, Marshall ?
- Il est où ?
Je te le dirai si tu parviens
à répondre à ces 3 énigmes.
- Tu l'as accroché dans le bar ?
- T'as fichu en l'air mes énigmes !
On va sur le terrain.
Quelqu'un a mis le tableau
derrière le bar. Le coup classique !
Quelle blague mémorable !
- Je te sers quoi ?
- Tu me sers quoi ?
Je sais pas, une bière, et peut-être
le nu de moi qui est derrière ce bar.
- C'est au bar, ça.
- Je sais que Barney te l'a donné.
- Comment ça ?
- Je te paye le double.
- Ça m'étonnerait.
- Ce qu'il a payé, plus 10 dollars.
- Ça m'étonnerait.
- Tu viens de perdre un client.
Ça m'étonnerait.
Ce tableau est la pire chose
qui me soit arrivée.
Où est-ce qu'on va le mettre ensuite ?
Dans sa fac de droit ? Sur un bus ?
- Ça coûte combien, les affiches ?
- Doucement, Scherbatsky. En finesse.
J'ai une stratégie sur 5 ans. Ce tableau
a des engagements partout en ville.
Et après New York...
Une de mes pires craintes s'est réalisée.
J'ai vu Marshall s'empoigner nu.
Croyez-le ou non,
je dois retourner au bureau.
J'y vais aussi. Salut.
J'aimerais que tout le monde
ne se moque pas de ce tableau.
C'est de Marshall dont on se moque.
Le tableau est super.
- Vraiment ?
- Oui.
Merci. Ça me manque de peindre des nus,
quand je le vois.
- Pardon ?
- Peins-moi.
Pardon ?
Peins-moi.
Qui est là ?
- Hammond, c'est vous ?
- Mosby ?
Druthers et moi étions seuls.
C'était le meilleur moment pour le renvoyer.
- Une seconde, Ted.
- Je dois vraiment vous parler.
Ça n'est jamais facile à dire...
Qu'est-ce que vous faites ?
- Et vous ?
- Je suis debout, en pantalon.
Vous dormez ici ?
Qu'est-ce qui se passe ?
Oui. Mais ça ne vous regarde pas.
Je me suis pris le bec avec ma femme.
Je dors ici jusqu'à ce que ça se tasse.
Vous avez raison.
Ça ne me regarde pas.
- Ça n'est jamais facile à dire...
- Qu'est-ce que j'espère ?
Elle ne voudra jamais que je revienne.
C'est pas grave.
Qu'est-ce que vous vouliez me dire ?
Joyeux anniversaire.
Vous vivez donc au bureau ?
Oui.
Je suis un architecte sans toit.
- Vous percevez l'ironie tragique de la chose ?
- Oui.
- Je conçois des maisons mais je n'en ai pas.
- Oui, oui, ça ne m'a pas échappé.
Pourquoi ne pas aller à l'hôtel ?
Vous dormiriez sur un matelas
et non sur ce qui ressemble
à un de mes dessins, visiblement déchiré.
Pourquoi aller à l'hôtel quand elle peut
à tout moment me demander de revenir ?
C'est une femme très particulière, Ted.
Elle est assez...
virile.
Mais elle me donne ce que je veux.
Vous comprenez ça ?
Non.
Si j'étais perdu dans la jungle,
elle subviendrait à mes besoins.
C'est le rêve absolu.
- Content que tu sois là, Ted.
- Moi aussi, Hammond.
- Appelle-moi Ham.
- Non.
- Hammy D ?
- Hammond, c'est bien.
J'imagine que tu ne l'as pas renvoyé.
J'étais à deux doigts de le faire.
Lily, en proie à un dilemme,
n'arrivait pas à fermer l'œil.
- Chéri, tu es réveillé ?
- Oui. Ça va ?
Oui. J'ai un problème qui me travaille.
Si je te disais que j'avais de quoi
payer notre lune de miel ?
Elle est déjà payée.
On va voir les grottes de Howe.
Oui, mais si jamais on n'avait pas envie de
passer notre lune de miel dans une grotte ?
Ce n'est pas qu'une grotte, c'est un labyrinthe
de grottes. C'est une aventure sous terre.
L'une d'elles est si sombre
qu'on ne sait pas où on est.
On va découvrir
une autre sorte d'obscurité.
Et si on trouvait de quoi avoir un peu d'argent
pour aller, par exemple, non pas
dans les grottes de Howe, mais en Écosse ?
- Le Loch Ness ?
- Ouais !
Et Édimbourg, les Highlands, Glasgow.
Loch Ness. Nessie.
J'adorerais rechercher la créature enchantée
du lac d'émeraude, mais on n'a pas de quoi.
Peut-être que si.
Peins-moi.
Je pige pas. Tu t'es moqué du tableau
et maintenant tu veux que je te peigne ?
On savait qu'on pouvait taquiner Marshall
car il a honte. Moi, non.
Là où la glande de la honte devrait se trouver,
il y a une 2e glande trop mortelle.
C'est vrai.
Peindre ta glande n'est pas
ce qui me fait peur.
Barney nu, c'est un défi. Mais je crois
que tu es assez douée pour immortaliser ceci.
C'est le bon moment. J'ai 31 ans.
Je suis au sommet de ma beauté.
Si j'étais une femme,
je l'aurais dépassé depuis longtemps.
Très longtemps.
Laisse tomber. J'ai promis à Marshall
qu'il serait le seul que je verrais nu.
Je te donnerai 5 000 dollars.
On va voir le Loch Ness, Lily.
- Ce taxi voulait pas la fermer.
- C'était un tax-pie.
Tu lis dans mes pensées.
Merci de m'avoir hébergé, mon pote.
Fais-les suer.
Bonjour, tout le monde.
J'y ai réfléchi et je propose
qu'on repense les colonnes.
Oh non. Pas encore !
Ted, un mec en toge vient de nous apporter
un parchemin. Je vais te le lire.
Ça vient de la Grèce antique.
Ils veulent récupérer leur architecture.
- C'est pas vrai !
- Quoi ?
Tu n'as pas entendu ?
Toge ? Parchemin ?
- Je peux te voir une seconde ?
- Ça craint, pour moi.
Que fais-tu ?
Je croyais qu'on était amis.
Tu as dormi sur mon canapé,
tu as mangé mes céréales, je t'ai filé du PQ.
Oui, mais ça ne rend pas tes mauvaises idées
bonnes, comme ça, par magie.
Je n'en reviens pas.
Tu portes mes vêtements.
Et les baskets de ma copine.
Dis donc, t'as des pieds tout petits.
J'espère que nos différends professionnels
n'interfèreront pas avec notre amitié
car j'ai vraiment besoin de toi, là.
- Bon, finissons-en.
- Je ne veux pas que tu le bâcles.
Ce tableau pourrait devenir
une grande œuvre d'art.
- Tu as reçu un don merveilleux.
- Merci.
Je parlais de moi.
Tu as très bien saisi l'essence de Marshall :
niais et libéré de tout poids intellectuel.
Mais je veux quelque chose
de plus majestueux,
un tableau que mes descendants regarderont
en disant : "Voilà Barnabus Stinson."
"Il fut sage
et fort."
Ton épée ne rentrera pas.
On me le dit souvent.
Alors que Lily commençait à peindre,
Marshall songea aux 5 000 dollars
et à ce qu'elle faisait pour les gagner.
C'est mal.
C'est très très mal.
Il n'en put plus.
Ne bouge pas.
Ne bouge pas.
- Ne bouge pas.
- Peins plus vite.
Je crois que le moment est venu.
Enlève ton caleçon.
Attends. On n'a pas fait assez
monter la sauce. Il me faut...
"Dans un monde sans justice,
un homme..."
Enlève-le.
Non, c'est mal.
- On a conclu un marché.
- Je reviens dessus. Dehors.
- Toi...
- C'est fini.
Lily, je ne peux pas te laisser continuer.
J'ai trouvé un château
mais c'est 2 000 dollars de plus.
C'est mal.
Il est magnifique, peut-être hanté.
Je ne peux laisser ma bien-aimée
se compromettre pour de l'argent.
Je crois qu'on peut en tirer plus de fric.
Je ne laisserai jamais ma fiancée...
- Tu es encore là ?
- Je te donne 5 000 dollars de plus.
Nous acceptons.
Vous êtes si faciles à contrôler.
Dansez pour moi, marionnettes. Dansez.
C'est ainsi qu'oncle Barney a payé
la lune de miel de Lily et Marshall.
Allez, si on finissait
les plans de cette tour,
qui, à mon avis, ne sera jamais construite,
donc si on allait se boire une bière ?
Non. Hammond,
ça n'est jamais facile à dire...
- Je cherche Hammond Druthers.
- Je suis Hammond Druthers.
C'est les papiers pour le divorce.
Vous avez été notifié.
C'est pas vrai.
Elle va vraiment le faire.
Ça y est. C'est fini.
- Ça n'est jamais facile à dire, mais...
- Elle me donne la dépouille de Wolfie ?
Mon chien est mort ?
Je n'en reviens pas.
Elle jouait toujours trop brutalement, avec lui.
Ça n'est jamais facile à dire...
Joyeux anniversaire.
- Vous plaisantez !
- Si vous saviez combien ça me fait plaisir.
- Son anniversaire était hier.
- Mais on n'était pas tous là...
Pas d'anniversaire. J'ai quelque chose
à dire et je vais le dire.
Hammond, écoute. Désolé pour la mort
de ton chien, pour ton divorce,
pour ta vie qui s'effondre,
pour ceux qui ont raté ton anniversaire.
Ça n'est jamais facile à dire...
Qu'est-ce que tu fais ?
Arrête. Tu ne vas pas me faire ce coup-là !
Et maintenant, on tombe par terre, super.
Bien essayé, mais devine quoi ?
Tu es viré.
T'as compris ? Tu m'entends ?
Tu es viré.
Pour ma défense, je crois qu'on
le soupçonnait tous de faire semblant.
L'aspect positif, c'est que les secours
pensent qu'il s'en sortira.
Et vous avez vu, ils admettent
que je ne suis pas à l'origine de l'infarctus,
même s'ils l'ont dit à contrecœur.
Et voilà, j'avais touché le fond.
Ils me détestaient tous.
Mais quand tout semblait perdu,
j'ai eu la plus grande idée de ma carrière.
La Margarita du vendredi.
Super idée, patron.
C'est fini.
Je vais sortir pour que tu puisses l'admirer.
Merci beaucoup, Lily.
- Tu as l'argent ?
- Oui.
- Filons.
- Sans rien ? Tu m'as peint en Ken ?
Elle a pas fait mini-Barney.
Barnacle Junior.
Ma Barnane est...
Barnito Suprême.