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Chaque jour nous entendons des statistiques tragiques dans les actualitŽés,
des chiffres qui nous font ressentir impuissants.
Le nombre de décès pourrait approcher 100'000...
45'000 – 50'000 personnes ont été tuées...
13'000'000 sont face au faim sévère...
12'000'000 personnes ont besoin de l'aide d'urgence.
Des pluies de mousson très fortes ont affectées au moins 5'000'000 personnes dans le pays.
3'000'000 personnes pourraient avoir été affectées par le tremblement de terre.
Mais qu'est-ce que ces chiffres veulent dire réellement? Ils sont souvent tellement grands qu'ils n'apparaissent pas réels.
Mais ils sont rŽéels
Et ces grands chiffres sont faits de vraies histoiresindividuelles et de vraies vies individuelles.
Celle-ci est l’histoire d’un chiffre,
d'une vie
et d'un garçon extraordinaire qui s'appelle Joseph.
Celle-ci est aussi l’histoire d’un scandale humanitaire etenvironnemental qui pourrait avoir été évité.
Le nombre de victimes d’une épidémie de choléra en Haïti a dépassé 200 ce soir
et des milliers d’autres sont malades.
Des patients ont accablés l’hôpital dans la ville de port de St. Marc en cherchant du traitement.
La source de l’épidémie n’est pas encore confirmée.
J’amenais cet homme ici et il vient de mourir, quand je suis arrivé à la porte, ils ont dit non.
Les reportages des nouveaux cas de plus que 50 miles de la zone d’épidémie se sont présentés.
Certains reportages disent que desvictimes sont mortes dans moins que 4 heures.
Des travailleurs de santé sont en train d’apporter vite des médicaments, de l’eau fraiche, et des provisions de hygiène aux régions affectées.
Cette épidémie va probablement grandir considérablement.
Des milliers des personnes survivant le tremblement de terre sont très vulnérables. Ils habitent toujours dans des villes de tentes surpeuplées à et autour de Port-au-Prince
avec des conditions sanitaires très sale et un manque d’accès à l’eau potable.
Le Baseball aux Temps du Choléra
Je m’appelle Joseph Alvyns.
Je suis de l’Haïti.
J’adore le baseball.
Je pense que je vais attraper le ballon
mais je n’attrape pas le ballon.
Donc, si j’attrape le ballon deux personnes sont éliminées.
Mais, désolé.
J’adore ma vie.
L’après-midi je joue au baseball.
Le matin je vais à l’école à Port-au-Prince.
Voici ma maison
et mon jardin.
Voici où on habite
après le tremblement de terre
parce que notre maison est tombée.
Voici mon père.
Et voici ma
petite sœur Cindy.
Voici ma sœur Lovely.
Et voici mon frère Pascale.
Et voici ma sœur Gelda.
Et voici ma mère.
Elle fait des beaux bijoux afin d’épauler notre famille.
Quelquefois nous cuisinons ici,
nous faisons de la nourriture ici,
donc c’est comme une cuisine pour nous.
Voici notre salle de bain.
Voici mon baseball.
Et voici mon truc préféré.
Je l’ai reçu quand je suis allé à Toronto, je l'adore.
J’ai écrit «J’adore ma vie» sur ma maison
parce que j’adore ma vie!
Nous avons cette affiche,
elle vous enseigne comment éviter le choléra.
Lavez les mains,
buvez de l’eau pure,
lavez tout avant de le manger,
allez au toilette seulement aux toilettes.
Quelquefois le soleil
rend les jours très chaud.
Beaucoup de moustiques ici,
beaucoup de moustiques.
Onze personnes habitent dans cette maison avec moi.
Voici où on trouve de l’eau.
C’est le scénario cauchemar d’Haïti, une épidémie d’une maladie fatale, tuant beaucoup dans un pays qui est déjà sur ses genoux.
Les autorités disent que les symptômes sont la diarrhée aiguë, le vomissement, et la déshydratation. Ce sont tous les signes du choléra.
Son mari est mort hier soir et c’est sa fille là.
On la donne une perfusion et puis on va dans la communauté.
Vous pouvez imaginer que le désespoir était parce que personne ne savait ce que c’était
Tout le monde disait que c’était la rivière qui était empoisonnée,
«N’allez pas vers la rivière».
Quelque chose est venu contre le courant et maintenant il affecte des autres zones.
Contrairement au VIH, qui est un tueur très lent,
cette maladie tuait les personnes immédiatement.
La peur existait, beaucoup de peur et d’anxiété à propos des causes.
Les souvenirs les plus vifs sont juste tout le monde qui essaie de trouver de l’eau et qui ne veut pas boire l’eau de la rivière qui était à côté.
Les personnes avaient tellement désespérément besoin de l’eau potable et ça m’a vraiment frappé
et je pense ce qui m’a touchée le plus était la peur.
Il commençait à pleuvoir et cela c’est quand il m’a vraiment frappé,
j’ai dit «Wow» on va être ici pour longtemps et on allait justement continuer de voir des cas jusqu’à ce qu’on puisse identifier le cause.
Dès cette nuit-là où on a vu 400 patients
et le jour d’après où on a eu plus que 1000, cela ne pourrait pas être la diarrhée normale,
il avait tous les signes du choléra.
Si quelqu’un avec le choléra défèque et par quelque moyen cela va dans le système rivière,
c’est transmis très facilement.
La rivière Artibonite est la plus grande rivière en Haïti, mais elleest aussi la corbeille à pain. Le plupart des gens vivent de la terre
ils n'utilisent pas l’eau uniquement pour la boire.
Ils y se baignent ou ils l’utilisent pour leurs récoltes.
Ils lavent leurs animaux dans l’eau,
ils peuvent y déféquer aussi
et donc c’est ce cycle vicieux.
Pendant que la maladie se diffuse de la ville de St. Marc, il y a maintenant les reportages des cas dans la capitale de Port-au-Prince.
Nous avons construit ce terrain.
Nous sommes la première
ligue de jeunes en Haïti et nous nous améliorons chaque jour.
Voilà Jeff,
voilà Bouki,
voilà Crazy
Baseball,
j’adore le baseball.
Voici Japhney.
Des fois le baseball est fou.
Des fois c’est difficile.
Mais nous l’adorons.
Nous jouons au soleil
et nous jouons sous la pluie.
Voila Jason.
Richard est notre receveur.
Voila Shelove,
il adore le baseball.
Un jour, je veux jouer au baseball dans la ligue majeure.
Les soldats de l’ONU travaillent furieusement pour contenir ce qui semble d’être un déversement d’eau usée à cette base dans cette partie rural de l’Haïti.
Nous sommes venus ici après les rumeurs que lessoldats népalais pourraient être une source de l’épidémie de choléra.
La maladie est flottant et l’eaux usée qui va dans la rivière sont un grand danger
et cela c’est exactement ce que nous avons trouvé.
On ne nous dit pas exactement ce qui se passe ici,
mais il sent des vidanges
et il y a des toilettes juste là, et la liquide semble d’êtreen évacuation vers cette rivière qui est juste quelques mètres de loin
et qui coule vers la ville de Mirebalais.
Les Népalais ne nous diraient pas quand ils sont arrivés,
mais le siège de l’ONU a confirmé que c’était au milieu d’Octobre,
juste quelques semaines après une épidémie de choléra à Kathmandou.
Un procès a été fait de la part de plus que 5 000 Haïtiennes
contre l’ONU à propos de l’épidémie de choléra qui a dévaster l’Haïti
dans la suite du tremblement de terre de Janvier 2010.
Il est cru généralement que le choléra a été apporté en Haïti par un bataillon de soldats népalais
avec la force de maintien de la paix de l’ONU.
La lignée de choléra qui a frappé cette région là est la même
que la lignée qui était au Népal
et le Népal a eu une épidémie de choléra pendant l’été de 2010.
Je ne veux pas utiliser aucun type de force contre vous,
vous me comprenez?
Donnez-moi votre identité d’abord.
Avec plus que 5 pourcent de la population en maladie pendant l’épidémie, il est cru que l’Haïti a maintenant le taux le plus haut de choléra dans le monde.
Brian Concannon est l’un des avocats qui a déposé le procès de la part des victimes de choléra haïtiennes.
Nous espérons que celui-ci est le procès qui est trop grand de rater.
L’évidence contre l’ONU est tellement accablante que l’ONU ne aura pas d’autre choix
mais de prendre de la responsabilité pour sa malfaisance.
Je suis maintenant à St. Marc
en travaillant avec un groupe
sur les droits de l’homme
pour demander de la justice
et des réparations pour les victimes de choléra,
les victimes qui ont été tuées,
les victimes qui ont été blessées.
Le fleuve Artibonite
Quand nous avons entendu à propos de
l’épidémie de choléra,
nous avons fait certaines investigations,
nous l’avons documenté,
nous visitons tous les sites,
tous les régions
où il y avait une épidémie de choléra.
Nous cherchons des personnes
qui ont été malade
ou qui ont été tuées par le choléra.
Nous parlons avec eux ou avec leurs familles.
Son père était tué par le choléra.
Et quand nous
avions l’opportunité de déposer pour les gens,
il a dit que la queue était trop longue
et il ne peut pas attendre.
Et maintenant je
lui donne les coordonnées
de nos avocats
à St. Marc
pour qu’ils puissent déposer pour lui.
Nous avons la tuberculose,
nous avons la malaria,
mais nous n’avons jamais eu le choléra.
Mais il est évident
que la mission de l’ONU ou
les Népalais l’ont apporté en Haïti,
à cette rivière.
Cap-Haïtien
Coups de feu dans les rues d’Haïti
quand la colère autour d’une épidémie de choléra
arrive au point d’ébullition.
Les résidents blâment les soldats de l’ONU, comme ces soldats népalais, pour l’épidémie.
Des manifestations ont vu des foules de personnes dans les rues,
utilisant des pneus brulants comme des barricades de rue.
A Cap-Haïtien, la ville de port du nord,
eux personnes étaient tuées après que les soldats de l’ONU ont échangé des coups de feu avec les manifestants;
des autres personnes sont blessées dans les altercationsfâchées sur l’ile caribéenne.
L’idée que ces mêmes visiteurs étrangers qui aurait du aider les haïtiens
auraient pu en fait apporté cette affliction à cette ile
est presque trop douloureuse à contempler.
Les Népalais ont apporté cette maladie à notre pays,
il faut qu’ils s'en aillent.
Vous comprenez?
Si les Népalais ont une vaccine,
il faut qu’ils nous le donnent.
Nous les forcerons à quitter.
S’ils ne nous le donnent pas,
beaucoup de personnes mourront.
Ils mourront,
nous mourrons,
nous savons que des personnes mourront.
A Cap-Haïtien
et partout dans le pays,
nous avons l’opposition des gens
qui demandent à la mission de l’ONU de quitter
le pays.
MINUSTAH = Choléra
«Aba», cela veut dire contre.
Quand vous dites
«Aba-vous»,
cela veut dire que je suis contre vous.
«Aba MINUSTAH» veut dire
contre la mission de l’ONU.
La mission de l’ONU nous a apportés le choléra,
ils ne nous ont jamais apportés la paix en Haïti.
Ils s’appellent les soldats de la paix,
ils n’apportent pas la paix.
Il y avait un financement lent pour un traitement contre le choléra,
il n’y a pas eu un financement lent pour les efforts pour le maintien de la paix.
1/10 de tous les soldats de la paix de l’ONU sont en Haïti.
Leur budget pour cette année est 800'000'000 dollars américains
et cela c’est pour un pays qui n’a pas eu une guerre pendant ma vie, mais qui a une épidémie de choléra.
L’ONU a son propre protocole
pour comment respecter les droits environnementaux
de n’importe quel pays où elle envoie
des soldats de la paix.
Mais pourquoi ils n’ont pas détecté
le choléra sur les soldats népalais?
pourquoi ils n’ont pas traité
l’eau usée?
Ils doivent dire que, c’est notre faute,
aidons
le gouvernement haïtien
à éradiquer le choléra.
Mais ils continuent de nier
et la maladie continue à diffuser
partout dans le pays.
Nous devons dire attention
à l'ONU
vous promouvez les droits de l’homme,
soutenons les droits de l’homme en Haïti.
Permettez le peuple haïtien à boire
de l’eau potable.
Le choléra est venu.
L’Haïti a beaucoup de problèmes,
mais des autres pays ont des problèmes aussi.
Avec le but d’aider les victimes de tsunami,
ces enfants à Dallas ontpressés
l’aide des citrons.
Une collecte de fonds pour le Japon.
Dans une heure ils ont collectionné plus que 1'000 dollars américains.
D’Haïti, Joseph et Jeffrey regardent le Japon et voient eux-mêmes.
Ils sont des jeunes de 14 ans qui habitent toujours dans des tentes
après le tremblement de terre de l’année passée.
Pour moi ce n’est pas facile.
Excusez-moi.
Dans leur désespoir, ils font un lien avec le Japon
en faisant des bracelets en plastique.
10 dollars chacun et 200 dollars jusqu’ici.
Inspirés, comme tous ces enfants, à envoyer de l’espoir par les moyens qu’ils peuvent.
Quelques personnes m’ont vu sur la télévision
et m’ont invité à Toronto
pour rencontrer les Blue Jays.
J’aime bien cette ville.
Nous nous sommes promenés partout.
C’est diffèrent de l’Haïti,
pas de tremblement de terre,
pas d’émeute,
pas de choléra.
Ma mère me manquait,
mais je l’ai appelée
pendant le match.
Maman, dis bonjour à tout le monde pour moi.
Tu nous manques.
Dis bonjour à tout le monde à la maison.
D’accord.
Dis bonjour à papa et aux enfants.
Tu vas bien?
Il fait froid ici dans ce pays.
Tu as froid maintenant?
Ouais, un peu.
Tu devrais mettre une veste pour garder le chaud.
Ouais, j’ai froid, je vais faire ça maintenant.
Tu as quelque chose de chaud?
Ouais, J’ai une veste.
(Trois semaines après le retour de Joseph, sa mere tombe malade avec le choléra)
Mon père m’a appelé
et il a dit,
Joseph,
ta mère a le choléra.
Qu’est-ce que tu penses qu’on peut faire?
As-tu un ami avec une voiture
pour qu’on puisse l’amener à l’hôpital?
Et j’ai dit non.
Et puis
ils ont pris une moto
avec elle
et le matin prochain
je suis allé la voir,
elle allait très bien
et puis
(Funérailles de la mère de Joseph) (Vidéo de famille)
Elle a travaillé très fort pour nous
et elle nous a aimés beaucoup.
Elle restera dans mon cœur toujours.
(Marie Claude Alvyns est morte le 18 octobre 2011,précisément une année après que le choléra est arrivé en Haïti)
Nous
lutterons
pour les droits des personnes pauvres,
nous lutterons pour les droits,
nous lutterons pour changer ce système injuste.
Je n’ai pas peur.
Nous disons en Haïti
«Viktwa se pou pep la».
La victoire est pour le peuple.
Nous croyons en ça,
que tout le temps le peuple en Haïti
a la victoire.
Nous avons eu une victoire en 1803
contre une grande armée de la France.
L’armée de Napoléon.
Nous avons eu la victoire.
Nous avons vaincu
beaucoup de dictatures comme Duvalier.
Je pense que la victoire est sur notre côté,
mais nous devons continuer
et faire la lutte
et faire la bataille.
Je suis très confident
que nous allons gagner ce processus
et puis non seulement pour l’Haïti,
pas pour l’Haïti,
cela sera pour
des autres pays pauvres.
C’est une lutte pour le monde entier.
Je
me promène
partout dans le pays,
dans les régions pauvres,
en cherchant
des personnes qui ont été
infectées,
tuées,
ou qui ont le choléra.
Je continuerai à me promener
jusqu’à ce que je trouve
les dernières victimes du choléra.
(Ce film est dédié à la mère de Joseph, Marie Claude et les 500'000 autres victimes de l’épidémie de choléra en Haïti)
(Jusqu’ici le choléra a pris plus que 7, 000 vies en Haïti)
(L’ONU nie toujours la responsabilité pour l’épidémie de choléra)
Ce n’était pas possible d’être conclusive...
...à propos de comment le choléra a été introduit en Haïti.
Maintenant vous avez vu mon histoire,
s’il vous plait aidez-moi à mettre fin au choléra en Haïti.
Disons à l’ONU
qu’ils doivent mettre fin à cette crise.
(Signez la pétition: Undeny.org)
Un film par David Darg & Bryn Mooser
Prenez l’action Undeny.org
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