Tip:
Highlight text to annotate it
X
J'ai du temps De temps en temps
On a tous une paire de canines, un menton, des zones érogènes
Au moins quatre cent mille veines et deux reins pour filtrer l'urine
Y'a des jours on a la banane d'autres où l'on a mal à l'âme
Et qu'on sache ou pas balayer le corps est poussière au final
Et notre pensée maximale a fait faner chaque pétale
On passe et pousse nos voisins, on signe des chèques au mental
Alors on vit on voit cette politique sans frein
Est un tapin de la finance à la solde de l'inhumain
Aujourd'hui l'ennemi se cache et détourne en serrant des mains
L'activité quasi-totale d'honnêtes crève-la-faim Agrippés aux règles si froide: il faut manger
le lendemain La capitulation se brode au fond d'un estomac
sans pain Le liquidateur a sonné la cloche de l'ajustement
Soit structurellement parlant la loi du « Prends ça dans tes dents »
Le bistouri humanitaire n'a plus son effet placebo
La canicule et les tempêtes ont devant elles nos cerveaux
Les caméléons que nous sommes ont-ils abolis leurs aumônes
Où dans les rues de nos métropoles a-t-on placé des bonbonnes
D'un cocktail stimulant de phéromones et de baumes
D'icônes greffés aux ventres dans nos âmes en silicone
On oublie le reste du monde, on met les restes au micro-onde
Et l'on ne pense au tout-puissant que lorsque la foudre nous gronde
Et l'habitude est un ourlet au pantalon de la folie
Est on condamné à parler au panthéon de nos tôlés ?
A la « jolie » un peu beaucoup docilement stoppez pas tout
Afin de faire enfin le score d'un grand tube à la « C'est la Ouate »
Un Mc de la massilia corporatiste indépendante Applaudit la tuerie d'auteurs de rap isolés
à l'amiante Avec des semi-jeux de mots dits en guise d'automatique
Décollage d'hélico mieux que ta dînette conique
Abordons la tornade en vol en écoutant le ménestrel
Au-delà de la rue Crimée où y'a pas trop d'étoile au sol
Il marche handicapé de charme avec une honte en escorte
En revoyant les pas de boxes d'une épaule qui s'écarte
Avec une force morale au dessus de mes phrases vaines
Afin de supporter le poids d'une cascade sur mes lobes
Infinie de cette vérité transcendantale et sereine
Accomplie pour les siècles des siècles en des millions de syllabes
Les prophéties nous connaissent il n'y a qu'une seule rengaine
Elle est au fond de notre abîme dissimulée en nous mêmes
Donnez-moi des latitudes pour inquiéter vos façades
Arrachées par ce vent maudit qui fait trop taffer la Cimade
A l'appé*** soporifique d'une lessive mentale On donne des grands coups de pelles au milieu
de grands bouts de tôles
Au delà des machines à boire et des acrobates aux manettes
Un rien de pluie fine est tombée sur le rebord de mon enquête
Et de mon droit le plus viscéral et plein de vertus orales
L'ouverture abdominale est à l'islam originel A raison d'oraison funèbres pour mes errances
assis La calamité de l'alcool et l'habitude d'entrer
de mieux s'engrainer Avec les cramés de la vie perçant mes tempes
de canifs Et de si brefs attentats que muettes sont
restées nos griffes A la vision des méthadonés anonymes d'ici
bas Je revois tomber le débat au ras des tocs
et des barrettes Et qu'on m'entende à travers sol ou qu'on
me trame le combat Moi je resterai ce jeune homme taillant du
concrète Et que l'aiguille de la vie quand la nuit
d'amour Puissance 13