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À travers sa compassion infinie pour l’humanité,
le Maître Suprême Ching Hai a sans relâche
voyagé dans diverses parties du monde pour partager le message d’amour
et l’éternelle libération à travers le cadeau de Dieu
à l’humanité : la méthode de méditation Quan Yin.
Après près de 30 ans, de partage de connaissance
sur la façon de mener une vie équilibrée quand on chemine sur la voie spirituelle,
elle continue de consacrer son temps et ses efforts
à élever et améliorer la vie de tous les êtres.
Mue par son amour inconditionnel et sa compassion débordante
pour notre planète et tous ses habitants, (humains et animaux)
le Maître Suprême Ching Hai
accepte sans condition, les invitations pour partager ses perceptions et sa sagesse
sur le sujet du réchauffement planétaire et du changement climatique.
Malgré son emploi du temps chargé,
le Maître Suprême Ching Hai réserve aussi du temps pour organiser des retraites et
rassemblements internationaux avec les membres de notre Association
pour inspirer et motiver,
résoudre les problèmes du quotidien
et répondre aux questions de pratique spirituelle.
Aujourd'hui, nous vous présentons
une conférence du Maître Suprême Ching Hai
intitulée « Le tailleur et les deux Maîtres Zen »
lors d’une rencontre internationale, le 6 septembre 2008.
Le tailleur et les deux Maîtres Zen
Le 6 septembre 2008
Europe
Les conférences du Maître Suprême Ching Hai
ne constituent pas une instruction complète de méditation.
N'essayez pas seul.
Pour des conseils sans frais,
visitez www.GodsDirectContact.org
ou contactez l'un de nos centres près de chez vous.
Bonjour. Ça fait longtemps qu'on ne s’était vus.
Quelle couleur de cheveux as-tu ?
On dirait du soda au gingembre
un peu comme le ginseng.
Ginseng et gingembre.
Quelqu’un ne m’a pas vue ?
Ceux qui ne sont pas là, levez la main.
Vous allez tous bien, oui ?
Je suis désolée que vous n'ayez pas de place.
Vous pouvez venir ici ; il y a un siège ici.
Comment va votre méditation ? (Bien.)
La méditation va bien, et vous ?
Nous survivons.
La méditation se fait toute seule, n’est-ce pas ?
Et vous dormez, n’est-ce pas ?
Comme la voiture - elle conduit toute seule.
Le cheval rentre à la maison tout seul.
Vous êtes juste assis là et hop, peu importe.
Tous les Occidentaux, venez ici.
Tous les Occidentaux, venez devant,
pour que vous ne soyez pas pressés et écrasés.
Je vous laisse vous asseoir devant d'abord, peut-être qu'ils se serrent très bien,
et vous n'y êtes pas habitués. Ok.
Aussi, vous parlez anglais,
donc vous pouvez rire un peu.
Bon, vous voici.
Tu viens t'asseoir devant, pourquoi derrière ?
Merci.
Oui, assieds-toi devant ici vieil homme.
On va bien ensemble, comme ça, j’ai l’air un peu plus jeune.
Passe de l'autre côté, chéri.
Pour aller avec les autres. Très bien.
Ok, je plaisante juste jusqu'à ce que la caméra soit prête.
Venez ici, n'importe quel Occidental.
Y a-t-il un Occidental ?
Je les laisse s'asseoir devant
pour que vous ne les serriez pas à mort,
je veux dire, au Ciel.
Vous savez, chaque fois qu’il y a un espace,
il y a un Chinois.
La moitié d'un espace ira, vous savez,
parce qu'ils mangent du riz et ils mangent végétarien,
ils sont très minces, ils se pressent n'importe où.
C'est drôle. Vous savez, parfois je dis :
« Ok, venez devant un peu »
et les Chinois viennent immédiatement,
et les Occidentaux, très doux, trop doux,
et trop élégants,
et vous prenez votre temps.
Ce n'est pas de la lenteur,
mais vous prenez votre temps et vous avancez royalement.
Vous savez, « Pourquoi se presser ? »
Et les Chinois, ils le savent, vous savez.
Vous devez pousser pour aller devant, ou bien, vous savez ?
Mon Dieu.
Combien de milliards sont-ils maintenant ?
Qui sait ?
Je donne un bonbon. (1,3.)
Ouah ! Mon Dieu.
Est-ce exact ? (Oui.) (Non.)
Ok, non ?
Peu importe, au moins il a répondu, sois juste !
Viens, bébé, voici, oui.
Et toi qui as dit « non », ok, tu en as un.
Je suis d’humeur généreuse. (Une autre question.)
Une autre question.
Ok, il y a quelques questions.
Ah, les moustiques m'aiment aussi.
Quand je viens ici,
ils disent : « Oh, voilà que vient le personnage principal.
Nous devons lui rendre visite aussi.
Nous avons visité tous les… disciples ennuyeux toute la journée.
Changeons un peu. »
Quelqu’un a-t-il nourri les pigeons ?
(Oui.) Oui ?
Tu l’as fait dans le coin, oui ?
Je t’ai dit de nourrir les pigeons tous les jours.
Tu l’as fait dans le coin ?
Ainsi nous ne nous asseyons pas dessus ni ne marchons dessus.
Oh, bonjour chérie, tu es si belle.
J'aime, aime.
J'aime, aime, aime.
Tu viens pour le dharma.
Ok ? Heureux, heureux.
Oh, mon Dieu, ils peuvent tous remuer la queue, vous savez ?
Je vivais dans un hôtel avant et je les ai nourris.
Canard ou pigeon, même le rat,
ils remuent leurs queues quand ils sont heureux !
C'est pour ça qu’ils ont une queue ;
je viens de découvrir pourquoi ils ont une queue.
Nous ne pouvons pas montrer notre joie car nous n'avons pas de queue !
Les chiens, ils sont bien, mais les rats,
ils sont si petits et viennent avec la queue qui remue face à moi.
Oh, très longtemps juste là sans avoir du tout peur de moi.
Il n’arrête pas de remuer la queue comme un fou et plus vite que les chiens.
Je pensais n’avoir jamais vu un rat remuer la queue avant.
« Fantastique, merci beaucoup ! »
Parce qu’ils sont venus dans ma maison,
et ils savent qu'ils ne sont pas censés le faire.
Alors j'ai dit : « Vous n'êtes pas censés être ici,
vous avez à manger en dehors.
Nous mettons de la nourriture dehors pour vous, non ? »
Et puis il a commencé à remuer la queue.
« Ça va »,
j'ai dit : « Ok, ok, ne t’inquiète pas, ça va,
ça va, c'est ta maison. »
Je vous l’ai déjà dit ? Oh, vous n'avez pas encore entendu.
Non seulement il remue la queue, il appelle un autre :
« chit chit chit »,
et puis tous deux viennent remuer la queue ensemble.
Qu'est-ce que c'est ? (Un pigeon.)
Bonjour, chérie ! Oh, ma chérie, tu es bien.
Ne bouge pas, ne bouge pas. Personne ne bouge, personne ne bouge.
Tu veux des biscuits ?
Je ne pense pas. Elle va avoir peur.
Mais peut-être qu'elle le prendra. Viens, chérie.
Ça va là-bas ?
Viens.
De temps en temps, tu as un biscuit, ça va.
Ce n'est pas de la bonne nourriture, mais tu as de la nourriture.
Donc prends un biscuit, prends un biscuit.
Oui, bravo ! Ne bouge pas, personne ne bouge,
personne ne dit rien.
Elle a peur, vous savez ?
Regardez, nous sommes si grands et mangeons beaucoup.
Chérie, nous ne te mangeons pas, ok ? Oh, mon Dieu.
Non, non, nous n’avons pas de pain ? Oh, mon Dieu.
Quelqu'un peut-il me donner du pain rapidement et discrètement ?
Elle mange les biscuits, regardez ça.
Quelqu’un l’a ?
Vous avez une caméra sur elle ?
Oui, ici, chérie.
J'ai mis plus petit, tu manges, tu manges.
Oh, je suis tellement désolée. Oh, c'est de ma faute.
Reviens encore une fois, ça va, ça va.
Ferme tes yeux,
je vais le jeter sur la table.
Oh, merci, chérie.
Ferme tes yeux pour ne pas te faire mal.
Merci chéri.
Peux-tu le mettre sur la table tranquillement,
parce que si je le jette, elle pourrait avoir peur, tu sais ?
Tu dois le mettre comme ça,
très petit, petit, petit. (J'essaie.)
Et doucement, d'accord ?
Comme ça, ainsi elle avale rapidement, oui ?
Ok, voici, comme ça, très petit.
Parce qu'ils ne ramassent pas, ils le mangent,
avalent rapidement, donc il faut faire comme ça.
Juste pour ce type-là.
Mets-le sur la table, chéri.
Ils ont moins peur quand ils sont en hauteur.
Voici bon garçon, bon garçon.
C'est pour toi, chéri. Bienvenue.
Tu es le bienvenu et tu es beau
et tu es très aimé.
Oui, descends et viens apprécier.
Désolé, nous devrions avoir du meilleur pain,
mais nous n'en avons pas.
C’est assez bon, chéri.
Laissons-les s’y habituer...
Ah, bon garçon ou bonne fille.
Est-ce un garçon ou une fille ? Fille ! Bonne fille.
Tu es tellement intelligente.
Très intelligente.
Ils s'habituent déjà à nous. Bien, chérie.
Voilà, c'est bien, bien.
Là, très bien.
Ok, tu es bien.
C'est tout pour aujourd'hui, laissons-les manger.
La partie molle, vous savez ? La partie molle.
Ne bouge pas.
Si tu t’assois là, ne bouge pas. Compris ?
Ou tu t’assois là-bas.
Tu n’as pas eu à dîner ?
Ils ne t’ont pas donné à manger aujourd'hui ?
Je leur ai dit de te donner de la nourriture à l'extérieur.
Ou tu aimes manger avec nous, n’est-ce pas ?
Bien, charmant, c'est tout.
Allons-y, allons-y, Allons, allons.
Ok, ok.
Parce qu’il se peut que tu te déplaces un peu
sans le savoir. Ici, ici.
Bien, oui, comme ça.
C'est un endroit interdit, mais peu importe.
Assieds-toi là, assieds-toi là, c'est bien.
Je ne sais pas pourquoi ils ont laissé la table là-bas.
Pas besoin, vous savez ?
Bon, laissez-la là-bas.
Je ne parle pas ta langue. Ok.
Je ne sais pas, je ne peux pas parler ta langue.
Bien. Bonne fille, bonne fille, bonne fille.
Bon appé***.
Bonne fille, fille intelligente !
Merci pour ta confiance.
Tu es belle, toi.
Tu es belle toi, si douce.
Ok, vous avez aujourd'hui un programme spécial, profitez-en.
Oui, vous. Joli.
Si mignon.
Ok, viens, viens,
viens, vite, vite, rapidement ! Désolée, désolée !
Mets-le ici.
Au moins quelqu'un peut le voir derrière moi.
Déplace-le un peu,
plus, plus là-bas un peu.
Ok, ok, c'est tout.
Et cette lumière est censée être ici,
bébé d’amour. Ok ?
Bien. Bon, merci beaucoup.
Merveilleux. Descends.
Profites-en, chérie. Profite, ok.
Avec de l'amour dedans, tu sais, beaucoup d'amour dedans.
Non seulement du pain, mais de l'amour, de l'amour.
Oui, tu sais.
Tu sais, tu es la bienvenue, n’est-ce pas ?
Oups, il l'a mis trop près du bord, tout est parti vers le bas.
Prends ton temps.
Bon, maintenant, que disions-nous avant ?
Quelque chose comme... se serrer ?
Oui, je ne sais pas, les Asiatiques,
ils sont petits, et ils sont très agiles.
Et les Occidentaux, ils prennent leur temps.
Et donc ils sont toujours pressés en face de vous,
et vous êtes toujours assis juste... au loin,
si vous avez même de la place.
Chaque fois que j'appelle, « Venez », vous savez,
les Chinois viennent toujours rapidement,
et ils sont toujours pressés à côté d'un Occidental,
et je dis : « Pourquoi, il y a un peu plus d’espace.
Svp, laissez-la tranquille. »
Ils vous aiment, je pense.
Comment est la nourriture aujourd'hui ? (Bonne.)
Comment va le plateau ? (C’est très utile.)
Grand plateau ? Non ?
As-tu apporté le plateau, chéri ?
C'est pliable ?
Oh ça ? (Non, non.)
Ce n'est pas un plateau ? (C’est un couvercle.)
Un couvercle. Tricheur !
Si petit.
Mais au moins c’est pratique,
quelque chose de plat et d’assez grand.
Vous savez, peu importe la taille du plateau,
vous pouvez soit mettre la montagne plus haute ou plus basse, vous voyez ?
Si c'est un...
Oh, toi aussi ?
Très bien. Amuse-toi !
C'est pourquoi je dis de leur donner à manger à l'extérieur, vous savez ?
Mais je pense qu'ils ont encore faim, alors ils sont venus.
Hé, profite chéri, profite, toi bon oiseau, bon oiseau.
Quoi ? Se battre ?
Ouah, tu es méchant !
« C'est toute ma nourriture. »
Allons, ne sois pas comme ça.
Ils chassent juste, mais ne mordent pas, au moins.
Maintenant, vous pouvez en avoir chacun un gros,
et ensuite vous allez le manger ailleurs.
Que diriez-vous de ça, non ?
Vous n'aimez pas ?
Voici.
Maintenant elle n’a plus peur, bonne fille.
Tu es si intelligente !
Voici.
Savoure.
Ouah, j’aime tellement les voir quand
ils profitent de quelque chose.
Même si ce n’est pas une très bonne nourriture, mais ils ont…
Lorsque vous leur donnez à manger, vous leur donnez du pain complet,
ok ?
Donnez-leur du pain complet, oui ?
Ainsi ils ont assez de nourriture.
Juste en ce moment c’est une urgence,
nous prenons du pain blanc,
mais peu importe.
Si tu le manges avec l'amour de Dieu, c'est aussi nourrissant, ok ?
Tu as compris ? Compris.
Maintenant, elle n'a pas peur, regardez ça.
Je peux tout jeter, elle ne s’en soucie pas.
Bonne fille. Voici.
Voici, chérie. Bonne fille !
C'est tout pour toi.
Si maigre. Personne ne te nourrit, voilà pourquoi.
Si maigre.
Peut-être jeune, peut-être jeune.
Es-tu jeune ou maigre ? Jeune.
Bon. Bon, bébé.
Il y a même quelques biscuits.
Très bien.
Alors, ils se sont habitués à nous si vite.
Je veux vous raconter une blague que je viens de faire.
Ce n'est pas sur Internet, vous ne trouvez pas, c'est nouveau.
Tout nouveau.
Les touristes avaient l’habitude de venir, toc, toc,
et de demander si nous avons une chambre ou pas.
Alors le portier en a eu assez d'ouvrir la porte,
et de dire : « Non, non, nous n'avons pas de chambre »,
et « Non, non, nous l’avons transformé en espace privé maintenant. »
Les touristes viennent encore
donc ils en ont assez, ils ont mis à l'extérieur « Privé ».
Et puis ils frappent encore à la porte et demandent :
« Est-ce vraiment privé ? »
« Mais même privé, vous avez de la place ? »
« Non, non, pas de place »,
tout le temps, pas de place. Ils en avaient assez.
Alors ils ont mis un autre panneau : « Pas de chambre libre ».
Et encore toc, toc, à la porte : « Vous n’avez vraiment aucune chambre ? »
Compris ?
Les Chinois rient de manière si décalée.
Oui, vous savez, les gens sont curieux.
Quoi que vous disiez, ils reviennent toujours
et vous demandent différentes choses, n’est-ce pas ?
Bon, maintenant soyons sérieux. Êtes-vous prêts ?
Oui, Maître.
C’est en aulacien (vietnamien) en fait,
mais je l’ai traduit en anglais.
Vous avez tous la traduction ?
Avez-vous la traduction ?
Oui.
Y a-t-il des Aulaciens ici ?
Y a-t-il des Aulaciens (Vietnamiens) ici ? (Oui.)
Levez la main ?
Comprenez-vous ? (Oui.) Chacun de vous comprend.
Ok. Bien.
Vous comprenez tous l'anglais, oui ? (Oui.)
Ah bien.
Qui est-ce ?
Oui.
Ton enfant est aussi ici ?
Une fille ? Non ? En Amérique ?
Non, Âu Lạc (Vietnam).
Mais, Âu Lạc (Vietnam) ?
Mais tu es professeur d'anglais,
pourquoi as-tu levé la main ?
Tu ne comprends pas l'anglais ? Je te bats !
Ta fille est ici ? (Oui.)
Est-elle ici ?
Non, je suis venue avec mon mari.
Où est ton mari ?
Je ne l'ai pas vu. (Il est là-bas.)
Là-bas pour la traduction. Ok.
Je comprends. Ok.
Elle est professeur d'anglais, mais il ne l’est pas.
Il est un professeur différent, n’est-ce pas ? (Oui.)
Bon, peu importe.
Oui, ok, bon. (Vous êtes très belle, Maître.)
Oh merci, chéri.
C'est parce que j'ai sacrifié mon déjeuner aujourd'hui.
Et je n'ose pas manger beaucoup, parce que
quand vous vieillissez,
votre métabolisme ralentit, vous savez ?
Et tout ce que vous mangez reste là.
C'est comme vous : très lent, ça ne bouge plus !
Et il devrait se déplacer ailleurs,
ça ne me dérange pas là où les gens ne le voient pas,
mais ça reste juste là où les gens le voient,
et c'est un problème.
Donc chaque fois que je mange quelque chose,
je dois me demander si je dois en profiter ou non.
Quelle vie !
Je pense peut-être que je ferais mieux de devenir respirienne.
Ça pourrait être aussi bien, tout aussi bien, oui ?
Aujourd'hui pas de déjeuner, demain pas de dîner,
et le lendemain pas de petit-déjeuner non plus.
Alors, à quoi bon ? Ça va.
La nourriture est bonne. (Oui. Oui, Maître.)
Peu importe, nous en profitons. Oui ?
Maintenant, voici une histoire Zen.
Je vous la lis pour voir si vous la comprenez.
Je suis sûre que oui.
Il y avait un Maître Zen, qui s’appelait Bảo Ninh Dũng.
Je ne sais pas comment on dit en chinois ou en anglais.
Il a dit quelque chose comme :
« Le fer a été trempé jusqu'à devenir très rouge,
puis le marteau l'a frappé,
puis vous avez eu l'étincelle de feu, pulvérisée partout.
Après un certain temps, une épée s'est matérialisée
à partir de ce morceau de fer inutile,
et c’était parfait à 100%.
Mais maintenant, quand je la sors, c’est trop parfait -
sortir à l’extérieur pour la vendre -
personne ne l'achète. »
Vous comprenez ce que c'est ? (Oui.)
Oui, dis-moi, dis-moi.
Le gars intelligent, dis-moi.
C'est probablement que
vous endurez toutes sortes de sacrifice et de choses qui font souffrir,
et la vie vous battra ou autre,
et vous finirez par être quelque chose d'utile, de fort,
peut-être de sage, ou proche de cela,
mais, à la fin de la journée, personne ne veut de vous,
parce que vous êtes trop bon.
Ils ne comprennent pas. C'est ça ? (Oui, que vous soyez bon.)
Tu as raison.
Très bien. Surprise !
Elle t’a touché ?
Pour obtenir un peu de ta sagesse.
Bon, je vous le dis, c'est ainsi.
Une épée solide, belle et parfaite a besoin d'un bon maniement d’épée, non ?
Sans cela, alors peu importe
combien de temps l'épée reste couchée là,
peu importe comme elle est belle, comme elle est parfaitement... trempée, non ?
Forgée, forgée.
Forgée, forgée.
Correct. Bien. Il est un dictionnaire.
Comme elle a été admirablement, parfaitement forgée,
ça ne sert à rien, juste couchée là,
parfaitement faite et très utile et tranchante, prête,
mais personne ne l'utilise.
De même, la sagesse ou l'illumination,
il faut que quelqu'un la reconnaisse,
que quelqu'un la veuille, et sache même que
c'est vraiment comme ça.
Comme l'homme d’hier,
comme le premier disciple du taoïsme, de Lao Tseu ;
il l’a même reconnu à un millier de kilomètres de là,
il s’est même déplacé vers cet endroit afin d'obtenir l'« épée ».
Ce genre d'homme est rare.
Nous le savons tous.
Et vous êtes rares, peut-être.
Combien de personnes rares sont ici ?
Ce n'est pas si rare, n’est-ce pas ?
Vous êtes chouettes. Je suis très heureuse.
Vous savez, Lao Tseu a peut-être seulement un ou deux disciples.
Vous en avez beaucoup.
Bien, très bien.
Vous savez qu’il y a des saints partout en fait, oui ?
Vous êtes des saints d'Amérique, d'Australie.
Australie.
Australie.
Âu Lạc (Vietnam), Chine,
Formose (Taïwan), Hong Kong, Thaïlande, n'importe où.
Parce que les gens ne s'attendent pas à un saint comme vous,
donc on vous laisse tranquille.
C'est aussi une bonne chose.
Sinon, vous seriez canonisés,
et tout le monde viendrait à votre porte tous les jours,
s'attendant à des guérisons, des merveilles, des miracles ou quelque chose.
Donc c’est bien que les gens vous laissent tranquilles.
Je suis tellement heureuse.
Avez-vous regardé l'agriculture bio, en Autriche, par exemple ? Vraiment ?
Bon, c'est juste l'un des saints -
mais comment s’attendre à voir un saint comme ça ?
Chaque jour, il sarcle sa terre, il plante ses tomates,
et il cueille ses gombos, ou autre,
et il fait son travail
comme tous les autres agriculteurs dans le pays ou partout ailleurs dans le monde.
Je suppose que, si quelqu'un qui ne sait rien sur nous, sur lui
ou sur le Tao, je le conduis là-bas
et je dis : « Regardez, si vous voulez voir un saint, ici ! »
Pensez-vous qu'il me croira ?
Oui ou non ? (Non.)
Non, difficile. Probablement pas ?
Mais je sais qu'il est un saint et vous savez qu'il est un saint.
Je dirais même un saint élevé,
pas seulement entre la 2e frontière et la 3e,
comme dans un no man’s land,
mais un saint très développé.
Alors les saints ressemblent à ça.
Les saints vous ressemblent, ressemblent à elle ou lui,
ressemblent à vous, vous, ressemblent à ceux qui sont derrière là-bas.
Même ceux qui ne comprennent pas l'anglais derrière,
ils sont aussi des saints non-anglais.
Je parle anglais parce que j'y suis plus habituée,
comme l'anglais est une langue internationale, oui ?
C’est plus facile à comprendre pour tout le monde,
donc je parle anglais.
Cela me semble plus facile que l’aulacien et le chinois.
Je ne vois guère d’Aulaciens (Vietnamiens),
surtout des Européens et des Chinois ou des Anglophones,
donc c’est très bien.
L'anglais est plus facile pour tout le monde à traduire
dans d'autres langues.
Donc, c'est bien.
Vous savez, quand on y pense,
nous sommes vraiment privilégiés
de connaître tant de saints qui traînent ici comme cela.
N'est-ce pas merveilleux ? (Oui.)
Je me sens soudainement si chanceuse.
Oui, tant de saints qui traînent ici et là,
prétendant ne rien savoir de sorte que je doive leur expliquer !
Vous avez un réservoir grand, massif,
énorme de sagesse à l'intérieur de vous et vous vous asseyez là,
attendant que le Maître, toute sagesse, omniscience,
vous explique.
Vous êtes tellement habitués à être nourris à la cuillère, c'est ça.
Mais qu'importe, comme vous êtes ici, si je ne vous dis pas quelque chose,
que ferons-nous d’autre ? N’est-ce pas ?
Je peux aussi aller dans la salle de méditation, m'asseoir aussi, comme vous,
mais ensuite nous nous asseyions tous les jours, en avons assez, n’est-ce pas ? (Oui.)
Alors on a au moins une pause le matin pour le petit-déjeuner,
puis on a une pause dans la soirée pour regarder la télé,
puis on fait une pause quand
le Maître qui est toute sagesse sort
et vous lit un livre.
Vous avez beaucoup de livres à la maison, n’est-ce pas ?
Ou vous les avez déjà tous fait disparaître ?
Fatigants ? Bon, je sais cela.
Alors je dois faire le travail que vous venez de dire.
J'ai interrogé à ce sujet
et elle a dit « ennuyeux, je n'ai pas de livres ».
Je comprends. Je comprends cela.
Au début, j'étais aussi comme ça,
et maintenant je lis des livres.
Si je ne lis pas de livres, que ferais-je d’autre ?
Et aussi pour vous amuser et nous faire nous sentir heureux ici,
car que ferions-nous d’autre autrement ?
Nous mangeons déjà, n’est-ce pas ?
Et nous dormons déjà sur notre chaise
et maintenant c’est l’heure d'avoir une histoire,
car vous rentrez bientôt à la maison, n’est-ce pas ?
Demain ou quelque chose.
Je suis vraiment désolée.
Je veux vraiment garder tout le monde, croyez-le,
parce que je vous aime tant.
J'aime votre présence.
J'adore votre innocence,
vos cœurs purs et votre bonheur très spontané,
et votre enthousiasme,
et votre prétention, comme vous ne savez rien.
J'aime tout cela.
J'aime en particulier les personnes âgées car elles me font me sentir plus jeune !
Alors je leur dis : « asseyez-vous en face de moi. »
Oh oui, plus elles sont âgées, mieux c'est.
Vous savez quand vous mettez deux cordes, une courte,
une longue ensemble,
alors la plus longue semblera plus longue, n’est-ce pas? (Oui.)
Idem.
On me demande comment je reste jeune tout le temps ?
Je dis que je reste en compagnie de personnes âgées.
Et elle dit : « Comment restez-vous si belle tout le temps ? »
Je dis : « Je prends la laide pour m'accompagner. »
Oui, une femme très intelligente.
Je sais quelque chose, n’est-ce pas ?
Le Maître sait tout !
Maintenant, passons à l'histoire Zen.
Alors le Maître Zen
est passé par un grand nombre de pratiques et de sacrifices,
peut-être des difficultés, beaucoup de discipline,
puis il a obtenu l'illumination
dont tout le monde parlait. Il l'a obtenue,
il y goûte, il la connaît,
et maintenant, il veut sortir et partager cette joie avec tout le monde
et sa compréhension avec tout le monde,
mais ils ont dit : « Quoi ? De quoi parlez-vous ? »
La plupart des gens sont comme ça.
Mais je suis contente que vous écoutiez.
Je veux dire que je suis contente que vous compreniez. Mon Dieu !
Vous êtes incroyables !
Selon ce Maître Zen,
personne ne le comprenait.
Mais j'ai tellement de gens qui me comprennent,
et vous n'êtes pas les seuls, vous êtes seulement un groupe, n’est-ce pas ?
Parce que nous alternons, vous voyez ?
Parce que la maison est petite, oui.
C'est pourquoi vous devez venir et repartir,
et d'autres groupes viendront.
Au moins vous me voyez quelques jours,
c’est mieux que rien, n’est-ce pas ?
Oui. (Oui.)
Et puis, plus ***
quand tout le monde sera déjà venu à tour de rôle,
vous espérez, vous pourrez revenir.
Je souhaite juste qu’un jour,
chacun pourra venir quand il le voudra.
Ainsi pas besoin de…
Peut-être que nous pourrions faire ça, je ne sais pas.
À l'origine, je voulais fonctionner par pays,
vous savez, comme Formose (Taïwan), ou Chine.
Ou Âu Lạc (Vietnam),
alors je peux parler vietnamien à eux tous, vous savez ?
Et puis,
les Américains viennent et je peux parler juste l’anglais,
Par exemple.
Mais ça ne marche pas très bien.
Donc, vous avez une salade composée là-bas, comme toujours.
Parce que parfois ils n'ont pas le temps
d'organiser, vous savez ?
Peut-être qu'après avoir réparé ça et préparé plus.
Pour l'hiver, nous avons aussi besoin de chauffage et tout ça,
faire que tout soit prêt et puis un autre groupe pourra venir,
et puis après qu’ils sont tous venus, alors vous pourrez reprendre un tour,
ou peut-être que nous verrons si tout le monde peut venir
quand ils veulent appeler si c’est le cas… Vraiment.
(Non, c’est bien.) C’est bien ?
C’est bien. Les deux façons sont bien ;
nous ferons l’un ou l’autre.
Les deux sont bien ?
C'est aussi que vous venez quand vous voulez.
Ils disent à tous dans chaque centre
et celui qui a le temps cette semaine-là peut venir,
de différent centre, alors c’est aussi très bien.
À l’avenir, nous annoncerons 2 semaines à l'avance, c’est assez,
ou 4 semaines, c’est mieux ? (2 jours, c’est bien.)
2 jours, c’est bien comme cette fois-ci.
Deux jours seulement ?
Ok, merci quand même. (Pas de problème.)
Oui, merci.
Mais sinon, peut être devez-vous attendre plus longtemps, (Oui.)
peut-être une année ou quelque chose, ou plus.
(Non, c'est bien.) Ok.
Vous voyez, j'ai déjà fait très serré.
Vous savez, à l'origine ils prévoyaient seulement une fois par semaine, vous savez ?
Mais je dis une fois par semaine, alors ils ne me verront jamais.
Vous savez la maison est petite, mais c'est bien comme ça.
Comme ça, vous pouvez me voir plus, de façon plus personnelle ?
(Oui.) Sinon avec des jumelles…
alors ce serait tout aussi bien de rester à la maison à regarder la télé.
Comme à la retraite en Thaïlande, ce serait aussi bien de rester à la maison.
Au moment où vous arrivez aux toilettes, la conférence est terminée.
Le Maître est partie.
Ou au moment où vous entrez dans l'ascenseur
et allez au 15e étage,
alors le Maître est déjà rentrée chez elle.
Je suis si désolée, mais c’est amusant de s’en souvenir, non ?
(Oui.) Je suis tellement désolée car
nous ne nous attendions pas à tant de gens, vous voyez ?
Des gens sont venus sans nous le dire,
parce qu'ils l'ont entendu alors ils ont simplement couru, vous savez ?
Pas le temps de contacter le correspondant,
pas le temps de rapporter quoi que ce soit.
Ils ont juste pris l'avion, pris un bus, et sont venus.
Mais les Thaïlandais étaient très accueillants.
C'est très bien. (Ma meilleure retraite.)
Comment, chérie ? (Ma meilleure retraite.)
Ta meilleure retraite ?
Tu aimes ce genre-là ?
Vous voyez, je vous l’ai dit !
Certaines personnes aiment ce genre de difficultés.
Donc, tu « frappes ton épée » de cette façon ?
Elle est pointue maintenant ?
Bien. Je vois ça.
Je vois que vous vous êtes améliorés, oui,
beaucoup, beaucoup.
Je veux dire votre mentalité s'est améliorée, et votre ego a diminué.
Moins vous avez d'ego, plus vous êtes illuminés.
Plus la mentalité est flexible,
plus elle est illuminée, plus vous pouvez voir large.
Vous voyez si vous êtes dans un laboratoire,
vous vous concentrez sur cette petite chose devant vous,
juste un petit germe là,
et vous ne voyez rien d'autre.
Certaines personnes sont comme ça.
Elles sont trop figées, trop têtues, vous savez.
Vous aimez mes bijoux ?
Vous n’avez rien dit ? (Magnifiques. Oui.)
Nouveaux, nouveaux.
De nouveaux bijoux. Bien.
De nouveaux vêtements.
Quel Maître Zen !
C'est pour cela que vous êtes venus. Comment ?
(Joli rouge à lèvres.) Joli rouge à lèvres aussi !
Mon Dieu.
C'est pourquoi certaines personnes m'ont dit :
« Oh, le Maître Ching Hai, elle n'est pas un Maître.
Elle passe tout son temps à se maquiller et à porter de beaux vêtements. »
J'ai dit : « Ce n'est pas vrai.
Je ne passe pas tout mon temps à me maquiller et à porter de beaux vêtements !
Je passe aussi mon temps à manger, dormir, ou regarder la télé ! »
Oh ! Ce n’est pas juste !
Ils ne me comprennent pas.
Je suis vraiment mal comprise.
Cela blesse beaucoup mes sentiments.
Ok.
Maintenant, retournons à nos trucs Zen.
Oui, c'est ça le problème avec nous ;
on s'entend bien, et puis l'histoire ne va jamais nulle part ;
nous n’arrêtons pas de dire des bêtises sur tout.
Mais on s’amuse bien. (Oui. C'est une bonne histoire de cette façon.)
Une bonne histoire. (Cela fait une bonne histoire.)
Elle devient ainsi car vous êtes dans l’attente.
Il y avait un tailleur,
qui s’appelait Hu Ding-jiao peu importe son nom, ok ?
Peut-être Tailleur ou Smith, vous savez que
le nom provenait de la profession qu’on avait au début, n’est-ce pas ?
Alors, M. Smith, Mme Tailleur… Ok.
Alors il y a un tailleur, qui s’appelle Tailleur ;
appelons-le Tailleur.
Il est allé voir un Maître Zen.
Il s’appelle Bao Shou.
Alors il va le saluer
et le Maître l'invite pour le thé, et tout ça,
et tout va bien,
et puis, il demande à parler au Maître,
parce qu'il dit que c’est important de parler au Maître.
Alors le Maître lui permet
d'entrer dans sa chambre, et alors ils parlent.
Et le Maître demande au tailleur : « Êtes-vous le célèbre tailleur
qui est très professionnel dans son travail et
vous faites beaucoup de beaux vêtements pour les personnes habitant par ici ? »
Alors il dit : « Oui, oui, ‘coupable’, c'est moi. »
Il était humble.
Et il dit : « Oui, Maître, c'est moi. »
En fait, il dit : « Oui, Maître, c'est mon humble personne. »
C'est ce qu'il a dit. Oui, très instruit.
Bien. Bon garçon, bon garçon.
Ainsi, le Maître Zen Bao Shou continue en lui demandant :
« Ok, pourriez-vous svp… »
Il semblait humble, mais ne l’était pas tant,
c'est le problème, et le Maître Zen le sentait.
Probablement avaient-ils eu une grande conversation avant cela,
parlant de choses et d’autres, vous savez ?
Ainsi, après ça, Bao Shou continua à lui demander :
« Ok, pourriez-vous me dire comment nous pouvons... »
Vous savez repriser des vêtements ? Coudre, oui.
« Comment peut-on coudre le vide ?
Pouvez-vous me le dire ? »
Il connaît la réponse, pourquoi ne pas simplement la dire ?
Si vous êtes un Maître Zen
et avez besoin de poser une question, quel genre de Maître Zen êtes-vous ?
Vous le savez déjà, non ?
Ils vous demandent toujours ce genre de chose.
« Qu’est-ce que le vide ? » N’est-ce pas ?
« Quel est le visage de votre hier ? »
« Quel est votre nom avant votre naissance ? »
Vous savez. « Qui êtes-vous ? »
Ou parfois, ils ne demandent même rien,
ils disent : « Moo ooh ! ».
Puis vous vous asseyez là.
Mais ce gars n'est pas un tailleur ordinaire.
Il est plein de connaissances, il est censé l’être.
Il a probablement lu beaucoup de livres, vous savez ?
Il y a un livre,
si vous allez au Japon -
Je ne suis jamais là-bas pour apprendre le Zen, mais je l'ai entendu d'autres personnes
qui sont allées au Japon pour étudier le Zen -
Il y a un livre là-bas,
un livre de koans contenant toutes les réponses de koan.
Jadis, le Maître vous interrogeait,
et bien sûr vous deviez travailler sur cette réponse
jusqu'à ce que vous l’ayez vraiment comprise,
non pas au sens des mots, parce qu'ils demandent des absurdités de toute façon,
vous savez ? -
mais vous vous concentrez pour travailler dessus jusqu'à ce que vous vous ouvriez,
vous deveniez éclairés.
Ainsi, dans l'ancien temps,
le Maître ne vous donnait pas simplement l'éveil
en vous expliquant comment ou en touchant votre tête
ou en vous regardant dans les yeux
ou en vous donnant de la nourriture bénie
ou un plateau, quelque chose comme ça,
il vous faisait travailler pour cela parfois durant de nombreuses années,
et vous ne saviez même pas où vous alliez.
Oui, un travail dur, vous savez ?
Comme couper du bois, transporter de l'eau,
cuisiner, nettoyer la cour,
nettoyer le temple, faire briller le visage du Bouddha, quoi que ce soit.
Oui, vous devez tout faire, en espérant qu’un jour
le Maître vous donnera la clé de l'illumination,
mais il n'en parle jamais, presque jamais.
Lorsque vous allez au Japon,
quelqu'un a dit qu’il y a un livre comme ça.
Ou peut-être si vous payez le moine âgé, ensuite vous obtenez le koan, vous savez ?
Et puis vous pouvez répondre à votre Maître ; vous obtiendrez alors peut-être un certificat
et deviendrez un « roshi » d'un certain type, ce qui signifie Maître, Maître Zen.
C'est exactement comme un examen rapide.
Sinon, vous devez prendre parfois toute la journée,
tout le mois ou toute l'année,
ou toute la vie pour travailler sur un koan
jusqu'à ce que vous soyez complètement brisés.
Je veux dire que votre ego soit complètement brisé,
alors vous comprenez ;
pas le koan, mais vous vous êtes compris,
vous savez qui vous êtes.
Vous voyez ?
Oui. Alors ce gars est probablement un de ceux qui a déjà acheté,
avec son argent, beaucoup de koans
et les a déjà écrits sur son ordinateur.
Ou peut-être a-t-il obtenu quelques courriels d'autres moines
et a payé par carte bleue
ou autre, et ensuite les moines lui ont sans doute renvoyé par courriel
la réponse de tel koan,
Parce qu'il y a certains koans qui ont été collectés
depuis le début de la tradition Zen.
Donc… d'un Maître à un autre,
ils les recueillent comme un grand livre.
Alors ils posent presque toujours les mêmes questions,
une de ces questions dans le livre, ou dans le recueil de toute façon.
Donc, si ce gars a tout acheté,
alors il lui serait facile de savoir quoi est quoi, vous savez ?
Par exemple, ils vous demandent : « Le vent souffle »
oui, quelque chose comme ça.
Et puis si vous dites quelque chose de faux,
ils vous battent,
pas très dur normalement, vous savez ?
Il y a un long bâton.
Ils vous frappent sur l'épaule lorsque vous dormez.
Lorsque vous méditez et vous ne méditez pas
et votre tête est juste un peu baissée,
ils viennent ***, ***, ***, *** !
C'est effrayant parce que le bâton est très long.
Vous savez pourquoi il est long ?
Pour que je puisse atteindre jusqu'à là-bas et frapper la tête de quelqu'un
qui penche sa tête.
Le « koan » est une question, une question sans réponse,
donc vous devez vous concentrer de toutes vos forces,
jour et nuit.
Ils vous demandent des absurdités,
pour que vous ne puissiez même pas comprendre ce que le Maître veut vraiment dire,
et c'est le but.
Il ne doit y avoir aucun sens du tout, vous savez ?
Et cela n’a aucun sens dans le sens des mots.
C'est comme un mantra ou quelque chose, pour vous concentrer.
Le but principal est votre concentration.
Mais de nos jours, tout le monde connaît déjà tous les koans.
Je pense que ça ne marcherait plus.
Ils doivent faire un autre koan ;
ou la personne doit être vraiment honnête
et ne pas acheter tous les koans à l'avance et y aller juste pour montrer
ses déchets de connaissance intellectuelle.
Donc, ce gars-là, je ne sais pas où il a obtenu ces livres
ou les koans déjà, mais il a répondu immédiatement.
Quand une personne répond au Maître Zen immédiatement
à une question difficile, vous savez, une question absurde,
comme, « Pouvez-vous coudre le vide craqué » ? -
quelque chose comme ça - alors comment répondriez-vous ?
Vous savez ? Ça n’a pas de sens, n’est-ce pas ?
Oui, mais c'est le but.
Alors ce gars a immédiatement répondu...
Je ne vais pas déjà vous dire la réponse.
Je vous laisse attendre. Peut-être,
peut-être vous aurez un peu de suspense, et l'apprécierez davantage.
C'est l'art de raconter des histoires : faire attendre les gens !
Je vous le dis.
Ce gars a répondu immédiatement...
Alors, j'en doute. Vous savez ?
Il y a deux situations
pourquoi la personne peut répondre immédiatement.
Soit il a vraiment un peu de sagesse, pas beaucoup,
mais un peu, soit il a acheté tous les koans possibles,
les a mis dans sa poche,
les a déjà lus, a sorti une carte à la fois, vous savez,
quoi répondre ABC -
« Oh, c'est sur la vacuité, V, V ! » -
ou il a vérifié sur son ordinateur, puis a trouvé la réponse si rapidement.
Bon, dites-moi, que répondrait-il ?
Si vous connaissez déjà le livre, ne trichez pas.
Je suis sûre que c'est un livre
que n'importe qui peut acheter n'importe où, vous savez ?
C'est un livre aulacien (vietnamien)
mais il n'est pas rare ni rien,
et il est traduit de l’anglais ou du chinois,
ou une autre langue originale. Oh, on ne sait plus.
Qui sait ? Deux bonbons !
Disons trois, quatre. Oui ?
En fait, le vide imprègne tout, (Oui.)
donc le vide est tout.
Oh, allons, ne me dites pas ça !
Je vous demande ce que le Maître Zen répondrait.
Je ne vous demande pas de m'expliquer le vide.
Nous savons ce qu’est le vide.
Que répondrait le Maître Zen dans ce cas,
quand il vous dit de réparer le vide,
quand il est cassé ? Oui, quoi ?
Recoudre le vide.
Avec une main vide ?
Avec une main vide ?
(Rien.) Rien ?
Tu emportes ce qui est là.
Tu emportes ce qui est là ?
Je dirais que je vais essayer mais je ne sais pas ce dont ils parlent.
Je vais essayer, mais je ne sais pas ce dont ils parlent.
Qui d'autre ? C'est amusant.
Plus fort.
Il n'y a pas de fissure dans le vide.
Il n'y a pas de fissure dans le vide ?
Je vais lui demander de me donner le vide, je vais le coudre.
Ok. Qui d'autre ?
C'est tout pour vous... on ne peut espérer mieux ?
Désolée, aucun bonbon.
Dommage.
Eh bien, vous pourrez en avoir plus ***, mais pas comme une récompense.
Dommage. Ok.
Alors, ce gars n'est pas un tailleur normal
donc il lui a immédiatement, simplement répondu :
« Ok, Maître.
Si vous pouvez casser le vide, alors je peux le recoudre pour vous. »
Quoi ?
Oh, j'aurais pu dire ça ! N’est-ce pas ?
Je le savais ! N’est-ce pas ?
Oui, comme vous le faites.
Je ne suis pas sûre. Ok.
Est-ce une bonne réponse ? (Oui.)
Vous pensez que le gars a compris ? (Non.)
Non, alors pourquoi a-t-il si bien répondu comme ça ?
Parce qu'il a payé pour ça.
Il a payé pour ça ?
Vous l’avez sans doute fait avant.
Sinon comment le sauriez-vous ? Quelqu'un d'autre ?
Pourquoi a-t-il pu répondre si bien et si vite,
comme s'il était une personne très éclairée ?
Ou un peu éclairée, quelque peu.
Oui, dis-moi, pourquoi ?
Dis-moi, chéri. Non ?
Tu te grattes juste ! Je pensais que...
Quelqu’un ? Personne ?
Mon Dieu, tant de bonbons ici !
Vous savez.
Il a triché.
Il a triché ?
(Oui.) Peut-être.
Il a payé ou peut-être il a triché.
Ou il a appris tout ça par cœur, vous savez,
comme un perroquet.
Répétant le vide à propos duquel il ne comprend rien du tout,
parce que lui-même est un vide, sacrément !
Tout vide à l'intérieur et plein d'ordures -
passez-moi l’expression.
Oui, les gens qui ne font que se remplir
de mots vides, ils sont remplis d’ordures.
N’est-ce pas ? Inutile.
Avez-vous jamais pensé
qu'un médecin pouvait lire tous les livres médicaux,
et ensuite vous le laisserez vous opérer ? (Non.) (Non.)
Non. Des années de pratique, non ? Et de dévouement.
Oui, pas en lisant tous les livres et en les répétant,
et ensuite vous opérer.
Oseriez-vous le laisser faire ?
(Non.) Non.
Oui, même les nouveaux docteurs diplômés,
vous vous sentez hésitants de le laisser vous opérer, n’est-ce pas ?
Il y avait une blague que je vous ai racontée avant.
Un gars est entré dans la salle d'opération
et était déjà sur la table,
mais après un moment,
il s’est enfui, vous savez, ensuite son ami a dit : « Quel est le problème ?
Quel est le problème ?
Tu étais censé être sur la table d'opération. »
Il dit : « Je sais, je sais,
mais je suis tellement effrayé, J'ai tellement peur.
Je ne veux pas, Je ne veux pas. »
Ainsi, son ami a dit :
« Oh mon Dieu, tu as été opéré avant,
il n'y a pas de quoi avoir peur.
Tu es un grand gaillard.
Pourquoi as-tu si peur ? »
Il a dit : « Non, parce que l'infirmier a dit quelque chose
comme : 'Bon, ne vous inquiétez pas, ça va être très rapide,
ne vous inquiétez pas.’ »
Alors l'ami a dit :
« C'est normal de dire cela à un patient.
Pourquoi as-tu peur ? »
Il a dit : « Non, ce n’est pas à moi qu’il le disait, mais au médecin. »
L'infirmier doit tenir la main du médecin,
afin de la stabiliser.
Pour l’opération.
« Où, où est le cœur ?
Pouvez-vous me le montrer ? »
Peut-être l'infirmier savait mieux que le médecin,
vous savez, où est l'artère principale du cœur.
À moins qu'il ne coupe la mauvaise.
C'est juste une blague.
Donc il a dit au Maître :
« Si vous pouvez casser le vide, alors je vais le recoudre pour vous. »
Quel vantard !
Donc, toute cette humilité avant était fausse. Oui ?
L’« humilité de façade. » Pas réelle.
Et c'est pourquoi il a répondu du tac au tac comme ça au Maître,
vous savez ?
Il est venu là, et était censé apprendre, n’est-ce pas ?
Il n’était pas censé montrer
que « je sais ce dont vous parlez. »
Pourquoi est-il venu là ?
Juste pour répondre au Maître immédiatement une absurdité comme ça, oui ?
Le Maître demande une absurdité et il répond une absurdité,
juste pour montrer qu’il sait
quelque chose, qu’il a une certaine connaissance,
de la sagesse, peu importe ce que cela pourrait être.
Il a probablement appris déjà chaque réponse par cœur, oui ?
Ainsi, il a immédiatement répondu, mais cela ne veut rien dire.
C'est juste un vantard.
Heureusement pour lui, je ne suis pas le Maître Zen.
Je suis tolérante, patiente.
Alors, devinez comment le Maître a répondu,
comment il a réagi face à cette sorte de frimeur ? Dites-moi.
Dix biscuits.
Vous pouvez en avoir plus tout le temps et vous… Allez, quoi ?
Vous pouvez avoir ce vide. (Vous pouvez quoi ?)
Vous pouvez avoir ce vide. (Vous pouvez ou non ?)
Vous pouvez. Le Maître a dit, d'accord,
votre réponse est bonne,
vous pouvez l'avoir.
Ok, vous pouvez avoir le vide,
ce qui signifie « rentre à la maison », - les mains vides, n’est-ce pas ?
Bon, qui d'autre ?
Ce n'est pas trop mauvais,
tu peux avoir un biscuit, mais c'est tout.
Ce n'est pas le premier prix.
Quelqu'un d'autre ?
Peut-être a-t-il dit : « Si vous pouvez me montrer le vide,
je vais le casser pour vous. »
Eh bien, pareil.
Oh, tant pis, un bonbon.
Au moins tu as essayé !
Tout le monde est si silencieux, tout « vide » !
Pourquoi n'avez-vous aucune réponse ?
Vous êtes tous vides là-dedans ? (Oui.)
Pas de réponse ? Qui ?
Oui, dis-moi.
« Posez une autre question. »
Posez une autre question ? (Oui.)
Non.
Alors le Maître lui a dit de poser une autre question ?
Autre chose ?
Non.
Tu bouges toujours ta main !
Il bouge toujours sa main
et je pensais qu"il voulait dire quelque chose.
Ça me rend nerveuse !
Oui ?
« Tu n'as pas besoin d’apprendre auprès de moi, tu sais tout » ?
Donc c’est comme le virer, n’est-ce pas ?
Enfin, presque, presque.
Il l'a frappé avec le bâton.
Il l'a frappé avec le bâton ?
Tu connais le livre ou quoi ?
(Non.) Non, d'accord.
Oui, bien.
Mais ce n'est pas complet.
D'accord, un bonbon.
« Ne prétends pas être humble » ?
« Ne fais pas semblant d'être humble » -
c'est ce que le Maître a répondu ?
Non, non.
Il l'a frappé avec le bâton ou quoi d'autre ?
Bon, c’est ça, n’est-ce pas ?
C’est tout ce qu’on peut espérer, n’est-ce pas ?
Vos prétentions sont très profondes, vous savez ça ?
Vous ne faites pas que semblant, vous faites très bien semblant !
Vous le rendez si réel,
je crois presque que vous ne savez vraiment pas !
Peut-être que vous ne savez pas,
(Peut-être.) peut-être, ok.
Très bien, alors ce qu’a fait le Maître me dépasse aussi.
Il est juste d'une certaine manière, mais il a fait plus que ça.
Il a pris le bâton et l'a couvert de bleus.
Pas seulement battre
comme la tradition Zen sur l'épaule, vous savez,
doucement pour réveiller une personne qui dort et ronfle,
mais il l'a battu... vraiment fort.
Il était très en colère.
Le Maître Zen était fou, selon le livre.
Après que le tailleur a dit : « Bon, si vous le pouvez,
Maître, si vous pouvez casser le vide,
je vais le recoudre pour vous. »
Après cela, le Maître Zen est devenu vraiment.
Il a sorti le bâton Zen
et l’a battu de la tête aux pieds,
l’a couvert de bleus, et si fort, si douloureux que
le tailleur se mit à genoux sur le sol, se couvrit et dit :
« SVP, svp, Maître !
SVP, si vous voulez casser le vide, faites-le.
Pourquoi me battez-vous... pourquoi voulez-vous me casser ! »
Alors, le Maître est devenu encore plus fou.
Oh, vous pensez que les Maîtres Zen sont très calmes, recueillis
et très majestueux.
Pourquoi devraient-ils l’être ?
Pourquoi prétendre, n’est-ce pas ?
Ils miment juste ce qu'ils ont envie
parce qu'ils sont libres.
Alors, malheur à vous -
ne vous approchez pas trop d'un Maître Zen,
en exhibant votre sagesse.
Je ne garantis pas votre sécurité, rien !
Restez où vous êtes, vous êtes plus en sécurité avec moi, ok ?
Au pire, je deviens folle et jette des bonbons sur vous !
Des gens nuls !
Et vous adorez ça.
C'est ça le truc.
Donc, c'est : « Je suis en colère ! »
Et vous aimez ça. Oh, un peu plus ? (Oui !)
Ok. Maintenant, après que le gars a dit :
« Maître, pourquoi ne battez-vous pas le vide ?
Pourquoi me battez-vous ? » Vous savez ?
Alors le Maître est devenu encore plus fou.
Peut-être qu'il était de mauvaise humeur ce jour-là.
Peut-être que son petit-déjeuner n'était pas aussi bon qu'il s'y attendait,
peut-être en avait-il assez de ce genre de frime.
Il en avait déjà assez, probablement toute la journée,
beaucoup de ces sortes de tailleurs viennent le visiter et déjà lui montrer
toutes sortes de...
toutes sortes de « grande connaissance » qu'ils ont. Oui.
Ou peut-être ce Maître Zen en attendait trop,
il s'attendait à trouver quelqu'un de bien
ou peut-être quelqu'un avait déjà présenté au Maître Zen
ce gars tailleur, en disant qu'il « était quelqu'un ».
Oui, probablement parce que quelqu'un du niveau du tailleur
lui avait parlé,
et le tailleur faisait toujours ping, ping, pong, pong, comme ça -
ping-pong, répondant du tac au tac, vous savez, tout,
comme s’il savait tout.
Donc, la personne revient et raconte au Maître Zen :
« Oh, ce gars est quelqu’un.
Vous feriez mieux de le voir, il en vaut le coup. »
Ainsi, lorsque le Maître voit ce tailleur, celui qui en vaut la peine,
il était si déçu.
Il était comme les autres, vous savez ?
Un autre type de gaspillage de temps...
C'est juste une théière vide, vous savez ?
Ou peut-être pleine de thé à l'intérieur, rien d'autre.
Alors il est déjà si fou.
Je suppose. Très bien.
Donc, après ça, le Maître Zen était plus en colère et a dit :
« Temporairement, je ne vous l'explique pas.
Je continue de vous battre,
et si vous voulez vraiment le savoir, vous devez attendre que quelqu'un…
un autre Maître Zen qui a une grande bouche,
vous le dise. »
Cela signifie que certains Maîtres Zen l'expliqueront vraiment,
vous voyez ?
Puis il a dit que ce genre de Maître Zen était une « grande gueule ».
Comme quelque chose que vous n'avez pas besoin d'expliquer,
mais certains Maîtres Zen sont tout simplement trop maternels,
ils vont s'asseoir et lui expliquer.
Ainsi il a dit : « Ok, temporairement je ne vous l'explique pas,
mais si vous voulez savoir,
vous attendez un autre Maître Zen grande gueule,
alors il vous le dira probablement. »
Parce que certains ne se donnent pas la peine de vous le dire, vous savez ?
Certains pensent que vous êtes trop stupides de toute façon :
« Quelle perte de souffle
de continuer à vous expliquer quoi que ce soit... »
C'est vraiment ainsi. Certains ne font que vous embêter.
Peu importe ce que vous dites,
ils sont fixés dans leur carré.
Ils ne le voient tout simplement pas, ils ne le comprennent pas.
Et vous dites juste : « Oh, s'il vous plaît partez,
vous êtes trop bon pour moi », quelque chose comme ça, vous savez ?
Vraiment parfois je suis surprise que quelqu'un
comme eux pratique longtemps, et soit encore très carré sur certains points,
peut-être ouvert un peu, mais pas complètement,
et ce peut être très frustrant d’avoir à faire à ces personnes, vous savez ?
Elles ne comprennent tout simplement rien.
Donc, ce pauvre tailleur, couvert de bleus
et se sentant très humilié et perplexe,
ne sait pas quoi faire,
s'enfuit de la maison du Maître Zen.
Longtemps après, il rencontra un autre Maître Zen
et il vint lui demander
pourquoi le premier Maître Zen l’avait frappé si sévèrement comme ça.
Donc, c’est un des Maîtres Zen grande gueule,
il est censé l’être, de type maternel,
celui qui explique tout de A à Z.
Oui, le patient et le bon.
Donc, ce Maître Zen, s'appelle Chao Chou,
il dit : « Savez-vous pourquoi vous avez été battu ? »
Le tailleur a déjà peur.
Quand un Maître Zen demande,
il se souvient de la dernière fois où on l’a interrogé,
donc il avait si peur.
Il dit : « Non, pas vraiment, monsieur.
Je n’ai pas compris, monsieur.
Jusqu'à maintenant, je pense de toutes mes forces
je ne sais pas ce que j’ai fait de mal
et qui méritait une telle raclée.
Alors Chao Chou lui a fait un clin d'œil comme ça,
et ensuite il dit : « Vous savez,
parce que vous êtes la fissure dans le vide. »
Une telle obstruction ;
où qu'il aille, il craque tout.
Il est trop bête, vous savez ?
Un faible niveau et ergoteur.
Aller voir un Maître Zen et se vanter comme ça.
Une réponse vide, vous savez ?
Il ne l’a même pas réalisé lui-même.
La personne qui a répondu à ces koans au début,
celui à l'origine, avait craqué le koan,
vraiment craqué le vide sans le craquer.
Et ce gars-là n'avait rien à faire,
il a craqué tout le truc.
Il est un obstacle à la véritable sagesse.
Il s’est fait obstacle. Il s’est fissuré.
Vous pouvez dire ça.
Alors, que voulait-il dire :
« Vous êtes la fissure dans le vide » ? Cela signifie
« vous êtes minable ».
Vous êtes vraiment, pas seulement rien,
mais vous êtes vraiment une obstruction,
endommageant les choses pour votre propre sagesse. »
Parce que la sagesse est vide, comme ça
quand vous êtes libre de tout,
vous n'avez plus de conception de la chose
que vous pensiez savoir avant.
Vous êtes vraiment libres.
Vous connaissez vraiment la liberté
et vous savez vraiment ce qu’est la sagesse et vous savez vraiment de quoi il s'agit.
Vous connaissez vraiment Dieu.
Ce gars n’avait fait que l’apprendre de quelqu'un,
l’a mis dans sa poche comme une carte et en a sorti une à la fois,
ABC, et a répondu selon ABC,
comme un dictionnaire.
Vide, vide. La tête vide.
Et il ose même s’afficher devant le Maître,
pensant que s’il répond comme ça,
le Maître pensera : « Ouah, il est quelqu'un. »
Bien sûr, il va se fâcher.
Comment ose-t-il venir ici et gaspiller son thé et son temps.
Il a sans doute cassé le plateau
de sorte que le tailleur ne revienne pas
et couvre le plateau de nourriture.
Maintenant vous avez compris, oui ? (Oui.)
Vous n'êtes pas si vide, n’est-ce pas ?
Vous avez compris, n’est-ce pas ?
Oui.
C'est ce qu’il en est, vous savez ?
La vraie connaissance ne passe pas par l'apprentissage de mots,
mais elle doit être réalisée par vous-même.
Comme parfois vous méditez ou parfois vous rencontrez quelque chose
et vous avez soudainement un aperçu de la vérité derrière cela
et cela n’a peut-être rien à voir avec cette chose.
Vous avez juste compris la vérité, la réalité de la vie,
la véritable vacuité - au moins un aperçu de celle-ci -
Et puis vous continuez,
peut-être demain vous oublierez déjà ;
vous voulez la récupérer, elle n'est plus là.
Juste une des réalisations, et vous devez passer à la suivante.
Vous ne pouvez pas vous accrocher à cette chose que
vous saviez hier.
C'est comme si vous marchiez dans la rue kilomètre après kilomètre.
Vous devez continuer.
Vous ne pouvez pas revenir regarder le kilométrage d’hier, n’est-ce pas ?
Par exemple.
Oh mon Dieu, ce gars-là. Il y a beaucoup de gens comme ça.
Le pauvre tailleur se fait frapper
parce qu’il fait le fier devant un Maître Zen capricieux,
mais il y en a beaucoup comme ça dehors
qui méritent d’être plus battus que ça.
J'espère qu'ils ne viennent pas ici parce que je n'ai pas de bâton Zen.
Je ne sais pas quoi faire.
Si vous avez un bâton, vous pouvez trouver une solution,
une solution à votre colère.
Mais si vous n'avez pas de bâton, que faire ?
Vous jetez des bonbons sur lui ?
Cela permettra également d'apaiser ma colère.
Ils viennent gaspiller votre temps,
gaspiller votre énergie et veulent juste faire les fiers.
Je veux dire, s'il estime savoir beaucoup de choses,
pourquoi doit-il aller voir le Maître Zen
et faire le fier, n’est-ce pas ?
S'il sait déjà quelque chose, il le garde.
Les choses que nous savons, on ne va pas faire le fier avec, n’est-ce pas ?
Comme Lao Tseu a toujours dit que :
« Celui qui sait vraiment, ne le montre pas ».
On dirait qu'il est très médiocre, très faible, vous savez ?
et celui qui ne sait pas, se vante beaucoup
et a une grande gueule et tout ça.
Donc, ce Maître qui est censé être une grande gueule,
il lui dit la vérité.
Je me demande s’il a vraiment compris quoi que ce soit.
Ah ! Il a compris, d’après le livre.
Le tailleur, après avoir écouté
l'explication du Maître Zen Chao Chou,
s'est soudainement réveillé.
Il a fallu deux Maîtres Zen pour réveiller un idiot.
C'est la conclusion.
Deux Maîtres Zen beaux, sages et bienveillants
pour le réveiller.
Mais s'il ne l’avait pas battu si durement, il ne se serait pas réveillé si tôt.
C'est le truc Zen - vous devez être battu.
Ici, vous utilisez un plateau, et ça suffit.
Ou la tasse.
Le truc Zen est comme ça.
Ils vous font travailler. Ok ?
C'est aussi une façon de vous réveiller.
C'est juste que vous devez travailler plus dur comme ça.
Et puis, vous ne pouvez avoir qu'un aperçu partiel de la vérité.
Ce n'est pas encore le tout, vous voyez ?
Il s'est réveillé ensuite,
mais il a oublié le lendemain.
Tout comme chaque jour vous méditez, vous avez beaucoup d'expérience,
mais ensuite vous oubliez
et puis vous faites une autre expérience,
et vous passez à l'expérience suivante.
C'est ainsi que cela devrait être.
Quand quelqu'un se réveille dans la pratique du Zen,
cela ne signifie pas qu'il est complètement éveillé
ou qu'il va garder cela pour toujours.
Parfois, il peut l’avoir,
mais il le perdra le lendemain. Bien.
Donc… mais au moins il a compris l'explication.
Mon Dieu, il a besoin d'explication.
Mais ce n’est pas l'explication qu'il a comprise ;
c'est la façon dont le Maître Zen lui a dit.
Et aussi ce Maître Zen a le pouvoir,
donc sa parole a le pouvoir de réveiller cette personne.
Ce ne sont pas les mots, c'est le pouvoir derrière eux.
La plupart des Maîtres éclairés,
quand ils vous parlent ou vous rencontrent,
ils vous donnent la bénédiction.
Invisible.
Vous ne le voyez pas. Personne ne le voit.
Mais son pouvoir est derrière ses mots.
Ce n'est pas sa parole.
Sa parole vous bénit peut-être 30%,
mais le pouvoir derrière elle, 70%.
Et c'est pourquoi ce gars s’est réveillé.
Si quelqu'un lui dit la même chose
ou s’il l’apprend de quelqu’un d'autre, il ne va probablement jamais se réveiller.
Il se rendormira.
Et aussi le premier Maître Zen
utilise son énergie et son pouvoir pour le battre.
Il pouvait avoir l’air en colère, mais il n'est pas vraiment en colère.
Il veut agir comme ça,
donc cela fait ce gars sortir de sa stupidité,
de son arrogance,
de sa mauvaise conception des choses.
Mais il a fallu un autre Maître Zen pour l'aider à recomposer cela.
Quel gars dur. Oh, mon Dieu.
Vous savez pourquoi ?
Pourquoi était-ce si difficile comme ça ?
Parce qu'il en sait trop.
Le tailleur se remplit de trop d'ordures.
C'est pourquoi il a fallu deux Maîtres Zen pour le vider.
C'est pourquoi il a fallu si longtemps.
Mais le premier Maître Zen l’a battu, pas nécessairement sans raison.
Quand il le bat,
il lui confère également son pouvoir.
Tout comme lorsque l'autre Maître parle, vous voyez ?
Alors il dit : « Lorsque vous rencontrerez un autre Maître Zen
qui a une grande gueule, il va vous expliquer. »
Donc différents Maîtres Zen ont différentes méthodes.
Il ne veut pas parler, donc il l'a battu.
C’est une méthode pour réveiller le gars.
Oh, il n'oubliera jamais cela.
Être battu comme ça sans raison ;
selon lui,
être accusé à tort et battu à tort.
Alors il ne l’oubliera jamais. Vous voyez ?
Alors, jour et nuit, nuit et jour,
chaque minute de ses heures de réflexion,
il s’en souviendra et travaillera dessus.
Me comprenez-vous ? (Oui.)
« Pourquoi ? Pourquoi ? »
C'est l'un des koans, aussi.
« Quoi ? Quoi ? Quoi ? »
Ou encore : « Qui ? Qui ? »
Vous savez, comme : « Qui suis-je ? »
Mais alors ils sont trop paresseux et disent : « Qui ? Qui ? Qui ? »
Ils demandent sans cesse : « Qui ? Qui ? Qui ? »
et puis un jour ils auront la réponse.
De même, ce Maître est un homme de peu de mots.
Il dé*** parler.
C'est pourquoi quand ce gars lui parle, du tac au tac
comme ça, il détestait ça, donc il l'a battu,
et c'est sa méthode pour éclairer ce gars.
C'est une sorte de koan pour ce tailleur,
afin qu'il rentre chez lui,
continue d'y penser tout le temps.
C'est comme un autre Maître qui vous donne toujours un koan,
de sorte que vous rentriez à la maison, travaillez dessus,
l'expliquiez à vous-même, et essayiez de comprendre la question ;
et quand vous essayez de comprendre la question,
cela signifie que vous vous concentrez sur un problème.
Donc vous oubliez les autres problèmes. Oui.
Voilà comment fonctionne la concentration,
et la concentration vous donne l'illumination.
Mais dans ce cas, c’est très long, pas comme être assis :
« Ouah ! Je vois la Lumière. »
Voir la Lumière la première fois ne signifie pas
que vous êtes complètement éclairé, mais au moins vous êtes ouvert comme ça,
et ensuite vous pouvez travailler lentement, plus ***,
chaque jour, un peu plus.
Alors ce gars l’a battu, parce que c'est sa méthode.
Au lieu du koan, il lui donne un koan non-verbal.
Et quand il a rencontré l'autre Maître Zen,
qui utilisait une approche différente pour le réveiller,
les deux ensemble, 50-50, le gars a finalement compris.
Alors vous pensez, pauvre tailleur ?
(Non.) Pauvre Maître.
Un cas si difficile, et il a dû tout de même travailler dessus.
Certains Maîtres Zen ne sont pas très patients.
Ils sont saints, mais ils sont des saints impatients.
Ok ?
Certains Maîtres Zen sont comme ce gars ; il n'aimait pas trop parler,
et si vous faites le fier devant lui,
il est horrifié par ce genre de maladie intellectuelle,
comme une maladie mentale, la maladie Zen,
juste connaître le mot mais ne rien comprendre,
et essayer de se montrer avec fierté devant tout le monde.
C'est écœurant, donc il dé*** ce type.
Donc, il utilise cette méthode forte pour que ce gars ne l'oublie jamais
et n’oublie jamais de travailler sur « pourquoi », vous voyez ?
Il est très difficile de réveiller certaines personnes.
Donc, ce Maître le bat fortement comme ça,
afin que ce tailleur ne l'oublie jamais,
et comme il ne l’oublie pas, il n’oublie pas le Maître,
il sera toujours connecté au Maître.
Et puis il y a... quoi ? (Bénédiction.)
Le transfert de pouvoir, c'est ce qu'il en est,
qui le bénit de jour en jour, de jour en jour,
d'une manière si tragique.
Sinon, comment pouvez-vous fendre ce genre de vide ?
Il faut d’aborder le fendre
afin qu’il vide tout le reste,
et il ne peut maintenant se concentrer que sur « pourquoi il me bat » ; c'est tout.
Juste un problème.
C’est encore un problème,
mais c'est toujours mieux que d’avoir cent mille autres problèmes.
Trop encombré.
Alors le Maître a dû utiliser cette méthode pour ce type de gars.
Je suis sûre qu’il n'utilise pas
ce même type de méthode pour tout le monde ;
simplement ce gars.
Je ferais de même, mais j'espère qu'il ne vient pas
parce que...
J'espère que ce genre ne vient pas parce que je n'aime vraiment pas ça.
Ainsi le tailleur, après avoir été éclairé,
que pensez-vous qu'il ressentait vis-à-vis du premier Maître Zen ?
De la gratitude.
De la reconnaissance.
De la reconnaissance. Exact, exact, exact -
mais ça prend beaucoup de temps. (Oui.)
Vous voyez, il a battu ce gars,
donc ce gars se souviendra de lui pendant si longtemps,
si longtemps, et tant qu’il se souvient de lui, le Maître continue de lui donner
son énergie, sa sagesse, son illumination,
une dose à la fois.
Dès qu'il se vide d'un de ses problèmes,
un de ses attachements auquel il s’agrippe,
le Maître lui transmettra une part de sagesse
à cet endroit vide de son cerveau, de son mental,
et en continuant à penser à ce Maître Zen,
un autre problème tombera,
et le Maître Zen remplacera ce problème
par la bénédiction dans ce compartiment vide en lui.
Et ça continuera ainsi
jour après jour jusqu'à ce qu’il n’ait presque complètement pas d'autres problèmes,
sauf « pourquoi ce Maître Zen m'a-t-il battu ? »
Et puis, à ce moment-là, il est déjà presque vide.
Et quand il est allé voir le second Maître,
alors il est presque prêt.
Vous voyez ? Le travail a presque été fait.
Donc le Maître Zen fait comme ça,
il est réveillé.
Il a juste besoin d’une petite poussée, une dernière.
Comme les gens jouent au golf,
parfois, ils frappent la balle loin, loin, loin ?
Et puis ils vont très près du but,
du trou, et quand il va à côté du trou,
le golfeur pousse très légèrement la balle
et elle rentre dans le trou tout de suite. Vous voyez ?
Très proche déjà, et c'est pareil, comme ça.
Donc ce n'est pas parce que le second Maître Zen
a le pouvoir d'éveiller ce gars, par lui-même,
mais parce que le premier Maître
a déjà travaillé sur lui, de manière invisible.
Même s'il pense au Maître d’une manière très désagréable,
il pense tout de même au Maître. Vous voyez ?
Il n'oubliera jamais cet incident, jamais !
Et tant qu'il n'oublie pas l'incident,
il n’oublie pas le Maître,
et c'est comme ça la connexion continue, continue, continue.
Oublieriez-vous jamais
quelqu'un qui vous a battu comme ça ? Non ! Non, non !
Jusqu'à votre mort, vous ne l'oublierez pas.
Donc la connexion, totalement parfaite,
dure tout le temps à ses heures éveillées,
ses heures de sommeil, ses heures de rêve –
il rêve même qu’il le bat aussi,
dans son rêve -
et puis, de ce fait,
il cesse la lutte mentale, au quotidien, vous savez...
occupé par toutes sortes de questions absurdes.
Donc, au moins il ne pose aucune nouvelle question,
parce qu'il est trop occupé avec cette question,
« Pourquoi m'a-t-il battu ? Pour l'amour de Dieu !
Je n'ai rien fait de mal. »
Donc il n’arrête pas d’y penser tout le temps,
et tout autre problème tombe, ne cesse de tomber, l'un après l'autre,
et alors il devient plus vide,
et le pouvoir du Maître est là pour lui.
Alors, quand le second Maître claque simplement ses doigts
comme ça, alors il est totalement prêt.
Tout a disparu.
Voilà comment il est devenu éclairé.
Merveilleuse histoire !
Merci beaucoup.
Les livres ne sont pas si mauvais.
Vous devez juste savoir quel livre,
et vous devez comprendre le livre.
Les histoires nous rappellent parfois notre côté nul
et alors nous pouvons être quelque peu éclairés.
Capiche ? Compris ?
Tout le monde ? (Oui.)
Des questions ?
Des questions à ce sujet ?
Ou vous êtes tous heureux, et avez compris ? Compris ?
(Oui.) Heureux. Super. Très bien.
Alors quelle heure est-il ?
8 h 30.
Bonne heure.
8 h 30.
Oh, regardez cette montre qu'ils me donnent.
C'est pour ça que je suis en retard parfois,
15 h 54...
Je vous le dis.
La veille, pareil.
J'avais un rendez-vous pour une interview à la radio
et ma montre était une heure en retard.
(Oh, non.) Vous savez,
comme c’était censé être 12 h et c'est seulement 11 h.
(Oui, une heure de retard.) De retard, oui.
Donc, je pensais avoir encore deux heures, vous savez ?
Je prends mon temps et je fais mes affaires,
ou pas,
et puis soudain à la dernière minute, ils disent :
« Maître ! Vous savez, vous avez une demi-heure. »
« Oh ! » Ok, je cours, je cours et me prépare.
C’est parfois très difficile de travailler avec tant de gens.
Parfois, ils ne me rappellent pas à temps.
Parfois, mon horloge me trompe, vous savez ?
Ils me rendent la vie dure, même l'horloge.
Même les horloges silencieuses m’en font voir aussi !
Vous voulez autre chose,
ou vous voulez méditer ? (Oui. Oui.)
Que signifie « oui » ?
Que puis-je vous donner ?
Vous méditez, non ?
Vous entendre. Plus d'histoire.
Comment, chéri ?
Nous voulons plus d'histoires.
Qu'as-tu dit ?
Nous voulons plus vous voir !
Me voir plus ? (Oui !)
Plus !
Plus vous voir !
Que dois-je faire ? M’asseoir ici pour toujours ?
On veut plus d'histoire ! (S'il vous plaît.)
Une autre histoire ? (Oui.)
Des bonbons !
Des bonbons ?
Ok.
Qui veut une histoire de plus ? Levez la main.
Voyons s’il y a la majorité.
Est-ce la majorité ?
Oui !
Oui ? Vous avez compté ?
C'est presque nous tous.
Trop pour les compter.
Presque vous tous.
Les Chinois ne comprennent pas,
ils ne lèvent pas la main.
La traduction est en retard.
Attendez une minute de plus.
Qu’avez-vous dit ? (Nous voulons vous voir plus.)
Attendre ? Je suis patiente.
Je ne vois aucune main qui se lève là-bas.
Oh, trois, quatre.
Oh. Les voilà. Les voilà.
Cinq.
Et ceux qui ne lèvent pas la main, que font-ils ?
Bon, encore une fois : Une histoire, levez la main.
Oh, maintenant tout le monde lève la main,
et n'a même rien compris,
simplement lever, ils ont déjà appris,
comme ce gars, vous savez. Très bien.
Ok, peut-être vais-je revenir alors ? (Oui.)
Vous autres faites une pause,
parce que vous étiez assis toute la journée.
Vous vous levez, faites un peu d’exercices
et allez à la salle de bain ou quelque chose,
et revenez, même position, d'accord ?
Oui, Maître.
Et peut-être que je reviendrai.
J'ai dit « peut-être ».
Vous êtes censés être assis ici et méditer de toute façon.
Il y a toujours de l’espoir.
Oui ? Ok.
Toujours de l'espoir.
Ok.
S'il vous plaît, Maître.
Comment ?
S'il vous plaît, Maître, revenez.
Apportez un bâton.
Apporter un bâton ?
(La puissance du bâton.) Je vais là-bas pour qu'ils puissent me regarder un peu, ok ?
Merci Maître.
Je vous en prie.
Quel âge as-tu ? (24 ans.) 24 ? Tu as l’air d’un enfant.
Oui, de cette façon ils peuvent bien me voir.
Le Maître est jolie.
Merci.
Le Maître est si jolie.
Merci.
Vous rajeunissez.
Très jeune.
Vous rajeunissez.
Pas du tout !
Le Maître est si jolie !
Jolie ?
Si belle !
Vous êtes si jeune et belle !
Vous êtes si jeune et belle !
Si belle.
Ok, Taiwan (Formose) ?
Oui.
Tant de gens.
Vous pouvez tous venir ? (Oui.)
Le visa, ça va ? (Oui.)
Il n'y a eu aucun problème ?
Pas de problème.
Ok, facile, c'est génial !
Pourquoi y a-t-il deux religieuses ici ?
(Coréennes.) De Taoyuan ?
Corée. (Corée ?)
Mais nous vivons à Formose (Taïwan) maintenant.
Vous vivez à Formose ?
Oui.
Vous parlez chinois ? (Oui.)
Comment se fait-il que vous êtes allées à Formose ?
Vous vivez à Miaoli ? (Non.)
Où habitez-vous ?
Nous vivons à Taipei.
Taipei.
Vous pouvez aller vivre à Miaoli.
Le pouvons-nous ? (Oui.)
Merci Maître.
Vous êtes renonçantes, donc vous pouvez y vivre.
Bon, vous me voyez maintenant.
Allumez la lumière.
Il n'y a pas de lumière.
Il n'y a pas de lumière.
Non.
Il n'a pas la lumière ?
Sans lumière, ils ne peuvent pas me voir.
Ce n'est pas que j'en aie besoin.
Comment se fait-il que vous dormiez si profondément au point de ne pas pouvoir me reconnaître ?
Vous dormez si profondément.
À mon arrivée,
j’ai utilisé mon portable pour éclairer mon visage
afin de vous faire savoir qui j'étais.
Vous dormez trop profondément.
Vous dormez trop profondément comme ça.
Je vais revenir. Ok ? Peut-être, peut-être.
Peut-être.
Chinois ? Aulaciens (Vietnamiens) ? Chinois ?
Chinois.
Formose (Taïwan).
Formose (Taïwan).
Formose (Taïwan).
Chinois.
Le Maître est si jolie.
Le Maître est si belle.
Le Maître est si jolie.
Je suis belle parce que je ne mange pas,
(Vous êtes extrêmement belle.) ainsi je suis devenue plus maigre.
Oh, vous allez très bien ?
Maître, s'il vous plaît.
Nous voulons les ramener à d'autres initiés.
Tout le monde va en avoir. Ok ? (Ok.)
C'est la même chose. Beaucoup de bonbons.
Ensuite chaque personne peut en prendre. Ok ?
D'accord, merci Maître.
Au revoir.
Merci Maître de nous recevoir.
Tout le monde a vu, n'est-ce pas ? Très bien.
M’avez-vous tous vue ?
Oui.
Vraiment ?
Très bien. Ok.
Éclairez le chemin afin qu'ils puissent me voir
et que je puisse voir le chemin.
Je vous aime, Maître.
Bonjour Maître.
Oui.
Faites une pause, d'accord ?
Oui.
Je vais revenir.
Merci.
Merci.
Peut-être.
Bien.
Je vous verrai plus ***.