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J'ai l'eau courante et des toilettes.
J'ai séduit un harpiste.
- Un harpiste ?
- Un harpiste.
Il dit : "Elle est jeune,
mais elle ne travaille pas là."
Les serveuses le détestent.
- C'est mauvais ?
- C'est horrible.
Tu es ma sœur.
On va jouer franc-jeu.
Je te jure.
Derrière un Dunkin' Donuts ?
Excuse.
- Donne.
- D'accord.
Le deux a un neuf,
et la dame, un valet.
- C'est haut-bas ?
- Oui, haut-bas.
- Sept de cœur, cinq...
- Ton sept,
tu l'enfonces
dans le cul de ta mère.
Ça rentre pas.
C'est déjà plein
de queues qu'elle ramasse
à la gare routière.
Ça veut rien dire.
Il veut dire que ta mère
va à la gare routière
et qu'elle se prend
des vieux pénis.
Là où on les garde,
genre dans la poubelle.
Elle le fait au point
d'en avoir plein le cul.
Ta mère fait ça ?
- Je ne sais pas.
- Laisse-moi finir.
- D'accord.
- Elle les enfonce
et elle les tasse avec le truc
de la machine à expresso.
J'avais compris.
Attends, j'ai pas fini.
Elle les met là-dedans
et c'est compressé.
Elle écrase au point
d'en faire un diamant-queue,
genre diamant rose.
Essaie de rentrer une carte après.
Je comprends.
- Et c'est comment ?
- Quoi ?
La graine dans le cul.
Tu me demandes
parce que je suis gay ?
Non, parce que tu es savant.
Évidemment,
tu es le seul gay, ici.
- Ça t'intéresse ?
- Tu as besoin d'une menthe, l'ami.
Rick, c'est vrai qu'il y a un club,
le Jerks,
où les hommes se tripotent
le pénis les uns les autres ?
- Oui, le City Jerks.
- Mon Dieu.
C'est quoi, votre problème ?
- Ça existe ?
- C'est pas vraiment un club.
Ils se voient dans des endroits
différents chaque semaine.
- Il se passe quoi ?
- On veut l'entendre ?
Tais-toi et écoute.
- Toi, tais-toi.
- Bien joué.
- Je ne veux pas.
- City Jerks se retrouve
parfois dans une chambre d'hôtel,
parfois dans un club,
dans différents endroits.
Ça a commencé avec le sida.
Ils voulaient un club où les gars
auraient comme un lieu de sexe,
tout en étant sûr.
Alors, quand ils se retrouvent,
ils se mettent ensemble,
parfois un à un,
parfois en petit groupe.
Et il se passe quoi ?
- Ils se masturbent.
- Seigneur.
La ***,
ça se fait seul.
Alors tout le monde
s'éjacule dessus ?
D'où le nom de City Jerks.
On peut aussi juste regarder.
Il y en a qui aiment
regarder un gars se faire jouir.
Arrête. Je vais vomir.
- C'est moins cher quand on regarde ?
- Non.
- Comme être étudiant libre ?
- Non...
Tu as parlé de petit groupe.
C'est quoi ?
C'est un petit groupe
où tout le monde tend la main
et se sert.
- De pénis et de gosses ?
- Oui.
Mon Dieu. C'est...
C'est quoi, un plat de bonbons ?
Seigneur, qu'est-ce qui vous prend ?
Comme un quaterback en formation :
"Toi, tu le fais jouir, toi, toi.
Allez-y."
"Allez-y. À deux. "
- À deux.
- Et si quelqu'un te reconnaît ?
On dit bonjour.
Pour votre information,
tout le monde est nu
à part les souliers et les chaussettes.
- Pourquoi ?
- Après un moment, le sol est couvert...
C'est correct ! J'ai compris.
- Criss !
- Tant que ça ?
Des souliers ?
Des Timberlands ? Semelle épaisse ?
Non, normal,
semelle de caoutchouc.
- Oui, mais un peu stylé.
- Florsheim a des choses.
- Des raquettes.
- Des tongs.
- Des palmes.
- Des tongs.
- Des chaussures à crampons.
- Ça c'est dans un autre club.
- Dans un des clubs de Jim.
- Des chaussures à crampons.
On est dans un pays libre
- et tu fais ce que tu veux...
- Merci.
Quand j'aurai une grosse queue
dans la bouche,
je m'en souviendrai.
Tu le feras étamper sur le gland :
- Approuvé par Nick.
- Le visage de Nick.
Je m'en fiche,
mais honnêtement,
ce que vous faites,
ça me rend malade.
C'est ni politique
ni une affaire de religion.
Mais t'imaginer avec la queue
d'un gars, c'est dégoûtant.
C'est ce que tu sens pour nous ?
Coucher avec une femme ?
Ça te dégoûte
quand tu penses à une chatte ?
Je ne pense pas à ça.
Je me fiche de ce que vous faites.
C'est vous qui m'avez demandé.
Et vous me le demandez
chaque fois que je viens ici.
Je parle plus de sexe avec vous
qu'avec tous mes amis gays.
Vous êtes obsédés.
C'est de la curiosité.
Je ne suis pas obsédé.
Vraiment ? Toi qui dis plus souvent
tapette sur scène que allô ?
On dit pas allô souvent sur scène.
- Qui dit allô sur scène ?
- Oui. Allô ?
Je veux dire,
plus qu'il le dit dans la vie.
Ça te choque quand je dis ça ?
- Quoi, allô ?
- Non, tapette.
Ça te dérange
quand il dit le mot tapette ?
Ça me dérange quand c'est toi
parce que tu le penses.
En tant que comique gay...
Tu es le seul que je connaisse.
... tu crois que je dois
arrêter de dire tapette sur scène ?
Tu dis ce que tu as envie de dire.
Sur scène, c'est drôle
et je m'en fiche.
Mais veux-tu savoir
ce que ça signifie pour un gay ?
- Oui.
- Eh bien,
***, le mot anglais pour tapette,
veut dire ***.
Au Moyen-âge,
quand on brûlait
les supposées sorcières,
on brûlait aussi les homosexuels.
On brûlait les sorcières
sur un bûcher.
Mais leur mépris
des homosexuels était tel
qu'ils ne méritaient pas de bûcher.
Alors on les jetaient avec le petit bois,
avec les autres faggots.
Ce qui a donné la tapette en feu...
Alors les gays sont
une source d'énergie alternative ?
Et ça donne la lesbienne diesel.
Excuse, continue.
On peut dire que
chaque gay en Amérique
s'est fait crier ce mot
en se faisant taper dessus.
Parfois plusieurs fois. Parfois
par plusieurs personnes en même temps.
Alors quand tu le dis,
ça rappelle tout ça.
Alors utilise-le,
fais rire les gens,
mais maintenant
tu sais ce que ça veut dire.
Merci, tapette,
on s'en souviendra.
Divorcer, c'est...
C'est une machine
à remonter le temps.
C'est ça.
Je me suis marié à 28 ans,
j'ai divorcé à 42.
Ça fait combien de temps ?
- Quatorze ans.
- Merci.
C'est ma femme.
J'étais marié à 28, divorcé à 42,
j'ai donc été marié 14 ans.
Divorcer, c'est sortir
de la machine à remonter le temps
qui vous a transporté
pendant 14 ans.
Mais c'est nul comme machine.
C'est le genre de machine
qui prend le temps réel
pour vous amener dans le futur.
En fait, c'est une...
C'est comme une boîte
dans laquelle on se mettrait
et où on resterait deux ans,
et puis on serait deux ans plus ***.
C'est ça, le mariage.
Ça y est. Vous êtes divorcés.
Mon gars,
tu es divorcé. C'est bizarre.
Pas tant que ça.
J'essaie de positiver.
C'est un changement. Ça arrive.
Oui, mais c'est bizarre
que tu sois divorcé.
C'est pas génial de me dire ça.
Tu as toujours été ce gars-là.
M. Marié avec la femme,
les enfants, et là, plus rien.
Rien.
Je n'ai pas rien.
J'ai les enfants en garde partagée,
la moitié de la semaine.
Quand même,
tu les as perdus.
Tu vas continuer à dire ça.
Je dis seulement
que je suis inquiet.
Je ne veux pas que tu te suicides.
Arrête, Bobby,
je ne vais pas me suicider.
Je dis seulement
que ta vie est triste.
- J'ai de la peine. De la peine.
- Tais-toi.
Je ne me sens pas négatif.
C'est ce que tu voudrais.
Je ne parle pas
de ce que tu sens.
Je te dis que j'ai de la peine.
Moi aussi, j'ai des sentiments.
Je suis ton frère
et j'ai de la peine.
J'ai compris.
J'essaie de rester positif.
Je suis seul,
je peux être avec qui je veux.
Tu sais ce qui est triste ?
Quoi ?
Tu es trop vieux
pour te trouver quelqu'un.
Tu viens de signer le papier
qui garantit
que tu vas mourir seul
dans une chambre
et l'infirmière va entrer
et éteindre la machine.
Arrête.
Essaie de comprendre.
J'ai 42 ans. C'est...
C'est vraiment le déclin.
Je n'aurai plus jamais d'année
meilleure que la précédente.
Ça n'arrivera jamais.
J'ai connu mes meilleures années.
Je me suis dit que ce serait...
D'abord ça fait :
Puis ça fait :
Non, c'est exponentiel.
Les pertes de capacité, d'agilité,
et de respiration sont exponentielles.
L'an dernier, j'ai perdu 90 pour cent
de ma santé et de mon bien-être.
Il me restait dix pour cent
de l'année d'avant.
Cette année, j'ai perdu 90 pour cent
de ce dix pour cent,
alors il me reste dix...
Vous ne comprenez pas.
Alors...
Mon Dieu. Le cauchemar.
Louis C.K.
"Van Halen est nul"
Tammy.
Tammy Wickilinis.
Qu'est-ce que tu regardes ?
Rien.
T'as une drôle de face.
Non, t'as l'air normal.
- Tu veux voir quelque chose ?
- Oui.
Viens.
C'est quoi ?
C'était à mon père à l'hôpital.
Il a eu un accident d'auto.
Il est mort.
Ça fait peur, hein ?
Je veux dire, tu le tiens.
Mon père le portait.
Ça fait vraiment peur, hein ?
Tu veux le garder ?
C'est pas vrai.
Personne
Nom Tammy Wickilinis
- Salut.
- Salut, ça va ?
- Tu en veux ?
- Non.
Arrête,
c'est du schnaps à la menthe.
Non.
À tout à l'heure.
- T'es quoi, benêt ?
- Quoi ?
Je te plais ?
Je te plais comme fille ?
Alors, sors-la.
- Quoi ?
- Allez, sors-la.
Chère Tammy, je ne sais pas
si tu te souviens de moi ou si tu es...
Tammy.
Ça alors, tu es venu.
Eh bien, entre.
Tu veux toujours entrer ?
Oui, évidemment.
Est-ce que tu te souviens de moi ?
Non. Franchement, non.
Mais tu te souviens de moi.
Sûrement, tu m'as cherchée.
On dirait.
Tu te souviens de quoi ?
Quoi ?
Rien. Je... Il y a eu quelque chose.
Nous deux,
il s'est passé quelque chose
et ça m'est resté.
Vraiment ? Quoi ?
Rien, seulement.
Sors-la.
Tu m'as dit une chose...
C'est plus ou moins...
Allez, sors-la.
Quand on est jeunes...
On était jeunes...
On ne l'est plus, hein ?
Non.
J'étais plutôt jolie à l'époque, hein ?
Plus maintenant.
- Ne dis pas ça.
- Non. Tout le monde change.
J'ai 42.
J'ai trois enfants, un mari.
Et voilà.
Et toi ?
Je me suis marié
et j'ai deux filles.
Bien.
Je suis divorcé maintenant.
C'est pour ça, Facebook.
Tu joues à regretter.
Sans doute.
- Eh bien...
- Oui. Merci d'être passé.
J'étais content de te revoir.
Salut, Tammy.
- Qu'est-ce que je t'ai dit ?
- Quoi ?
Tu as dit que j'avais dit quelque chose.
C'est quoi ?
Tu m'as dit...
Tu m'as dit : "Sors-la."
Vraiment ?
Tu l'as fait ?
Je n'ai pas eu le courage.
Alors, sors-la.
Allez, sors-la.
Sors-la.
Si personne m'avait jamais dit
de ne pas **** un animal...
Si personne...
Si on ne m'avait pas dit
qu'on ne couchait pas avec les animaux,
j'en aurais couché tout le temps
avec des animaux.
Si je ne couche pas
avec des animaux,
c'est parce que c'est interdit
et qu'on me l'a dit.
Je coucherais avec
la plupart des singes. Probablement.
Pourquoi pas ?
Mais je ne le ferais pas
parce que ce serait un viol.
Je ne pense pas que les animaux
soient attirés par les humains.
Ce n'est pas moralement incorrect,
mais je ne pense pas
que l'animal en ait envie.
Si vous pouvez exciter
un animal, alors allez-y.
Allez-y et **** -le
Si vous pouvez...
Si vous passez le doigt au singe
et qu'il fait ça :
Vas-y, mon gars, tu l'as mérité.
Tu l'as mérité.
Je pense que
si j'étais seul sur Terre,
si je me retrouvais seul,
sans un seul humain,
je coucherais avec un singe
et ça prendrait pas deux minutes.
Deux minutes.
Ça ne suffit pas
pour vérifier
qu'on est seul sur Terre.
C'est comme...
Je sors,
il n'y a pas trop de trafic
et je me dis : "Je suis tout seul.
Je vais coucher
avec un singe tout de suite.
Il y a quelqu'un."
C'est grave de se brosser les dents
après avoir sucé une queue ?
Ça peut saigner
et on peut attraper le sida.
- C'est une bonne question.
- Je le sais.
- Mais pourquoi tu la poses ?
- La gencive...
Pourquoi tu demandes ?
C'est peut-être drôle,
mais j'y pense tout le temps.
Il y a des bouts de pénis
sur ton miroir quand tu passes la soie ?
Non, j'ai de l'imagination.
Je l'imagine. Pas besoin de ça
pour me voir dans le miroir.
Mais...
Je pensais que tu voulais dire
qu'avec la soie dentaire...
C'est ce que je voulais dire.
[French - Canadian]