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Quand j’ai pris conscience de la réalité de la vie, Je me suis trouvé face à la tristesse
Je ne devais avoir environ 6 ans J’ai survécu au dos de différentes femmes maternelles
Pour fuir les combats militaires de cette époque
C’était la guerre qui détruisait mon enfance !
Mes parents ! Mais quels parents ?
Ce n’est pas que je n’aime pas parler d’eux C’est que je n’ai aucun souvenir pour lancer des mots
sur mes progénitures
je me souviens ne pas avoir d’unité familiale Je n’avais pas de nord
Quibaxe Bula Tumba
Kassumba Kamabaya Kitexe
enfin Ils m’aidaient
J’ai grandi, grandi… Mais la vie militaire m’attendait
J’ai rapidement été embarqué
Je n’avais ni père, ni mère Pour se lamenter de mon absence
Mais au fond je savais Que les femmes maternelles qui m’avaient vu grandir,
Lâcheraient leur linge et susurreraient leurs dialectes
Et sur le lieu d’extraction, La force des ciseaux a déformé mes cheveux
Un combat m’attendait.
Dès les plaines de l’est, j’ai fait l’amour avec les balles froides
Et les attaques
Sur la ligne de front, L’ennemi !
Massacre
Zenza do Itombe
Kifangondo
Caxito - le cinq mai
Quitota !
Les bombardements Les sifflements incessants,
Jouaient leur rôle dans ces terres condamnées
Le canon qui pleurait dans le ciel Ils agressaient les pauvres petites plantes
et le transport des mamans oiseaux
Combien maculé !
À ce moment, une paire de bottes militaire
Une mine et la couleur de la force de l’éminent uniforme,
Ont changé ma vie
Je n’ai pas supporté
Plus ***, Les conflits ont cessé
Et les armes se sont tues
Désormais je me réjouis Je me réjouis à pleine dents
D’avoir également donné un coup de mains à faire taire les armes
Je me réjouis de la paix qui existe dans mon pays.
Et là disparait mon enfance assassinée Là disparait mon homme anesthésié
Là disparait la guerre