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Mon nom est Sonia Urrutia Ortiz,
je viens du Salvador.
Je représente la CATS,
la CUTH,
et le syndicat STITAS.
En tant que syndicat,
nous dénoncons quotidiennement
les conditions précaires de travail
auxquelles sont soumises les travailleuses
en Zones Franches d'Exportation.
A cela, je dois ajouter
les renvois massifs
de dirigeants syndicaux,
et le manque d'une institutionalisation forte
qui permettrait le développement
de la liberté syndicale
des travailleuses des Zones Franches.
Aussi dois-je ajouter que,
dans mon pays,
il existe une culture antisyndicale
provenant des employeurs,
mais aussi, des institutions étatiques
du Ministère du Travail.
Par exemple, nous avons des inspecteurs
du Ministère du Travail
qui s'empressent de permettre aux employeurs
d'ignorer les directives syndicales.
Mais aussi, le directeur du Ministère du Travail du Salvador,
directeurs des inspections,
cette personne, en plus d'être un fonctionnaire publique,
était l'avocat des employeurs.
Il boycottait l'organisation syndicale,
il a déstabilisé beaucoup de conventions collectives.
Diffuser des prospectus,
appeler les travailleurs à s'organiser,
nous placer dans des endroits
où le travailleur peut nous atteindre facilement,
adapter nos horaires à ceux des travailleurs...
Un département juridique
où on peut compter sur une équipe d'avocats
qui fournissent non seulement des conseils
en matière de droit du travail,
mais aussi en matière de droit familial,
quand une femme subit de mauvais traitements,
ou si quelqu'un veut divorcer,
un conseil en droit pénal, ...
Nous souhaitons fournir ces conseils
aux travailleuses organisées,
mais aussi à celles qui ne le sont pas.
De cette facon, ces dernières peuvent déja
s'identifier à notre organisation.
Depuis 5 ans,
nous avons créé
un centre de formation
pour les enfants des travailleuses.
Ce centre reçoit chaque trimestre
280 élèves
de parents organisés ou non.