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Merci.
Aplaudissement.
Merci.
S'il vous plaît,
Asseyez-vous
merci.
Applaudissement.
merci.
Monsieur le Président Spar, membres du Conseil d'Administration,
Monsieur le Président Bollinger.
Bonjour à la Classe de 2012 (Applaudissement)
Toutes mes félicitation d'avoir atteint ce jour.
Je vous remercie de l'honneur que vous me faites de participer à cet évènement
Il y a un grand nombre de personnes qui sont fiers de vous--
vos parents, votre famille, la Fac, vos amis--
tous qui partage votre accomplissement.
Alors, s'il vous plaît, applaudissez-les vivement.
(Applaudissement) A tous les mères qui sont ici présentes aujourd'hui
vous ne pourriez espérer meilleur cadeau de la Fête des Mères
que de voir tous ces jeunes obtenir leurs diplômes
Applaudissement.
Néanmoins, je dois bien le dire,
lorsque je participe à ces évènements
je commence à penser à Malia et Sasha obtenant leurs diplômes
et la larme me vient à l'oeil
(rire) --c'est terrible.
Je ne sais pas comment vous tous
pouvez garder votre cool
(rire)
Je vais commencer par vous donner la dure vérité
J'ai obtenu mon diplôme à l'université de Columbia
(rire et applaudissement)
Je reconnais qu'il y a ici un peu de concurrence fraternelle
(rire) Néanmoins, c'est un grand honneur pour moi
d'être votre invité à votre remise de diplômes
mais il faut bien le dire,
vous avez mis la barre très haut
à ce qui s'est passé ces trois dernières années
(Applaudissement). Hillary Clinton --
(Applaudissement) --Meryl Streep--
(Applaudissement)--Sheryl Sandberg--
ne sont pas faciles à émuler
(Applaudissement) Mais je tiens à remarquer
que Hillary fait un travail extraordinaire,
une des meilleures Secrétaire d'Etat
que l'Amérique n'ait jamais eu.
Nous avons présenté à Meryl la Médaille Présidentielle
des Arts et Humanités
Sheryl n'est pas simplement qu'une amie.
elle est aussi une des mes conseillères pour l'économie
Et, comme le vieux dicton le dit
gardez vos amis près de vous
et vos orateurs à Barnard
encore plus près. (Applaudissement)
On trouve dans ce dicton beaucoup de sagesse.
(rire). Maintenant
l'année où j'ai obtenu mon diplôme
cet endroit me paraît familier
(rire)
mon année de graduation était 1983
lorsque pour la première fois, les femmes étaient admises à Columbie
(Applaudissement) Sally Ride était la première femme astronaute
La musqie tournait autour de Michael et le "Moonwalk"
(rire). Spectateur: fait-le (rire)
Le Président: non, pas de "Moonwalking".
(rire) non, pas de Moonwalking aujourd'hui.
(rire) Nous avions le Walkman, pas les iPods.
Certaines des rues ici
n'était pas très attrayantes.
(rire). Times Square n'était pas
une destination familiale
(rire) Mais je sais que tout ça n'est que de l'histoire ancienne.
Il n'y a rien de pire que pour un orateur de remise de dipl^^omes
qu'il se penche sur les vieux jours
(rire) Mais s'il y avait beaucoup de différences
au fait la Classe de 1983 avait
beaucoup de choses en commun avec chacun de vous.
Car, nous aussi, nous nous lancions
dans un monde alors
que notre pays se remettait encore
d'une récession économique particulièrement sévère
c'était une période de changement.
C'était une période d'incertitude
C'était le temps de débats politiques passionnés
vous pouvez vous identifier à ces temps-là
car lorsque vous commenciez seulement
à trouver votre chemin dans le campus,
une crise économique à frappé (le pays) qui
a causé la perte de 5 millions de postes de travail
avant la fin de votre première année universitaire.
Depuis, vous avez probablement vu
des parents retardé leur retraite
des amis qui avaient beaucoup de difficultés à trouver du travail
Et peut-être envisagez-vous le future
avec les même craintes que
ma génération a eues
assis sur le même siège que vous.
Evidemment, en tant que jeunes femmes
vous allez être confrontées
avec des défis uniques
comme celui de l'égalité des salaires
pour un travail équivalent
ou la capacité d'équilibrer
les exigences de votre travail et celles de votre famille
ou si vous aurez le contrôle absolu
sur vos décisions concernant votre santé.
Et bien que les opportunités pour les femmes
ont crût exponentiellement ces dernières 30 années,
et les jeunes,
dans beaucoup de choses ont la vie plus dure que nous avions.
La récession a été brutale
la perte de postes de travail plus importante.
La politique semble être plus méchante.
Le Congrès dans l'impasse plus que jamais.
Certaines personnes dans le monde financier
n'ont pas été de bons exemples dans le monde des affaires
(rire)
Il n'est pas étonnant que la confiance dans nos institutions
n'a jamais été aussi basse,
Particulièrement lorsque les bonnes nouvelles
ne recoivent plus la même cote
que les mauvaises nouvelles.
Chaque jour, vous êtes innondés
de nouvelles à sensation ou à scandal
avec un message qui suggère que le changement n'est pas possible;
que vous ne pouvez faire aucune différence
que vous ne pourrez pas combler la lacune
entre la vie telle qu'elle est aujourd'hui et celle que vous désirez.
Ma tâche aujourd'hui est de vous dire: ne le vroyez pas!
Car, aussi dures que les choses ont été,
je suis convaincu que vous êtes encore plus coriace.
J'ai vu votre passion and j'ai vu votre service.
Je vous ai vu engagé et je vous ai vu
venir ici en nombre inégalé.
j'ai vu vox voix amplifiées
par votre créativity et votre aisance avec tout instruments numériques
que nous, de générations précédentes ont de la peine à comprendre.
J'ai vu une génération, dynamique
même impatiente
de se lancer dans les eaux tumultueuses
de l'histoire et de changer son cours.
Et cet esprit
qui veut et qui peut qui court
dans les veines de l'histoire américaine.
C'est la veine conductrice de notre progrès.
Et c'est l'esprit dont a besoin
votre génération afin de l'embrasser et de lui redonner une nouvelle vie, maintenant.
Voyez-vous, ce n'est pas une question
de voir les choses s'améliorer--
elles s'améliorent toujours.
La question n'est
pas d'avoir les solutions à nos défis---
nous les possédons depuis un bon moment.
On sait, par exemple,
que ce pays se porterait beaucoup mieux
si plus d'américains pourraient recevoir
le type d'éducation dont vous avez bénéficier ici, à Barnard--
(Applause)
si un plus grand nombre de personnes pouvaient bénéficier
de compétences et formations spécifiques
que les employeurs recherchent aujourd'hui.
On sait qu'on se porterait tous mieux
si nous invistissons dans les sciences et la technologie
qui ouvrent le chemin à des nouvelles entreprises et des percées médicales
que si nous développons les énergies renouvelables
afin que notre dépendance fur le pétrole étranger s'amenuise et
que la pollution au carbonne, qui menace notre planète, diminue.
(Applause)On sait que nous nous porterions mieux
quand il y aura des règlements qui empêchent les grandes banques
d'effectuer de mauvais paris avec l'argent des autres. et--
(Applaudissement)
et quand les compagnies d'assurances
ne vous lâcheront pas
quand vous en aurez le plus besoin ou
font payer les femmes plus que les hommes
nous savons que nous nous porterons mieux lorsque les femmes
seront traitées équitablement et avec égalité dans tous les domaines--
de la vie américaine--que ce soit dans le salaire que vous gagnez ou dans les décisions que vous prenez pour votre santé.
(Applaudissement). On sait que ces choses-là sont véridiques.
On sait que nos défis sont parfaitement résolubles.
La question qui se pose est
pouvons-nous rassembler la volonté--dans nos vies personnelles,
dans nos institutions que nous avons en commun,
dans notre politic --d'instaurer les changements dont nous avons besoin.
Et je suis convaincu que votre génération détient cette volonté.
Et je crois que les femmes de cette génération
--que vous toutes vont contribuer à marquer ce chemin.
(Applaudissement) Maintenant, je suis conscient
que cet applaudissement est de pauvre valeur quand
on présente un discours à Barnard.
(rire). C'est quelque chose de facile à dire.
Mais, c'est vrai.
C'est --partiellement,
de la simple arithmétique.
De nos jours, les femmes ne sont pas seulement la moitié
du pays; vous êtes la moitié de sa main d'oeuvre.
(Applaudissement) Il y a de plus en plus de femmes dont le salaire est plus élevé que celui de leur mari.
Vous représentez plus de la moitié des diplômés universitaire
et des diplômés de masters.
et dec doctorats.
(Applaudissement). Ainsi, vous nous surpassez en nombre.
(rire) Après des décenies de progrès lents,
constants
estraordinaires,
vous êtes prêtes à faire
de ce siècle où les femmes forment non seulement
leur propre destinée mais la destinée de
leur pays and celle du monde entier.
Mais où votre leadership mènera ce pays,
jusqu'au elle mènera ce monde--eh bien,
ne tiendra qu'à vous.
Vous devez en vouloir.
Cela ne va pas vous être donné.
Et, comme étant quelqu'un qui veut ce futur
--ce futur meilleur--pour vous mêmes,
et pour Malia et Sasha,
comme étant quelqu'un qui a eu la chance
d'être le mari et le père
et le fils
de femmes remarquables,
permettez-moi de vous offrir quelques petits conseils.
C'est obligatoire.
(rire). Soyez patient avec moi.
Mon premier conseil est le suivant: ne limitez pas votre engagement,
battez vous pour votre siège à table.
Et mieux,
battez-vous pour le siège à la tête de la table.
(Applaudissement)
On dit que le role le plus important
dans notre démocracie est le role du citoyen.
Effectivement,
il y a 225 ans aujourd'hui même
que la Convention Constitutionnelle s'est ouverte à Philadelphie,
et que nos fondateurs, tous des citoyens,
ont entamé la création d'un document extraordinaire.
Oui, il a ses faiblesses--des faiblesses que ce pays s'est efforcé
de protéger (perfectionner) depuis.
Des questions de race et gendre ne sont pas encore résolues.
Aucune signature de femme ne se trouve sur le document original
--bien qu'on puisse imaginer qu'il y avaient
des mères fondatrices qui soufflaient des choses plus intelligentes
dans l'oreille des pères fondateurs.
(Applaudissement). Ce que je veux dire,
c'est sans doute certain.
Ce qui rend ce document spécial
est qu'il a donné la flexibilité --la possibilité--
à ceux qui avaient été exclus de la chartre de s'y trouver un chemin.
Il a procuré aux gens le language
permettant de faire appel aux principes et idéaux qui
ont élargi l'étendue de la démocracie.
Il a permis la protestation,
et les mouvements
et la dissémination d'idées nouvelles qui, de façon répétée,
décenie après décenie
changent le monde --une progression constante
qui continue à ce jour.
Nos fondateurs comprenait que l'Amérique
ne reste pas sur place: nous sommes dynamiques,
pas statiques.
Nous regardons en avant,
et non en arrière.
Et maintenant que de nouvelles portes se sont ouvertes pour vous,
vous avez une obligation de saisir ces opportunités.
Vous devez le faire non seulement pour vous-mêmes
mais pour ceux qui ne bénéfice pas encore des choix que vous avez eus,
des choix que vous aurez.
Et une des raisons pour laquelle un bon nombre d'entreprises
ont encore des politiques d'entreprises,
est que seul 3% des chefs d'entreprises
des 500 entreprise de Fortune sont représentés par des femmes.
Une des raisons pour laquelle nous nous battons à nouveau pour des guerres depuis longtemps gagnées
sur les droits de la femme
est que les femmes
représente un sur cinq membres du Congrès.
Maintenant,
Je ne prétends pas que le seul moyen
de réussir est de monter
tout en haut de l'échelle du monde des affaires
ou de faire campagne pour un poste politique --bien que,
il faut bien l'admettre,
le Congrès achèverait beaucoup plus si vous partiez en campagne,
(Rire et Applaudissement). Ca c'est sur, je pense.
Mais si vous décidez de ne pas vous assoir à la table,
au minimum vous devez vous assurer
que vous avez une voix avec ceux qui sont à table.
Ca compte.
Avant l'arrivée de femme comme Barbara Mikulski
et Olympia Snowe et autres femmes au Congrès,
pour prendre qu'un seul exemple,
une majorité des fondsfédéraux dédiés à la recherche
sur des maladies focalisaient uniquement sur les effets sur les hommes.
Ce n'était que lorsque des femmes comme Patsy Mink
et Edit Green ont accédé au Congrès
et passé Title IX
il y a 40 ans cette année,
que nous avons déclarés que les femmes aussi
devraient être à même de rivaliser
et gagner