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Notre capacité, en tant que société, de nous unir afin de provoquer un changement
qui autrement n'aurait pas été possible, m'intéresse, ainsi que si l'on peut élaborer,
ou non, des politiques publiques qui rendent ce processus plus facile. Il y a tant de choses
dans nos vies qui n'existent que grâce à notre action collective. Nous n'aurions pas
de... Il y a des parcs, il y a des musées, il y a tant d'activités dans notre communauté
qui n'existent que parce que des gens les appuient à travers leurs activités philanthropiques.
Donc, celles-ci enrichissent la vie de tellement de personnes, et comment pourrions-nous faire
cela encore mieux. ... Aujourd'hui, on croit fortement que la formation, la bonne formation
au niveau universitaire c'est pas seulement ce qui se passe dans les classes, c'est aussi
ce qui se passe en dehors des classes. Toutes les activités, que ce soit des conférences,
séminaires, voyages à l'étranger, stages, etc. Et ce que nous permettent les dons, c'est
cela. C'est de complémenter une formation fondamentale que l'on fait dans les classes,
souvent théorique, par des opportunités, par la création d'opportunités, de mettre
en pratique, de voir le pragmatisme, des différents concepts, des différentes théories sur le
terrain. Sans ces dons-là, on ne pourrait pas avoir une formation complète. On aurait
une formation qui est davantage théorique. Tandis que là, grâce aux dons, on peut se
permettre d'avoir une formation beaucoup plus complète. Le fait de recevoir une bourse
de la part de la grande communauté de donateurs à l'uOttawa, m'a permis, et permet à plusieurs
de mes pairs, de me concentrer sur mes études et ça m'a enrichie dans mon cheminement jusqu'à
maintenant. Par exemple, je commence maintenant ma maîtrise à uOttawa en Affaires publiques
et internationales et je suis très reconnaissant, d'avoir obtenu, à nouveau, une bourse me
permettant de me donner entièrement à ma maîtrise tout en saisissant les opportunités
incroyables que m'offre l'École supérieure d'Affaires publiques et internationales : le
mentorat, l'expérience de travail à travers le bénévolat, toutes sortes de choses dont
je n'aurais pas pu prendre avantage si j'avais à courir à un emploi à temps partiel, ou
si je devais courir payer mes frais de scolarité. Donc c'est incroyable pour moi, comme j'entame
ma maîtrise et ayant obtenu mon baccalauréat en psychologie, de jeter un regard vers l'arrière
et constater tout ce que cela m'a permis de faire. Je n'aurais pas pu me permettre de
m'engager tant sur le plan communautaire et avec mon travail de bénévolat si ce n'était
pas du fait que j'avais ces bourses et donc, je me retrouve à vouloir vous dire merci!
Merci pour ce que vous m'avez aider à faire en tant qu'étudiant, en tant que jeune militant
et leader étudiant, vous m'avez permis de me concentrer sur ce qui est le plus important,
soit, mon succès scolaire, mais aussi de contribuer à rendre la communauté et le
campus plus riche et dynamique. Je crois qu'en affaires, et certainement en immobilier, l'on
transmet souvent l'idée que le temps et l'argent sont les seules ressources d'importance dans
ce secteur. Malheureusement, manque à l'appel une autre ressource qui, d'après moi, est
clé : les gestes. Un bon exemple de « geste » est le fait de faire son possible pour
connecter un étudiant à un leader qui se démarque dans le secteur d'activité d'intérêt
à l'étudiant. L'on peut ensuite regarder en arrière et constater à quel point on
a eu un impact dans sa vie. Quand j'ai su que j'ai reçu cette bourse-là, j'ai dit
non... c'est... wow! C'est tombé vraiment à un bon moment pour moi. Je suis mère monoparentale
de deux enfants. J'étudie à temps plein. J'ai un petit boulot à temps partiel sur
appel. Cette bouse a été une inspiration énorme pour ma fille ainée qui a pu assister
à la cérémonie en disant : « wow, mommy, tu as reçu une bourse! C'est grand ça, t'as
reçu une bourse! C'est la preuve que t'es capable, mommy! Ça m'inspire, je vais aller
à l'université aussi... » j'ai dit oui, mais il faut travailler pour, ma belle! Canada
et l'économie mondiale est un projet qui bénéficie les membres de la Faculté, les
étudiants diplômés et les étudiants prédiplômés du Département de science économique, et
qui consiste à amener 3 chercheurs de renommée au département pour qu'ils donnent des séminaires.
Une des particularités de faire des dons et, spécifiquement, d'appuyer le projet Canada
et l'économie mondiale, est que ça nous permet de refermer le cercle, soit, d'impliquer
les étudiants du 1er cycle, des cycles supérieurs, les professeurs, les diplômés, et pour nous
de réaliser ensemble quelque chose qui enrichit nos vies. Sans cette coopération, sans cette
dimension de partage, ça n'aurait simplement pas été possible. En fin de compte, je crois
que la majorité des gens cherchent à faire partie de quelque chose de plus grand qu'eux.
Puisque j'ai tant valorisé mon expérience, pourquoi n'appuierais-je pas, à mon tour?
Effectivement, un don peut changer fondamentalement la vie de quelqu'un. J'en suis un exemple.
J'ai reçu une bourse dans le cadre de ma thèse de doctorat. Je me suis retrouvé dans
un pays que je ne connaissais pas du tout. J'ai vécu une expérience tout à fait extraordinaire
là-bas, non seulement en terme de personne humaine, mais en terme d'économiste en devenir.
Alors, je me suis retrouvé au Brésil. Il y avait une expérience économique là tout
à fait extraordinaire. Ça a influencé non seulement le contenu de ma thèse, bien sûr,
ça a influencé énormément le contenu de ma thèse, ça m'a permis de faire des travaux
qui étaient passablement originaux, inaccessibles autrement. Et cette expérience-là non seulement
a changé ma vie professionnelle, mais je dirais même ma vie privée. Parce que bon,
j'ai rencontré mon épouse là-bas. Mais surtout, je pense que ça m'a ouvert l'esprit,
les yeux et les oreilles, sur tout ce qui est les enjeux économiques comme ils sont
beaucoup plus complexes qu'on le pense... que dans les livres ou dans les articles que
l'on lit! Les études le démontrent clairement, que pour les femmes monoparentales, sortir
du cercle de pauvreté, de manque de financement ou peu importe là, c'est vraiment par les
études qu'il faut s'en sortir. Mais faire les études, en tant que parent et en tant
que parent qui doit prendre soin de ses enfants, qui doit courir à droite à gauche, sans
l'aide de qui que ce soit, c'est une tâche énorme. Et moi, je vous dis merci à nouveau
parce que vous m'avez supportée, aidé à alléger cette tâche-là et qui m'a permis
de finir en beauté mon baccalauréat et là, j'entame ma maîtrise. Je vous dis, tout simplement,
du fond du cœur, merci énormément. J'aimerais que les donateurs comprennent très bien que
non seulement on apprécie grandement leurs gestes, mais en plus, j'aimerais qu'ils comprennent
que souvent, ils changent des vies! Parce qu'ils créent des opportunités, à nos étudiantes
et étudiants, qui souvent génèrent d'autres opportunités, et ainsi changent des vies.
Ensemble, nous sommes plus forts que si nous agissions seuls, chacun de notre bord, et
pour moi, en tant que chercheuse, en tant que professeure, et en tant que membre de
la communauté, c'est très excitant de faire partie d'un projet qui rend ce genre de collaboration
possible. Un jour, je suis tombé sur une superbe citation qui disait: « L'on ne commence
réellement à vivre que lorsque l'on a rendu service à quelqu'un qui n'est pas en mesure
de nous rendre la faveur ». Donc, je vous invite à relever le défi, de rendre service
à quelqu'un, avec tout ce que vous avez à leur offrir, que ce soit en temps, en argent
et/ou en gestes.