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Est-ce que vous avez entendu parle du droit au logement?
Quoi? Le droit au logement.
Je sais bien sur qu'en tant que citoyen égyptien, j'ai le droit ů un logement décent et une vie décente en général.
Mais qui me rendra ces droits?
C'est le droit de chaque égyptien d'avoir un logement et de vivre décemment. Ce sont nos droits en tant qu'égyptiens.
C'est vrai c'est mon droit. Mais ů qui est ce que je peux le réclamer?
Non je ne sais rien ů propos de ces choses.
J'ai entendu parler de mon droit au logement. Mais je ne vois aucune solution.
Ça n'existe pas. Du tout.
Droit au logement? Il n y a pas d'égalité au niveau du logement. Aucune égalité.
Risques urbains 1. Pollution
On ne prłte aucune attention au systŐme d'égouts.
Il y'a des refoulements de façon réguliŐre.
144.4 pour cent des unités de logements en Égypte n'ont pas de systŐme d'égouts. Il y'a beaucoup de négligence.
Ils contrôlent le pays, mais la saleté est partout.
Personne n'est venu une seule fois pour paver la route ici.
Ceux qui ont gagné les élections ont promis de réparer les choses et de paver les routes. Mais on n'a rien vu.
Il y'a toujours des incendies, de la fumée... Tout ça.
La seule chose que la municipalité fait c'est de venir pour élargir les routes et accumuler les ordures. Maintenant il y'en a une montagne.
Vous voyez ce câble d'électricité?
Si un des hommes de (l'ancien ministre d'intérieur) Habib al-Adly vivait prŐs de ce câble, il aurait été déjů enlevé.
Risques urbains 2. Bâtiments effondrés
Ils m'ont levé de par dessous de tous ces décombres. Regardez comment c'est en bas. Si vous voyez ce que c'est, vous aurez peur de passer.
Cette maison s'est effondrée et l'équipe de secours a sauvé les gens d'en haut.
Ni la municipalité, ni le gouverneur ne leur ont prłte aucune attention.
La maison s'est effondrée et nous sommes coincés comme ça depuis lundi.
Tout le monde s'en fou. Personne ne nous a prłté aucune attention. Personne n'est venu nous voir.
Presque 2 pour cent des maisons ici ont des défauts de construction.
Risques urbains 3. Les expulsions forcées
Le premier jour, la police militaire et la police du ministŐre de l'intérieur sont venus tout d'un coup ů 6h du matin.
C'est comment les pauvres sont traités en Égypte. Ils se sont mis ů détruire tout, sans rien dire.
Nos choses ont été éparpillées partout dehors. Ils ont cassé et détruit tout, ils nous ont frappés et puis ils ont quitté.
Ils n'ont rien fait d'autre. Nous avons demandé que les commandes de démolition soient arrłtées, mais ils ont refusé. Ils ont dit non.
Ils ont démoli le bâtiment avec tout ce qui est dedans: meubles et tout. Ils ne nous ont pas permit d'y rentrer pour récupérer nos choses.
Comme si on était ů Gaza.
Manquer au minimum
Je vous montre comment un appartement ne consiste qu'en une chambre et un espace qui ressemble ů une cuisine pour garder l'équipement.
Une chambre la ou sept personnes dorment. Sept personnes et une toilette partagée.
Une toilette partagée.
Il n'a ni l'habitat, ni la maison, ni la vie.
il dort avec sa famille ici.
Presque 4.5 pour cent des familles ici vivent dans une seule chambre.
Presque 6 pour cent des familles utilisent des toilettes partagées.
Ne me demandez pas pourquoi je vends un pain ů 50 piastres maintenant.
Demanderez au gouverneur. Le gouverneur refuse de te soutenir ici. Il nous dit qu'on ne le mérite pas.
Il nous dit qu'ont vit ů Mouhandessine (un quartier riche)
Énergie
On paie beaucoup pour les cartouches de gaz quand on les trouve. On les trouve rarement.
30 ů 35 livres (5 dollars)
Presque 76 pour cent des familles égyptiennes dépendent de ces cartouches de gaz pour cuisiner.
Moyens de transports We, les moyens de transports. On dépend des pickups.
Les conducteurs ne s'arrłtent pas. On peut sauter de derriŐre.
Ça coľte une livre (0.17 dollar) par personne, młme si la distance est courte.
Si on leur donne la moitié, ils se disputent avec nous. Et voilů, on est ů la station.
Et on monte de derriŐre
Le secteur semi-formel de transports publiques (micro-bus) couvre 35 pour cent du besoin général au Caire.
Nous avons de l'eau mais elle est d'habitude polluée.
On paie pour l'eau. De toute façon on paie.
Et si on ne paie pas, ils coupent l'eau.
Alors que je vis dans le pays du Nil et aue nous sommes entourés par l'eau du Nil.
L'eau est coupée tout le long de la journée au Caire et ailleurs: 37 pour cent
Taux national du raiseau d'eau perdue: 50 pour cent.
L'auto-organisation
Pour eux c'est un bidonville, mais pour nous, c'est la meilleur place au monde.
Il suffit de dire qu'il n'y a eu un seul vol.
Personne n'a eu le courage de s'approcher de notre quartier.
Parceque nous sommes de vrais hommes et nous sommes la pour le protéger.
Ici on n'a pas de rôles particuliers. On prends la responsabilité du gouvernement local (municipalité)
Ça veut dire la gouvernance locale.
On nettoie. On fait le travail du ministŐre de l'environnement.
On prends soin de la sécurité... On fait le travail de la police et du ministŐre de l'intérieur.
Nous protégeons la place.
Ils ont répandue l'idée que les bidonvilles sont pleins de saleté.
Qu'on ne sait rien.
La pauvreté n'est pas une honte.
Ils sont la raison de notre pauvreté. Nous sommes ciblés avec cette pauvreté.
Pour 20 ans, cette place était un dépôt d'ordures.
Nous l'avons nettoyée par nos propre efforts.
Parceque ils ont refusé... Młme les cartouches de gaz, on les récupŐre de dehors pour les distribuer aux gens ici.
l'état? Il n ů pas d'état. Gouvernent? Il n'a pas de gouvernement.
J'ai eu tous ces numéros. Jusqu'ů 100
Pour avoir des cartouches de gaz, il faut avoir un coupon. Par exemple numéro 8 reçoit ce cartouche.
Avec de toutes petites sommes, je dois payer des salaires chaque jour pour la protection.
Avec la młme somme, j'amŐne des ampoules et des câbles pour éclairer les rues.
Je l'utilise aussi pour nettoyer.
Comme vous pouvez voir, des passants font des donations aussi.
Pour qu'on puisse dire qu'il y'a toujours du bien en Égypte.
Nous avons juste besoin que notre conscience s'éveille.
Nous avons protégé la place - pourquoi ?
Je veux dire que c'est notre pays, notre peuple, notre sang.
C'est notre place, la ou on vit, la ou on a grandi.
C'est le droit des pauvres aussi tant que les riches.
Pendant la révolution, il y'a eu un peu de désordre.
Nous travaillons dur, nous construisons.
De peur qu'ils viennent de nouveau nous ennuyer.
C'est ta propriété mais c'est vraiment un fardeau.
Pour n'importe qui veut construire. Surtout si quelqu'un est malade. Il ne construira rien.
Bidonvilles ? Bien sur que non.
Je suis né ici, il y'a 80 ou 90 ans. On fait du travail que personne ne connaît.
Si le quartier ici ů été développé comme il faut, il serait devenu le meilleur quartier de l'Égypte.
Ces bidonvilles ont été crées par eux młme.
je suis un homme pauvre avec beaucoup de foi, grâce ů dieu.
Mais, je suis riche grâce ů dieu et aux priŐres des gens pour moi.
Mais je suis capable de faire ce que ceux qui sont plus importants dans le pays ne peuvent faire.
Pourquoi ? Parce que je vis ici et je sais ce de quoi ce quartier a besoin et ce qui sera ů son bénéfice.
Maintenant qui est la pour łtre au bénéfice du pays ?
Qui nous entendra et aidera ? Qui verra ce que sont nos demandes ?
Nos demandes ne sont pas juste pour nous. Ce sont des demandes publiques.
Ceci pourra łtre au bénéfice du pays et les citoyens utilisant ces routes.
Have you taken your rights? Le droit au logement, et ů une société juste et soutenable. As-tu eu tes droits?
Remerciements spéciaux aux communautés de Kom Ghorab, ů-Bassatine, Shoubrament, St. Catherine, la campagne *** al-Amrawy, Hagana et al-Mounib.
La série du droit au logement PremiŐre épisode