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Jean-Charles Tacchella avait 74 ans lorsque est sorti "Les gens qui s’aiment", son dernier
long métrage.
Et on peut dire que jusqu’au bout de sa carrière cinématographique, l’homme n’aura
cessé de s’intéresser aux complexités des relations homme-femme.
On y suit Angie et Jean-François, la cinquantaine et le couple ronronnant.
Et pourtant leur histoire n’est pas simple, et une fois de plus Angie, qui n’est pas
du genre à laisser sa vie passer, part.
Pour la Floride cette fois.
Sa fille, Winnie, revient, elle, du Canada et rencontre Laurent, un Don Juan à l’esprit
libre.
Et elle, si romantique, souhaite rencontrer le grand amour, mais est-ce vraiment Laurent?
Quatre personnages, deux couples, une ville.
Jean-Charles Tacchella, tout en offrant une balade dans la capitale, s’intéresse au
va-et-vient de l’amour bourgeois, entre romantisme et volonté de liberté, désir
et peur de l’ennui.
C’est aussi le portrait de deux âges, un forcément plus naïf que l’autre.
Le tout en revisitant sa propre filmographie.