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Salut, je m’appelle Dameion Royes, je suis président de Big-it-Up International, une entreprise de ventes au détail à Toronto.
Nous fabriquons des chapeaux et nous faisons aussi de la vente en gros à travers le pays. Nous gérons deux de nos magasins de ventes au détail ici à Toronto,
un au Centre Eaton et ici, à notre succursale principale, au siège social sur l’avenue Spadina.
Enfants, nous achetions des espadrilles. Si elles étaient ordinaires, on les apportait chez le cordonnier pour les faire teindre de la couleur de notre choix,
ou nous achetions des manteaux chez Bi-Way sur lesquels on cousait du cuir. Les autres nous disaient « Où as-tu pris ce manteau? »
Au collège, je suivais un cours de commercialisation.
On y créait des produits et on a appris les bases de la commercialisation : l’emballage, la publicité, s’occuper des autres détails.
Ensuite, nous avons développé un produit particulier et notre enseignante du cours de commercialisation l’a beaucoup apprécié.
On rêve de ce qu’on aimerait faire et on veut un peu maîtriser sa propre destinée. On s’est rendu compte qu’il fallait tenter de faire quelque chose.
Un ami est venu m’aider et ensemble, nous avons lancé une gamme de produits de soins de la peau.
Big-it-Up a vraiment commencé avec une lotion, c’était notre premier produit.
Et nous avons plus *** trouvé un vieux chapeau, et c’est ce vieux chapeau qui a, en fait, transformé cette entreprise pour en faire ce qu’on voit aujourd’hui.
Au début, nous n’étions que des enfants avec une idée, et nous avons trouvé des façons de les mettre à profit.
Nous sommes juste là.
Alors nous voici chez Big-it-Up.
Voici un des premiers chapeaux à populariser la marque Big-it-Up.
C’est un chapeau de style Gatsby, ça été magnifique pour nous et nous en vendons toujours beaucoup, même aujourd’hui.
Certaines choses durent vraiment. Un article comme ça, je dis qu’il a des jambes; il continue à marcher tout seul.
Les journées sont chargées, vous savez, parfois les jours s’enfilent sans fin. Il peut y avoir plusieurs choses au programme.
Ça dépend de qui je dois voir ou de qui veut me voir, peu importe la raison.
Parfois, on me demande d’aller dans un collège, une université ou un centre communautaire
pour parler à des jeunes que les responsables pensent que je pourrais influencer. Je ne sais pas pourquoi ils pensent ça, mais je suppose que…
Ce que vous voyez ici, ce n’est pas rien qu’une compagnie,
c’est aussi une source d’inspiration pour beaucoup de jeunes gens, c’est une source d’inspiration pour toute une communauté et pour toute une ville aussi.
La philosophie de l’entreprise c’est surtout de produire des choses de qualité. Nous ne voulons rien fabriquer que nous n’aimerions pas pour nous même.
Et nous avons inventé l’expression « Peu importe si on arrive avec un sac en plastique ou avec un sac Prada ».
Tous ceux qui viennent chez nous sont des êtres humains, d’abord et avant tout.
Le chapeau de cuir le plus populaire que nous ayons fabriqué est le style bouffi.
À partir de ça, il faut différentes coupes de morceaux, de sections et de panneaux et tout coudre ensemble.
Y mettre une doublure à l’intérieur, un bandeau absorbant, une visière en plastique, et commencer à lui donner une allure, un peu de caractère.
En fin de compte, il aura l’air de ça. Ce que vous voyez ici. Prêt pour les présentoirs.
Ce que j’aime surtout, du point de vue création, c’est lorsqu’on crée un style et que les stocks s’épuisent.
Ensuite, on peut recommencer et créer un nouveau style.
Alors pour moi, il y a toujours quelque chose de nouveau qui se passe, on dirait une métamorphose.
Ça se développe et ça s’épanouit de façon imprévue. C’est ça qu’il y a d’amusant.