Tip:
Highlight text to annotate it
X
BAHIA, BRÉSIL JUIN, 2010
Ça y est. Voilà, le groupe Banda Natureza
ils jouaient, faisaient des shows...
C’était plutôt leur musique aussi.
Ils faisaient leurs travaux.
Et j’ai appris à jouer deux de leurs musiques.
Voilà, je vais vous les montrer.
*As-tu mangé du maxixe, fille?*
*C'est un bon fruit à se répandre*
Je suis né à Jacobina, je suis venu à Irecê, au début des années 80,
pour suivre le cours de technicien en agriculture et élevage.
A l´école on a connu un professeur appelé maître Avelar,
on s’est mis à faire un travail d’agriculture alternative.
Puis on a déménagé pour Xique-Xique...
Après, en 85, il a monté la Serra do Assuruá.
Quand ils sont venus, leur nom était Grupo Gameleira do Assuruá.
*Connais-tu les lexedenguin, fille?*
*Connais-tu les lexedengar?*
Sainte Marie! Ils sont venus dans la souffrance, les pauvres.
C’est moi qui les ai appuyés le premier.
En arrivant ici, ils ont loué Une maisonnette voisine.
Notre vie a toujours été pénible,
de travail dur.
Ça ne veut pas dire Qu’on ne travaille pas,
mais c’est bien meilleur.
Jacó, en fait, quand ils sont venus Ici avec Junior,
ils avaient d’autres compagnons de travail:
Inácio, Lia, Cida...
Et à l’époque notre objectif était de créer une communauté alternative
et de vivre d’une façon plus naturelle, intégrés à la nature possible.
Ç’a été notre idée initiale.
Mais tout en arrivant ici, On a bien trouvé la communauté.
PLANTONS
Et alors, on a commencé à mieux les connaître.
Ils ont lié amitié avec les gens de la communauté...
Dieu merci! Des gens dont on ignorait même l’origine...
Ils nous ont cherchés et décroché ce marais-là...
Alors j’y suis allé bosser avec eux, Mes fils et moi.
On a planté des oignons,carottes, laitues, coriandres...
Des ails, betteraves... Ils plantaient tout.
Et c’était nous qui les gardions. Ils ont vite voulu créer une Association.
Et alors on se demandait: "A quoi bon une Association?"
Car personne n’avait de connaissance.
A travers l’Association on a pu décrocher une maison de la farine,
décrocher ceci, décrocher cela.
Quand on a fondé l’Association on venait pour se rendre au hangar,
car on manquait d’un lieu pour nous réunir.
L’humiliation était si grande qu’on avait à marcher en cherchant la clé
et parfois ils éteignaient la lumière pour qu’on ne se réunisse pas.
Et l’on a fait de son mieux et créé un salon aussi,
un salon communautaire.
Qui, Dieu merci, est maintenant un lieu pour tout,
pour la réunion, la fête.
On a élevé des chèvres, des poules,
puis on a planté du manioc, c’est à cette même époque
qu’on a construit la maison de la farine.
Il n’y avait qu’un seul atelier, une maison de la farine qui était...
une sorte de fabrique qui faisait de la farine par la raclette.
Et bien des gens perdaient du manioc car il n’y avait pas d’espace.
On a toujours aidé, Dieu a donné la force à tous,
et dans le groupe on a élu des gens on s’est réunis.
Dieu merci, on a la maison de la farine.
D’ailleurs, dans peu elle commencera à fonctionner.
On peut voir que les gens ont déjà mis le bois...
-On va commencer à nettoyer là... -On va former un grand groupe.
Je crois que dans 10 ou 15 jours tout au plus
les gens devront commencer à faire le râpage du manioc,
à produire de la farine et du tapioca.
C’est tout un travail collectif.
A partir de là, on a vu que c’était un travail
qu’ils voulaient vraiment faire,
et mobiliser les communautés pour faire un travail vraiment conjoint,
donc d’organisation.
Le Mouvement du Graal, notre lieu de naissance ils ont tenu...
Dans ce cas, elles ont tenu un rôle prépondérant pour notre existence.
Parce qu’on n’avait pas de maison, ni de bureau, ni de structure
et à l’époque elles ont obtenu une ressource pour qu’on
Commence, minimalement, à se structurer.
Dans cette salle se trouvait le secrétariat.
Ici c’était l’administration.
Et l’on a commencé à faire un travail de diffusion
et de formation des techniciens de l’ancienne EMATERBA dans Assuruá.
DES VIES POUR LA VIE!
Alors, le premier autobus entré dans cette communauté
c’est celui venu de Irecê plein de techniciens qui voulaient apprendre
comment produire de façon organique.
NAISSONS
Et il y a une figure, Renato Tomazelli, il est autrichien,
il est venu ici faire un travail social,
alors Il a pris connaissance de notre travail
et commencé à s’approcher de nous, à dialoguer,
et il a proposé de nous aider pour emporter notre projet en Europe
pour qu’il soit analysé par les groupes qu’il côtoyait,
et ils nous ont appuyés informellement.
Alors ça a créé un conflit là-dedans, à l’époque c’était
l'Institut pour la Coopération Internationale d"Autriche, très grand,
un debat très grand.
Alors la bande nous a dit: "ou vous vous formalisez
ou nous ne serons plus en mesure de continuer à appuyer votre travail.
C’est bien! Vous pouvez venir!
Alors c’est à partir de là qu’on s’est articulés avec les communautés
où l’on travaillait déjà, et cette bande s’est jointe à la paroisse
et l’on a créé, en juin 1990, le CAA, formellement il est né.
*Silence!*
Ici, on ne faisait que les premières études.
Parfois on répétait 3 ou 4 ans d’une même matière,
car on manquait de conditions pour aller étudier ailleurs.
Celui qui avait une condition financière pouvait bien partir,
mais nous qui étions plus pauvres nous répétions à l’école.
Parfois, même la maîtresse disait: "Non, je ne vous accepte plus cet an
parce qu’il faut des places pour les autres."
Mais on ne voulait pas arrêter d’étudier.
Celui qui n’étudiait pas, ne le faisait qu’après 10 ans, 15 ans,
Un petit n’étudiait pas.
Alors, la femme du compère Junior a fondé la petite école.
Ce n’était pas un groupe formel, mais on repassait plusieurs matières,
pour qu’on ne reste sans rien faire
Au début, ils ont payé à une maîtresse pour qu’elle alphabétise les enfants.
Ce fut la première à enseigner par ici.
Ce qu’on leur y enseignait c’était une chose tournée
vers votre communauté, tournée vers la région?
Certainement. La culture de la région, leur quotidien
dans la communauté.
C’était un travail constructif.
J’y ai travaillé comme prof pendant 4 ans.
Sur la question de l’éducation contextualisée, freirienne,
très basée sur Paulo Freire, pour commencer à assurer l’accès même
des enfants à l’éducation. Car il y a 20 ans cette municipalité
vivait une situation très compliquée:
une absence totale de l’état, de services publics,
tant d’éducation que de santé, d’infrastructure, de communication.
A cause de mon père. Il y participait et j’ai commencé
à y participer avec lui depuis tôt.
Il joue de l’accordéon;
les activités du CAA généralement avaient un moment culturel.
Lors des événements qui avaient lieu pendant le soir, on se
préoccupait de racheter la culture de la communauté elle-même.
Et l’on réussissait à faire un laboratoire pour qu’on puisse
créer des paroles, des poésies sur l’histoire de ce peuple
et, surtout, participer, renforcer.
Il y avait des courses d’ânes, des courses dans un sac,
des oeufs dans la cuillère...
Et le Cirque Pé de Serra avait lieu aussi à cette époque.
Voilà le mouvement dans la communauté: le gros pantin, les échasses,
le clown échassier.
Alors le cirque Pé de Serra a été un instrument qu’on a utilisé
pour discuter avec les communautés de la problématique de l’éducation.
*Dans la Serra da Canastra* *Puise à sa source*
*Dans le Chapadao da Zagaia*
Et il y avait les petites fêtes, car leur bande venait ici.
Le groupe Banda Natureza est une très bonne bande.
Elle racontait vraiment notre réalité.
Et l’on faisait un travail tourné vers le théâtre et la musique.
"Indigène, le disait la grande rivière Opara."
Ç’avait beaucoup à voir avec la rivière Sao Francisco,
les voyages à Minas Gerais, il y a eu le Projet Maria Zoiao
et aussi Para Ver a Barca Andar.
Ç’a été un voyage intéressant que les gens de la barque a fait
la classe du CAA, invitant plusieurs artistes ribeirinhos, barranqueiros.
Alors, on a visité ville par ville, en faisant le show culturel
pour travailler la préservation de la rivière.
Et Il faut dire qu’on a réussi à articuler, à cette époque-là,
des gens de toute la rigole de la rivière.
"La rivière? La rivière a saigné
et aujourd’hui est coupée et par les bras de l’homme
est entraînée.
C’est triste le paysage de voir une rivière sans bagages
étant transportée."
On a eu beaucoup de mal à pouvoir accumuler de l’acquis
de façon que notre structure administrative puisse étayer
nos actions dans le champ.
Maintenant, notre chance c’est que nos partenaires
se soient toujours proposés de nous aider.
Il y a toujours eu quelqu’un, d’Autriche, à l’époque,
qui passait 15 ou 20 jours avec nous pour voir les factures,
nous orienter, et il disait:
"Tiens, vous devez commencer à chercher un comptable..."
On a connu Jacó ayant cette histoire-ci,
et qui est aussi lié à ces gens de l’église,
à l’évêque, à la diocèse.
Prenez de plus près, Venez ici.
On participait à toutes les assemblées, assemblées diocésaines.
Ils étaient présents.
Et à l’époque il y avait Frère Luís, qui habitait dans Nazaré,
qui est juste en bas à Retiro,
et l’on a commencé à s’approcher de lui.
J’y croyais, mais la plupart des gens disaient
qu’on appuyait des bons à rien.
On nous disait: "Ce sont des fous,des écervelés."
Cheveux longs, boucle d’oreille, tenue de sac...
On disait qu’on les appuyait eux qui n’étaient bons à rien,
mais on n’arrêtait pas.
Tout seuls, à cette époque, on était un groupe de fainéants,
qui voulaient vivre de l’air du temps.
Mais avec l’appui de cette bande...
GRANDISSONS
Notre travail a acquis plus de respect,
on a gagné plus de légitimité.
Alors, Dom Luís a été en souci.
Il disait: "tiens, le CAA fait un très bon travail,
mais il est placé seulement dans Gentio do Ouro.
On vivait comme ça, sans être très sûrs
de quoi faire, de comment faire, pour sortir d’un certain type de,
pour ainsi dire, de difficulté.
Vous avez déjà pensé quitter la région ou non?
Parfois je pense à l’eau.
Parce que vous savez que l’eau c’est la vie.
Donc ce qui m’inquiète le plus c’est juste l’eau.
J'ai obtenu un travail à Brejinhos, alors on est partis là-bas.
C’est-à-dire, pendant Que j’y travaille.
Si ça n’existait pas ce serait difficile à nous,
on aurait soif comme des jours où l’on en éprouvait,
des fois on ne pouvait même pas cuire pour manger.
L’eau est une vraie difficulté pour nous,
franchement parlant.
Les indicateurs sociaux de notre diocèse sont les pires de Bahia.
Et l’on doit faire que les travaux du CAA
avancent vers d’autres municipalités.
Et Jacó arrive à Brotas, à cette époque, a expliqué la question
des caisses-citerne de captage d’eau du toit, de la pluie.
Je n’y avais jamais pensé.
Parce qu’on ne le savait pas, on l’ignorait.
Maintenant, après qu’on l’a vu, on y a pensé.
D’abord quatre sont venus.
Sont venus Edgar, Edinho, la mienne ici et celle de Lindáuria.
De celles qu’on a faites il y en a 30.
Dans cette étape viendront 19.
avec un toit moyen on réussit à capter de l’eau
pour qu’une famille de port moyen ait l’année de l’eau de qualité chez elle.
Ç’a été une innovation. Les gens méconnaissaient cette technique.
Le CAA a été pour nous une mairie.
Et je suis sûr que si l’on a encore besoin d’eux,
ils nous viendront toujours en aide.
A notre grande surprise, on a même été un peu déçus
dans nos évaluations, on a vu que l’on créait
une relation de dépendance.
On n’était là-bas que parce qu’on dépendait d’eux.
Mais ils sont venus dans ce but,
d’enseigner et laisser que les gens se mouvementent tout seuls.
Alors on devait faire que ça devient une politique publique,
on devait aussi faire que le pouvoir public local
se met à assumer son rôle.
C’est fini le Projet Sertao Criança, Qu’ils faisaient en Autriche
et d’où venait la contribution pour payer les professeurs,
alors on en a chargé la mairie. Maintenant c’est elle qui l’assume.
La base sociale du CAA ce sont les organisations communautaires,
associations, syndicats, cooperatives, groupes pastoraux sociaux.
Et pour que le CAA puisse exécuter ses programmes,
accomplir ses actions, il lui faut des partenaires forts.
-Vous vous souvenez du nom? -Je ne me souviens pas de tout.
Combien vous arrivez à nourrir, s’il le faut?
50 ou 100, si j’en obtiens, je me garnis encore le ventre.
Pour pouvoir cueillir des fruits vous devez faire un long chemin.
Et le CAA avec cette histoire de caisses de captage d’eau,
ça n’a pas seulement assouvi la soif, ç’a été une bénédiction.
Car aujourd’hui on doit préserver la nature pour avoir des gains.
Parce qu’on disait: "Je ne tire pas mon soutien de la nature."
Mais aujourd’hui j’y crois.
Même avec un petit coin de terre, même avec peu de caatinga,
mais je ne détruis rien.
Une chose très importante que ce plant-là de quixaba.
Vous voyez? Là, naît le fruit pour l’élevage...
Il y a quelques activités qu’on suit, d’autres on n’y réussit pas.
Mais on est dans un processus de discussion de comment ça sera,
Comment sera une telle activité, Comment ceci sera,
Quel projet faire, ce qu’on doit chercher aujourd’hui
pour le développement de l’entité,
pour qu’elle puisse faire son travail dans les communautés,
dans les bases.
Parfois Il n’y a pas d’enfants, mais un colègue à nous
a besoin de lait, alors on lui en donne...
Alors, ceux-ci aussi se mettent bien à disposition
et ce partenariat avec le CAA et ce sens de l’équipe,
les leaderships se sont beaucoup développés.
Vous pouvez voir les cours de cactus ici à côté,
quelques autres plantes aussi. Dans ce cas,il y a un nid là-bas.
Le semiaride est encore une région dont on n’a pas encore,
la conscience que ça pourrait servir comme une issue,
comme une puissance, et tout.
VIVONS ENSEMBLE
Il y a encore un peu de restriction là-dessus...
Le climat du semiaride a ses particularités,
comme le climat de la Forêt Atlantique a son régime.
Je sais que tout est difficile.
Là-bas, on devait travailler, ici il en est de même...
Souvent quand vous partez dans une capitale,
que vous obtenez un travail et restez dans une bonne entreprise,
qui vous offre un lieu pour habiter et tout,
c’est très important. Mais pour vivre dans ces périphs,
Je pense que ce n’est pas bien.
Je préfère être ici.
Parce je suis dans mon petit coin, tranquille.
Même si l’on éprouve un peu de difficulté, mais...
je n’avais pas l’intention de partir.
Notre plan était d’obtenir des méthodes semblables à celles qui sont venues.
Vivre avec le semiaride. Voilà donc notre programme politique.
On doit développer des mécanismes...
On est dans un coin, un lieu paisible, auprès des voisins.
Si l’on a besoin de quelque chose ils sont là pour nous aider.
Pas là-bas. Si l’on a de l’argent, on achète, au contraire on crie famine.
Pas ici.
Lequel est venu et qu’on a cru pouvoir agglutiner
à notre lutte dans tout le semiaride, l’eau. Là-dessus...
Pas besoin de discuter, les citernes de consommation
qui ont changé la réalité des municipalités,
où l’on voit que le taux de contamination d’eau est très différent.
Surtout des enfants ayant mal de ventre, aujourd’hui ça ne se voit plus
dans les communautés qui ont des citernes.
Et l’on ne s’est pas mis comme entreprises.
On ne l’est pas,
on n’est pas constructeurs de citernes,
on est constructeurs de la citoynneté.
SAUTONS
C’est devenu difficile car le CAA a grandi,
puis s’est étendu vers d’autres municipalités:
vers Brejinhos de Oliveiras, vers Brotas;
mais il était encore là.
Et par la suite, ils ont vu qu’ici c’était plus difficile.
Parce qu’ils ne pouvaient pas s’étendre
ni grandir comme ils ont grandi.
Et dans Irecê non.
Dans ce cas, on avait cette difficulté de communication:
parfois le téléphone ne marchait pas,
parfois il fallait entrer en contact avec les gens,
prendre la voiture, aller à Gentio do Ouro, à Xique-Xique
pour pouvoir appeler.
Alors, on n’a pas voulu faire un saut plus grand,
alors on va s’approcher de là, sortir de Gameleira vers Irecê.
Et après, on a fait un saut dans un bureau à Salvador.
Vous pouvez demander de baisser...
Bartira! Eh!
Tu peux mettre tout bas. Baisse encore un petit peu.
Là, il y a le manguier pour les jardins potagers.
Là, vous arrosez les jardins.
J’aime la tomate.
Mais vous l’aimez verte ou quand elle est rouge?
Rouge.
Et cette herbe?
Aujourd’hui, au CAA, on a réussi à améliorer, perfectionner notre gestion,
car rien ne se produit sur demande comme dans notre première phase.
C’est une chose plus pensée.
...il faut lâcher la voix encore un petit peu.
-Non, j’étais... -Vous sentez le ton, non?
*Vous voulez en répéter* *encore une?*
*Dans le bassin en bois* *Mangeant du maxixe*
*Coupant au vert de gris*
Ah, j’ai un rêve, que les choses s’améliorent
pour que les gens ne doivent pas s’en aller
dans les grandes villes où l’on ne voit que des misères par la TV.
Et que chaque personne qui a le droit de gagner une citerne
commence à travailler, que ça ne reste pas au portrait
Ça dépend de moi et de ma famille,
si l’on veut améliorer notre vie, pratiquement on va s’améliorer.
Je crois qu’on se bat pour ça.
On y croit beaucoup, que de plus en plus on ait un semiaride
où l’on pourra vivre et dire ceci:
On est dans ce lieu et il est bon.
Et l’on va continuer et rester ici.
C’est pourquoi je continue à cet âge,
tout en luttant; et je n’en ai pas peur;
en contribuant et encore contribuant...
*Mangeant du maxixe* *Coupant au vert de gris*
-Ce fut bien le temps de la musique? -Deu.
Mais après cette bande est finie, il n’est resté que ce son.
Après cette bande c’est lui qui est resté, né au CAA,
puisqu’on faisait ce travail dans les communautés.