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Précédemment...
Ils n'ont plus besoin de toi.
Tu n'es plus en sécurité.
Rentre chez toi.
Tu n'es pas réel.
- Et cette Olivia ?
- Nous n'en avons plus besoin.
Faites-moi sortir. Mon univers
n'est pas en guerre contre le vôtre.
J'ai connu la guerre mais si vous
dites vrai, je dois garder espoir.
Ne me décevez pas.
Depuis que tu es revenue,
tu es différente.
Olivia, elle a un message pour vous.
Elle est prisonnière
dans l'autre univers.
Olivia est de retour.
Elle a fait un malaise.
Sans toi, je n'aurais jamais réussi
à revenir.
Tu m'as sauvé la vie.
- Excusez-moi.
- Désolé. Vraiment navré.
Oui. Un homme a besoin
de soins médicaux.
5776 rue Galloway.
Il est gravement blessé.
Merci.
Vraiment navré, monsieur.
Mais c'est la seule solution.
- Aucun détail.
- C'est jamais bon signe.
Y a quelqu'un ?
Vous avez appelez le SAMU ?
Quelqu'un a appelé le SAMU ?
Y a quelqu'un ?
Appelle la centrale.
On a potentiellement affaire
à un homicide. Demande de renfort.
C'est pas vrai !
Joe, quelqu'un a arraché
le cœur de ce type. Viens.
Ne me laissez pas mourir.
Vous ne m'attendiez pas de si tôt.
... j'ai réalisé que la priorité
de Walternatif
était d'apprendre à se déplacer
entre les univers.
- Et il se servait de moi.
- Il est proche du but ?
Il a pu produire du Cortexiphan
de synthèse. Il est proche.
Et il est déterminé.
Il a une vision manichéenne,
c'est son monde ou le nôtre.
Il paraît que l'autre Olivia
s'est échappée
avec une pièce cruciale
de la machine. Où est le reste ?
La division Science analyse
les pièces.
- J'aimerais voir les résultats.
- Oui. À votre retour.
Vous êtes en arrêt
jusqu'à nouvel ordre.
Vous avez subi
un traumatisme sans précédent.
Vous devez digérer
ce que vous avez enduré.
Je sais, mais ma capacité
à faire mon travail reste intacte.
Ce n'est pas
ce qui m'inquiète le plus.
Je ne nie pas que ces derniers mois
ont été éprouvants.
Mais j'ai fait une promesse
à un ami.
Et j'ai juré de tout faire
pour guérir les deux mondes.
Je dois reprendre le travail.
Cet ami dont vous parlez,
comment était-il ?
Pas très différent de vous.
Il était honorable, engagé.
Il avait peur pour sa famille,
pour leur avenir.
- Il avait des enfants ?
- Un garçon et une fille.
Il était très proche de sa femme.
- Il était toujours marié ?
- Oui.
- Walter, allons-y !
- J'arrive.
Je croyais qu'elle était
dans le placard. Attends.
- Elle était où ?
- La salle de bains.
Je m'étais enlevé une excroissance
désagréable entre les...
Évite les détails.
- Tu as parlé à Olivia ?
- Je l'ai appelée hier.
Elle récupère encore.
C'est très difficile d'être franc
avec les gens qu'on aime.
Surtout à propos
d'un sujet intime par nature.
- Prêt à partir ?
- Oui.
- Par intime, je veux dire sexuel.
- J'ai compris.
Dans cette situation,
un père doit dire à son fils
de suivre ses conseils,
pas ses actes.
Comment dois-je te dire
que je ne veux pas en parler.
Mais il le faut.
Non, ce dont on parle en ce moment.
On y est.
Tu es bien placé pour savoir qu'un
mensonge peut être très douloureux.
Oui.
C'est pour ça que même
si ça change radicalement
ce qu'elle ressent pour moi,
je vais tout raconter à Olivia.
Tu es quelqu'un de bien, Peter.
Elle le sait.
Regardez qui est là.
C'est bon de vous voir dehors.
Peter, regarde, c'est Olivia.
Tu n'es pas au repos ?
Agent Dunham reprend le travail.
- Dans ce cas, bienvenue à toi.
- Merci.
De quoi s'agit-il ?
À 8 h ce matin, le SAMU
a reçu un appel de cette maison.
Apparemment, quelqu'un avait besoin
de soins médicaux.
La victime était
ligotée sur une table,
la cage thoracique ouverte,
le cœur enlevé.
La victime a ensuite
repris connaissance et a parlé.
Elle est more 3 minutes après.
Il était conscient et parlait
sans système cardiovasculaire ?
- Il semblerait.
- Dame Fortune nous sourit.
Où peut-on acheter du hareng mariné
de bonne qualité ?
Aucune idée. Pourquoi ?
En Scandinavie.
L'aigle de sang.
Une méthode de torture nordique.
Briser les côtes et les déployer
comme des ailes tâchées de sang.
- On cherche un Viking ?
- Celui qui a fait ça a été formé.
Ces incisions sont précises.
C'est du beau travail.
Ce n'est pas un Viking.
Ils étaient impitoyables.
Peter, regarde ça.
Du tissu cicatriciel.
Il avait déjà été opéré.
Reste là. Je reviens.
Impossible de déterminer
l'heure de la mort.
Dans ce cas, les critères habituels
ne s'appliquent pas.
Qu'est-ce que ça signifie ?
- Il a des réflexes ?
- Oui.
Pourtant, son cœur a été enlevé
il y a au moins 4 h.
La rigidité cadavérique
devrait débuter.
- Il n'est peut-être pas mort ?
- Vu d'ici,
- il est plus mort que vivant.
- Et si c'est du trafic d'organes ?
- Au marché noir ?
- Peu probable.
Son armoire à pharmacie
est impressionnante.
Stéroïdes, immunodépresseurs,
antifongiques, antidouleur...
Un trafiquant ne volerait pas
le cœur d'un malade.
- Qui est son médecin ?
- Dr Alexandra Ross.
Allez parler au Dr Ross.
Dr Bishop, je vais expédier
le cadavre à votre labo.
Super. Peut-être que je découvrirais
le mystère de l'homme de fer blanc.
- Dr Ross est encore au bloc.
- D'accord, on attendra.
Tu bois goulûment, dis donc.
Quel plaisir de pouvoir boire un café
si facilement.
Quoi ?
Quand on revient de vacances,
on a parfois des révélations.
Comme le café
ou mes chaussures préférées.
Et en même temps...
d'autres choses sont juste...
Je ne sais pas.
Mon courrier était ouvert.
C'est déconcertant de savoir
que quelqu'un d'autre vivait ma vie.
Ça va ?
J'ai quelque chose à te dire.
À propos d'elle.
J'ai remarqué
des changements.
Des petits changements bien réels.
Elle sourit beaucoup plus facilement.
Et elle est moins...
Moins passionnée, peut-être.
Elle m'a dit que quand elle était
là-bas, elle avait vu son autre vie
et ça lui avait donné envie
d'être plus heureuse.
Je l'ai crue, c'était cohérent.
Tu ne pouvais pas savoir.
Tout est arrivé si vite.
Même moi, je ne comprends pas.
Ça ne fait rien.
Je suis là maintenant.
Quand tu m'as demandé
de revenir dans ce monde avec toi,
- tu as dit...
- Que ta place était avec moi.
Et je suis revenu pour toi.
Pour nous.
Et on a commencé à sortir ensemble.
Pour moi, notre nouvelle relation
expliquait ces changements.
Je croyais que c'était toi, Olivia.
Tout le monde le sait ?
J'ai fait un rapport
quand j'ai découvert qui elle était.
Je suis désolé.
Tu sais, elle avait
une vie très remplie,
un petit ami adorable.
S'il n'avait pas été en déplacement,
qui sait ce qui se serait passé ?
Elle avait des amis,
des gens qui l'aimaient.
Des gens qui auraient
risqué leur vie pour l'aider.
Ils pensaient tous que j'étais elle.
Tu sais, je peux comprendre que...
- M. Bishop ? Dr Ross est sorti.
- Vous permettez un instant ?
- Bien sûr.
- Merci.
Peter, ça va. Tout va bien.
Allons-y.
Je ne comprends pas.
On lui a enlevé son cœur ?
On a quelques questions
au sujet de ses médicaments.
Il suivait le traitement normal
des personnes greffées.
Il avait une insuffisance
cardiaque congestive.
Il a attendu un donneur
pendant un an.
- Il a eu une greffe de cœur ?
- Oui. Il voulait une seconde chance.
On la lui a donnée.
Du moins, c'est ce que je pensais.
Ça ne sera pas long.
Tu iras bien.
Vous êtes sûr
qu'il s'agit du Projet Yatsko ?
Nina a consulté les archives
de Massive Dynamic
- et il n'y a rien.
- Impossible.
Belly et moi avons créé un sérum
similaire au milieu des années 70.
On essayait d'élaborer une méthode
- pour remettre en cause la mort.
- Évidemment.
Qu'elle cherche à
"projets personnels".
La recherche Yatsko y figure
peut-être.
J'y vais.
Peter vous déposera.
Il va arriver d'une minute à l'autre.
Salut à tous.
Peter ? Quel merveilleux timing.
- Vous avez les clés pour fermer ?
- Oui.
Bon, ne le laissez pas
vous retenir ici trop ***.
- Bonsoir.
- Bonsoir, Aster. Peter, viens voir.
Bonsoir.
Viens sentir quelque chose.
Qu'en déduis-tu ?
- Quoi ?
- Lui.
Tu remarques quelque chose ?
- Je ne vomis pas.
- Exactement.
Il devrait émettre l'odeur
incontestable de la putréfaction.
La décomposition de ce corps
a atteint le rythme zéro.
- Comment ça se fait ?
- Bonne question.
Astrid et moi avons isolé des traces
d'un sérum dans son sang.
Il permet de ralentir radicalement
la dégradation des cellules.
Pourquoi ralentir sa mort ?
On a volé son cœur.
Apaiser sa conscience.
Tu crois qu'un voleur d'organes
- a une conscience ?
- Il a appelé les secours.
Si on lui avait posé un cœur-poumon
artificiel, il aurait pu survivre.
C'est très peu probable, bien sûr,
mais je parie que notre voleur
d'organes dort mieux la nuit.
Lui, au moins, il dort.
Tu n'as rien dit à Olivia, si ?
- Si.
- Comment a-t-elle réagi ?
- Étonnamment bien.
- Vraiment ?
Tu crois qu'ils l'ont remplacée
par un robot ?
BÂTIMENT FÉDÉRAL
BOSTON
- Dites-moi qu'il en reste.
- Plein. Je viens d'en refaire.
Super.
Mauvaise nuit ?
J'avais beaucoup de lessives à faire.
C'est comment d'être revenue ?
C'est bien.
Bizarre.
Peter m'a dit
qu'il sortait avec elle.
Je comprends mais...
Vous les avez vus ensemble.
Comment était-il ?
Il n'avait pas l'air différent ?
Je veux dire, plus heureux ou...
- Olivia...
- Je suis désolée...
On devrait y aller.
Broyles n'aurait pas appelé
pour rien.
Olivia, attendez.
- Il pensait que c'était vous.
- Oui, je comprends. Ça va.
Ça ne va pas.
Ce que ressentait Peter,
ce n'était pas pour elle.
C'était pour vous.
Et c'était bien réel.
Ça l'est encore.
Merci, Astrid.
On a recensé plusieurs trafiquants
d'organes ces deux derniers mois.
Les incidents ont eu lieu dans cinq
États mais la méthode est la même.
- La même personne a fait tout ça ?
- Il semblerait.
- Ces organes étaient des greffes ?
- Tous.
Et ils viennent tous
du même donneur.
- On a un nom ?
- Juste un numéro.
Une jeune femme de 17 ans. On a
fait une requête pour en savoir plus.
Je peux jeter un œil ?
Il rassemble tous ses organes ?
Pourquoi ?
Certains sont
contre le don d'organes.
Ils pensent que les receveurs
ne méritent pas.
Le corps a été placé provisoirement
à la Banque des yeux de Rosendale.
Ses cornées ont été données ?
Aucune photo ne prouve
qu'on les a volées.
Passez-moi la Banque des yeux
de Rosendale.
Colonel Broyles du FBI.
Je veux parler avec votre directeur
immédiatement.
Oui, c'est urgent. Immédiatement
veut dire urgent. Merci.
Vraiment navré, monsieur.
Ils ne vous appartiennent pas,
n'est-ce pas ?
Bien. Il n'était pas chez lui.
On arrive à son restaurant.
Merci. C'était Astrid.
On a le nom du donneur.
Amanda Walsh.
Sa famille vit à Providence.
Le FBI a organisé un entretien.
C'est allumé à l'arrière.
ZONE EN TRAVAUX
PERSONNEL UNIQUEMENT
Il y a quelqu'un ?
Par ici.
C'est trop ***.
Aidez-moi.
Je voulais voir
l'avancée des travaux.
Il y avait de la paperasse à gérer.
Je me sentais bien,
mais sur le chemin,
j'ai commencé à me sentir mal.
Puis je me suis retrouvé
ligoté à la table.
Il s'est même excusé.
Vous me croyez ? Il regrettait
que ce soit la seule solution.
Il a dit qu'ils n'étaient pas à moi.
Walter avait raison. C'est
un voleur d'organes plein de remords.
Logique. Il ne voulait pas faire
de mal aux gens. Il s'agit d'elle.
Il voulait qu'elle garde ses organes.
J'appelle Broyles pour lui dire
qu'on va voir la famille.
Dites-moi que vous n'allez pas
donner ça à Gene.
Pas avant de connaître
les effets à long terme.
Mais imaginez les possibilités
si ça peut stopper la décomposition.
- Du lait qui ne tourne pas.
- Et du fromage.
Ce rêve devra attendre.
Massive Dynamic vient d'envoyer
les dossiers du Projet Yatsko.
Ils étaient mal rangés.
Votre recherche avec William Bell
sur la préservation du tissu humain
ne s'est pas arrêtée
quand vous étiez à Saint Clare.
Intéressant.
Nous sommes
sur le point de comprendre.
- Vous, pas nous.
- J'ai une hypothèse.
Il me faut quelque chose.
La donneuse d'organes.
- Amanda Walsh ?
- Oui.
Il me faut son corps.
Ou ce qu'il en reste.
C'est pas vrai !
La seule consolation que j'ai eue
était que sa mort
a donné une chance à des gens.
Amanda avait un petit ami ?
Avait-elle des amis
peu fréquentables ?
Elle n'avait pas d'amis.
Elle n'aimait pas l'école,
ni le sport.
Elle aimait la danse.
C'est la seule chose
qui la rendait heureuse.
Comment votre fille est-elle morte ?
Elle s'est ôté la vie.
- Elle était dépressive.
- Elle suivait un traitement ?
Oui. Elle prenait
des antidépresseurs.
Elle a aussi fait beaucoup
de thérapies de groupe.
Certaines lui convenaient
mieux que d'autres.
On voudrait les noms
des docteurs et des groupes.
Veuillez m'excuser.
Je vais chercher ça.
- Salut, Astrid.
- Vous êtes chez les Walsh ?
- Oui, pourquoi ?
- Walter a une théorie.
Vous devez parler à Mme Walsh.
Que veut-il ?
L'emploi du temps d'Amanda,
ses psys, ses thérapies de groupe.
- Si je peux faire autre chose...
- Justement, si.
C'était Astrid au téléphone.
Nous voudrions la permission
d'exhumer le corps de votre fille.
- Vous ne pouvez pas.
- Je sais, c'est dur...
Non, c'est impossible.
Walter.
- La voilà.
- J'espère que c'est fondé
- vu tout ce que sa famille a enduré.
- Il y a une bonne raison.
- Arrête. C'est une personne.
- Mon Dieu.
Non, pas du tout.
Du bois de feuillu, je présume.
De la cerise, peut-être de l'acajou
et du béton.
- Tu en es sûr ?
- Ce n'est pas un humain.
Dans ce cas, où est son corps ?
Avec le reste de ses organes.
Je pense que celui
qui vole ces organes
essaie de reconstituer cette fille.
Ça sera bon pour toi.
Très bon.
Ton corps doit rester solide.
Le funérarium n'a rien déclaré.
Sans blague.
Merci.
Broyles vient de confirmer
vos soupçons.
Le corps d'Amanda a été volé
avant d'être incinéré.
Le funérarium n'a rien dit.
Voler des corps
n'est pas si inhabituel.
Bien sûr que non.
Le vol des cadavres
- est une tradition ancestrale.
- Tradition ?
On pille les morts depuis
aussi longtemps qu'on les enterre.
Au 19e siècle, la profanation
des tombes était le moyen
d'étudier des cadavres pour
les médecins et les scientifiques.
Cette pratique était si courante
qu'elle a inspiré le roman
Frankenstein.
- Vous connaissez peut-être.
- Vous ne pensez pas
qu'un mort peut être ranimé,
n'est-ce pas ?
Non. Ce n'est pas faute
d'avoir essayé.
Belly et moi nous sommes aventurés
là-dedans.
Mais hélas, Yatsko
n'a pas ressuscité.
Peter adorait ce cocker anglais.
Touchez. Il se raidit enfin.
J'ai éliminé tous ceux qui n'ont pas
de passé médical ou scientifique.
- Que dis-tu de lui, Ellis Rourke ?
- De quel groupe ?
Dépression générale.
Amanda et lui l'ont dirigé
- pendant un an.
- Vas-y.
36 ans, diplômé en biologie.
Colérique. Deux arrestations
pour coups et blessures.
Non. Celui qui fait ça
n'est pas en colère.
Broyles vous envoie ses dossiers.
D'accord, merci. C'est bon.
DOSSIERS
DES PATIENTS
Elle suivait une thérapie
du comportement cognitif
sur la façon d'affronter
la dépression.
Quelqu'un qui s'efforce tant à aller
bien devrait être récompensé.
- Ce n'est pas si évident.
- J'ai quelque chose.
Simon Waylan, 29 ans.
Ça dit qu'il est "inapte
sur le plan social et sexuel."
Non, ça ne correspond pas.
Le profilage
est l'une de tes spécialités
mais tu pourrais au moins écouter
ce que j'ai à dire.
Ce n'est pas le type qu'on cherche.
- Qu'est-ce que j'oublie ?
- Comment ça ?
C'est quelqu'un qui connaît
Amanda.
Un solitaire qui a peu d'amis.
Dont les parents doivent vivre loin
ou sont décédés.
Ce qui me mène à Simon Waylan.
29 ans, programmateur informatique,
célibataire.
Et n'a personne
à contacter en cas d'urgence.
"Troubles de la personnalité
narcissique."
Il ne s'attache pas aux autres.
- Désolée, ce n'est pas lui.
- Pourquoi ?
Il ne suffit pas de vérifier
les faits. Il faut les évaluer.
- Il faut du feeling.
- Et...
Il ne l'aime pas.
Celui qui se bat
pour lui redonner vie
même si elle a choisi de mourir,
l'aime.
- Je suis désolée.
- Non. Passons à autre chose.
- Quoi ?
- Roland David Barrett.
Il a travaillé dans la recherche
animale
mais non. Il a quitté
le groupe au printemps.
- Quand ?
- La dernière session était...
le 10 avril.
Le jour du suicide d'Amanda.
"C'est le fils de Nathaniel Barrett,
héritier de Stanfield Chemical."
Il y a dix ans, à la mort de son
père, Roland a tout hérité.
Il étudie
le renouvellement cellulaire
mais il quitte la fac
pour cause de dépression.
Il y a quatre ans,
il reprend sa recherche scientifique
à l'Institut Duk-Hee Genetic.
Il y avait des centaines
de chercheurs.
Mais Barrett aurait contribué
à la "création d'une vie
synthétique sur le plan cellulaire."
- Et s'il pouvait vraiment le faire ?
- Quoi ?
La ranimation.
Amanda ?
Amanda, c'est moi. C'est Roland.
Tu as fait une erreur terrible
mais ça va, maintenant.
Tu es de retour.
Je t'avais dit que je serais là pour
toi comme tu l'avais été pour moi.
Ça va. Regarde-moi.
Regarde Roland.
Vite !
Où est-elle ?
En bas.
La voie est libre.
J'essayais de réparer le mal.
- Elle a fait une erreur.
- Quelle était votre relation ?
Je voulais juste lui donner
une deuxième chance.
Je voulais
qu'elle vive sa vie.
Ses yeux.
Quand je l'ai regardée
dans les yeux...
ce n'était pas Amanda.
J'ignore ce que j'ai fait revivre
mais je sais
que ce n'était pas elle.
Elle est morte ?
Oui, elle est morte.
Tu sais ce dont j'ai besoin
après ça ?
D'habitude, on veut une bière.
- Milkshake à la fraise.
- Ça marche.
- Avec de la chantilly.
- Faut pas pousser.
Olivia ?
Ça va ?
Qu'y a-t-il ?
Tu sais ce que m'a dit Barrett ?
Il l'a regardée dans les yeux
et il a su que ce n'était pas elle.
Je comprends les faits.
Elle avait des tas d'informations
sur moi,
sur ma vie et sur mes proches.
Et si elle faisait une gaffe,
elle devait avoir une explication
très raisonnable.
Et attendre de toi
que tu perçoives tout ça
c'est peut-être trop te demander.
Mais de l'autre côté,
je pensais à toi.
Tu n'étais que
le produit de mon imagination
mais, je me suis accrochée.
Ce n'était ni raisonnable
ni logique, mais je l'ai fait.
Alors...
pourquoi ne l'as-tu pas fait ?
Ce n'était pas moi.
Comment ne l'as-tu pas remarqué ?
Maintenant, elle est partout.
À la maison, au boulot, dans mon lit.
Je ne veux plus mettre
mes fringues ni vivre chez moi
et je ne veux pas être avec toi.
Elle m'a tout pris.
Je suis désolé.
Je suis arrivé.
Je le regarde en ce moment même.
Il est toujours...
en vie.
[French]