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Dans la beauté du pare national du Canada du Mont-Riding, se cache une histoire jamais révélée...
Avant les frontières
... Avant Ie parc ...
... bien avant I'arrivée des Européens ...
... Des peuples vivaient ici depuis des millénaires.
Nos ancêtres ont habité ces terres et
c'est ce qui me ramène ici.
C'est ce qu'il y a de spirituel ici.
Le mont Riding est une réserve naturelle où Ie gouvernement du Canada
a établi un parc en 1929.
Partout dans Ie monde, Ie parc est un modèle d'équilibre entre
la protection des écosystemes et Ie bienfait de ses visiteurs.
Cependant, on a fait une grave erreur qu'on tente de réparer
Un chapitre de son histoire, sa pierre angulaire,
a été oubliée et négligée.
ll y a longtemps, Ie peuple nommé les Ojibways
du Mont Riding habitaient cette région ...
... lis ont vécu ici en prospérité pendant des générations.
Avant I'arrivée de I'homme blanc, je dirais que nous étions très organisés et autonomes.
Vous savez, les femmes comme
Vous savez, les femmes comme les hommes travaillaient très fort.
Je suppose que tout était près de nous, les animaux, les fruits, les remèdes.
Tout était ici. Survivre c'était facile.
Nous savions qu'iI élait important de respecter ce que nous avions :
Ie gibier, comme I'orignal, Ie wapiti, Ie cerf et les poissons.
lis respectaient tout ce qui leur permettait de bien vivre : I'eau, la nourriture.
Tout leur était spirituel et ils éprouvaient un grand respect. Parce que Ie crvateur Ie leur avait donné.
En 1871, la Première nation Keeseekoowenin Ojibway a signé Ie traité 2.
Par la suite, lis ont continué à vivre selon leurs traditions dans la réserve 61A, sur la rive nord du lac Clear.
C'étail une collectivité très chaleureuse.
On s'enlraidail. Si une famille oblenail une bête, comme un orignal ou un wapiti,
on réunissait les autres famille pour apprêter et présenter la viande.
On emportait la viande chez nous pourla secher et on s'entraidait ala secher.
J'ai beaucoup de souvenirs quand je suis ici. Je pense à mon peuple.
À leur arrivée, les Blancs se sont renseignés sur les
Autochtones et leur mode de vie dans la région.
Pour survivre, les hommes blancs ont dû apprendre de notre peuple.
Nos families élaient en bons lermes avec les Aulochlones.
En été, ils arrivaienl de partoul pour des powwows el des aclivités de pêche.
La région grouillait alors d'activité.
Tout a changé quand le gouvernement du Canada a fait du territoire.
Keeseekoowenin Ojibway une réserve naturelle et un parc national.
Mon père m'a dit qu'ils étaient tous heureux. Ce n'est qu'à la fin des années 20,
quand ils ont commencé à negocier sur I'établissement
du pare national du Canada du Mont-Riding que les choses ont changées.
Tout à coup, nous étions chassés de la région.
lis ont dû quitter leur réserve paree que Ie pare était Ie nouveau propriétaire des terres.
Nous savions que des groupes avaient été chassés de la réserve,
mais nous ne savions pas que des maisons allaient brûler alors
que nous étions sur la véranda et que nous voyons la fumée.
lis ont brûlé des maisons, des granges.
Je crois que les chevaux d'une famille sont morts dans une grange en feu.
Nous ne voyions que des flammes.
Nous avons vu des gardes de pare,
deux ou trois, qui les metiaient en feu.
Mon père était gravement blessé de devoir partir.
Les residents déplacés ont été relocalisés à 20 milles
à l'ouest dans des lots près d'Elphinstone.
C'est un chapitre horrible de I'histoire de Pares Canada et du gouvemement fédéral.
Pendant 60 ans, les Premières nations,
dont les Ojibway du mont-Riding ont été chassés de leurs territoire traditionnel.
On les a coupés de leur terre. Le concept de réserve naturelle
était complètement dénuée du point de vue autochtone.
Les choses devaient changer.
Durant troi, décennies les chefs et les con seils de la Première nation Keeseekoowewin Ojibway ont et lutté ont finalement
pu obtenir leurs territoire traditionnel dans Ie parc national du Canada du Mont-Riding.
En collaboration, et après des changements
dans la politique fédérale et la procédure de réclamation de terres,
on a pu entamer une réconciliation.
Ce nouveau rapport permet aux Premières Nations
d'être actives au sein du parc national. Parcs Canada peut poursuivre ses activités
avec les connaissances et Ie point de vue de la Première nation Keeseekoowenin Ojibway.
Les gens comprennent mal Ie rôle qu'on joué les Premières nations dans l'intégrité écologique du parc avant
son établissement. Ils faisaient partie de I'écosystème et contribuaient à son équilibre.
La région appartient au territoire traditionnel des Autochtones,
qui connaissent et comprennent bien les ressources naturelles et culturelles de la réqion.
Cette vision commune des Premières nations et de Parcs Canada trace un bel avenir pour la région.
Dans cette perspective, la Première nation Keeseekoowewin Ojibway
a créé une maison-plénière à Wasagaming.
C'est une occasion idéale de comprendre et de connaître la culture et I'histoire autochtones.
C'est bon pour les jeunes, ils doivent apprendre à connaître leur culture.
Les Premières nations peuvent finalement nous raconter leur histoire.
C'est ce qu'it y a de mieux, quand on se réunit pour parler de notre histoire.
Le dialogue et la coopération nous permettront de ne jamais oublier les leçons du passé.
Aujourd'hui, I'histoire intégrale et la sagesse traditionnelle de I'écologie régionale
serant protégées et partagées avec les générations à venir.
Générique de fin :
Parcs Canada séquence vidéo de clôture. Parcs Canada logo. Droit d'auteur. Mot-symbole Canada.