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Ce qui est particulier de cette deuxième semaine, c'est qu'étant donné qu'il y a des activités qui sont prévues, les gens qui viennent visiter les lieux sont beaucoup plus autonomes.
La première semaine, on était plus dans un hall d’accueil.
On visitait les lieux avec les personnes. On présentait les processus, la démarche de codesign.
Maintenant, les gens viennent pour des activités et, en plus, ils visitent les lieux.
Ça fait que, déjà, ils ont un premier rapport personnel avec les lieux, c'est-à-dire l'activité qu'ils venaient réaliser
et, en plus, ça leur permet de découvrir les lieux en se sentant déjà familiers avec ça.
Ce qui est intéressant aussi, c'est que ça nous permet d'occuper plus l'espace. Dans les différents coins de l'église, il y a des choses qui se passent.
Je m'appelle Christine. Je fais de la mosaïque.
Par l'intermédiaire du Regroupement des artistes de Rosemont-Petite-Patrie, j'ai vu l'annonce, comme quoi il y avait Imaginons Saint-Marc qui ouvrait l'église à tout le monde, un atelier grandiose.
Les gens qui viennent peuvent m'aider, j'ai des outils pour leur montrer à couper du miroir, de la céramique, de la vitre.
J'essaie de m'imprégner des lieux, c'est pour ça que je suis ici à vrai dire.
Je savais qu'il allait y avoir beaucoup de monde, mais aussi il y a le lieu.
Il y a eu dans l'église des bondieuseries, mais il y a eu aussi quelque chose de spirituel. J'essaie de sentir ça.
Cet atelier visait, pour une deuxième fois, de faire en sorte que les citoyens mettent la main à la pâte
et à travers des cartes, des images, des post-it, des crayons et cetera, repensent le lieu, l'espace physique.
On a parlé des entrées, il y a évidemment entrée par l'espace public. L'idée de Clémentine, c'est que
on ouvre vraiment, qu'il n'y ait pas de grilles et que ça devienne vraiment un lieu plus transparent
auquel on articule des éléments comme la bibliothèque, l'espace lecture, la garderie, le lieu d'échange.
On a implanté un espace vert ici, en créant un espèce d'ouverture dans le projet, en créant une place publique ici
des bancs, plus un espace de méditation.
Un élément important qui était sorti de la première semaine, c'était d'avoir la vie de ruelle.
Donc, d’avoir des odeurs, d’avoir des échanges qui ne passent pas nécessairement par l'argent
d'avoir des choses qui traînent, d'avoir de la mixité sociale, différentes origines, et cetera.
Et c’est quelque chose qu'on est en train de voir. Donc, à ce niveau, l'intention d'avoir une semaine de prototypage est réussie.
Et quand je pense au café citoyen qui était là lundi et qui a servi des repas et que pendant toute la journée on avait des odeurs de curi,
des odeurs de tarte aux pommes, de tisane, je pense que c'est quelque de chose qui nous approche
de plus en plus à visualiser ce qu'on voulait dire par le sentiment d'être dans une ruelle.