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Il est Allah, l'unique. Le seul à être imploré pour nos désirs.
Il n'a jamais engendré et n'a pas été engendré non plus,
et que nul n'est égal à Lui !
Il est Allah, l'unique. Le seul à être imploré pour nos désirs.
Il n'a jamais engendré et n'a pas été engendré non plus...
Pouvez-vous venir avec moi, Monsieur ?
Pouvez-vous venir avec moi, Monsieur ?
Mains devant.
Mains derrière votre tête.
Derrière la tête, tournez-vous.
Ouvrez votre bouche !
"Alerte autisme"
Quelque chose sur son casier, George ?
Aucun délit. Il est clean.
Ok. Monsieur Khan, nous en avons terminé.
Vous pouvez partir.
Rangez vos affaires
Parti. Il est parti... Mon dernier vol pour Washington D.C. est parti.
Le dernier vol American Airlines est parti.
Et le prochain vol n'est qu'à 7 heures et 5 minutes.
United 59.
Il part 6h10 du matin. Le billet est à 366 $... ça coûte 366 $.
Je n'ai pas d'argent.
Je dois prendre le car pour Washington.
Ok. Je prendrai le bus.
Pourquoi allez-vous à Washington ?
Je vais voir le Président des États-Unis.
Pourquoi ? C'est un de vos amis ?
Oh ! Non... ce n'est pas un ami. Non... non...
J'ai quelque chose à lui dire.
Oh, oui ? - Oui.
Pouvez-vous dire au Président une chose pour moi ?
D'accord... - Pouvez-vous lui dire...
Salut. - Salut ?
Comment... D'accord.
Stylo ?
J. Marshall.
John. - John.
John. John Marshall dit, salut.
Salut. Ok. Salut.
Oui. D'accord... John Marshall dit...
Mais j'ai... d'abord un premier message à lui dire.
Ah, oui ? C'est quoi ?
Vous savez où est Ben Laden ? - Oh, non... non...
Ce n'est pas mon message. Non... non...
Quel est votre message, M. Khan ?
Je dois lui dire...
Je m'appelle Khan et je ne suis pas un terroriste.
'Au nom de Dieu, le tout miséricordieux.'
"Qu'Allah bénisse la lettre que je t'écris."
'Il est écrit dans le livre intitulé "Esprits différents"
que les gens comme nous ne peuvent pas exprimer leurs émotions avec des mots.'
'Mais nous pouvons les écrire facilement.'
'Je peux remplir des milliers de pages avec
des "Je t'aime Mandira."
'Mais pas une seule fois, je ne pourrais te le dire.'
'Peut-être que tu m'en veux à cause de çà.'
'Je t'avais promis que je rencontrerais le Président,
et j'essaie encore et encore.'
'En attendant, chaque fois que j'ai du temps,
ce que je ne t'ai jamais dit, je l'écris.'
'Et tu recommenceras à m'aimer. Si Dieu le veut.'
'Mon père Dilawar Amanullah khan,
travaillait dans l'atelier S.T. à Borivali.'
'Il m'y emmenait tous les jours.'
'Et il me déposait dans un parc à ferraille qui se trouvait à proximité.'
'Depuis, je sais réparer les choses cassées.'
'Étrangement, je ne pouvais pas réparer quand mon père allait mal.'
Hé, cet endroit appartient à ton père ?
Apprends à faire l'imbécile ailleurs !
Imbécile ? Imbécile ?
Dégage maintenant ! Dégage !
Tu es fou ! Idiot ! Tu as abîmé mes vêtements !
Maman... maman... maman...
Chut... Zakir dort.
Qu'est-ce que c'est ?
L'imbécile. - Comment t'es-tu trempé ?
L'imbécile. - Quoi ?
Abdul m'a dit d'apprendre à faire l'imbécile.
L'imbécile.
L'imbécile ?
C'est ce qu'il t'a dit ?
Je vais te montrer comment faire l'imbécile.
Comme ça.
Comme ça.
Quoi, Rizu ?
Un câlin, juste une fois.
Viens.
'Ma mère, Razia Khan.'
Je sens la paix quand je te serre dans mes bras.
'Elle était de Jalalpur U.P.'
'Elle brodait des vêtements.'
'Aucun docteur ne pouvait dire la raison de ma maladie.'
'Mais ma mère n'avait jamais senti le besoin de savoir pourquoi.'
'Je ne sais pas comment, mais elle me comprenait.'
'Tout comme toi.'
Des bâtards ! Tous !
Il faut les abattre.
Ils n'épargnent même pas nos femmes !
Les chiens ! Voleurs !
Vous êtes avec moi les gars ?
Des bâtards. Tous.
Il faut les abattre.
Je t'avais dit de ne pas sortir.
Maintenant, viens. Mangeons.
Des bâtards. Tous.
Il faut les abattre.
Des bâtards. Tous.
Que dis-tu ?
Des bâtards. Tous.
Qui t'a dit çà ?
Il faut les abattre.
Tais-toi !
Des bâtards. Tous.
Tu vas te taire, Rizu !
Viens avec moi. Viens.
Regarde.
Là... c'est toi Rizvan. Qui ?
Rizvan. - Oui.
Et là, il y a cette personne qui tient un bâton.
Et elle veut te battre.
C'est mauvais de battre... C'est mauvais. - Oui, c'est mauvais.
Et là, c'est de nouveau toi, Rizvan.
Et là, il y a cette personne qui tient une sucette,
qu'elle te donne.
La sucette est douce. C'est une bonne chose.
Oui, un bon garçon. - Un bon garçon.
Regarde.
Dis-moi qui est l'Hindou et qui est le Musulman parmi eux ?
Les deux sont pareils.
C'est bien.
Rappelle-toi une chose mon fils.
Il y a seulement deux sortes de personnes dans ce monde.
Les personnes bonnes qui font de bonnes choses.
Et les mauvais qui font de mauvaises choses.
C'est tout ! C'est la seule différence entre les êtres humains.
Il n'y a pas d'autre différence. Compris ?
Qu'as-tu compris ? Dis-moi.
Les personnes bonnes et les personnes mauvaises. Pas d'autre différence.
'La leçon de ma mère n'était enseignée dans aucune école.'
'Du moins pas dans mon école.'
Le maître Wadia vit quelque part ici.
Donne-moi le plan.
Venez vite, les garçons.
Rizu ! Que fais-tu ? Dépêche-toi. Laisse ça !
Viens. Allez, viens mon fils.
J'arrive ! Une minute !
Bonjour ! Je suis Razia, et c'est Rizu. Je veux dire Rizvan.
J'ai beaucoup entendu parler de vous, que vous étiez très instruit.
Vous avez beaucoup de diplômes. B.A., M.A. Peu importe !
Les gens disent que vous ne faites rien. C'est une bonne chose !
Rizu. Mon Rizu est très doué.
J'ai donc pensé...
que vous pourriez lui donner des cours chez vous.
Et vous ne perdriez pas votre temps. N'est-ce pas ?
Quelle stupidité !
Monsieur Wadia. Je vous dis la vérité.
Mon Rizu est un garçon intelligent.
Allez Rizu, dis quelque chose à M. Wadia en anglais.
Parle en anglais. Allez.
Dis quelque chose en anglais.
Wadia. Wadia.
La famille Wadia est une famille Perse, originaire du Surat de l'Ouest.
Launji Narsolaunji Wadia a commencé
la dynastie des constructions navales Wadia en 1736
quand il a obtenu un contrat de la Compagnie Anglaise des Indes
pour construire les docks, les navires à Bombay.
Wadia ! Wadia !
Le vagabond chevauchait, jusqu'à la vieille auberge.
Le vagabond chevauchait, jusqu'à la vieille auberge.
Maman, j'ai faim ! Allons-y !
'Maman a dit que maître Wadia était une personne bonne.'
'Les personnes bonnes font toujours de bonnes choses.'
'Maître Wadia m'a appris beaucoup.'
'Des livres. Et de la vie aussi.'
Rizvan ! Rizvan, ne viens pas ici.
C'est inondé. Rentre chez toi. Rentre chez toi !
M. Wadia. Que faites-vous ?
Parti ?
Votre élève est stupéfiant !
Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi vous criez comme ça les gars ?
Rizvan ! Que fais-tu ? Je t'ai dit de rentrer chez toi.
Génial.
Tu pompes l'eau vers l'extérieur !
C'est stupéfiant. Génie ! Génie !
C'est mon élève ! Le mien !
J'ai eu cette cocotte-minute en dot. - Ruksana est-il capable de tout réparer ?
Vous savez, M. Wadia ?
La cocotte-minute c'est rien
Un jour Rizu a fait un miracle dans la maison de maître Wadia.
L'eau montait jusqu'ici.
Une minute !
L'eau était là.
Rizu a installé une espèce de moteur.
Une minute !
Il l'a mis dans l'eau pour l'évacuer.
Je l'ai vu de mes yeux.
Vraiment ? - Oui.
Zakir.
Tu as gagné une coupe, n'est-ce pas ?
J'en suis vraiment très heureuse.
Et Rizu... Rizvan aussi est heureux pour toi.
Et tu devrais être heureux aussi.
Après tout, c'est ton frère, n'est-ce pas ?
Essuie tes larmes maintenant, bon garçon.
Viens là.
Tu es mon bon garçon, n'est-ce pas ?
Tu es mon bon garçon, n'est-ce pas ?
Tu es mon bon garçon, n'est-ce pas ?
'Zakir était très chanceux.'
'Il pouvait pleurer.'
Zakir, Rizu dit qu'il va faire très froid là-bas.
Tu as tout pris, hein ? N'oublie rien.
Tu vas me manquer, mon fils.
Seulement si tu trouves le temps après mon frère.
'Dès qu'il a eu 18 ans, Zakir est parti pour l'Amérique.'
'Il a obtenu une bourse pour l'Université du Michigan.'
'Je me suis senti très, très mal quand il est parti.'
'Mais je ne lui ai jamais dit.'
'Et en quelques jours, je me suis habitué à son absence.'
Maman ! Hasina enseigne à l'université.
Elle ne peut pas s'absenter et venir en milieu d'année.
C'est son premier Eid dans la famille depuis le mariage.
Nous ne l'avons même pas encore vue mon fils. Venez !
Maman, ne t'inquiète pas.
J'aurais tes papiers d'immigration bientôt.
Alors, tu vivras avec nous.
Mais...
je ne peux pas laisser Rizvan seul.
Je sais.
J'envoie les papiers pour mon frère aussi.
J'ai un double appel, j'te rappelle plus ***. Dieu te garde.
Oui ?
Oh, Seigneur. - Oh, seigneur.
Maman, tu devrais dormir maintenant.
Dormir calme l'esprit et repose l'organisme.
Tais-toi !
Ne t'inquiète pas, je vais bien.
Mais, Zakir me manque.
Son rire.
Sa colère.
Et ses drôles de bruits.
Oui, à 7 heures du matin, 2h de l'après-midi et à 9 heures le soir.
C'est tout. Tu vas mieux ?
Quoi, Rizu ? Deux minutes ? Seulement deux minutes.
Seulement deux minutes ?
1001, 1002...
'Mais Mandira, l'effet de ces deux minutes,
ne dura seulement que six mois, quatre jours et 17 heures.'
'Maman est décédée de cardiomyopathie congestive.'
'Son cœur était trop gros pour son corps.'
'Avant sa mort, Maman m'a fait promettre,
que tout comme Zakir, je me construirais une vie heureuse.'
'Je suis aussi parti pour l'Amérique'
'et ensuite je suis venu ici'
'dans ta ville préférée, San Francisco.'
'Et c'était effrayant. Très effrayant.'
Bonjour. - Bonjour.
Frère, voici Hasina.
Que la paix soit avec toi, frère.
Comment vas-tu ?
J'espère que ton voyage était agréable. - Bonjour.
Allez, viens. Allez, entrons.
La paix sur toi.
'La femme de Zakir, Hasina.'
'Elle était de Brooklyn, New York.'
'Elle enseigne la psychologie à l'université.'
'Elle découvre pour la première fois...'
'Que je souffre du syndrome d'Asperger.'
'La crainte de nouveaux endroits et de nouveaux visages.'
'Ma haine de la couleur jaune et du bruit.'
'La raison de ce qui me rend différent des autres,
à été décrite en 2 mots.'
'Le syndrome d'Asperger.'
Prends-la et regarde ici.
Ce sera comme si tu regardais la TV.
TV ? - Oui.
Tu n'auras plus peur des nouveaux endroits, des nouveaux visages.
Plus peur ? - Non
Tu appuies juste sur ce bouton. Regarde. Essaie.
'Je l'ai emmené à l'association des autistes.'
Bonjour, Mme Brennan. - Bonjour.
Désolé.
'Et Mme Brennan a dit que ton frère allait mieux
que la plupart des personnes ayant l'Asperger.'
car même s'il le fait de manière étrange, il peut exprimer ses sentiments.
Et je pense que ta mère y est pour beaucoup, Zakir.
Bonjour. - Bonjour.
C'est mon bureau.
Entre. Jette un coup d'oeil.
Jette un coup d'oeil.
Que fais-tu ? Viens par ici.
Quand je suis venu en Amérique, je n'avais rien.
Mais aujourd'hui ? Regarde par toi-même.
Je suis le plus grand revendeur des produits Mehnaz.
Par là. Et pourquoi ?
Parce que c'est l'Amérique. - L'Amérique.
Ici, plus tu travailles dur, et plus tu réussis. - L'Amérique !
J'ai travaillé très dur. Maintenant, c'est ton tour.
Amérique. - Viens.
Oui.
Par ici, frangin. - Amérique.
Oui. Ce sont tous nos produits. Et ça nos détaillants.
On te donnera les noms et adresses des salons.
Rends leur visite et vends-leur. Compris ?
Non ! - Ça va venir.
Mehnaz, produits de beauté aux plantes. Mehnaz...
L'eau de rose est un masque qui nettoie, clarifie votre peau
et vous donne le teint d'une jeune mariée.
Vous donne le teint d'une jeune mariée.
Mehnaz, produits de beauté aux plantes.
Tout ça.
Mehnaz, produits de beauté aux plantes.
Ils vous donnent le teint d'une jeune mariée.
Je suis divorcée.
Nous n'avons rien pour les nouvelles divorcées.
Nettoyage simple pas besoin d'autre chose.
Vous nettoyez votre visage et votre métabolisme.
Je pense que j'ai juste besoin d'un petit ami.
Oh, non, non. Vous n'avez pas besoin d'un petit ami.
Vous avez besoin de ça et d'un "Djamal Gotha."
Laxatif indien.
Ça dit que le produit vous sera livré dans sept jours.
Nous mentons, vous ne l'aurez pas avant 10 jours.
Bouge de là, mec !
Allez ! Bouge de là !
Allez. Dégage du passage, abruti.
Non...
Dégage d'ici. Allez.
Hé, les gars ! Laissez-le tranquille ! Arrêtez !
Arrêtez, ok ? Partez.
Partez, s'il vous plaît !
Tu vas bien ?
Hé ? Effrayé ?
Ça va.
Écoute ! Il n'y a pas de mal à avoir peur.
Mais ne te fais pas une plus grande peur qui t'empêcherait d'avancer. Ok ?
D'accord, au revoir.
Bonjour ! Bienvenue chez Karma.
Je suis la gérante. Puis-je vous aider ?
Oh, mon Dieu !
Je crois que vous m'avez reconnue.
C'est bon. Ne soyez pas timide.
Je suis Rita Singh. Ex Miss Inde.
Foutu sèche-cheveux !
Je suis Rita Singh. Ex Miss Inde !
Vous être très vieille !
Vous deviez être miss Inde bien avant ma naissance !
Ok ?
'La physique a une théorie.'
'Et selon elle, certains sons font battre votre cœur plus rapidement.'
'Pour moi, Mandira,
ce son sera toujours ton rire.'
Alors, tu es entré ?
Ne le prends pas mal, Rita.
J'espère que c'est pour une coupe.
Tu as les cheveux longs. - Ok.
Bien. - Bien.
Prends un rendez-vous. - Mon nom est Rizvan Khan. Khan.
Il est possible que je vous semble bizarre.
Mais c'est parce que, j'ai le syndrome d'Asperger.
C'est le Dr Hans Asperger qui a donné son nom à ce syndrome.
J'ai le syndrome d'Asperger, cela ne signifie pas que je suis fou.
Oh, non... !
Je suis très intelligent.
Très futé.
Mais il y a certaines choses que je ne comprends pas.
Quand je vais chez quelqu'un, on me dit :
"Eh Rizvan, fais comme chez toi."
Je ne peux pas faire comme chez moi, quand ce n'est pas ma maison ?
Je ne comprends pas pourquoi les gens disent une chose et en pensent une autre.
Ma mère disait toujours qu'il y a deux sortes de gens dans le monde.
Les gens bons et les gens mauvais.
Je suis une bonne personne.
Je fais de bonnes choses.
Je suis venu vendre des produits de beauté aux plantes, Mehnaz.
Je ne sais pas comment faire
Mais mon frère Zakir m'a dit que c'était mon travail.
Mehnaz, produits de beauté aux plantes sont de très bons produits.
Je les ai tous essayés sur moi.
C'est pour ça que ma peau brille.
"Ils vous donnent le teint d'une jeune mariée."
Permettez-moi... Permettez-moi de vous montrer,
tous les produits de beauté aux plantes, Mehnaz ? S'il vous plaît.
Je peux ?
Oui, tu peux.
Alors, dis-moi. Lequel de ces produits me rendra plus jolie ?
Non, non. Aucun produit ne vous rendra jolie.
C'est vache ! - Non, non.
Les produits de beauté ne peuvent qu'améliorer la peau.
Vous ne pouvez pas être plus belle.
Waouh !
Un vendeur qui dit la vérité ? - Toujours.
Combien de produits tu as ? - 22.
Donne-moi six de chaque. - Non !
Tous nos produits expirent dans trois mois. Ils meurent.
Prenez en seulement quatre. Le reste s'abîmera.
Quel nom as-tu dit ?
Mehnaz, produits de beauté aux plantes.
Ton nom ?
Rizvan Khan. Khan !
Je suis Mandira. - Mandira.
Salut. - Salut.
Salut.
Salut.
Tes yeux...
Tes yeux...
Tes yeux...
Tes yeux ont un touché de velours.
Sous tes cils, ils peuvent changer le monde.
Quand tes yeux sont timides ou remplis de larmes.
Le monde s'arrête.
Tes yeux sont un don que Dieu t'a accordé.
Où résident ses bénédictions.
Qui peut résister à la puissance des yeux comme les tiens.
Tes yeux...
Ce rose, c'est pas un peu trop choquant ?
Pas du tout ! C'est très joli.
Le rose est aussi ta couleur
Ah oui ? - Oui !
Je suis d'accord.
Que la paix soit avec vous !
Salut. Jolie couleur !
Oh, oui. Le rose est aussi ma couleur.
Oh, non... ! Ne vous servez pas du téléphone. - Pourquoi ?
Ils font mourir les abeilles
Les abbés ? - Abeilles, abeilles !
Les signaux perturbent les abeilles. Elles ne retrouvent pas leurs ruches et meurent.
Elles meurent.
Ce n'est pas bon parce que Albert Einstein a dit...
Albert Einstein a apparemment dit. - Apparemment dit...
Que si toutes les abeilles du monde mourraient,
tous les hommes disparaîtraient en 4 ans.
C'est vrai. Tous les hommes mourraient.
Plus de téléphones portables. Si l'homme meurt, comment ferai-je ?
T'es trop !
Cette crème est un extraordinaire régénérateur de la peau
à base d'aloé Vera, de camomille et d'huile de jojoba.
Ce qui restitue le PH de la peau.
Le PH est un algorithme de l'activité des ions d'hydrogène dans une solution
qui vous indique s'il est acide ou basique.
Le taux exponentiel des ions hydrogènes est élevé, il est difficile à mesurer.
Ce n'est pas une norme absolue, c'est juste relatif.
Ce qui signifie que cette crème est très efficace.
Ok. - D'accord.
Je la prends. - Ok.
Un trésor de rêves, des désirs du cœur.
Ce sont ce que tes yeux recèlent dans leurs profondeurs.
Je n'ai pas à parler ni à révéler de secret.
Ils comprennent tous les non-dits.
Quand tes yeux fondent sur moi.
Mon souffle change de rythme.
Je me suis entraînée pendant un an et ensuite j'ai pris un autre cours à L.A.
Je veux dire... Je voulais le faire.
La formation est importante. Comment couper les cheveux sans ça ?
Je suis venue ici comme çà. Et toi ?
Tu me disais quelque chose ?
Je pense que je vais légèrement les désépaissir pour finir...
Moi aussi, je veux que tu me les coupes, Mandira.
Oui... je sais Rizvan.
Oui. S'il te plaît, coupe mes cheveux. S'il te plaît...
J'en meurs d'envie mais...
Non, non, non, ne meurs pas. - Plus *** ?
Non, ne meurs pas, coupe les juste maintenant.
Rizvan... - Non, maintenant.
Tes yeux illuminent ma route.
Tes yeux m'attirent plus près de toi.
Tes yeux font battre mon cœur plus vite.
Tes yeux me retiennent.
Oh ! Seigneur.
Tes yeux sont comme un baume sur une plaie.
Tes yeux sont comme la rosée sur une fleur.
Tes yeux me font oublier le monde.
Tes yeux touchent mon cœur.
Même les étoiles se cachent si on les compare à tes yeux.
Tes yeux...
Alors ? Comment tu trouves ?
Épouse-moi.
Épouse-moi.
C'est aussi bien que ça ?
Une seconde. Excuse-moi. - Épouse-moi.
Allô ?
Sameer ? Salut. Tu es rentré ?
Ok, j'arrive. Au revoir, je t'aime.
Sameer ?
Sameer ! Sameer ! Sam !
Allez. S'il te plaît, dépêche. - J'arrive !
Vite. Allez... !
Tu as tout mis dans mon sac ? - Ouais.
Projet de camp d'été ? - Ouais.
Déjeuner. - Ouais.
Mes affaires de foot ? - Oh ! Mince, j'ai oublié.
Maman, arrête ta comédie. Tu as fait exprès d'oublier.
Pourquoi le foot ? C'est dangereux. Si tu te blesses ?
Si c'était arrivé en courant
Rien ne peut t'arriver, parce que ta maman est là !
Maman, arrête ton film, t'es vraiment la reine du mélo !
Oui, je le suis.
Ok, on y est presque !
Oh, mon Dieu, on est dans les temps. - Ok. Salut maman.
Et mon câlin ? Mon bisou ?
Arrête ça et ma réputation ?
Réputation ?
Adieu étoile de mes yeux, la main qui soutiendra ma vieillesse !
Oh, mon Dieu. Et, merde !
Hé, Rizvan. Salut !
Salut. Tu as rendez-vous ?
Tu es divorcée.
Divorcée.
Rita m'a dit que tu avais divorcé.
Ton mariage a été arrangé quand tu avais 19 ans.
Tu es venu ici avec ton mari.
Il t'a quittée au bout de 3 ans. Il est en Australie avec une fille.
Aller en Australie a dû lui prendre beaucoup de temps...
Il a demandé le divorce, et n'a jamais envoyé d'argent
C'est un vrai chien, un vaurien, un bâ... bâ***.
Il n'a jamais appelé en 4 ans.
Il n'a jamais parlé à Sam et maintenant il ne reviendra plus.
Ce salaud, cet enc...
Je ne peux pas dire le mot suivant.
Tu en as déjà assez dit.
Merci. - De rien.
Épouse-moi.
Va-t-en. - Épouse-moi.
Va-t-en ! Ok ? - Épouse-moi.
D'accord.
Mandira... - Non.
Plus rien demain !
Mme V vient demain et teindre ses cheveux prend du temps. Au revoir.
Au revoir. - Au revoir.
Rizvan, tu vas bien ?
Non ! - Quoi ? Rizvan ?
S'il te plaît. - Non.
Qu'est-ce qu'il y a ? Dis-moi !
Salut.
Tu cours très vite. - Je n'aime pas le jaune.
Le jaune n'est pas une belle couleur. Pas une belle couleur.
D'accord. - Non.
C'est pour moi ? - Oui. Ça et ça.
Tu ne les auras pas. - Pourquoi ?
J'adore les ballons ! - Non...
En plus, Sam aime les ballons. - Non.
Quand il les regarde, c'est comme s'il volait avec eux
Rouge, bleu, rose, vert, ces couleurs te vont.
Le jaune, c'est pas joli.
Ok. - Ok.
Désolé. - Désolé.
On y va. - Ok.
J'ai un peu froid. Ok ? - D'accord.
Allons-y.
Écoute. Je suis désolée de m'être fâchée.
Tes paroles m'ont rappelée tout ce que je voulais oublier.
Il était vraiment...
"Un vrai chien, un vaurien, un bâ***." - J'aime ça.
Alors, tu ne l'aimes pas ?
Non ! Non, bien sûr que non. C'est pas ça, mais...
Je me sens mal que Sam ne connaisse pas son père.
Si tu ne l'aimes pas, épouse-moi.
S'il te plaît, arrête ! - Épouse-moi.
Le mariage n'est pas une plaisanterie. En plus, tu ne me connais même pas.
Je te connais bien. Tu donnes des fruits à Roger le sans-abri.
Tu coupes les cheveux. Tu fais de bonnes choses.
Tu es bien. - Savoir ce n'est pas assez.
Si. C'est assez pour moi. Épouse-moi.
Oh ! Mon Dieu, je vais me tuer !
Non, non ! Ne te tue pas ! Oh, non, ne te tue pas !
Ne meurs pas ! - Je blaguais !
S'il te plaît, ne meurs pas ! - Je blaguais !
Ne meurs pas ! Je ne comprends pas. - Je plaisantais.
Tram. 1873.
Le premier tram de San Francisco a été mis en circulation en 1873.
En 1873. - Tu es ridicule !
C'est ridicule...
Tu n'arrêtes pas de me dire "Épouse-moi"
Puis tu me parles de l'histoire de San Francisco.
Je ne veux pas l'entendre. Ok ?
Je sais tout de cette ville. - Menteuse. Menteuse !
Il est impossible de tout savoir. N'est-ce pas ? J'ai essayé.
Menteuse ! - Vraiment ?
Tu me défies ? Tu me défies ?
Tu es sûr ? - Je suis sûr.
Menteuse !
Si tu peux me montrer quoi que ce soit ou n'importe quel endroit de cette ville
que je n'ai pas vu auparavant... - Tu m'épouseras.
Tu m'épouseras ? - Peu importe.
Peu importe, hein ? Tu vas m'épouser.
Mais jusque-là, ferme ton encyclopédie et plus de "Épouse-moi" Ok ?
D'accord. Tu vas m'épouser.
Et c'est vrai, en 1873 le premier tram a été installé à San Francisco.
Oui.
Et la même année le premier tram était installé à Calcutta.
Tu le savais ? - Non, tu es intelligente.
Et jolie. - Ça aussi.
Je suis assez élégant aussi.
Maman ! Allons-y. - J'arrive. Une minute, Sam.
J'arrive, Ok ? - Ok.
Je m'en occupe.
Mme V, vous êtes magnifique. - Vous êtes la meilleure.
Mais vous me faites venir trop loin pour mes cheveux.
S'il vous plaît, acceptez mon offre. Et déménagez à Banville.
Vous êtes très généreuse, Mme V, mais...
Chut pas d'excuses. Sarah, toi dis-lui.
Vous devriez déménager. Nous serions voisines. Ce serait sympa.
Mme V, je ne sais pas... - Maman, viens !
Ok, je reviens.
Minute. - T'inquiète mamie. Elle déménagera.
Il me rend folle. Quoi ?
Maman. Allons-y ! - Où ?
Tu as oublié ! Le musée de la découverte !
Mon Dieu. Désolée, Sam. J'ai oublié.
Pas d'excuse. Tu oublies toujours.
J'ai listé des lieux que tu ne dois pas connaître - Tous mes amis y sont allés ! Je veux y aller !
Alors on pourra faire ce que tu ne veux pas que je dise.
Sam, juste... - C'est à côté.
On peut prendre le tram... - Silence !
Une minute.
Une minute. Ok ?
Ta liste attendra. Tu dois faire quelque chose pour moi.
Peux-tu l'emmener au musée ?
S'il te plaît !
Non. - Je vais me tuer !
Non, non... - Je vais me tuer !
Oh, non, non ! S'il te plaît, ne te tue pas.
Ok. - Comme c'est mignon...
Bien, je l'emmène. On y va, Sam.
Allons-y, Sam. - Bien.
Fais attention et ne lâche pas la main.
Ok ? - D'accord.
Pas la mienne, la sienne !
S'il te plaît, ne te tue pas.
Sam, où est ta main ?
Que fais-tu ?
Ta mère a dit de ne pas lâcher ta main.
Maman est folle ! Ne me touche pas. Ok ?
Pas toucher. Ok, pas toucher. J'aime ça, pas toucher.
Tout le monde sait comment jouer. Equipe A, Bienvenue. Equipe B, Bonne chance.
Il nous faut une autre équipe.
Nous avons besoin de l'équipe C. Qui veut être l'équipe C ?
Quel est ce jeu ? - Tu ne peux pas voir, c'est un puzzle.
Cette grille cache des noms d'animaux.
L'équipe qui identifie le maximum d'animaux gagne un prix.
Un prix ?
Quelqu'un ?
La dernière fois maman et moi avons joué. Mais nous avons perdu.
Stupide jeu !
Qui est assez courageux pour essayer de gagner le prix ?
Maman est folle !
Qui est volontaire pour être l'équipe C et gagner un fabuleux prix ?
Génial ! Nous avons un volontaire.
Bien, juste un pas en avant et nous allons commencer le jeu.
Qu'est-ce que tu fais ? Non ! C'est embarrassant. S'il te plaît.
Pas toucher. - Nous allons perdre. Non...
Ok. À trois. Un... deux... trois.
Flamant, chimpanzé, tarentule, cigogne, pingouin,
morse, sanglier sauvage, girafe, baleine, ours polaire,
antilope, cormoran, orang-outang, gazelle, pélican,
hippopotame, porc-épic, cygne, renard et...
Singe.
Singe.
Quoi ? Je crois que nous avons un gagnant. Équipe C !
Venez ici chercher votre prix.
Voilà. Félicitations ! Applaudissons l'équipe C !
Maman ! Nous avons gagné.
Waouh, un câlin de mon fils ? C'est spécial. Qu'avez-vous gagné ?
Ça ! Nous avons gagné grâce à Khan. - Oh, non...
Je ne m'appelle pas Khan, mais Khan.
Oui. C'est ce que j'ai dit. Khan.
Pas Khan. Avec l'épiglotte. Khan ! Kh... Kh... Khan !
Avec l'épiglotte. Khan !
Ok, ok ! Temps mort ! D'accord.
Tu ne voulais pas me montrer un endroit que je ne connais pas, Khan ?
Oui.
Vu.
Déjà vu.
Recueillie ici.
Tombée là-bas. - Je sais.
Alors pourquoi on est là ? - Sam voulait nourrir les canards.
Oh, oui. Khan, Khan viens allons nourrir les canards.
Tu prends ma main ? - Ok.
Tu sais ? - Je ne sais pas.
J'avais 22 ans quand j'ai divorcé.
J'avais seulement 22 ans. - 22.
Je n'avais rien.
Pas d'argent. Aucun soutien parental.
Et plus encore, nous n'avions même pas de maison pour vivre.
Ok.
Je n'avais que Sam avec moi.
Je ne savais pas ce qui allait arriver.
J'ai pensé alors que je devais aller de l'avant.
J'ai beaucoup marché et finalement je me suis arrêtée ici.
Je n'avais plus d'autre choix. - Oui. Seulement de l'eau.
Alors, j'ai regardé derrière moi.
J'ai observé la ville entière.
Comme si c'était devenu une évidence en un instant.
Et je me suis décidée.
Fini. J'allais trouver un travail. Et je gagnerais.
Nous triompherons.
Nous triompherons ? - Oui ! Nous triompherons !
C'est ma chanson préférée.
Nous vaincrons. Nous triompherons.
Nous vaincrons un jour.
Oh gloire, au plus profond de mon cœur. Je le crois.
Nous vaincrons un jour.
Oh, non...
Tu chantes très mal. Tu es nulle. - Quoi ?
Tu es nulle.
Eh t'es pas mieux ! - Tu es nulle.
Tu es nulle.
Tu me regardes fixement. Tu me dévisages.
Tu me dévisages ! - D'accord.
Ok.
Sam et moi déménageons à Banville le mois prochain.
Banville.
Je vais ouvrir mon propre salon là-bas.
Banville, Californie. Population 30,000. - Oui.
Emmène-moi avec vous, Mandira.
Je suis mince et ne prends pas de place.
Je m'occuperai de Sam. Je ne lâcherai jamais sa main.
Lave-vaisselle, four à micro-ondes, machine à laver, réfrigérateur, je réparerai tout.
Lave-vaisselle, micro-ondes, machine à laver,
réfrigérateur. Je répare tout.
S'il te plaît, emmène-moi.
Nous sommes en retard. Nous devons y aller. - Emmène-moi.
Khan, nous sommes en retard. Nous devons y aller.
Ok. - Ok ?
Et à propos, je suis déjà venue ici.
Viens ! - D'accord.
'Beaucoup de choses me font peur, Mandira.'
'Mais rien ne me fait plus peur que la pensée de te perdre.'
'J'ai eu peur alors,
et j'ai peur maintenant.'
On est complet, partenaire. Plus de chambre.
Ok. Il y a un autre motel tout près ?
Hé, tu es Indien. Je vais essayer de trouver quelque chose pour toi. En fait...
aujourd'hui on est samedi.
Les couples de jeunes mariés ont réservé toutes les chambres.
Samedi ?
Pourquoi ? Ils ne se marient que le samedi ici ?
Oh ! C'est juste pour une nuit. Tu comprends.
Mais ne t'inquiète pas, tu peux rester dans ma chambre.
Tu trouveras la chaîne ***. - *** ?
Chaud, chaud sur la chaîne. - Chaud, chaud ?
Baisse-toi !
Imbécile. Idiot !
Je vais le tuer ! J'aurais ta peau blanche !
Salaud ! Salaud !
Tout ça à cause des Musulmans.
Il y a six ans, ils ont fait sauter le World Trade Center et on en paye le prix !
Ils demandent la guerre sainte et nous devons en subir les conséquences.
Et ces gens blancs ? Tous des ânes aveugles !
Vous ne faites pas la différence entre un Indien Gujarati
et un Musulman violent comme Ben Laden ?
Dois-je vous montrer ?!
Je vais mettre un panneau dans mon hôtel : "Interdit aux Musulmans".
C'est la quatrième vitre cassée par ces bâtards !
Ne t'inquiète pas, frère. Viens ici. C'est dangereux là-bas.
Hé, frère ! Écoute... reviens ! Quel est ton nom ?
Je m'appelle Khan et je ne suis pas un terroriste.
Merci.
'Tu me manques, Mandira.'
'Je sais que je ne peux pas revenir avant d'avoir vu le Président.'
'Je n'ai pas pu le rencontrer à Washington, maintenant, je vais à Santa Fe.'
'On peut tout obtenir si on essaie, Mandira.'
'Comme cet endroit. Ce jour-là...'
Oui ! J'arrive !
Khan ? Dieu merci ! Où étais-tu ces derniers jours ?
Je me suis inquiétée pour toi. Tu aurais pu m'appeler, mais non, tu n'as pas appelé !
Mais non à cause des abeilles !
Maintenant ! - Quoi ? Mais...
Mais attends. Dis-moi où nous allons ?
Je ne suis pas habillée ! Je n'ai même pas mes chaussures !
Je ne comprends pas. Dis-moi ce qui se passe !
Lâche-moi !
Par là ! - Où ?
Nous sommes tout près. - J'ai besoin de souffler.
Non ! S'il te plaît, tais-toi. Nous y sommes presque.
Dans une minute. - Quoi une minute ?
S'il te plaît, une minute !
On y est ! Une minute.
Quoi une minute ? - Une minute, Mandira.
Une minute, une minute...
Silence, Mandira ! Silence, Mandira ! Silence !
Une minute. - Ok.
Ça fait six jours que j'attends ce moment.
Ferme tes yeux !
Ferme tes yeux, maintenant. Fais-le tout de suite !
Ferme tes yeux ! Ok ?
Oui. - D'accord.
Maintenant, ouvre tes yeux.
Ouvre tes yeux.
Ouvre maintenant.
Maintenant, s'il te plaît.
As-tu déjà vu ça avant ?
Non.
Khan ? - Ok.
Épouse-moi ?
Épouse-moi ?
Ok. - Épouse-moi.
Tu ne peux pas l'épouser. C'est un blasphème !
Et si tu fais ça, je romprai tous les liens avec toi.
Il n'y aura plus de place pour toi dans ma maison.
Elle est Hindoue. - Hindoue ?
Il y a beaucoup de différence entre eux et nous, compris ?
Non ! Il n'y a aucune différence.
Il y a juste des gens bons et des gens mauvais.
Et il n'y a pas d'autre différence.
Mandira.
Bienvenue.
Maman, après le mariage mon nom sera Sameer Khan ?
Non.
Ce sera Sameer Khan. Avec l'épiglotte.
Kh... Kh... Khan !
Tes beaux yeux noirs me font revivre.
Je cours plus vite qu'un battement de cœur au travers des rêves.
Maintenant, ma vie peut être volée.
Je peux quitter ce monde.
Mais mon amour sera avec toi, que je vive ou pas.
Je t'adore.
Jour et nuit.
Je Je ne connaîtrais jamais le repos.
Je t'adore.
Jour et nuit.
Je ne connaîtrais jamais le repos.
Maintenant, ma vie peut être volée.
Je peux quitter ce monde.
Mais mon amour sera avec toi, que je vive ou non.
Je t'adore.
Jour et nuit.
Je ne connaîtrais jamais le repos.
Je t'adore.
Mille fois.
Toi, ma bien-aimée.
Salut. - Salut.
Mon mari, Mark. - Ravie de vous rencontrer.
Mark est journaliste pour KRON TV et c'est Reese.
Voici, Rizvan.
Venez !
Ma bien-aimée...
Tes yeux me transpercent.
Mon amour...
Ton souffle inonde mon cœur.
Je vais te cacher dans mon regard. - Je t'adore.
Je te porte en mon cœur. - Jour et nuit.
Je vais te cacher dans mon regard. Je te porte en mon cœur.
Chaque partie de mon être crie.
Maintenant, ma vie peut être volée.
Je peux quitter ce monde.
Mais mon amour sera avec toi, que je vive ou non.
Khan ? - Oui.
Sans nous toucher, nous ne pouvons pas le faire.
Je sais. - Tu sais ?
Oui.
J'ai lu un livre dessus.
"Rapport sexuel pour les nuls" par le Dr Richard K. Woomer.
D'accord. - Jolies photos.
Mandira ?
Je crois qu'on devrait le faire. Je pense qu'on devrait le faire...
maintenant. On devrait le faire, maintenant.
Une minute...
Oh, non, non. Pas une minute.
C'est mieux si ça dure plus longtemps.
Étanche ma soif avec tes yeux. - Je t'adore.
Embellis mes rêves. - Jour et nuit.
Étanche ma soif avec tes yeux, embellis mes rêves.
Mes lèvres diront ce que dit ton cœur.
Maintenant, ma vie peut être volée.
Je peux quitter ce monde.
Mais mon amour sera avec toi, que je vive ou non.
Je t'adore.
Jour et nuit.
Je ne connaîtrais jamais le repos.
Je t'adore.
Jour et nuit.
Je ne connaîtrais jamais le repos.
Au revoir, Khan. - Au revoir, Sam.
Ton déjeuner... ! - Vite !
Salut, Jo. Au revoir, étoile de mes yeux.
Alors que faire si ton cœur est perdu ?
Vos cheveux sont très beaux, Madame.
Merci, chéri. - Je vous en prie, chérie.
Tu flirtes avec elle ? - Oui.
Interdit. - D'accord.
Je dois faire mes devoirs. Laisse-moi rentrer chez moi.
Juste 10 minutes. - Seulement 10.
D'accord.
Surprise !
Merci, Sarah.
Sarah ? Et moi ?
Joyeux anniversaire !
Mandira, peut-on avoir des rapports sexuels, s'il te plaît ?
Maintenant ?
Maintenant. Maintenant, c'est bon.
'Avec la grâce de Dieu
j'ai accompli la promesse que j'avais faite à ma mère.'
'Je me suis construit une vie heureuse.'
Allô... ?
Oui, Sarah.
Quoi ?
Khan ! Allume la TV, s'il te plaît.
Oui. Sarah, je te rappelle plus ***. D'accord ?
Je n'avais jamais vu ça. Oh, mon Dieu !
'Oh, mon Dieu !'
'Un deuxième avion... un deuxième avion vient de percuter l'autre tour.'
'L'horizon de Manhattan a été changé pour toujours.'
'Les tours jumelles de New York ont disparu à jamais !'
'Le personnel, les secours, les pompiers tous ont disparu.'
'Les deux tours ont été frappées.'
'Ça doit être une attaque préméditée...'
Maman ? Pourquoi Reese et Mme Garrick collectent-ils de l'argent ?
Des donations, chéri.
Pour les familles des pompiers
qui sont morts pour sauver les gens du 11 septembre.
Salut. - Salut.
Est-ce que ça se passe bien ? - Bien, bien.
Les Johnson viennent de donner mille dollars. Oh, Rizvan, merci.
Et ça.
3500 dollars.
C'est le Zakat annuel.
C'est un devoir dans l'Islam. Le devoir...
Dans l'Islam, on donne un pourcentage du revenu chaque année pour la charité.
Comment pourrait-il en être autrement ? - Oui, c'est 3502 dollars et 50 cents exactement.
Rien ne m'est impossible
Je peux croire en mes rêves.
Quand nous chantons.
Quand nous chantons.
Au nom d'Allah, le très miséricordieux.
Louange à Allah, seigneur de l'univers.
Le très miséricordieux.
Maître du jour de la rétribution.
C'est toi que nous adorons, nous implorons ton secours. Guide-nous dans le droit chemin.
Le chemin de ceux que tu as comblés de faveurs.
Non pas de ceux qui ont encouru ta colère, ni des égarés
'Dans le monde occidental, l'histoire est divisée en deux parties.'
'L'avant Jésus-Christ et l'après.'
'Mais maintenant une troisième date existe.'
'Le 11 septembre.'
'Nous recevons des nouvelles de l'Amérique entière.'
'Les Musulmans subissent des agressions
d'Américains ignorants depuis l'attaque terroriste'
Va te faire voir !
Pars d'ici !
'Un employé Sikh dans le Michigan a été tué par son employeur
parce qu'il avait été confondu avec un Afghan.'
'À la suite du 11 septembre, beaucoup de Musulmans Américains changent
leurs noms pour échapper au profilage racial.'
'Des questions sont soulevées au sujet de l'attitude de l'Amérique
envers la communauté Islamique.'
'Même les femmes Musulmanes qui portent le voile sont visées.'
'Après le 11 septembre, le regard de l'Amérique envers ses habitants Islamiques
change rapidement.'
Peut-être qu'ils sont en retard.
Maman va vous accompagner aujourd'hui.
Et nous achèterons une glace en route. - Oui.
Venez.
De toutes les religions dans le monde, l'Islam est la plus violente et agressive.
Le "Jihad" comme ils l'appellent, encourage à tuer au nom de Dieu.
Sam, tu devrais en parler à ta mère.
Non, Reese.
Elle a assez de soucis comme çà.
Dégage de mon pays !
À partir d'aujourd'hui, ne le porte plus.
Allah comprendra. Pas les gens.
Jamais.
Oui ?
Je suis Mandira. J'ai entendu parler d'Hasina, alors...
Elle est en haut, belle-sœur.
Il n'entrera pas.
Mon frère... Entre. S'il te plaît.
Tu es mon bon garçon, n'est-ce pas ?
Tu es mon bon garçon, n'est-ce pas ?
D'accord, Mandira, vous nous rejoindrez lundi.
Merci beaucoup.
Je veux juste clarifier une chose.
Mon nom de famille est Khan, mon mari est Musulman.
Nous vous verrons lundi. - Merci.
Khan ! J'ai le travail. J'ai le travail !
J'ai le travail ! Maintenant, tout ira bien.
Nous le ferons. - Nous le ferons ?
Oui !
Nous triompherons ? - Nous triompherons !
Nous triompherons. - Nous triompherons.
Tu es nulle.
Tu es nulle. S'il te plaît, ne chante pas.
'Nous triompherons. Je sais, Mandira, nous pouvons le faire.'
'Je suis venu à Santa Fe au nouveau Mexique pour rencontrer le Président.'
'Il y a 12 voitures dans son cortège.'
'Mais personne ne peut me dire dans quelle voiture le Président est assis.'
'Je ne sais pas pourquoi, Mandira.'
'Je n'arrive toujours pas à rencontrer le Président.'
'Mais je sais que je dois le rencontrer.'
'Je dois lui parler de Sam.'
Sam, Khan ? Oh, vous êtes là, les gars.
Alors, comment était votre journée ?
Encore devant la Xbox !
Faites-moi une place !
Pas de câlin, maman ! - Viens ici, mon chéri.
Ne me serre pas...
Et toi mon coeur ?
Non ! Ne me touche pas ! Ne me touche pas !
Téléphone ! - Je sais.
Mais je reviendrai. - Pourquoi ?
Parce que vous n'avez pas le choix.
Allô ? Salut, Sarah.
Mark part couvrir la guerre. En Afghanistan.
Reese, passe la salade à Mme Khan.
Sam, ça va ? - Oui, très bien.
Sarah ? Nous allons bien.
Je vais bien.
Rizvan, et ce poulet, vous aimez ? - Non, pas du tout.
Est-ce que j'ai dit une blague ?
Oui, vous l'avez fait, Rizvan.
Et une très bonne effectivement. - Merci, Mark.
Mais le poulet n'est pas bon.
C'est une nouvelle recette, je... - Ne la refaites plus jamais.
'Mark est parti couvrir la guerre en Afghanistan, Mandira.'
'Maman avait raison quand elle disait :
'Les liens ne sont pas seulement de sang, ils sont d'amour aussi.'
'Sarah, Mark et Reese sont devenus une partie de notre monde.'
'Mais, je ne leur ai jamais dit.'
'J'aurais dû leur dire.'
Fais gaffe, mon pote.
À plus, Reese. - Fais gaffe, Reese.
Hé, Reese.
'Dans le chapitre cinq, verset 32 du Coran, Allah a dit :
La mort d'un innocent est semblable à la mort de l'humanité'
'Je savais que l'humanité entière paierait pour tous ces innocents morts ce 11 septembre'
'Mais le prix que nous avons payé tous les deux,
je ne l'aurais jamais imaginé.'
'Pourquoi ça nous est arrivé, Mandira ?'
'Pourquoi ?'
Reese. Parle-moi, mec.
Attends. Pourquoi tu m'ignores, Reese ?
Ça fait des jours...
Reese, écoute-moi. Attends une minute.
S'il te plaît, écoute-moi, mec.
Quel est le problème ? Qu'est-ce que j'ai fait ?
Ecoute-moi. - Dégage, terroriste.
Écoute-moi.
Bonjour. J'ai de nouvelles chaussures pour toi.
Baskets à 34,99. Essaie-les.
Pas maintenant. - Échangeable sous seulement 14 jours.
Essaie-les. - Non.
Non, essaie maintenant. - J'ai dit pas maintenant !
Ok !
Échangeable sous seulement 14 jours.
Hé.
Je suis désolé. Je n'aurais pas dû crier.
Oui, très fort.
Très, très fort. C'est pas bien, pas bien. - Khan.
Khan, ne sois pas fâché contre moi.
Je n'ai aucun ami à part toi.
Menteur. Menteur.
Reese est ton ami. C'est ton ami. Tu mens. C'est ton ami.
Super chaussures. - Merci.
Je peux les essayer ? - Non.
S'il te plaît. - Non, s'il te plaît.
Une partie ? - Non.
Je vais te battre.
Je vais te botter les fesses. - Tu vas me botter les fesses ?
T'es nul ! - J'suis nul ?
T'es nul ! - Non toi.
Je vais te botter les fesses. - Tu vas me botter les fesses ?
T'attrapes ? - Ok, j'attrape.
Merci, au revoir. - Au revoir.
Hé ! Sam ?
Menteur, menteur. Tu mens comme un arracheur de dents.
Maman. Je sors.
Je vais à l'école. - Bonjour.
Maman, dépêche.
S'il te plaît, Maman. Dépêche...
Relax, mec !
Maman, la joue pas cool.
Pourquoi ? - Laisse.
Je dois y aller, j'ai entraînement.
C'est nécessaire de jouer au foot ?
C'est nécessaire de couper les cheveux ! - Très intelligent !
Étoile de mes yeux... - Maman ! Non, non...
Sam ! Sam ne... !
Pourquoi il marche d'une drôle de façon ?
Pourquoi tu ris bizarrement ?
Prends ça. - Non, non.
Oh, tu es trop mignon ! - Non...
Pas de câlin ! - Allez.
Non. - Khan, s'il te plaît.
S'il te plaît, pas de câlins !
'Le 27 novembre 2007 - 8h23.'
'Je me souviendrais toujours de ce jour. C'est la dernière fois que je t'ai entendu rire.'
Reese.
Ca fait huit jours qu'on ne se parle plus. - Laisse-moi.
Quel est le problème ? J'aimais ton père. - Ne me parle pas de mon père !
On est les meilleurs amis. Nos mères sont amies.
Tu sais quoi ? Ton peuple n'a pas de bons amis.
Vous n'avez que le satané "djihad", un truc comme ça.
De quoi tu parles ?
Reese, écoute-moi... - Dégage !
Non, Reese, écoute... - La ferme et dégage !
Sameer, j'ai dit, pars. - Écoute-moi, mec.
Dégage.
Regardez ces deux mômes. Oh, les filles, temps mort. Allez.
Tu l'as pas entendu ? Il t'a dit de le laisser tranquille.
Pourquoi tu ne rentres pas chez ta maman.
Dégage de là ! - Quoi ?
Dégage. - Qu'est-ce que t'as dit ?
T'as entendu, dégage !
Jim, laisse-le. - Quoi ?
Ton père n'est pas mort ? - Si...
Ben Laden est ton p'*** ami ? - Laisse-le partir.
T'es mort !
Arrêtez les gars ! Vous lui faites mal !
Oh, il a aimé ça.
Qu'est-ce qu'il vient de faire. Chopons-le les gars !
Hé, fils de Ben Laden !
Maudit Pakistanais.
Laissez-le !
Laissez-le ! Sam !
Dégagez !
Enculé ! - Qu'est-ce que t'as dit ?
Va te faire foutre !
Sameer ! Allez, mon pote. Debout !
Sameer !
Sameer, allez !
Sameer !
Oh, merde ! - Allez.
C'est jamais arrivé, ok ?
Ça n'est jamais arrivé, ok ?
Sinon...
Tu m'entends ?
Mme Khan. Inspecteur Garcia.
J'aurais besoin de vous poser quelques questions.
Plus ***. - Emmenez-le au bloc.
L'équipe de traumatologie est prête ? - Oui, ils le sont...
Décoloration des lèvres. Décoloration du visage.
Son pouls ? - Rapide.
Possible hémorragie interne. Possible rupture de la rate.
Qu'est-ce qu'il y a ? - Nous devons faire vite, les gars.
Il perd du sang. Nous avons besoin de sang, vite !
Nous devons faire vite.
Rupture de la rate.
Rupture de la rate.
Allez... !
Madame, restez dehors.
Désolé, Madame, restez dehors.
Ok, qu'avons-nous ?
Hémorragie interne.
Faites un bilan.
Le coeur bat trop faiblement. - Ok.
On le choc, maintenant. - Il défibrille.
Défibrillateur. - Prêt pour le défibrillateur.
Ok, choquez à 200.
Maintenant.
Prêt !
200.
Un, deux, trois... Prêt ! - Toujours aucun pouls.
Ok, on monte à 300.
Prêt !
Toujours aucun pouls, Docteur. - Allez !
Nous l'avons perdu.
Heure du décès, 20h05.
Sam ?
Rupture de la rate.
La rate est la seule partie du corps dont les médecins ne savent pas grand-chose.
Quand la rate est endommagée, pour sauver le patient
on pratique une splénectomie afin d'enlever la rate du corps.
Mais le patient peut contracter une mononucléose infectieuse et c'est dangereux.
Il est mort.
Il est mort.
L'heure de sa mort...
20h05. - Le sang perdu dans le corps...
Heure de sa mort... 20h05. - Nous appartenons à Allah.
Et à lui nous retournerons.
Heure de sa mort... 20h05. - Nous appartenons à Allah.
Nous appartenons à Allah et à lui nous retournerons.
Nous appartenons à Allah et à lui nous retournerons.
Nous appartenons à Allah et à lui nous retournerons.
Sam ?
Reviens avec moi.
Reviens, mon bébé.
Reviens, mon bébé.
Ne me quitte pas.
Ne me quitte pas, s'il te plaît.
Reviens, mon bébé, s'il te plaît. Reviens ! S'il te plaît !
Reviens, Sam !
Sam, reviens !
Ne me quitte pas !
Je m'excuse pour l'heure tardive.
Mais 48 heures est le meilleur délai pour attraper les agresseurs.
Oui.
J'ai examiné les rapports médicaux du légiste.
L'agression de votre fils semble personnelle, Mme Khan.
C'est arrivé sur le terrain de football communautaire.
'L'inspecteur Garcia a dit que la mort
de notre Sam était peut-être une agression religieuse.'
'Les blessures sur son corps en témoignent.'
'On l'aurait tué parce qu'il était Musulman.'
'Mais il y a une chose que je ne pouvais pas comprendre.'
'Être un Musulman ce n'est pas une mauvaise chose, Mandira.'
Sam.
Mon bébé.
Mandira...
Nous l'avons tué.
Mandira... - Nous l'avons tué.
Nous l'avons tué.
Mandira ? - On l'a tué.
Rentrons à la maison. - ... tué mon bébé.
Nous l'avons tué. - Il est l'heure de manger.
Le docteur dit que le stress post-traumatique... - Nous l'avons tué.
Tu dois prendre soin de ta santé.
Tais-toi !
Tu entends ?
Nous l'avons tué !
C'est de ma faute. Tout est de ma faute.
Si je ne m'étais pas mariée avec toi
ça ne serait jamais arrivé.
J'ai tellement cru en ton amour. Sam aussi.
Quelle différence ça faisait si son nom changeait ?
Quelle différence ça faisait
si Khan était ajouté à son nom ?
Mais je me suis trompée.
Ça fait une différence.
Ça a vraiment fait la différence.
Je n'aurais jamais dû épouser un Musulman !
Si Sam avait juste été un Rathod, il serait vivant aujourd'hui.
Il est mort parce qu'il était un Khan.
Il est mort à cause de toi. À cause de ton nom de famille !
Je ne comprends pas ce que tu dis.
Je pense que tu n'es pas bien en ce moment...
Dieu.
Je veux mourir ! - Oh, non...
Je veux mourir ! - Non, s'il te plaît. Ne meurs pas.
Non, Mandira ne meurs pas.
Non, s'il te plaît. Ne meurs pas. Tu ne peux pas mourir.
Non, ne meurs pas.
Laisse-moi seule, s'il te plaît !
Va-t-en, s'il te plaît ! Je ne veux plus te voir.
Chaque fois que je te vois, les blessures de Sam me reviennent.
Je ne peux pas.
Je ne peux plus désormais.
Je te quitte, Khan. Je ne veux plus vivre avec toi !
Pourquoi partir ? C'est ta maison, je partirai.
Pars ! Sors de ma vie !
Pars maintenant ! Allez !
Pars !
Mandira ?
Quand pourrais-je revenir ?
Revenir ?
Revenir ?
Tu connais Banville ?
30 000 personnes vivent ici.
Et ces 30 000 personnes te détestent ! Ils te haïssent !
Dis-leur à tous que tu n'es pas un terroriste.
Et puis pourquoi seulement à eux ? Dis-le à toute l'Amérique.
Je ne suis pas un terroriste.
Peux-tu le faire ?
Non. Hein ?
Pourquoi tu ne le dis pas au Président des États-Unis ?
M. le Président, je m'appelle Khan et je ne suis pas un terroriste.
Comme ça, il pourra dire à tout le monde que mon Sam
n'était pas le fils d'un père terroriste.
C'était juste un bébé ! Mon bébé !
Tant que tu n'auras pas accompli çà, tu ne pourras pas revenir.
Tu ne pourras pas revenir !
M. le Président, je m'appelle Khan et je ne suis pas un terroriste.
M. le Président, je m'appelle Khan et je ne suis pas un terroriste.
M. le Président, je m'appelle Khan et je ne suis pas un terroriste.
Je m'appelle Khan et je ne suis pas un terroriste.
Je m'appelle Khan et je ne suis pas un terroriste.
Pas un terroriste.
'J'ai senti une douleur dans mon cœur quand je t'ai quittée.'
'Je pensais que c'était une congestion thoracique.'
'alors j'ai bu un thé à l'ail. Mais cette douleur n'est pas partie.'
'Elle est toujours là.'
Lumière de Dieu.
Lumière de Dieu.
Quels sont ces temps étranges ?
La peur est partout.
Tout semble brumeux.
En un instant, tout est perdu.
Le ciel est pâle.
La respiration glaciale.
Les ombres sont séparées des corps.
En un instant, tout est perdu.
La respiration est hésitante.
Le corps a l'impression qu'il a été écorché.
Le rêve brisé, ton monde survit.
Lumière de Dieu.
Dis-nous où tu te caches.
Lumière de Dieu.
S'il te plaît, ne te détourne pas de nous.
Lumière de Dieu.
Dis-nous où tu te caches.
Lumière de Dieu.
S'il te plaît, ne te détourne pas de nous.
" Je répare presque tout."
Inonde ta grâce sur nous.
Réveille la miséricorde et la bonté.
Solitude brûlante.
Ténèbres furieuses.
Quel est ce vent qui souffle ?
Quelle est cette atmosphère ?
L'âme est gelée.
Le temps s'arrête.
Le rêve brisé, ton monde survit.
Lumière de Dieu.
Dis-nous où tu te caches.
Lumière de Dieu.
S'il te plaît, ne te détourne pas de nous.
Belle-sœur, quoi que tu aies dit c'était sous le coup de la colère,
et du chagrin de la disparition de Sam.
Nous savons tous combien tu l'aimes. Ne pourrais-tu...
Désormais je n'ai plus de place pour l'amour dans ma vie.
L'amour me rendrait faible et la haine me donne le courage de me battre.
Et je dois me battre pour Sam.
Je ne peux pas être la femme de Khan en ce moment.
Je suis juste une mère dont le fils a été tué.
J'ai eu une longue journée j'ai vendu assez de tickets.
Je vais devoir te rappeler, d'accord.
Pour le dîner avec le Président, c'est 500 dollars.
Voilà... 500.
De quelle église êtes-vous ? - Église ? Église ?
Cet évènement est seulement pour les chrétiens.
Mais... c'est écrit que c'est pour les déshérités d'Afrique.
Pour les chrétiens, chéri. - Chéri ?
Chérie, gardez-les.
Pour ceux qui ne sont pas chrétiens en Afrique.
Chérie. Le miel, nourrit l'Afrique.
Inonde ta grâce sur nous.
Offrez-lui en aussi ?
Excusez-moi. Vous en voulez ?
Solitude brûlante.
Ténèbres furieuses.
Quel est ce vent qui souffle ?
Quelle est cette atmosphère ?
L'âme est gelée.
Le temps s'arrête.
Le rêve brisé, ton monde survit.
Lumière de Dieu.
Dis-nous où tu te caches.
Lumière de Dieu.
Quel est votre nom ? - Rizvan Khan. Khan.
Je suis Imran et c'est Sajida.
Où allez-vous ? Il est temps de reprendre l'autobus.
L'heure de la prière. - L'heure de la prière ?
L'heure de la prière.
Maintenant ? Ici ?
Vous devriez prier selon le lieu et les gens qu'il y a autour.
Non. Non, non...
La prière ne devrait pas dépendre du lieu, des gens.
Elle devrait dépendre seulement de votre foi.
Des moments de désolation t'attendent.
Ton coeur assoiffé est brisé.
Chaque battement de mon cœur te recherche.
Mais personne ne peut te trouver.
Des yeux vides demandent aux uns, aux autres.
La paix crie dans l'agonie et la douleur.
Des rivières de sang te supplient.
Toute trace de toi est en train de disparaître.
L'âme est gelée.
Le temps s'arrête.
Le rêve brisé, ton monde survit.
Lumière de Dieu.
Dis-nous où tu te caches.
Lumière de Dieu.
Es-tu vraiment en colère contre nous ?
Lumière de Dieu.
Oh ! Mon Dieu, mon genou !
Oh, mon Dieu ! Mon genou saigne !
Je suis désolé, mais... je ne peux pas réparer ton genou.
Mais vous pouvez m'aider, s'il vous plaît ?
Aider ?
Oh, oui... je peux faire ça.
Ok, merci.
Jo, vaudrait mieux que ce soit toi !
Bonjour.
Vous êtes un ange !
Vous avez sauvé mon bébé. Il n'arrête pas de mentir et de se blesser.
Oh, merci ! Merci !
Vous êtes un tendre, vous ? - Non, ne m'enlacez pas.
D'accord.
C'est Mama Jenny, toujours à vouloir enlacer. - Mama Jenny, s'il vous plaît. Ne m'enlacez pas.
Joël Izale Williams ! Je t'ai dit de ne pas sortir ce vélo !
Maintenant, file au lit ! - Oui, madame.
Vous... vous, M. le réparateur ! - Rizvan.
Rizvan. Oh mon petit, vous avez faim ? Vous voulez manger un peu ?
Non, je veux manger beaucoup.
D'abord, vous devrez retirer ces vêtements.
Vous voulez que je sois nu ? - Oh ! Non...
Juste pour les nettoyer, c'est tout.
'Drôles de cheveux Joël et Mama Jenny sont très gentils.'
'Mama Jenny est assez stricte et un peu forte.'
'Mais je l'aime bien.'
'Le fils aîné de maman Jenny, James,
a été tué, il y a deux mois, durant la guerre d'Iraq.'
Mais il a aimé son pays.
'Mama Jenny m'a interrogée sur Sameer.'
'Cela fait 179 jours, que Sam nous a quittés
et c'est la première fois que quelqu'un me demande à son sujet.'
Pauvre bébé.
Pauvre bébé.
'Mama Jenny et drôles de cheveux Joël
vivent à Wilhemina, comté de Tarrow, Géorgie.'
'Dans cette petite ville, il y a 204 personnes et 754 vaches exactement.'
'Tous les gens ici travaillent à la coopérative laitière.'
'Et prient à l'église du Rocher.'
'Aujourd'hui, il y a un service commémoratif pour tous les soldats tués en Iraq.'
'Mama Jenny a ajouté le nom de Sameer à la liste des martyrs.'
'Mama Jenny a dit, qu'en se souvenant et en parlant d'eux,
ils nous seraient plus proche.'
Les lettres se sont arrêtées.
Ma maman n'est plus la même depuis, elle pleure tout le temps.
J'aime tant mon frère et je voudrais qu'il sache là-haut, qu'il me manque.
Il est toujours...
'J'ai aussi essayé, Mandira, d'être plus proche de Sam.'
Sameer Rathod Khan, mon fils.
Poids 56 kilogrammes, groupe sanguin O positif.
Sameer aimait jouer à la Xbox et au football.
Il aimait tellement ses chaussures de foot, qu'il dormait avec.
C'était la seule mauvaise habitude qu'il avait.
Sam avait six ans quand je me suis marié avec sa mère.
Sameer était un bon fils.
Ça ne le gênait pas de partager l'amour de sa maman avec moi.
Mais... je ne pouvais pas être un bon père pour lui.
Les autres pères sentent les besoins de leur enfant, et les accomplissent.
Mais, moi, je ne comprends pas les sentiments inexprimés.
Donc, je ne pouvais pas les réaliser.
Mais... mais, Sam ne s'est jamais plaint.
Il ne s'est jamais, jamais plaint.
Sam avait encore une mauvaise habitude. Il ne parlait que des bonnes choses.
Il nous cachait toujours les mauvaises nouvelles.
Quand mon équipe préférée de Manchester perdait, il ne me le disait pas.
Jamais !
Il ne me le disait seulement que lorsque je perdais mon pari.
Alors, je devais lui donner sa glace préférée, chocolat-menthe.
Deux boules.
Deux boules, toujours.
Deux boules.
Le 27 novembre 2007, il a été tué.
Il avait 13 ans, 9 mois et 4 jours.
Sameer n'était pas seulement mon fils, il était mon ami le plus cher.
En fait, mon meilleur ami.
Mon...
Mon...
seul meilleur ami.
Au nom d'Allah, le tout miséricordieux.
Je suis sûr qu'Allah est heureux, car Sam est avec lui au ciel.
Je...
Mama Jenny ? Je... Je ne sais plus quoi dire.
Je... ne veux plus rien dire.
Nous vaincrons.
Nous triompherons.
Nous vaincrons un jour.
Oh gloire, au plus profond de mon cœur.
Je le crois.
Nous triompherons un jour.
Allez, Rizvan !
Nous vaincrons.
Nous triompherons.
Nous vaincrons un jour.
Oh gloire, au plus profond de mon cœur.
Je le crois.
Nous triompherons un jour.
Nous vaincrons.
Nous triompherons.
Nous vaincrons un jour.
Oh gloire, au plus profond de mon cœur.
Je le crois.
Nous triompherons un jour.
Nous vaincrons.
"6 mois sans justice."
Nous vaincrons un jour.
Oh gloire, au plus profond de mon cœur.
Je le crois.
Nous triompherons un jour.
Nous vaincrons.
Nous triompherons.
Nous triompherons un jour.
Nous vaincrons un jour.
Nous triompherons un jour.
Ok. - Ok.
Au revoir.
Au revoir, Rizvan. - Au revoir.
Au revoir. - Au revoir.
Ok. Au revoir.
Que Dieu te bénisse, mon fils.
Que voulez vous dire par, vous classez l'affaire ?
Comprenez ça fait six mois.
Pas de témoins. Pas de suspects, pas de preuves.
Nous n'avons rien de nouveau sur cette affaire, Mme Khan.
Je n'ai pas vraiment le choix.
Mais vous savez, quelqu'un se souviendra peut être de quelque chose à l'école.
Peut-être, qu'en allant de classe en classe, de maison en maison...
Comprenez Mme, je l'ai déjà fait. - Mais, vous pourriez trouver quelque chose.
Vous voyez ces dossiers ?
Ce sont tous ceux qui attendent une justice aussi.
Je suis désolé, Mme Khan. Je le suis vraiment.
Parfois, il n'y a pas de réponses. - Non.
Je ne l'accepte pas.
Je ne l'accepte pas.
Il y doit y avoir une réponse.
Et si vous ne pouvez pas la trouver, je le ferai.
"Sameer Khan a été tué. Qui a fait ça ?"
Bonjour. - Bonjour.
Je recherche des informations sur ceux qui ont tué mon fils.
N'importe quelle information. Mon numéro est dessus.
'J'ai atteint Los Angeles maintenant.'
'Le Président vient visiter le campus de cette université.'
'Je suis arrivé trois jours avant lui, afin de ne pas le manquer cette fois-ci.'
'Je vais prier pour que Allah le veuille aussi.'
Écoutez, mes frères. Écoutez.
Nous nous éloignons de la conversation.
Je l'ai dit auparavant.
Je n'ai aucun problème avec les chrétiens ou les juifs.
En fait, je n'ai aucun problème avec nos frères hindous aussi.
Je traite beaucoup de patients hindous à l'hôpital St. Bénédict.
Je deviens furieux seulement quand cette même grâce
n'est pas rendue envers nous, les Musulmans.
Mon sang bout...
quand les juifs israéliens massacrent nos frères palestiniens.
Ou quand les hindous en Inde,
découpent en morceaux avec leurs lames nos femmes et nos enfants.
Alors, mon sang bout.
Votre sang ne bout pas ? Répondez-moi.
Votre sang ne bout pas ? - Il le fait. Il le fait !
Alors, faites quelque chose. Faites quelque chose !
Moi, Dr Faisal Rehman, fais le serment, que je suis prêt.
Êtes-vous prêt vous ?
Oui, nous le sommes. Oui. Oui, nous le sommes.
Êtes-vous prêt vous ?
Oui, nous le sommes. Oui. Oui, nous le sommes.
Gloire à Allah, gloire à Allah.
Allah le tout puissant avait lui-même demandé à Ibrahim le sacrifice de son fils.
Et sans poser une seule question, Ibrahim a accepté de le sacrifier.
C'est notre tour aujourd'hui.
Il est de notre devoir de donner notre sang pour la cause de l'Islam.
C'est ce qu'Allah demande !
C'est ce que l'Islam demande !
Non...
Non.
Vous mentez.
Attendez... Attendez...
Pourquoi frère ?
Vous ne croyez pas que le Seigneur a demandé le sacrifice d'Ismaïl ?
Non, non.
Ma mère m'a raconté l'histoire.
Le saint Ibrahim n'a pas douté de la compassion du Seigneur.
Non, non, non...
L'histoire est un exemple de sa foi immense et de sa conviction.
Et même s'il a été incité par un étranger plusieurs fois
le saint Ibrahim ne s'est pas détourné du droit chemin. Non !
Il n'a pas écouté l'étranger.
Il était sûr qu'Allah ne permettrait jamais que le sang de son fils soit répandu.
Et il avait raison.
Allah le tout puissant a sauvé la vie d'Ismaïl.
Ma mère me disait aussi :
'Rizvan, cette histoire montre que le chemin d'Allah est celui de l'amour
pas de la haine et de la guerre.'
Vous mentez. Docteur.
Le Dr Faisal Rehman est un menteur. Vous mentez !
L'histoire est claire. - Le Dr Faisal Rehman est un menteur !
Notre frère ici dit la vérité. Le chemin d'Allah est la compassion.
Ses fidèles sont ainsi appelés "Bénis par le Compatissant"
Le Dr Faisal Rehman est un menteur. Demandez-lui qui était cet étranger ?
Je ne mens pas ! - Vous mentez !
Notre époque veut... - Demandez-lui...
L'étranger qui a essayé d'égarer Ibrahim de son chemin était-il un infidèle ?
Quelle importance ?
Docteur, qui était-ce ?
Écoutez, je peux tout expliquer.
Frère, dites-nous qui il était.
Satan !
'Le monde est étrange, Mandira.'
'Plus j'essaie et moins je le comprends.'
'Tu me manques énormément.'
Allô ? - Bonjour.
Frère, c'est toi ? Où es-tu ?
F.B.I. Tu connais le numéro du F.B.I ?
F. B. I ? Pourquoi ?
S'il vous plaît. C'est notre université et eux nous poussent.
Je me demande pourquoi ils sont si excités par ce Président.
Gousses d'ail pourries !
J'adore ça.
Il n'y a pas mieux que les insultes Indiennes.
'Voici l'homme que vous attendez de voir depuis des heures.'
'Applaudissez-le chaleureusement.'
'Voici une légende.'
'Le président des États-Unis d'Amérique.'
'D'accord, oui.'
'D'accord, venez tout le monde.'
'Faisons lui un tonnerre d'applaudissements'
Il est là.
'D'accord tout le monde, d'accord.'
'Tout le monde, faites du bruit.'
'Le Président.'
Monsieur le Président !
Monsieur le Président !
Monsieur le Président !
Je m'appelle Khan, et je ne suis pas un terroriste !
Monsieur le Président !
Je m'appelle Khan, et je ne suis pas un terroriste !
Il a dit terroriste ?
Je ne suis pas un terroriste ! - Terroriste !
Il a dit qu'il était un terroriste !
Dégagez !
Ne bouge pas !
Je l'ai.
Lumière de Dieu.
Ne bouge pas, mec ! Ne bouge pas ! Garde tes mains que je puisse les voir !
Lumière de Dieu.
Je m'appelle Khan, et je ne suis pas un terroriste !
Je ne comprends pas.
C'est un homme étrange.
Il était debout silencieux et soudain il a commencé à crier.
Et qu'est-ce qu'il criait ? Je ne suis pas un terroriste.
C'est étrange.
Il doit y avoir une histoire derrière ça.
Oui. Mais pourquoi sommes-nous après cette histoire ?
Écoute, Raj. Ça ne peut pas être notre projet.
Je ne veux pas être impliquée dans cette histoire. J'ai peur.
Peur parce qu'il est un Khan ?
Si c'était un Khanna, tu ne le serais pas, non ? - Que veux-tu dire ?
Tu sais de quoi je parle, Komal.
Écoute, c'est le départ de mon projet.
Tu es avec moi ?
Il suit le Président depuis des semaines maintenant.
Et nous ne savons pas franchement s'il est un Jihadi ou pas.
On a posé la question à cet homme...
'J'ai encore fait une erreur, Mandira.'
'Et maintenant, le Président est furieux après moi.'
'Il l'a même dit au Juge.'
'C'est pour ça que le Juge a demandé qu'on m'enferme.'
'Il m'a aussi ordonné de voir un psychiatre.'
'Il a dit qu'il me rencontrerait après.'
'Je lui dirai alors que je ne suis pas un ennemi.'
'Je ne suis pas mauvais.'
'Je suis incapable de dire quoi que ce soit, Mandira.'
'J'ai très peur.'
Il s'appelle Rizvan Khan. - Rizvan Khan ?
Ils ne m'ont rien dit d'autre.
Je savais que la police ne dirait rien. Et maintenant ?
Et maintenant ? Il y a d'autres façons de connaître la vérité.
Allez, on y va.
Les gars, vous savez que c'est illégal.
Oui. Et tu ne fais jamais rien d'illégal toi, hein ?
Tiens. Toutes les informations sur Rizvan Khan.
Maison, travail, numéro de sécu. Crédits. Déclaration de salaire. Toute sa vie !
Waouh, Inder, mec tu es une rock star. - Oui, merci.
Au revoir. - Ok.
Rendez-vous en prison.
Vraiment, je vous rappellerai. Au revoir.
Vraiment, c'est un gros coup pour ton article. Ok ?
Cet homme, Rizvan Khan, est un gars simple. Il vend des produits de beauté. Écoute !
Ce n'est pas un ennemi. - C'est ce que tu crois.
J'ai interviewé un extrémiste emprisonné à Kaboul l'année dernière.
C'était un simple tailleur. Il n'y a pas d'histoire, mec.
'Cet endroit est étrange, Mandira.'
'Il n'y a pas de fenêtre dans cette pièce et la salle de bain n'a pas de porte.'
'Et les toilettes sont cadenacés.'
'Mes yeux brûlent et je tombe de sommeil.'
'Par moment, il fait très chaud ici.'
'À d'autres moments, très froid.'
'Je leur ai dit que j'allais réparer leur climatiseur.'
'Mais ils ne me laisseront pas faire.'
'Ils ne me disent même pas l'heure pour que je puisse prier.'
'C'est pour ça que chaque fois que je suis effrayé
je m'incline et je prie.'
Oh, désolée les gars, désolée. Accordez-moi 2 minutes, ok ?
Écoutez, j'ai regardé en détail et je ne suis pas vraiment intéressé, mais...
Voyez avec Bobby Ahuja, de la PBC.
Il pourra sûrement vous aider. Ok ? D'accord.
Mais pourquoi voulez-vous rencontrer le Président ?
Pourquoi vous en savez autant sur le Président ?
Pourquoi avez-vous tout lu sur le président ?
Connaissez-vous ces gens ?
Azhar Mahmood, Omar Khan...
'Je crois qu'ils sont furieux
parce que je ne suis pas capable de répondre à leurs questions au sujet d'Al-Qaïda.'
'Mais je ne sais rien d'eux.'
'Mandira, j'aurais dû lire avant sûr Al-Qaïda.'
Pourquoi ? Pourquoi étiez-vous au rassemblement ? Eh bien, quoi ?
C'est l'heure de sa séance avec moi.
Ordonnée par le juge.
Vous gobez vraiment cette merde "Ma femme m'a demandé de rencontrer le Président" ?
Ça vous pose un problème si je vous dis oui ?
Bonjour. - Salut. Raj.
Bobby Ahuja. S'il vous plaît, asseyez-vous.
Je n'avais pas votre téléphone et je n'ai pas pu vous prévenir
que je ne peux pas couvrir l'histoire Rizvan Khan.
Mon planning est très chargé.
Je ne suis pas disponible avant 2 mois.
Vous savez, sinon... j'aurais bien fait quelque chose...
Mais... vous savez ce que je veux dire ?
Une question si vous me le permettez, Monsieur ?
Vous avez pris cette photo avant le 11 septembre ?
Oui. Pourquoi ?
Qu'y a-t-il de drôle ? - Non...
Il n'y a rien de drôle en fait.
Un Sardar pourrait être pris pour un Musulman donc vous avez changé votre vie.
Ici, les Musulmans ne sont pas considérés comme des êtres humains.
Vous ne pouvez pas changer votre planning ?
Merci pour votre temps, Monsieur.
'Vous avez un nouveau message.'
'Salut, Raj. C'est Bobby Ahuja de PBC. N'oubliez pas de regarder le journal demain'
Je m'appelle Khan, et je ne suis pas un terroriste !
Monsieur le Président !
Rizvan Khan de Banville, Californie, a été arrêté le 15 juin,
lors du rassemblement à l'université de Los Angeles.
'Il est retenu en détention depuis 15 jours pour terrorisme,
sans aucune preuve et sans représentation juridique.'
'Et aujourd'hui, nous avons avec nous M. et Mme Zakir Khan, la famille de Rizvan Khan'.
Imran, Khan du bus est sur PBC. Vite, allume la TV !
Très en colère et bouleversé.
'Comment quelqu'un peut-il le considérer comme un terroriste ?'
'De plus sans aucune preuve.'
Dis-leur, quand mon frère t'a appelé le mois dernier pour demander le F.B.I.
Oui ! Il m'a appelée le mois dernier, il me demandait le numéro du F.B.I.
Il voulait signaler un recruteur terroriste le Dr Faisal Rehman.
Hé ! Comment vont les affaires, imbécile ?
Va te faire foutre !
On nous dit de dénoncer toutes personnes suspectes.
De protéger le pays des extrémistes.
Et ensuite quand nous le faisons
nous sommes jetés en prison, comme mon frère.
C'est le Juge Preston, pouvez-vous me passer le FBI, s'il vous plaît ?
La question n'est pas pourquoi veut-il rencontrer le Président ?
mais quel mal y a-t-il pour un citoyen ordinaire de vouloir rencontrer le Président de ce pays ?
'Ou est le mal pour un Musulman d'essayer ?'
'Et Rizvan Khan continue d'être traité comme un coupable
jusqu'à preuve de son innocence. Pour la PBC, je m'appelle Bobby Ahuja.'
Et je ne suis pas un terroriste.
Il a raison. Le frère Zakir, dit vrai.
On nous dit, si vous avez des renseignements sur des terroristes
faites-le savoir au gouvernement.
Et quand nous le faisons, regardez ce qui arrive.
Pourquoi répètent-ils la même question ?
'Pourquoi Khan veut-il rencontrer le Président ?'
Qu'y a-t-il de mal pour un citoyen ordinaire de vouloir rencontrer le Président ?
Où est le mal ?
Qu'ils le disent clairement, les Musulmans n'en ont pas le droit.
Oui, bonjour. C'est Tracy Brennan.
Présidente de l'association américaine des autistes à San Francisco.
Pourriez-vous me mettre en contact avec l'officier en charge de l'affaire Rizvan Khan ?
S'il vous plaît.
C'est au sujet de l'affaire Rizvan Khan.
N'importe quelle information que vous avez sur lui.
J'ai appelé toute la matinée.
Je dois savoir où Rizvan Khan a été emmené, s'il vous plaît.
'Allô ?'
'Je m'appelle Rizvan Khan.'
'Khan avec l'épiglotte. Je dois absolument vous parler.'
'Je dois signaler un homme.'
'Je l'ai rencontré dans une mosquée dans le centre, c'est là qu'il est'.
'Il s'appelle Dr Faisal Rehman.'
'Faisal Rehman, il travaille à l'Hôpital St Bénédict.'
'C'est un homme mauvais. Il est très mauvais.'
Grâce à votre appel, le docteur Rehman a été arrêté.
Huit autres personnes ont été arrêtées avec lui.
C'est une grande prise, Rizvan.
Vous êtes libre de partir, maintenant. Vous êtes libre.
Hé, abruti !
'Finalement, l'innocence de Rizvan Khan a été prouvée.'
'Il sera libéré dans quelques instants.'
Un groupe de plus en plus important est rassemblé ici aujourd'hui
décidé à rester et à soutenir Rizvan Khan.'
Bano, viens vite ! Rizvan Khan a été libéré. Il a été libéré.
Sensuel, mystique. Le parfum de Mandira.
35 dollars, 99 cents. En vente maintenant, à Walmart.
Hé ! Vous êtes célèbre ou quelque chose ?
Vous êtes un gourou ?
Une folle criait votre innocence il y a un instant.
Une folle ? Mandira !
Mandira était ici.
Une folle, Mandira était ici.
Où est-elle ?
Où est-elle allée ? - Elle est partie par derrière.
Tes yeux illuminent ma route.
Mandira ?
Tes yeux m'attirent plus près de toi.
Tes yeux font battre mon cœur plus vite.
Tes yeux me retiennent.
Oh ! Seigneur.
Mandira ?
Tes yeux sont comme un baume sur une plaie.
Tes yeux sont comme la rosée sur une fleur.
Tes yeux me font oublier le monde.
Tes yeux touchent mon cœur.
Même les étoiles se cachent si on les compare à tes yeux.
Tes yeux...
'Désolé, Mandira. Je ne pouvais pas aller vers toi.'
'Je ne le pouvais pas tant que je n'avais pas accompli ma promesse.'
'Mais, Mandira...
je ne sais pas comment, mais dès que je t'ai vue, la douleur dans mon cœur a disparu.'
'Où Rizvan Khan est-il parti ?'
'Et pourquoi veut-il rencontrer le Président ? Personne ne le sait.'
'Pourquoi veut-il rencontrer le Président ? Quel est son message ? C'est un mystère.'
C'est Bobby Ahuja, pour PBC. - Merci d'avoir couvert l'événement, Monsieur.
Nous promettons de ne pas vous laisser... - Remerciez-moi plus ***, trouvez ce Khan.
Son histoire a ému des milliers de Musulmans.
Je regrette de ne pas savoir où est mon frère, Raj.
Il m'appelle.
Oui. Oui, la prochaine fois qu'il m'appelle, je te le dirais.
Hé, le looser Pakistanais.
Hé ! Mon nom est Abdul !
Tu veux te battre avec moi !
Tu me cherches ? - Assez, ok mec.
Je vais te montrer une fois pour toutes ! Viens, je vais te montrer !
Qu'est-ce que vous regardez ?
Depuis un certain temps, je me bats avec moi même.
Je vous enseigne les comportements, alors que le mien a changé radicalement.
Mon hijab est non seulement mon identité religieuse.
mais c'est aussi une partie de mon existence.
C'est moi.
Khan a occupé la chambre 22 uniquement.
Vous voulez la même chambre ?
Seulement 25 dollars en plus, pour faire partie de l'histoire.
Et n'oubliez pas. Je m'appelle Jitesh.
Et je ne suis pas un terroriste.
Maman, je tiens à te dire quelque chose...
Aujourd'hui, je suis fier d'être un pirate informatique.
Oui, j'ai déjà mangé !
Écoute au moins ce que je dis d'abord.
'L'ouragan Molly de catégorie 3 avec des vents de plus 201 km heure
sévit en ce moment sur la côte Est.'
'Et les autorités autour de la région du sud ont été alertées.'
'Nous rejoignons Alec qui est sur place.'
'Merci, Janice.'
'A tous les passagers, le car E-52 pour Portland aura 10 minutes de retard.'
'E-52 Portland - 10 minutes de retard Veuillez nous excuser pour ce désagrément.'
'Une nouvelle de dernière minute.'
'Nous venons d'apprendre que l'ouragan a frappé Wilhemina, Géorgie.'
'Wilhemina, en Géorgie a été frappée
par l'ouragan Molly.'
'À ce stade, nous n'avons pas d'indications sûres...'
Mama Jenny... Mama Jenny... Je dois aller chez elle.
'Raj ? Mon frère m'a appelé. Tu veux savoir où il va, hein ?'
Oui, Zakir ?
'Il va à Wilhemina.'
Wilhemina ? C'est en Géorgie, n'est-ce pas ?
'Oui.'
Que fait-il là-bas ?
'Il a dit qu'il allait rejoindre Mama Jenny.'
'Mandira, rencontrer le Président me prendra encore un peu de temps.'
'Je suis retourné à Wilhemina en Géorgie.'
'Mama Jenny et drôles de cheveux Joël ont de graves problèmes.'
'Ici, l'eau a tout inondé, Mandira.'
'Et je ne pense pas que Mama Jenny puisse nager.'
'Elle est un peu forte.'
Rizvan ? Maman, Rizvan ?
Rizvan ? Que fais-tu ici ?
Mama Jenny, je suis... je suis heureux.
Drôles de cheveux Joël, tu n'es pas mort.
Je suis... je suis heureux.
Merci d'être venu, Rizvan. Mais tu ne devrais pas être ici.
Je suis heureux, je suis ici. - Non, tu dois partir !
Non, tu dois partir ! - Non...
Écoute-moi. - Non...
Tu ne devrais pas être ici.
Cette fois, tu ne peux rien réparer. Maintenant pars !
Maman, Rizvan !
Oh, Dieu ! L'église va tomber. Nous allons mourir.
L'église va tomber.
Le Hadith dit que Dieu reconnaît les hommes non par leur sang ou leur couleur
mais par leurs actions.
Si c'est la vérité alors Rizvan Khan par la seule force de ses actions
a élevé l'humanité entière aux yeux de Dieu.
Tout récemment, cet homme a été arrêté
et torturé pour avoir été un combattant ennemi de ce pays.
Je me demande si le gouvernement l'appellerait combattant ennemi Musulman aujourd'hui
'Il essaie sans penser à lui de sauver les vies restantes de Wilhemina.'
'Il y a quelques jours, cet homme était appelé terroriste et torturé de manière impitoyable
Aujourd'hui, nous attendons la réponse du gouvernement
car il s'efforce sans relâche de sauver des vies innocentes.
'Si les autorités veulent trouver le véritable combattant ennemi de ce pays,
alors ils le trouveront dans le chagrin et les débris de Wilhemina.'
'C'est un long voyage pour changer le monde.'
'Mais un premier pas a été fait par Rizvan Khan à Wilhemina.'
'N'est-ce pas notre devoir aujourd'hui de faire ce voyage nous aussi ?'
'Raj Burman, Star News.'
N'emmenez pas mon bébé loin de moi, s'il vous plaît.
N'emmenez pas mon bébé loin de moi, s'il vous plaît.
'Mandira, ici les gens souffrent et sont totalement démunis.'
'Je regrette de ne pas pouvoir les emmener loin d'ici.'
'Mais je n'ai pas la force physique pour le faire.'
'Mama Jenny a raison.'
'Ça... ça je ne peux pas le réparer.'
'Maintenant, nous ne pouvons qu'attendre le regard miséricordieux du Seigneur.'
Maman... !
Dieu est clément, Dieu est bon.
Dieu est clément, Dieu est bon.
Dieu est clément, Dieu est bon.
Lumière de Dieu.
'Alors que l'ouragan a touché plusieurs zones, les victimes souffrent de l'inaction du gouvernement'
'Une petite ville de Géorgie se remet lentement sur pieds.'
'Ce groupe a apporté quelque chose de plus précieux que l'argent.'
'Ils sont venus.'
Le gouvernement a peut-être oublié les inondations que la région de Wilhemina, Géorgie a subi.
'Mais un homme a refusé d'être indifférent au sort de ses habitants.'
'Cet homme n'a pas ménagé ses efforts pour aider la population de Wilhemina.'
'Il est une source d'inspiration aujourd'hui
beaucoup d'Américains se sont empressés à Wilhemina
et ses villes adjacentes pour aider à la reconstruction des villes détruites.'
'Et tout ça, grâce à un homme, dont le nom est Rizvan Khan
et qui, de ses propres mots, n'est pas "un terroriste"'
Wilhemina a donné l'exemple à d'autres villes à travers le pays.
Et alors que nos militaires se battent en Iraq,
la reconstruction de ces villes a été prise en mains par des Américains ordinaires.
Et aujourd'hui, comme invité spécial depuis Wilhemina
nous avons l'homme, qui a pris les choses en main.
M. Rizvan Khan.
Oh ! Non, non... C'est Khan !
Khan. - Excusez-moi !
Khan. - Une minute.
Avec l'épiglotte, Madame. Khan.
'Je suis désolée, Rizvan.'
'Pourriez-vous nous dire pourquoi vous voulez rencontrer le Président.'
Sénateur, vous devez jeter un coup d'œil aux sondages.
Plus ***. Je veux le regarder.
Ma belle femme, Mandira.
Elle... elle m'a dit d'aller à la rencontre du Président d'Amérique.
'Un long voyage éreintant, Rizvan. Qu'est-ce qui vous a permis de continuer ?'
'Les chaussures de foot de mon fils.'
'Mon fils Sam et son meilleur ami Reese, aimaient jouer au football.'
Je suis désolé, Mme. Je ne savais pas quoi faire.
J'ai eu peur. Ils ont menacé de me faire du mal.
Je suis désolé.
Je suis vraiment, vraiment désolé.
Je... je suis désolé, Madame... - Être désolé ne suffit pas.
Ce n'est vraiment pas suffisant.
Merci de votre indulgence à mon égard.
Je ne l'ai pas fait pour toi. Je l'ai fait pour ta mère.
Ma mère ne me pardonnera pas.
Elle le fera. C'est une mère.
'Mandira ? C'est Sarah.'
'Merci.'
'Merci pour Reese.'
'J'espère et je prie pour que l'âme de Sam repose en paix.'
'Et autre chose, Mandira...
La haine a emporté mon mari loin de moi.'
'Ne perds pas Rizvan.'
'Abandonne ta colère, Mandira. Il suffit de la laisser partir.'
Je t'aime, Sam.
Zakir, Hasina.
Je pars maintenant. Dieu vous garde.
Frère, pourquoi partir en plein milieu de la nuit ?
Je dois y aller maintenant.
L'élection du Président est dans trois jours.
Après ça le président changera. Je dois le rencontrer avant.
Je dois le rencontrer maintenant. Maintenant...
Tes yeux ont un touché velours.
Sous tes cils, ils peuvent changer le monde.
Tes yeux...
Tes yeux...
Tes yeux...
Lâchez-moi !
Tu as fait arrêter le Dr Rehman !
Tu es un infidèle ! C'est ta punition, Khan !
C'est ta punition ! Tu dois mourir !
L'Islam ne te pardonnera jamais !
Lâchez-moi !
Vive Allah !
'Les États-Unis d'Amérique ont un nouveau Président !'
Docteur, il s'est levé. - Faites-moi un bilan vital, allez.
"L'Amérique a pour la première fois un Président afro-américain."
"Le sénateur afro-américain élu 44e Président."
"Le sénateur afro-américain remporte l'élection présidentielle."
"Une victoire historique des démocrates."
'Il y a seulement deux sortes de personnes dans ce monde.'
'Il est mort à cause de toi. À cause de ton nom de famille !'
Laisse-moi seule !
Pars ! Sors de ma vie !
Pars maintenant ! Allez !
'Quand pourrais-je revenir ?'
Chaque partie de moi crie ton nom.
Je... je ne suis pas mort, Mandira.
Non. Tu ne l'es pas.
Je peux... avoir un câlin, s'il te plaît ?
S'il te plaît.
Je t'adore.
Je t'aime. - Je sais.
Je t'aime aussi.
"Le Président élu visite les sinistrés de l'ouragan en Géorgie cette semaine."
Aujourd'hui, le président élu se rend en Géorgie suite aux inondations.
'La question est de savoir si Rizvan Khan
qui vient de sortir de l'hôpital pourra le rencontre ou non.'
'Khan a refusé de rentrer chez lui
tant qu'il n'aura pas rencontré le Président élu.'
'Raj Booman, Star News.'
Rentrons. Tu n'as pas besoin de le faire. S'il te plaît !
Non... - Pourquoi ?
- Non... Je dois rencontrer le Président.
Ma maman me disait toujours qu'un Khan ne brise jamais sa promesse.
A tous, nous vous assurerons que nous faisons
tout ce qui est en notre pouvoir afin que la Géorgie soit remise sur pieds.
Merci.
'Après avoir remporté l'élection,
le nouveau Président a annoncé des mesures d'aide spéciale en faveur de la Géorgie inondée.'
Après l'aide apportée à l'état de Géorgie... le Président ira à New York...
participer à un sommet spécial des Nations Unies.'
Reculez, dégagez la zone. Dégagez la zone, s'il vous plaît.
Le Président part. S'il vous plaît.
C'est Rizvan Khan.
S'il vous plaît, en arrière. - Je veux voir le Président.
'Rizvan Khan, qui est très populaire pour sa grande aide à Wilhemina
est maintenant devant le palais du gouverneur.'
'Rizvan essaye de rencontrer le Président depuis très longtemps maintenant.'
'C'est triste qu'il ne puisse pas encore rencontrer le Président aujourd'hui.'
'Les supporters de Rizvan Khan sont déprimés à cette idée.'
'Et on dirait qu'il va devoir faire face à une nouvelle déception.'
'Un groupe de supporters déçus s'apprêtent à rebrousser chemin.'
J'ai compris, il revient à pied.
Répétez, s'il vous plaît. - Il revient à pied.
Êtes-vous Rizvan Khan ? - Oui, Monsieur ! Oui, Monsieur !
Le Président veut vous rencontrer.
Nous vaincrons.
Nous triompherons.
Nous vaincrons un jour.
Oh gloire, au plus profond de mon cœur.
Je le crois.
Nous triompherons un jour.
Nous vaincrons.
Nous triompherons.
Nous vaincrons un jour.
Que la paix soit avec vous.
Rizvan Khan.
Heureux de vous voir en pleine forme.
Vous êtes à la TV plus que moi maintenant. - Mandira, il a dit mon nom ?
Vous connaissez déjà mon nom ? - Oui, je le connais.
Vous vous appelez Khan. - Oui.
Et vous n'êtes pas un terroriste. - Oh non, non je ne suis un terroriste. Non.
Et... c'est mon fils.
Il n'était pas un terroriste non plus. Mon... mon fils !
Je sais. - Vous savez.
Je suis vraiment désolé pour votre fils. - Ok.
Oui... merci.
Il est désolé ? - Oui.
Ensemble nous partageons aujourd'hui ces brefs moments.
Et je suis honoré de partager cet instant avec Rizvan Khan.
Rizvan nous a rappelé...
'Sam...'
'Notre Khan a réussi à accomplir, avec son amour et son humanité
ce que ma haine n'aurait jamais pu accomplir.'
'Ma colère nous a éloignés
mais aujourd'hui, son amour
nous a rapprochés et nous pouvons nous souvenir de toi avec un nouvel espoir.'
'Maintenant, je ne le laisserai plus jamais partir, Sam.'
'Je garderai cet amour avec moi.'
Pour moi... Pour toi... Pour toujours. Toute la vie.'
Autre chose, Rizvan ? - Oui.
John Marshall, sécurité de la Patrie, San Francisco a dit de vous dire, "Salut".
Salut ? - Salut.
Je vais vous dire, si la sécurité a d'autres messages, vous m'appelez.
Bien. Puis-je avoir votre numéro, s'il vous plaît ?
Merci M. le Président. - Merci.
On y va ? - Oui, rentrons à la maison.
Rentrons à la maison. - Rizvan ?
Merci. - Que Dieu vous protège.
Que Dieu vous protège. - Merci.
Ton amour a paré mon chemin.
Depuis le jour où j'ai ressenti ton regard bienveillant, Seigneur.
Je suis devenu tien.
Ton amour a paré mon chemin.
Depuis le jour où j'ai ressenti ton regard bienveillant, Seigneur.
Je suis devenu tien.
Lorsque tu accordes ta grâce, nous devenons inexistants.
Intoxiqués par ton amour, nous ne faisons qu'un avec toi.
Tu es dans chaque souffle, dans chaque âme.
Tu es dans chaque commencement et dans chaque fin,
dans chaque regard et mot prononcé.
Dieu est clément, Dieu est bon.
Dieu est clément, Dieu est bon.
Ta présence peut-être vue dans tout.
Alors, pourquoi te cherche-t-on ?
Tu es présent dans la chaleur et dans la douce ombre.
Tu es présent dans ceux qu'on aime et dans les étrangers.
Allah, Allah...
Tu es présent en chaque partie de moi.
Tu es mon amour, mon Dieu.
Chaque respiration est un cadeau de toi.
Tu es mon amour, mon Dieu.
Rien n'est plus intense que de recevoir ton amour.
Quand je te vois mon coeur chante.
Allah, Allah...
Ton amour a paré mon chemin.
Depuis le jour où j'ai ressenti ton regard bienveillant, Seigneur.
Je suis devenu tien.
Lorsque tu accordes ta grâce, nous devenons inexistants.
Intoxiqués par ton amour, nous devenons un avec toi.
Tu es dans chaque souffle, dans chaque âme.
Tu es dans chaque commencement et dans chaque fin,
dans chaque regard et mot prononcé.
Dieu est clément, Dieu est bon...